Thursday, December 01, 2011

Joseph Kabila se confirme TERRORISTE a Kinshasa

Kinshasa : Joseph Kabila Kanambe prépare un coup de force
 Va-t-on vers l'instauration de l'Etat de siège à Kinshasa ? Sous prétexte que l'UDPS préparerait un "schéma insurrectionnel", le "clan kabiliste" pourrait proclamer plus tôt que prévu les "résultats" de l'élection présidentielle. "Joseph Kabila" en serait le "vainqueur", indiquent des sources bien informées. Alors que toutes les tendances placent Etienne Tshisekedi en tête loin devant "Kabila". Des informations en provenance de la capitale congolaise font état d'un «mouvement suspect» au niveau de l'aéroport de Ndjili. Plusieurs avions en provenance de plusieurs pays africains y auraient débarqué des "mercenaires". D'autre part, les ambassadeurs de deux pays «occidentaux» se sont rendus mercredi soir à la résidence d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba. But : demander au leader de l'UDPS d'inviter la population de ne pas sortir dans la rue après la publication des résultats de l'élection présidentielle. Etrange.

Selon des sources aéroportuaires à Ndjili, des avions en provenance de l'Ouganda, de la Tanzanie et du Rwanda ont atterri hier à l'aéroport de Ndjili. «Ces avions transportaient plusieurs centaines de mercenaires qui ont embarqué dans des camions qui ont pris la direction de la Nsele», rapporte un fonctionnaire qui a requis l'anonymat. «Un autre avion est arrivé jeudi 1er décembre à 2 heures du matin en provenance de la Tanzanie. Les passagers de cet aéronef ne pourraient être que des mercenaires», ajoute-t-il. Selon une source à Matadi, «des chars angolais ont été aperçus à Moanda». On apprenait, jeudi matin, d'une source aéroportuaire à Kinshasa que pour une raison inconnue, l'ordre a été donné aux agents de divers services de «rentrer chez eux ».

Trois jours après le vote du 28 novembre pour désigner le nouveau président de la République et les 500 députés nationaux, la tension est à son comble à Kin. Les forces de l'opposition pro-Tshisekedi et le camp kabiliste se regardent en chiens de faïence. Dans une déclaration faite à l'AFP, mercredi 30 novembre, le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), Aubin Minaku, a accusé le leader de l'UDPS de préparer un «schéma insurrectionnel». «Nous sommes en train de vivre la dernière étape du schéma insurrectionnel de l'UDPS» a-t-il déclaré à l'AFP avant de lancer une «sévère mise en garde» selon laquelle «quiconque commettra une infraction, fût-ce Etienne Tshisekedi, devra subir la rigueur de la loi». Et si le vainqueur de l'élection présidentielle s'appelait Tshisekedi ? Le secrétaire de la MP dit «ne pas y croire une seconde» avant d'ajouter «que ça serait la meilleure preuve que ces élections sont transparentes».

Il apparaît donc que certains milieux diplomatiques occidentaux tentent de convaincre Etienne Tshisekedi a accepté les résultats attendus. Des résultats qui devraient, sans aucun doute, être favorables au «sortant» «Joseph Kabila». Pourquoi? Toute la question est là. L'ambassadeur de l'Union européenne à Kinshasa, Richard Zinc, s'est rendu mercredi chez «Tshi-Tshi» dans le cadre de ce qu'il a appelé la «campagne de paix». Le diplomate s'est rendu par la suite au siège du parti présidentiel PPRD où il a rencontré Evariste Boshab qui en est le secrétaire général. Il semble que «Joseph» se trouvait à Lubumbashi. Zinc a rencontré également Léon Kengo wa Dondo. But : lancer un appel au calme. «Nous appelons au calme et à l'apaisement pendant le dépouillement, la compilation et à l'annonce des résultats, a déclaré le diplomate. Nous appelons également toutes les forces politiques en présence à respecter les règles du processus électoral et à introduire toute contestation éventuelle à la justice, la seule voie légale".

On apprenait jeudi matin que les ambassadeurs de deux pays occidentaux non autrement identifiés ont été reçus mercredi soir chez Tshisekedi. «Ils ont demandé au leader de l'UDPS de respecter les résultats des urnes et d'appeler la population au calme», rapporte une source bien informée. Les heures et les jours à venir seront décisifs. Le peuple congolais va-t-il à nouveau courber l'échine face à la nébuleuse «communauté internationale» en acceptant l'inacceptable?

