Thursday, March 25, 2010

Kabila ignore la difference entre un boulevard et une autoroute. Ni l'un ni l'autre n'existent en Tanzanie, sa terre de jeunesse.

Kabila ignore la difference entre un boulevard et une autoroute. Ni l'un ni l'autre n'existent en Tanzanie, sa terre de jeunesse.
 
RD CONGO-CHINE : Kinshasa, le prix de la modernisation
(IPS 25/03/2010)


KINSHASA - La construction, à Kinshasa, de deux boulevards transformés en autoroutes en pleine ville émerveille les Kinois, qui admirent le savoir-faire de l'entreprise chinoise qui exécute les travaux. Mais, ces chantiers s'accompagnent d'importants dégâts: des arbres cinquantenaires coupés, des accidents qui se multiplient...

Bennes, excavatrices, bulldozers géants... La CREC (China railway engineering company), une puissante société chinoise, a mis de gros moyens pour refaire le grand boulevard du 30 Juin, long de 11 kilomètres, la principale artère du centre-ville de la capitale congolaise, Kinshasa. De jour comme de nuit, ces engins lourds sont à l'œuvre sous l'œil vigilant de leurs maîtres et des ouvriers congolais, qui s'affairent à donner forme au nouveau boulevard. Un spectacle auquel viennent assister des Kinois, émerveillés par le génie et le travail de ces petits hommes venus d'Asie.

Sur l'autre grande artère de Kinshasa, le boulevard Patrice Lumumba qui traverse une grande partie de la ville jusqu'à l'aéroport international de Ndjili sur 15 km, le spectacle est le même. "Le président Joseph Kabila veut doter la capitale de boulevards à la dimension d'un grand pays", déclare Barnabé Milinganyo, le porte-parole de l'Agence congolaise des grands travaux (ACGT).

Des centaines d'arbres abattus

Les chantiers sont ambitieux, peut-être un peu trop car la modernisation de ces deux boulevards a un coût, à la fois humain et environnemental. Leur élargissement a entraîné l'abattage des centaines d'arbres géants qui bordaient l'ancienne chaussée : 600 à 700 arbres sur le seul 30 Juin, selon Belade Wapu, du cabinet de la ministre provinciale de l'Education, Environnement et Genre.

"Comme on veut avoir quatre voies dans les deux sens, il faut aller à 10 ou 12 mètres des anciennes bordures de route et couper les arbres visés par les périmètres des travaux", explique-t-il. Des arbres plus que cinquantenaires, qui donnaient de la belle verdure à la capitale, et qui ne fêteront pas les 50 ans d'indépendance du pays le 30 juin 2010.

Les Kinois qui aimaient bien l'allure de leurs boulevards s'en mordent un peu les doigts : "Je ne suis pas contre ces travaux de modernisation. Mais dans une ville où il fait très chaud, ces arbres avaient leur place. Ils nous apportaient de l'ombre", regrette un fonctionnaire à un arrêt de bus.

"Comme deuxième poumon forestier du monde, notre pays devrait être plus sensible à la coupe des arbres", commente, pour sa part, Moïse Musangana de 'Eco Plus', une organisation non gouvernementale de défense de l'environnement.

Alors que la polémique enfle à Kinshasa autour de l'abattage de ces arbres, les Chinois à qui l'on reproche souvent le peu de respect à l'égard de l'environnement, restent muets. Mais ils ne semblent faire que ce qu'on leur demande. "Ils exécutent le plan que le gouvernement leur a présenté", affirme Belade, indiquant que 4.000 jeunes pousses sont cultivées en pépinière pour être replantées le long de ces boulevards.

Autoroutes dangereuses

Les travaux accusent souvent des moments d'arrêt quand les financements ne suivent pas. Le trafic, lui, reste intense sur ces routes qui n'ont jamais été fermées malgré le déroulement des travaux. Embouteillages monstres, piétons désemparés pour traverser de larges bandes de chaussées qui n'ont pas encore reçu des marques de signalisation, conducteurs fous qui roulent à tombeau ouvert sur les voies fraîchement refaites ou sur des couches de terre qui attendent de recevoir l'asphalte, soulevant une nuée de poussière... Les accidents ne se comptent plus. Ce qui pousse certains Kinois à parler de nouveaux "boulevards de la mort".

Les sources policières ne donnent pas de chiffres précis sur le nombre d'accidents, mais les usagers affirment sans détour que ces boulevards sont beaucoup plus dangereux qu'avant. "Les traverser devient tout un cauchemar", témoigne une vendeuse ambulante, qui a vu mourir deux de ses collègues, fauchées sur le boulevard du 30 Juin par un conducteur indiscipliné.

Dans certains milieux des partenaires extérieurs de la RD Congo, qui restent très critiques à l'égard des contrats signés avec la Chine, on parle "d'autoroutes" qui ne devraient pas avoir leur place en pleine ville.

*(Didier Kebongo est journaliste à Syfia, une agence de presse basée à Montpellier. Cet article est publié en vertu d'un accord de coopération entre l'agence de presse InfoSud et IPS). (FIN/2010)



Didier Kebongo*
24 mars (IPS)

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Moïse Katumbi du Katanga: va-t-il defier Kabila en 2011 ?

Moïse Katumbi, futur président de la République Démocratique du Congo ?
(Grioo.com 25/03/2010)


"Le Point" a consacré cinq pages au gouverneur de la province du Katanga.

Ce n'est pas souvent qu'un hebdomadaire français, en l'occurrence "Le Point" (numéro 1957 du 18 mars 2010, actuellement en kiosque) consacre cinq pages à un homme politique vivant en Afrique.

La plupart des présidents africains n'ont pas eu droit à cet honneur. Il faut dire que Moïse Katumbi Chapwe, puisque c'est de lui qu'il s'agit, n'est pas le premier venu et ne laisse personne indifférent. Né d'une mère congolaise et d'un père italien, homme d'affaires ayant fait fortune dans les mines, reconverti depuis dans la politique, Katumbi pèserait 60 millions de dollars. Elu gouverneur de la province du Katanga, la province la plus riche du Congo (elle renferme 10% des réserves mondiales de cuivre, 34% des réserves mondiales de cobalt, et d'autres minerais indispensables aux économies modernes comme le coltan pour la téléphonie mobile...) Le Katanga est aussi le siège de la Générale des Carrières et des Mines, plus connue sous le nom de Gécamines, une entreprise minière dont la trésorerie était abondamment utilisée par Mobutu du temps de sa splendeur.

Il distribue les dollars à foison et tient sa province d'une main de fer. Le futur président du Congo ?

Le Point, numéro 1957 du 18/3/2010 au sujet de Moïse Katumbi


Adulé par les populations du Katanga, Katumbi crève l'écran dans le documentaire de Thierry Michel "Katanga Business". La séquence où il menace de fermer une usine exploitée par des Chinois parceque des ouvriers congolais employés dans l'usine travaillent sans tenues réglementaires est en passe de devenir culte . Doté d'un véritable charisme, Katumbi est omniprésent, dirige le club de football local (le Tout Puissant Mazembe). Décrit comme un mélange de "Berlusconi et de Chavez", Katumbi a amélioré le recouvrement des impôts dans la province (150 millions de dollars en quatre mois contre 24 millions l'année précédente selon ses déclarations dans Katanga Business), ce qui lui aurait valu des menaces de mort.

Katumbi compte aussi des détracteurs, parmi la classe politique de Kinshasa, mais aussi parmi des personnalités qui ne sont pas toutes convaincues par ses méthodes. Ainsi, dans Le Point, certains dénoncent le manque de suivi de ses très médiatiques initiatives. De plus contrairement à ce qu'il dit dans Katanga Business, Moïse Katumbi n'aurait pas arrêté les affaires en devenant gouverneur (celles ci seraient gérées par sa femme). Selon un avocat d'affaires cité dans Le Point, des fonctionnaires des impôts minoreraient les impôts des entreprises du gouverneur, sans qu'on sache s'ils le font sur ordre ou de leur propre initiative.

Reste que l'incroyable popularité et l'exposition médiatique de Katumbi créent forcément des jalousies et des inimitiés. De fait, à Kinshasa, ce n'est pas l'ensemble de la classe politique qui est fan de Moïse. A ce jour, les relations avec Joseph Kabila sont bonnes, les deux hommes semblant s'apprécier. Reste qu'à voir Katumbi, il est aisé de comprendre qu'un jour il sera forcément à l'étroit dans la province du Katanga; Ce qui pousse justement Le Point à demander si Katumbi sera un jour président de la République Démocratique du Congo. Si personne ne possède la réponse à cette question, elle mérite assurément d'être posée.

C'est la richesse du Katanga qui a fait le malheur du Congo. A l'époque du Mobutisme, quand le président Mobutu dirigeait le Katanga, la Gécamines n'investissait plus, tout était gaspillé dans les châteaux en Europe


Si je n'étais pas entré en politique, j'aurais des milliards aujourd'hui. J'ai été obligé de vendre mes parts pour être neutre. J'ai gagné 60 millions, mais les Européens qui sont en partenariat avec la Gécamines ont gagné combien de milliards ?



Vidéo : Moise Katumbi menace de fermer une usine appartenant à des Chinois (extrait de Katanga Business)
http://www.grioo.com/ar,moise_katumbi_futur_president_de_la_republique_democratique_du_congo_,18803.html





Par Redaction Grioo.com


22/03/2010

© Copyright Grioo.com

A Kinshasa, Albert II sera loge-t-il loge chez la <<mere>> de Kabila ?