B.A.W
© Congoindépendant 2003-2011

Confirmation: Tshisekedi a gagne l'election presidentielle

CONGO-RDC:Présidentielle: Le dépouillement partiel des votes confirme la percéé d'Etienne Tshisekedi

Posted on 1 décembre 2011 by http://dc-kin.net

CONGO-RDC:Présidentielle: Le dépouillement partiel des votes confirme la percéé d'Etienne Tshisekedi

Posted on 1 décembre 2011 | 1 Commentaire

 

3 jours après les scrutins (présidentiels et Législatifs) émaillés des violences, des fraudes, le dépouillement des votes vient de prendre fin, hier mercredi. Ce jeudi matin, les observateurs internationaux et les agents électoraux procèdent á l'étape de la compilation. Des sources Onusiennes et du Carter Center, présentes á Kinshasa, font état d'une percée considérable de l'opposant Étienne Tshisekedi contre le président sortant, Joseph Kabila.  Sur les 19 millions des votes dépouillés, l'opposant Étienne Tshisekedi obtient 11 millions des votes contre 5 millions des votes de Joseph Kabila.

Le représentant de la mission de Nations Unies (MONUSCO). M. Roger Reece a confirmé hier á AFP que l'opposition a une certaine avance par rapport au pouvoir sur les votes dépouillés, sans pourtant mentionné le nom de M. Étienne Tshisekedi. " Ceci n'est nullement une fixation définitive. les choses peuvent bien changer au fil des jours" conclut-il.

La mission de Carter Center a "relevé des incidents dans beaucoup de bureaux de vote. C'est une élection très complexe et difficile, nous réservons donc notre jugement. Cependant, nous pouvons, après le dépouillement partiel de 19 millions des votes sur les 32 millions, affirmer que l'opposition serait sur une chaise comfortable", avoue Bryan Travis.

Ceci a laissé lieu á des multiples interprétations de part et d'autres.

Dans le camp Kamerhe et dans celui de Kengo, la déception est perceptible. "Beaucoup d'électeurs de l'opposition semblent avoir eu le réflexe du vote utile en faveur de Tshisekedi, et les autres opposants en payent les frais". Avoue, Vital Kamerhe, candidat-président de l'UNC. Le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP) en République démocratique du Congo, M.Aubin Minaku, a avoué mercredi qu'il serait surpris, lui aussi, de la percée de M. Étienne Tshisekedi. " Ceci n'est qu'un dépouillement partiel, nous attendons la totalité de tout" souligne-t-il.

Questionné sur la possibilité d'une victoire du leader de l'UDPS, Aubin Minaku dit ne pas y croire une seconde, ajoutant cependant que "ça serait la meilleure preuve que ces élections sont transparentes".

Le fameux porte-parole du gouvernement congolais, M. Lambert Mende, surnommé "Mr riposte" de Joseph Kabila, se dit confiant de la réélection de son seigneur, Joseph Kabila. Nous verrons á la fin du dépouillement total, la compilation et l'annonce pour se positionner. Si le peuple congolais sanctionne le président sortant, Joseph Kabila, par les urnes, ce dernier s'inclinera sans ambages. Dit-il.

L'UDPS "dénonce les fraudes et les violences qui ont émaillé le processus ces trois derniers jours, entre autres les interventions musclées des militaires dans les bureaux de vote au vu et au su des observateurs internationaux et nationaux", a affirmé son secrétaire général Jacquemin Shabani dans un communiqué, hier mercredi.

Mais "malgré tout cela" le parti n'évoque pas de demande d'invalidation, et affirme que, selon les "résultats affichés", M. Tshisekedi était "largement en tête et avec un grand écart dans la majorité des provinces" et que c'était "très serré" ailleurs.

La France a en revanche fait preuve mardi d'une certaine fermeté en condamnant "les incidents très graves et très nombreux" le jour du scrutin. "Tout cela ne va pas dans le bon sens", a été jusqu'à déclarer le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Au nom de l'Union européenne, la Haute Représentante pour les affaires étrangères Catherine Ashton a appelé elle aussi au "calme et à l'apaisement pendant le dépouillement, la compilation et l'annonce des résultats".

En cas de contestation de ces derniers, Mme Ashton a appelé les forces politiques à "introduire toute contestation éventuelle par la seule voie légale ou juridique".