Le palais de marbre: logis de Sifa Mahanya
 
C'est fait. Albert II sera aux côtés de Joseph Kabila le 30 juin prochain à Kinshasa. Ainsi en a décidé le gouvernement belge. Le débat est donc clos. Reste, toutefois, une équation difficile à résoudre : où va-t-on loger le souverain belge ?

En 1985, pour les 25 ans de notre indépendance, son frère, Baudouin 1er avait été le premier occupant du «palais de marbre» construit par Mobutu – tiens! tiens ! - pour accueillir les hôtes de marque. Plusieurs chefs d'Etat ont, par la suite, occupé ce lieu prestigieux planté sur les hauteurs de Kinshasa.

Selon mon ami qui sait tout sur tout et tout sur rien à Kinshasa-lez-immondices,
le palais de marbre, délaissé depuis la mort de Mzee a servi, par la suite, de logis à Sifa Mahanya, la mère putative du «raïs». Il ne saurait, à ce jour, accueillir le roi des Belges. Raison avancée par mon ami, on ne va quand même pas faire cohabiter le successeur de Léopold II avec les poules, coqs et autres chèvres qu'on y élève. Mais alors où ? L'autre option est évidemment le Grand Hôtel de Kinshasa.

On se souvient, en effet, que Mohamed VI, le roi du Maroc, y avait emménagé une suite royale durant sa visite à Kinshasa. Le problème : La «haute hiérarchie» l'utilise à présent comme «baisodrome». On ne va quand même pas priver le
«raïs» de son lieu de "détente". Et comme j'insiste : Troisième option, la résidence de l'ambassadeur de Belgique. On ne va quand même pas inviter le Roi au Congo pour qu'il loge dans son pays. Et comme je donne ma langue au chat, mon ami abat une nouvelle carte : reste la cité de l'Union africaine avec ses pavillons numérotés. Ce qui équivaut à loger Albert II dans un hôtel trois étoiles. Ce serait un véritable camouflet pour le gouvernement belge.

Selon mon ami qui sait décidément tout sur tout et tout sur rien à Kinshasa-lez-immondices, aucun établissement hospitalier kinois ne serait équipé - selon le standard européen - pour prodiguer des soins au couple royal en cas de problème de santé. J'ose la question : Pourquoi? L'unique salle d'opération mieux outillée se trouve à la Clinique Ngaliema. Elle a été "retapée" lors de la naissance du deuxième enfant du "raïs", le petit Laurent-Désiré. Depuis lors, cette "salle d'op" est réservée à la seule famille présidentielle.

En cette période de canicule à Kin, les piscines sont prises d'assaut. S'il vient l'envie à l'un ou l'autre membre de la délégation royale de piquer une tête dans une piscine publique, la seule valable se trouve à l'athénée de la Gombe. Mais là aussi, problème : la clé se trouve dans la poche de Zoé, le frère du "raïs" qui a incorporé cette piscine publique à son centre sportif dénommé "Shark Club", avec l'accord de la «haute hiérarchie». Tout cela au détriment des élèves de cet établissement scolaire de renom.

Et mon ami de conclure : Quand on a l'opportunité d'être aux commandes d'un pays comme le Congo, on a bien droit à quelques privilèges, n'est-ce pas?

Jacky Mopipi
© Congoindépendant 2003-2010

 

6 Réactions

Mwenze Kabulo [mwekabulo@yahoo.fr] 18/03/2010 11:55:44
Mes compatriotes,

Mopipi, au delà de la satire, vient de mettre le pied dans le plat. Daniel Makila ne le contradira pas. Le gouvernement congolais a oublié un principe régalien: "gouverner c'est prévoir". Je trouve inopportune l'arrivée ou visite du Roi Albert II car elle est totalement improductive pour les congolais (n'oublions pas que les Etats n'ont pas d'amis, mais que des intérêts selon CD Gaulle) pour la simple raison que celui-ci ne peut rien promettre sans que le gouvernement belge y consent. Ce sera difficile pour lui dans la mesure où il a eu du mal à faire dégager un consensus pour obtenir les dépenses de sa villégiature en notre territoire ex belge.

Où le loger? Bonne question qui ramène Kabila et sa bande à la réalité de gouvernance. On ne laisse à sa mère une résidence officielle réserver aux Chefs d'Etat pour y éléver les poules, cochons et moutons. On ne laisse à Gizenga la résidence officielle réservée au Premier Ministre pour le transformer en siège du Palu. On ne laisse à Vital Kamerhe la résidence du officielle du Président de l'Assemblée Nationale pour organiser les réunions de son courant dans cette institution. On ne laisse à JC Masangu de vendre la résidence officielle du gouverneur de la BCC, puisqu'il a acquit la sienne en face du fleuve.

Le gouvernement belge dans ses contradictions linguistiques a oublié de faire due diligence sur la résidence d'acceuil de son Roi. Nous savons tous que la tendance à la Présidence est d'organiser les conférences sous les tentes. On trouvera bien une tente royale pour héberger le Roi fainéant.



ALIMASI [alimasi.okoko@hotmail.com] 18/03/2010 17:42:38
Le roi belge sera bien loge en RDC, pour le moment c'est un secret mais ca sera une surprise tres agreable.



tshang LUKAU [tshang_lukau1@yahoo.fr] 18/03/2010 22:14:50
Ce roi sans prestige peut bien dormir à la ferme du "raïs", située non loin de Maluku.. Il suffit de déployer une tente en satin ou en soie.
Après tout, les belges ont contribué au déclin de la RDC .Que leur souverain belge aille respirer les relents de la coopération belgo-congolaise ou qu'il aille ravaler les façades des immeubles coloniaux. Cela ne changera rien au quotidien des congolais.
J'aurais voulu qu'il restât chez lui pour s'affranchir du complexe de petitesse dont souffre son petit royaume.



Maurice-Blondel BOKOKO ELOLO [maublon@yahoo.fr] 18/03/2010 23:05:11
La réflexion de Mopipi fait rire.
Ça fait drôle pour un pays comme la RDC d'épiloguer sur " où et comment loger un visiteur", roi des Belges, soit-il.
Kinshasa s'est-elle déjà préoccupée du logement pour les différents chefs de l'État qui viennent en RDC? Qu'à cela ne tienne!
Il faut se poser d'abord la question de savoir pourquoi,le roi belge vient-il à Kinshasa? La question suivante sera: " Par qui sera-t-il reçu"?
Mais puisque le roi des Belges vient encourager Kabila et le féliciter pour le pillage de la RDC à l'image de ce que fit Léopold II pendant l'État indépendant du Congo et rentrer avec des cadeaux-corruptions, laissez Kabila le loger dans une tente. C'est là où il sera bien dévoré par les moustiques que Kabila entretient à Kinshasa.
Mais j'invite les patriotes -résistants congolais à manifester contre l'arrivée de ce mendiant et petit roi, le jour où il sera à Kinshasa.

Québec,le 18 mars 2010
Maurice-Blondel BOKOKO ELOLO



Thomas Mbembele [grarcrdc@yahoo.fr] 19/03/2010 13:44:16
"Z'azis puis ze réfléssis", a dit quelqu'un.Comme pour dire que dans l'euphorie d'équivaloir aux Napoléon,JF Kennedy ,Charles De Gaulle et autres grands de ce monde - sport favorit de Kudura Kasongo - les kabilistes n'ont pas songé au lieu d'hébergement de leur illustre hôte.Mais qu'à cela ne tienne.Alimasi ne nous révèle t-il pas qu'une caverne d'Ali Baba serait en construction pour loger l'affairiste roi des belges?
En fait d'affairistes,Michel père et fils,Djo Forrest, ainsi que ces bonnes femmes vice-premières ministres qui viennent au Congo sans que leur portefeuille intéresse ce pays,se sont battus becs et ongles pour obtenir ce voyage qui,dans la kanambie,risque de cacher pire que la vente du pays à AREVA.N'en déplaise à Makila.



mak [diakmak@caramail.com] 23/03/2010 14:06:01
ne vous trompez pas chers compatriotes,
la participation de Roi belge albert à la fete de l'independance, ne changera pas la misere du peuple congolais.


 

Plan Obama contre Kabila ? FAUX !!!

Plan Obama ? Fabrications insensees.
<< Il a demandé que les experts de l'ANR lui fassent des suggestions sur l'attitude qu'il devrait adopter ainsi que des dispositions urgentes qu'il devrait prendre pour «contrer le plan de la Maison Blanche » en cours d'exécution.>> Arretez cette distraction criminelle. Meme un gamin de l'ecole primaire (sauf s'il appartenait a l'apareco ngbandiste) y verrait la stupidite ou la nullite intellectuelle de celui qui a ecrit ce navet de mauvais gout dont copie ci-dessous.
 
Oui, Obama a deja decide que Kabila etait indesirable et incompetent. Nous le confirmons.
Mais Obama a aussi precise que le changement doit etre opere par les congolais eux-memes et que les USA soutiendront les forces congolaises du changement. C'est de la pure betise que de parler d'un plan Obama alors que les USA jouent clairement l'attentisme et que la Belgique ( region flamande) cherche discretement une alternative credible au Congo. Louis Michel et sa troupe, cote Belgique francophone,  persistent dans leur erreur et leur aventure maffieuse au Congo.
 