Analyses

Les analystes de la politique congolaise, divisés d'avis mais convergent tous sur un point " la présidentielle congolaise est une situation " déjà vue", une répétition améliorée du scrutin 2006.

Les élections démocratiques à l'Occident sont-elles nécessaires pour l'Afrique de nos jours? Il est évident que les Africains votent mais n'élisent pas leurs dirigeants, le choix du peuple n'a jamais été respecté, disent les uns.

L'impartialité de la Ceni, que les analystes qualifient " le laboratoire des fraudes pour Joseph Kabila"," comité de campagne bis de Joseph Kabila", est un enjeu très déterminant pour un résultat définitif juste et équitable. A ce stade de compilation, les choses pourraient bien se tourner amères quand bien même l'opposition aurait une avance au dépouillement partiel.

Le République démocratique du Congo est un pays déjà saigné par des années de conflits civils et régionaux (1998-2002), qui ont provoqué des centaines de milliers de morts. Immense – quatre fois la France -, elle est à peine contrôlée par le pouvoir central et elle est parcourue de bandes armées qui pillent, violent et tuent. La perspective d'un regain de guerre civile y est encore plus cauchemardesque qu'ailleurs.

Mais nombre d'observateurs sur place ne l'excluent pas au lendemain d'élections présidentielle et législatives qui se sont tenues dans le chaos.

Tous les regards se tournent vers le mystérieux Joseph Kabila. Le président congolais est un taiseux, complexe personnage, aux apparitions rares, un jeune homme au destin pour le moins inattendu. Son camp est soupçonné de manipuler la commission de contrôle des élections.

Conclusions

Le camp de Joseph kabila acceptera-t-il le résultat définitif contre son voeux? L'UDPS d'Etienne Tshisekedi avalera-t-elle une mascarade électorale á la "Jean Pierre Bemba"? Difficile de prédire.

Dans l'attente malade des résultats définitifs de ces scrutins, l'incertitude de ce que serait la periode post-électorale, le peuple congolais devrait mieux se souvenir de ces paroles de M.Ghandi " La liberté ne descend pas vers le peuple, le peuple doit s'élever vers la liberté"

Les résultats définitifs des scrutins de  lundi sont attendus, pour la présidentielle, le 06 Decembre et 16 Janvier pour les législatives. "Qui vivra, verra" dit-on.

Par  Guylain Gustave Moke (Political Editor AFP)

Amélie Magna ( Envoyée Spéciale AFP-Kinshasa)

WordPress/AFP

 

Wednesday, November 30, 2011

Elections 2011 : Le "Groupe Epiphanie" demande l’annulation du vote du 28 novembre

Elections 2011 : Le "Groupe Epiphanie" demande l'annulation du vote du 28 novembre
Le Groupe Epiphanie regroupe des prêtres congolais évoluant en Belgique.
Dans une correspondance datée du mercredi 30 novembre adressée aux autorités diplomatiques de l'Union européenne ainsi qu'aux chefs des missions diplomatiques des "Chancelleries occidentales" à Bruxelles, le Groupe Epiphanie commence par "saluer" l'assistance que les gouvernements et les institutions apportent au Congo-Kinshasa dans le cadre de la "mise en route d'un processus démocratique doté d'institutions performantes et animé par des personnes crédibles". Après avoir rappelé le droit du peuple congolais à choisir librement ses gouvernants, le Groupe dit craindre "de voir ce droit piégé par des enjeux géopolitiques et géostratégiques". Abordant les actes de violence ayant émaillé la fin de la campagne électorale et le vote du 28 novembre, le Groupe note que "de façon globale le peuple congolais a donc participé à cette élection dans des conditions d'inégalité et de manque de liberté déplorables". Il épingle à l'appui de sa thèse "la couverture et le reportage médiatiques, même internationaux" qui ont été, selon lui, "partisans". "Les élections plébiscitées comme devant se dérouler dans la transparence, dans un esprit démocratique et de liberté, se sont donc déroulés sur fond de mensonges, de corruption, de tricherie, de violence et mort d'hommes". Les signataires de la missive de stigmatiser "le jugement" émis par des missions diplomatiques tant sur la situation au Congo que sur le personnel politique. Pour le Groupe, ce jument "est parfois entaché de subjectivité avérée laissant même croire que les dés sont déjà jetés et les parties déjà jouées". Les signataires de cette lettre en l'occurrence les Abbés Gilbert Yamba et Alphonse Kanyinda d'exhorter le monde occidental à "se mettre du côté du droit et des victimes" et "de ne pas cautionner les résultats d'un processus électoral largement entaché d'irrégularités quel qu'en soit le gagnant, mais encourager le peuple congolais à le reprendre pour mieux s'en approprier". La position exprimée par le "Groupe Epiphanie" prend le contre-pied d'une certaine opinion congolaise sur le sujet. Celle-ci admet les dysfonctionnements ayant affecté le processus électoral mais prend acte du vote tout en suivant avec "vigilance" les opérations de dépouillement des bulletins.
B.A.W
 