Vu ce qui precede, les conglais avertis se positionnent deja et les soudaines / multiples demandes d'audience a Tshisekedi ne se font pas par hasard. Les "petits" veulent se ranger derriere un poids lourd et former un convoi (plateforme) acceptable aux belges-francais-americains. D'autres "petits" vont directement a Washington plaider leur cause. Ne distrayez donc pas les gens avec des MCM (mensonges, colportages et manipulations) dont Ngbanda n'est helas plus le seul producteur congolais.
 
Que les patriotes congolais se constituent en forces de changement. Plusieurs initiatives sont deja en cours. Nous le savons. Cependant, elles se butent encore toutes a un probleme de moyens financiers et de leadership. Nous vous invitons a consulter regulierement, et surtout attentivement,  les depeches de Congonet Radio a partir du mois de mai 2010 pour suivre l'evolution de certaines de ces initiatives presentement tenues secretes pour de raisons faciles a deviner.
 
Pour Congonet Radio
 
 
Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
TEL  +81- 90 8453 8549
www.congonetradio.com


 
---------- Forwarded message ----------
From: Beya Essanga <e.beya@yahoo.com>
Date: 2010/3/24
Subject: Fw: Panique à bord du bateau AMP! Début d'un bras de fer feutré entre Barack Obama
To: yvonlofete@yahoo.fr, sayessanga@hotmail.com, jacquesntoni@yahoo.fr, remyda1@yahoo.fr, nyampala@yahoo.fr, mupasalx@hotmail.com, adimandja@hotmail.com, jmatanda4@gmail.com, baelody48@hotmail.com, hnsabua@yahoo.fr, Bomlonga Bokwala <bokwalar@yahoo.com>, mulumbaka@gmail.com




----- Forwarded Message ----
From: Beya Essanga <e.beya@yahoo.com>
To: Beya Essanga <e.beya@yahoo.com>
Sent: Wed, March 24, 2010 3:07:58 PM
Subject: Panique à bord du bateau AMP! Début d'un bras de fer feutré entre Barack Obama

 

Panique à bord du bateau AMP!

Début d'un bras de fer feutré entre Barack Obama

et «Joseph Kabila»?

A en croire notre source bien introduite au sein du staff dirigeant de l'Agence Nationale de Renseignement (ANR) et qui nous a fait parvenir cette information, le timonier du navire AMP, l'imposteur « Joseph Kabila» est aux abois. Il vient en effet d'alerter le staff dirigeant de l'ANR auquel il a demandé d'analyser les informations très importantes en sa possession. Il a demandé que les experts de l'ANR lui fassent des suggestions sur l'attitude qu'il devrait adopter ainsi que des dispositions urgentes qu'il devrait prendre pour «

contrer le plan de la Maison Blanche » en cours d'exécution. Ce plan, selon Kanambe, vise à le forcer à quitter le pouvoir «en douceur», afin d'éviter que certains généraux assoiffés de pouvoir « comme John NUMBI et Denis KALUME ne récupèrent la situation à leur compte »! Selon les précisions fournies par « Kabila » à ses « experts » de l'ANR, le tout est parti de l'audience qu'il a accordée le jeudi 18 février 2010 à trois émissaires américains venus lui remettre une invitation du président américain, «l'obligeant» (sic) à rencontrer le Président Sud-africain Jacob ZUMA et deux émissaires américains du président Barack OBAMA. Flairant le piège, l'imposteur dit avoir décliné cette invitation, parce qu'il craignait d'être «retenu» en Afrique du Sud à la fin de l'audience. Le caractère contraignant de l'invitation américaine serait la cause principale de sa crainte.

Ce n'est pas tout.

L'imposteur «Kabila» aurait fait part au staff de l'ANR de ses appréhensions au sujet des généraux des FARDC en fonction. Certains parmi eux ont été abordés par les services américains pour « faciliter le changement ». Beaucoup parmi eux auraient peur de tenter cette aventure. Certains auraient émis des avis mitigés et ambigües. Tel est par exemple, selon toujours Kanambe, la position du Général BANZA, Commandant de la Garde Républicaine. Certains autres généraux ont clairement marqué leur accord. Le général MBALA, Chef d'Etat-major particulier du Chef de l'Etat fut cité en exemple par « Kabila ». Selon lui, des informations en sa possession confirment que le général MBALA,  plus de son accord formel, aurait même exigé que des généraux ex-FAZ soient associés à l'exécution du plan.

La situation est grave, a commenté notre source, l'atmosphère est devenue irrespirable, a-t-elle conclu. La nervosité de «Kabila» a atteint son comble lorsqu'il a abordé les aspects politiques du plan d'OBAMA qui porterait, selon ses informations, le nom de code «

UTENIKA II». L'allusion serait-elle faite à la rencontre historique entre LD KABILA et MOBUTU sur le navire de guerre sud-africain, surtout que cette rencontre marque pour l'histoire la fin de règne pour MOBUTU? C'est plausible. Ce plan américain viserait donc entre autres à propulser les opposants congolais à l'extérieur du pays, y compris JP Bemba actuellement en prison à La Haye. « Kabila » aurait en outre instruit ses services de l'ANR de suivre de près la recrudescence des mouvements des agents de la CIA enregistrés ces derniers temps en Afrique centrale, « car cela ne présage rien de bon pour nous », conclue-t-il. Décidément, l'atmosphère est devenue réellement irrespirable pour l'imposteur rwandais au pouvoir à Kinshasa.