 
Commentaires
 
Ces pretres <<congolais>> sont-ils des traitres pour insidieusement souhaiter la prolongation du mandat du criminel et genocidaire tutsi-rwandais, Joseph Kabila Kanambe ?
 
C est encore quoi ca, ce groupe ephiphanie attend que le peuple se soit leve pour demander l annulation d un scrutin favorable au peuple ? des traitres.
Nous maintenons notre demande populaire que les voix reelles soient comptes et que Tshisekedi prennent les commandes du pays , aucune occasion ne sera donne aux enemis du congo pour prolonger la presence de cet imposteur de kabila a la tete du pays.
Le schema est simple , le peuple a vote Tshitshi , le peuple est debout , le peuple ne veut plus de kabila et de ses troupes rwandaises au congo, dans tous les cas de figures kabila est hors jeu.
Si il (kabila) ose maquiller les resultats , que le peuple reagisse .
A ce groupe epiphanie, croyez vous que Tshisekedi n est pas sur le terrain de l action , on en serait la aujourd'hui ? Arretez vos comedie et allez faire vos epiphanies au Rwanda si vous le voulez.
L e peuple aura son changement de gre ou de force
papa kalala de la grande diaspora congolaise
usa 001 817 812 48 10
Ya Tshitshi debarasse nous de ces anti valeurs au pouvoir a kinshasa.
 

Le camp Kabila craint la revolte populaire

RDC: le camp Kabila accuse l'opposant Tshisekedi de schéma insurrectionnel


KINSHASA -01.12.2011 Le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP) en République démocratique du Congo a affirmé mercredi que l'opposant Etienne Tshisekedi et son parti UDPS étaient dans un schéma insurrectionnel.

Nous sommes en train de vivre la dernière étape du schéma insurrectionnel de l'UDPS, l'Union pour la démocratie et le progrès social, de l'opposant Tshisekedi, a déclaré à l'AFP Aubin Minaku.

M. Minaku a également lancé une sévère mise en garde: quiconque commettra une infraction, fût-ce Etienne Tshisekedi, devra subir la rigueur de la loi, c'est ce qu'on verra dans les jours à venir.

M. Tshisekedi est le principal rival du président sortant à l'élection présidentielle Joseph Kabila, dont le résultat sera proclamé le 6 décembre.

Interrogé sur d'éventuelles contestations des résultats, le patron de la majorité présidentielle a enfin clairement averti que l'Etat exercera ses prérogatives de façon ferme et que les auteurs d'infraction, même Etienne Tshisekedi, subiront la rigueur de la loi.

Questionné sur la possibilité d'une victoire du leader de l'UDPS à la présidentielle du 28 novembre, Aubin Minaku dit ne pas y croire une seconde, ajoutant cependant que ça serait la meilleure preuve que ces élections sont transparentes.

Le parti d'Etienne Tshisekedi a dénoncé mercredi des fraudes pendant le scrutin de lundi, mais sans en demander l'annulation, comme l'ont fait quatre autres candidats mardi.

L'UDPS dénonce les fraudes et les violences qui ont émaillé le processus ces trois derniers jours, entre autres les interventions musclées des militaires dans les bureaux de vote au vu et au su des observateurs internationaux et nationaux, a affirmé son secrétaire général Jacquemin Shabani dans un communiqué.

Le parti promet de rendre public un relevé des différentes irrégularités et violations. Mais malgré tout cela le parti n'évoque pas de demande d'invalidation, et affirme que, selon les résultats affichés, M. Tshisekedi était largement en tête et avec un grand écart dans la majorité des provinces et que c'était très serré ailleurs.


© Romandie News 30/11/11

ELECTION PRESIDENTIELLE: Les Congolais ont déjà les résultats. Tshisekedi a gagné !!!

ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVES Les Congolais ont déjà les résultats


30.11.11 Le Phare

Les résultats partiels des élections présidentielle et législatives nationales sont en circulation sous les manteaux, selon l'expression consacrée, depuis le lundi soir. Les Congolais, qui ont entre leurs mains les différents verdicts des urnes, n'attendent plus que leur confirmation par la Commission Electorale Nationale Indépendante, le 06 mardi décembre 2011, et leur validation par la Cour Suprême de Justice, qui fait jusque-là office de Cour Constitutionnelle habilitée à connaître les contentieux électoraux.

Les électeurs congolais connaissent donc les noms des « lauréats » de la présidentielle et des législatives nationales. En effet, la plupart des bureaux de vote, transformés automatiquement en bureaux de: dépouillement, ont procédé à l'affichage des résultats de ces deux scrutins dans la soirée de lundi même. Deux possibilités de compilation « informelle » se sont offertes à tous ceux et toutes celles qui voulaient connaître les premières tendances électorales : la sommation des résultats consignés dans les procès-verbaux remis aux témoins ou la collecte des données affichées devant les bureaux de dépouillement. L'exercice, soit dit en passant, était laborieux mais face à leur volonté de déplacer les montagnes, ils n'ont pas hésité à s'y lancer.

Des millions de Congolais et de Congolais ont ainsi exercé, le lundi 28 novembre 2011, une surveillance insoupçonnée des centres et bureaux de vote, à l'occasion des élections couplées présidentielle et législatives nationales. Dans leur détermination de voir la vérité des urnes éclater au grand jour, ils n'ont fait confiance ni à la Commission Electorale Nationale Indépendante, ni aux témoins des partis politiques et des candidats, encore moins aux observateurs nationaux ou étrangers.

Cette mobilisation générale contre les fraudes, d'une ampleur rare dans les annales des élections africaines, a conduit au démantèlement de pratiquement tous les réseaux et individus ayant en de bourrer les urnes ou de tripatouiller les résultats.

Le marquage à la culotte du personnel de la CENI et des témoins s'est intensifié au moment des opérations de dépouillement, à la lumière des tubes ou ampoules, des lampes à pétrole, des bougies ou des torches de téléphones cellulaires.

Des veillées d'armes étaient organisées aux quatre coins de la République, dans l'attente fiévreuse de l'affichage des résultats.

Et, hier à la mi-journée, les résultats partiels émanant des milliers de centres de dépouillement circulaient de bouche à oreille. Parallèlement aux équipes de la CENI et des témoins des partis politiques et des candidats indépendantes, la compilation des résultats a été un exercice largement partagé entre des millions de concitoyens, seconde par seconde, minute par minute, heure par heure.

Congolaises et congolais ont mis au point de réseaux parallèles de communication pour ne pas se laisser prendre en défaut par les bureaux de dépouillement de la CENI. Au jour d'aujourd'hui, le sort réservé par les urnes aux onze candidats à la présidentielle et à plus de 18.000 candidats à la députation nationale n'est plus qu'un secret de polichinelle.

Le devoir de vérité

Au regard du tableau des résultats compilés pour la présidentielle et des législatives nationales, le peuple congolais ne demande qu'une chose à la Commission Electorale Nationale Indépendante : le respect de la vérité des urnes. A ce sujet, chacun entend encore résonner dans ses oreilles la promesse, maintes fois répétée, du bureau de cette institution d'appui à la démocratie d'organiser un processus électoral transparent, libre, démocratique et apaisé. C'est le moment de le démontrer.

S'agissant justement de cette profession de foi, beaucoup de participants aux scrutins de lundi 28 novembre 2011 sont dans le doute, à la lumière de nombreuses défaillances techniques et des tentatives de fraudes massives enregistrées aux quatre coins du pays.

Quant aux observateurs étrangers mandatés par la SADC (Communau de Développement de l'Afrique Australe), l'UA (Union Africaine), l'UE (Union Européenne) et plusieurs Ong internationales, le peuple congolais attend d'eux qu'ils- contribuent à l'éclatement de la vérité des urnes. Pour avoir suivi eux-mêmes de bout en bout, les péripéties des opérations électorales, les Congolais seraient fort frustrés de voir la Communauté internationale cautionner des résultats qui ne refléteraient pas leur volonté, telle qu'exprimée à travers les urnes. Le monde extérieur ne devrait pas s'étonner de les voir rejeter des résultats qui ne seraient pas conformes à ceux compilés devant témoins.