Premières réactions de «Kabila»

contre le plan Obama

En attendant les suggestions que lui feront les experts du staff dirigeant de l'ANR,

« Kabila » a préféré déclencher une contre-offensive politique pour parer au plus pressé. A cet effet, nous confie une autre source proche de l'imposteur Kanambe, celui-ci aurait instruit l'AMP d'entreprendre des actions de sape en profondeur pour affaiblir l'opposition intérieure. Pour ce faire, des fonds importants ont été débloqués pour débaucher les cadres politiques du MLC et de sa plate-forme Union pour la Nation (UN en sigle). Certains cadres du MLC dont nous taisons les noms pour l'instant ont reçu d'importantes sommes d'argent pour semer la zizanie au sein de leur famille politique. Des actions planifiées sont déjà en exécution pour salir et disqualifier le MLC, en le présentant comme un mouvement incivique qui menace la paix et l'ordre constitutionnel auquel il a adhéré lors de la transition. Dans le cadre de cette vaste campagne de dénigrement, le gouverneur de la Province de l'Equateur a dernièrement séjourné à Kinshasa pour réceptionner des fonds nécessaires pour acheter des consciences en vue d'impliquer par tous les moyens le MLC dans la situation sécuritaire qui prévaut à l'Equateur. Selon ce proche de « Kabila », l'objectif principal est d'arriver à disqualifier le MLC avant les élections de 2011. L'UDPS et l'APARECO n'échappent pas à cette vaste campagne de déstabilisation. Mais L'oeil du Patriote suit de très près ce dossier.

Ceux des congolais qui ont choisi de faire le jeu de l'occupation au sein des institutions politiques actuelles n'ont qu'à bien se tenir. Car le rwandais qui dirige la RDC sous le haut patronage de Kagamé ne leur fera pas de cadeau! Il n'a que faire des congolais, seul lui importe le plan de balkanisation et d'occupation de la RDC selon la feuille de route qu'il a reçu de Kigali. Or maintenant que la majorité des congolais savent exactement à qui ils ont affaire ce plan est résolument voué à l'échec. Les quelques collabos en tout genre qui continuent à s'agiter autour de notre imposteur national devraient s'atteler rapidement à une meilleure lecture des signes des temps.

La libération de la RDC du système d'occupation demeure la voie inéluctable par laquelle passera l'avenir de notre peuple et de notre pays.

Tuesday, March 23, 2010

ublement des recettes : sévère réquisitoire de la FEC

ublement des recettes : sévère réquisitoire de la FEC
(Le Potentiel 23/03/2010)


Devant le ministre des Finances, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a fait, vendredi 19 mars dernier par la voie de son président, Albert Yuma, un sévère réquisitoire contre tout dérapage dans la réalisation du pacte de doublement des recettes signé deux jours plutôt entre le gouvernement et les régies financières.

Un pacte de doublement des recettes lie depuis le 17 mars 2010 les régies financières de la RDC (DGDA, DGI et DGRAD) au ministère des Finances. Avec ce nouveau cadre de référence, les trois régies financières ont vu leurs assignations pour l'année augmentées de 48 % par rapport à celles reprises dans le budget de l'Etat pour l'exercice 2010. Ce pacte servira désormais de base l'appréciation des performances de ces régies financières dans la campagne de maximisation des recettes publiques. Pour y parvenir, le ministre des Finances qui pilote ce processus pour le compte du gouvernement a reçu, à la conclusion de ce pacte, le soutien formel du Premier ministre, Adolphe Muzito. Mais, comment atteindre ce résultat sans devoir préalablement impliquer les opérateurs économiques ?

Convaincu que la réussite de ce pacte passe par une nette implication du secteur privé, le ministre des Finances s'est entretenu le vendredi 19 mars dernier au siège de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) avec les opérateurs économiques du secteur, ceux sur qui repose la réussite du pacte signé avec les régies financières. Le président de la FEC n'a pas loupé l'occasion à lui offerte en faisant un vaste réquisitoire sur la participation du monde des affaires dans la bataille de mobilisation des recettes que vient de lancer le gouvernement au travers du pacte de doublement des recettes.