                                                                                                               Kimp

La guerre civile menace en RDC

Editorial du "Monde":
 
La guerre civile menace en RDC

(Le Monde 30/11/2011)


La République démocratique du Congo (RDC, le "Congo-Kinshasa"), deuxième plus vaste pays d'Afrique, l'un des plus peuplés et des plus misérables, est, une fois de plus, au bord de la guerre civile.
Cette situation ne devrait laisser personne indifférent : ni l'ONU, ni les grandes puissances qui prétendent s'intéresser à l'Afrique, et encore moins les multinationales de tous bords qui exploitent les immenses ressources minières de la RDC.

C'est un pays déjà saigné par des années de conflits civils et régionaux (1998-2002), qui ont provoqué des centaines de milliers de morts. Immense - quatre fois la France -, il est à peine contrôlé par le pouvoir central et il est parcouru de bandes armées qui pillent, violent et tuent. La perspective d'un regain de guerre civile y est encore plus cauchemardesque qu'ailleurs.

Mais nombre d'observateurs sur place ne l'excluent pas au lendemain d'élections présidentielle et législatives qui se sont tenues dans le chaos. Elles ont eu lieu lundi 28 novembre. Le résultat de la première - un scrutin à un tour - devrait être connu le 6 décembre ; celui des secondes, en janvier. Les opérations de vote ont été marquées par la confusion, la fraude et la violence. Sur les dix candidats qui s'opposaient au président sortant, Joseph Kabila, quatre parmi les plus importants ont déjà demandé l'annulation du scrutin. Dans un pays où tout homme politique qui se respecte dispose d'une petite armée privée, ce n'est pas là affaire de simple contestation politico-juridique.

Tous les regards se tournent vers le mystérieux Joseph Kabila (40 ans). Le président congolais est un taiseux, aux apparitions rares, un jeune homme au destin pour le moins inattendu. Son camp est soupçonné de manipuler la commission de contrôle des élections.

Joseph Kabila été propulsé au pouvoir - on n'ose dire à la tête de l'Etat, tant celui-ci est en miettes - à 30 ans, en 2001. C'était après l'assassinat de son père, Laurent-Désiré, qui avait fait tomber, en 1997, le vieux dictateur Mobutu Sese Seko.

Joseph a "légitimé" sa présence à la présidence lors d'un précédent scrutin en 2006, déjà contesté et déjà marqué par la violence. Il entend rester en place et accomplir un nouveau mandat. Son bilan est pourtant des plus maigres. Le pays est ravagé par la corruption et sous-administré. Le sous-sol regorge de richesses géologiques : or, diamants, cobalt, cuivre, uranium, coltan, pétrole. Mais l'écrasante majorité des quelque 68 millions de Congolais vit dans la misère : l'espérance de vie est de moins de 55 ans, le revenu de 1,25 dollar par jour.

La faiblesse et la corruption de l'administration centrale expliquent la malédiction de la RDC : elle est incapable d'organiser l'exploitation de ses ressources. Pays voisins et multinationales minières s'y comportent souvent en prédateurs.

La Chine, les Etats-Unis, l'Europe ont besoin des trésors que recèle le sous-sol du pays ; elles ne peuvent se désintéresser de ce qui s'y passe en surface.

30.11.11 | 12h48

Article paru dans l'édition du 01.12.11

© Copyright Le Monde

RDC Eelections: Compte-rendus

LES PATRIOTES CONGOLAIS RESTENT VIGILANTS ET DETERMINES. VOICI COMMENT ILS BRAVENT LA DICTATURE

Chers tous,

Juste pour informer qu'il y a sur le site www.leopardsfoot.com , dans la rubrique "Café des Supporters", un article intitulé "Tshisekdi désigné candidat unique" de l'oppostion. Les dernières pages de cet article décrivent la vigilence avec laquelle les électeurs, sur toute l'étendue du territoire national ont survéillé le scrutin.

 Avec tout cela, il faut s'attendre à soulevement général si le vieux n'est pas proclamé vainqueur.

Musa

 

 

FLASH  -  Monusco: 14 palettes avec des bulletins de vote cochés en faveur du candidat N°3 (Joseph Kabila) saisis à l'aéroport international de N'Djili

 http://www.congonetradio.com

 

 

VIDEO  Fraude lectorale

http://wafbu-tv.com/page_video_bis.php?code=5889  

 

 

Le carnet de Colette Braeckman

 RDC Elections 2011

Le vote sanctionKabila battu par Tshisekedi

  http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/

 

 D'ici la proclamation officielle des résultats, le 6 décembre prochain, la fièvre électorale ne quittera pas le Congo. Mais dès demain, d'autres jeux vont s'engager : l' analyse des résultats officieux,  les spéculations sur les futures alliances gouvernementales, sur la majorité qui se dégagera à l'Assemblée nationale. Mais dans l'immédiat, quelques leçons se dégagent déjà de ce scrutin. La première, malgré les critiques, c'est que la Commission nationale indépendante, dans des conditions hors normes, a réussi un pari dont la veille encore tout le monde doutait. La seconde, c'est que, dans le climat de violence et de suspicion qui régnait voici quelques jours, un report, de quelques jours ou de quelques semaines,  aurait été plus dangereux encore que des élections, aussi imparfaites et perfectibles au Congo qu'ailleurs. La troisième, c'est que les Congolais, dans leur très grande majorité, ont fait preuve de civisme et de discipline. Il suffisait de voir les policiers qui surveillaient calmement les centres de vote, la courtoisie des assesseurs, le calme des témoins, figés des heures durant dans leur tâche d'observation pour s'en convaincre, même s'il y eut, ici et là, de la confusion et  des impatiences.

 

La quatrième conclusion, sans préjuger du résultat arithmétique, c'est que les Congolais ont fait usage du plus élémentaire des droits démocratiques : ils ont sanctionné leurs élus. Puni les députés qui se sont votés des indemnités de 6000 dollars par mois en oubliant leurs électeurs. Congédié bien des arrogants qui croyaient qu'il leur suffirait de distribuer quelques T shirts en dernière minute. Ils ont adressé un message sévère à un gouvernement –en principe de centre gauche !- qui a oublié le social et permis à la gangrène de la corruption de s'étendre. Dans de larges couches de la population, le discours de Tshisekedi a fait mouche. Pas seulement parce qu'il a tenu des propos démagogiques, parfois haineux et provocateurs, parfois ethnistes, promettant de renvoyer « le bonhomme » Kabila au Rwanda. Le vieux leader a fait mouche parce que, de manière plus incantatoire que chiffrée, il a promis le changement. L'opposant historique a su catalyser la colère des sans voix, des sans travail, des sans pain, des sans école ; il a bénéficié d'un vote-sanction, dont la sévérité doit faire réfléchir tous ceux qui aspirent à garder ou à prendre le pouvoir.

 

Retrouvez nous sur APRODEC ASBL

 

 

Un des agents du centre Carter a été agressé

Après avoir visité 300 bureaux de vote dans toutes les provinces dela Républiquedémocratique du Congo (RDC), le 28  novembre, les observateurs du centre Carter notent que le vote s'est bien passé malgré quelques incidents mineurs. Dans une déclaration préliminaire, faite mercredi 30 novembre, ils ont affirmé que 49% des bureaux de vote ont eu des problèmes mineurs de nature à ne pas affecter les résultats. Le niveau de désorganisation qui a régné dans les bureaux de vote a amené les observateurs de Carter à donner une mauvaise évaluation dans 16% des cas, ont-ils reconnu.

Tout en félicitantla Commissionélectorale nationale indépendante (Ceni) du travail abattu, le Centre Carter a cependant relevé la faible présence de la sécurité dans les centres de vote.

Un des agents du centre Carter a été agressé alors qu'il avait attrapé un bulletin de vote déjà coché à Kananga au Kasaï-Occidental.

La circulation des bulletins de vote parmi le public, selon le centre Carter, a généré un climat plus tendu et instable.

Les résultats de ce processus étaient en cours dépouillement, mercredi, dans quelques bureaux. Et la mission du centre Carter était encore déployée pour observer la compilation au niveau des centres locaux de compilation des résultats.

 A cette étape, le Centre Carter a recommandé aux candidats et à tous les électeurs de respecter les résultats des urnes et de régler de tout contentieux électoral par des procédures légales.

Selon cette organisation, la grande et paisible participation dont ont fait montre les Congolais traduit leur engagement à la consolidation de la paix.