D'entrée de jeu, Albert Yuma, président de la FEC, a annoncé les couleurs. « La FEC estime que toute action visant à augmenter les recettes de l'Etat qui ne serait pas couplée avec des mesures concrètes d'élargissement de l'assiette fiscale serait peu compréhensible pour ses membres. En effet, nos membres demandent aujourd'hui une équité et une justice fiscale. Ils ne peuvent pas comprendre que la FEC qui a + 3.000 membres paient plus de 70 % des impôts et taxes de ce pays ».

La FEC est bien disposée à aider le gouvernement à atteindre son objectif de doublement des recettes. Mais, elle craint qu'elle soit seule à en supporter le poids. Aussi, prévient-elle le gouvernement pour éviter toute forme de surcharge. Il y a moyen de faire plus en explorant d'autres secteurs d'activités qui échappent totalement au fisc, a semblé dire son président, comme pour rappeler au ministre des Finances, Matata Ponyo Mapon, présent à cette rencontre, accompagnée de son vice-ministre, qu'il faut sortir des sentiers battus. « J'estime normal et obligatoire que tout celui qui exerce une activité économique ou commerciale en République démocratique du Congo doive payer sa contribution fiscale, douanière et tout autre taxe légale et juste liées a son activité », a-t-il déclaré. Et de l'avis d'Albert Yuma, cette catégorie d'opérateurs économiques – pour la plupart, non répertoriés sur le fichier fiscal – ne se recrute pas que dans les organisations patronales reconnues telles que la FEC, l'ANEP, la Copemeco ou la Fenapec.

EXPLORER D'AUTRES SECTEURS

La FEC est convaincue qu'il y a possibilité d'élargir l'assiette fiscale et parvenir aux résultats projetés dans le cadre du pacte de doublement des recettes. Cependant, elle craint que le gouvernement n'ait de regard sur les opérateurs économiques évoluant dans le secteur formel. Déjà, estime la FEC, 70 % des impôts, droits et taxes sont perçues auprès de cette catégorie d'opérateurs alors que d'autres, plus prospère qu'eux, opèrent allègrement sans inquiéter par le fisc dans le secteur informel.

En lançant le projet de conclusion des pactes de doublement des recettes avec les régies financières, le ministre des Finances a maintenant un grand défi devant lui. Il a ouvert la boite de pandore en donnant l'occasion au monde des affaires d'étaler ouvertement ses frustrations. Albert Yuma l'a dit sans broncher. « II est temps de faire payer tout le monde; informel maffieux, particuliers, commerçants, agents de l'Etat, hommes politiques, officiers supérieurs de l'armée et de la police, hauts magistrats, bref tous ceux qui, au vu et au su de tout le monde, affichent des signes extérieurs de richesse (voiture de luxe, villas, immeubles à étages, hôtels) sans aucune contrepartie de production et d'activité économique recensée », a-t-il dit.

Le ministre des Finances doit pour prouver sa nette détermination d'apporter des moyens supplémentaires à l'Etat se tenir pour donner un grand coup dans la fourmilière. La réussite du pacte de doublement des recettes passe également par là. Elle ne limite pas seulement à acculer les régies financières ou se décharger sur le monde des affaires, elle implique surtout des actions courageuses et impopulaires pour faire parvenir au Trésor tout ce qui lui échappe en termes des impôts, droits et taxes.

Le président de la FEC a donné le ton. Au ministère des Finances de s'en inspirer pour concrétiser son vœu de voir les régies financières réaliser cette année le double de leurs réalisations de 2009.


Par Faustin Kuediasala




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UDEMO de Mobutu Nzanga: Après Alain Lubamba, Gape Monoko démissionne !

UDEMO de Mobutu Nzanga: Après Alain Lubamba, Gape Monoko démissionne !
(La Prospérité 23/03/2010)