 

 

 

CHERS COMPATRIOTES VOICI UN MAIL EN PROVENANCE D'UN CONTACT QUI TRAVAILLE DU COTE DE GLM. NE LAISSONS PAS LA VICTOIRE VOLEE AU PEUPLE ET APPELONS TOUS LES MILITAIRES ET POLICIERS CONGOLAIS A FAIRE PREUVE DE LEUR DEVOIR REPUBLICAIN ET A SE RANGER DESORMAIS DERRIERE LE PRESIDENT ELU POUR CONTRER LE COUP D'ETAT QUI SE MET EN PLACE PAR KABILA ET SES PARRAINS RWANDAIS. 

Cette info corrobore celle de la DEMOCRATIE CHRETIENNE

 

JEAN-JACQUES WONDO

 0032495-922259

 

Date: Mercredi 30 novembre 2011, 15h18

c'est sérieux mon frère,

je viens de constater un déploiement inhabituel des canons à tous les coins d'accès à la présidence (palais de la nation). càd un au niveau de blvd tshatshi tourné vers la cadeco, un autre sur le même boulevard tourné vers le grand hôtel et un autre encore sur l'avenue entre la banque centrale et la dgrad ou fonction publique tourné vers le palais de justice.

 

De: DC <democratiechretienne@yahoo.fr>

Objet: [hinterland1] FLASH URGENT:

Ordre a été donnée par l'armée de Kanambe d'évacuer toute la zone entourant l'aéroport international de N'DJILI

MESSAGE RECU

"Flash FLash Flash a publie et à partager...de source sure:

Suite à la découverte des palettes de bulletins de vote pré-remplis à l'aéroport de N'Djili les membres de la MONUSCO se sont divisés car certains souhaitent le départ immédiat de MR Meece leur chef et d'autres veulent étouffer l'affaire!

Ordre a été donnée par l'armée de Kanambe d'évacuer toute la zone entourant l'aéroport international de N'DJILI et IL EST STRICTEMENT INTERDIT AUX CIVILS DE S'EN APPROCHER A PARTIR DE 15H SOUS PEINE D'ÊTRE ABATTU!!!

MES AMIS ILS SONT EN TRAIN DE PROCLAMER UN ETAT D'URGENCE EN RDC"

Sunday, November 27, 2011

Le Président de l'APRODEC asbl dit ses vérités à Monsieur André Flahaut ancien ministre fédéral belge de la défense et Président de la Chambre des Rep [APRODEC.blog4ever.com]

----- Mail transféré -----
De : APRODEC <nepasrepondre@blog4ever.com>
À :
Envoyé le : Dimanche 27 Novembre 2011 23h25
Objet : Le Président de l'APRODEC asbl dit ses vérités à Monsieur
André Flahaut ancien ministre fédéral belge de la défense et Président
de la Chambre des Rep [APRODEC.blog4ever.com]


Mesdames, Messieurs,

Notre association vous prie de prendre connaissance de l'entretien
"vidéophonique" que le Président de l'APRODEC asbl a eu ce dimanche 27
novembre avec Monsieur André Flahaut ancien ministre fédéral de la
défense et Président de la Chambre des Représentants du Royaume de
Belgique.


Dans cette vidéo, Mr. Benjamin Stanis Kalombo Président de l'ONG belge
l'APRODEC asbl met à nu l'implication de Mr André Flahaut dans
l'attaque de la résidence de Jean-Pierre Bemba en 2006 ainsi que la
co-responsabilité de celui-ci dans les crimes commis depuis 2001 par
le régime de l'imposteur Joseph Kabila en République Démocratique du
Congo. En clair, André Flahaut est intimement lié à Joseph Kabila,
raison pour laquelle une certaine Belgique "francophone" continue de
soutenir le régime criminel de Kinshasa. Ainsi, les 70 millions de
congolais sont pris en otage par la mafia internationale. Trop c'est
trop...


Cliquez sur le lien suivant:
http://www.youtube.com/watch?v=yXdsSGd47-s&feature=player_embedded

Annexes:
http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-15907926
http://www.dailymotion.com/video/xmm14v_ya-tshitshi-conference-de-press-ce-27-11-11-a-suivre_news


La vérité libère !


Nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, en l'assurance de
notre haute considération.

Fait à Bruxelles, le 27 novembre 2011.


Pour l'APRODEC asbl,

[Signature]
_____________________
M. Benjamin Stanis Kalombo
Président et Administrateur-délégué