*Manifestement, le Bateau Udemo chavire. C'est le sauve-qui-peut à bord. Les passagers, l'un après l'autre, débarquent. Après Alain Lubamba, Omari Lea Sisi, le Comité Urbain de Mbandaka, voici venu le tour de l'Honorable Gape Monoko de démissionner de ses fonctions de Secrétaire Général de l'Udemo. Originaire du Sud-Ubangi, l'Honorable Gape veut rester simple militant. Mais aussi s'occuper de ses charges de Député National. Le reste de son temps, il va le consacrer à son Dieu, l'Eternel Tout-puissant, précise-t-il dans sa lettre adressée à l'Honorable Giala Mobutu, l'actuel Président de l'Union des Démocrates Mobutistes. L'opinion s'inquiète tout de même de toutes ces démissions en cascade. D'où un appel pathétique à Mobutu Nzanga, Mobutu Giala et tous les autres pour qu'une autocritique sévère soit faite afin de tirer la situation au clair et rectifier, une fois pour toute, le tir. Sinon, en 2011, l'Udemo ne sera que l'ombre d'elle-même. Et, partant, le glas sera sonné pour la vie politique des Mobutu. Manifestement, le Bateau Udemo chavire. C'est le sauve-qui-peut à bord. Les passagers, l'un après l'autre, débarquent. Hier, c'était Omari Lea Sisi qui avait consciemment choisi de tourner le dos à la formation politique des rejetons du Maréchal du Zaïre. L'ancien Gouverneur du Maniema sous la deuxième République hume désormais l'air frais au sein du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD. Il a été immédiatement suivi par le Comité Urbain de Mbandaka qui a quitté en bloc l'Udemo pour s'affilier, également en bloc, à la formation politique chère à Jean-Claude Baende, l'actuel Gouverneur de la Province de l'Equateur. Puis, Alain Lubamba wa Lumbamba, ancien Vice-ministre du Budget qui, lui, avait claqué la porte pour des raisons évidentes. Aujourd'hui, c'est l'Honorable Gape Monoko qui démissionne de ses fonctions de Secrétaire Général de l'Udemo. Ressortissant du Sud Ubangi, au nord- ouest de la Province de l'Equateur, l'Honorable Gape veut rester simple militant. Mais aussi s'occuper de ses charges de Député National. Le reste de son temps, il va le consacrer à son Dieu, l'Eternel Tout-puissant, précise-t-il dans sa lettre adressée à l'Honorable Giala Mobutu, l'actuel Président de l'Union des Démocrates Mobutistes. Un malaise profond couve l'Udemo D'aucuns avaient pensé que le départ de Lubamba Alain de l'Udemo était motivé par son éviction du Gouvernement. Mais que dire d'Omari Lea Sisi, du Comité Urbain de Mbandaka…? En réalité, il y a quelque chose qui ne va pas à l'Udemo. Il est certes vrai que des contradictions internes se gèrent au sein du parti en vue d'aplanir les divergences et regarder tous dans la même direction. Encore faut-il qu'il y ait débat démocratique interne. Ce qui ne semble pas être le cas à l'Udemo. Le leadership de cette formation politique n'écoute visiblement personne. Et ce, malgré des multiples sonnettes d'alarmes tirées par les cadres du parti, il se développe, comme un cancer, une tendance à réduire l'Udemo et le Débat politique interne à une affaire familiale. Conséquence, la marginalisation, mieux l'exclusion des cadres du parti non originaires du Nord-Ubangi et d'autres parties de la République. C'est donc cette gestion cotérique de l'Udemo qui choque les esprits de tous ceux qui avaient cru en l'idéal nationaliste prôné par le parti à sa création. L'opinion s'inquiète tout de même de toutes ces démissions en cascade. Il faut sauver l'Udemo Après l'effritement du Mouvement Populaire de la Révolution, les partisans de l'unité nationale chèrement acquise sous Mobutu avaient placé leurs espoirs en l'Udemo à l'idée que les héritiers biologiques du Maréchal vont, peut-être, sauver ce que les héritiers politiques de Mobutu n'ont pas pu, malheureusement. D'où un appel pathétique à Mobutu Nzanga, Mobutu Giala et tous les autres pour qu'une autocritique sévère soit faite pour tirer la situation au clair et rectifier, une fois pour toute, le tir. Sinon, en 2011, l'Udemo ne sera que l'ombre d'elle-même. Et, partant, le glas de la vie politique des Mobutu sera sonné.

La Pros.


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La « guerre de l’eau » aux portes de la RDC

La « guerre de l'eau » aux portes de la RDC
(Le Potentiel 23/03/2010)


Les pays du Bassin du Nil, du Congo et de l'Amazonie sont très sollicités depuis le sommet de Copenhague. La raison est simple. Bientôt, de nombreux pays vont manquer de l'eau. Ou ils n'en auront pas assez pour autant que dans certains cas, la demande dépassera l'offre, à la suite de nouvelles habitudes consécutives à la modernisation, à la mondialisation à la suite d'entrer dans la cour des grands des pays émergents, à l'image de la Chine, du Brésil, de l'Inde… Les grandes puissances sont déjà en route pour la conquête de « nouveaux espaces d'eau ». De gré ou de force. La République démocratique du Congo est dans leur collimateur.

Le monde a célébré hier lundi 22 mars la « Journée Mondiale de l'eau ». En de pareilles circonstances, plusieurs cérémonies ont été organisées pour souligner l'importance de cette ressource nécessaire et indispensable dans la vie des Nations et des Hommes, au regard bien sûr de ses nombreuses fonctions.

Outre que l'Eau est une des voies importantes de Communication, du transport, de l'énergie, elle est essentielle dans la vie pour la santé de l' homme et sa survie. Ne dit-on pas que l'eau c'est la Vie. La vie des hommes, la vie des Nations, la vie de tout être vivant (animal, arbre).

Mais quittons un peu ce monde protocolaire pour s'appesantir sur ce qui pourrait demain être un conflit mondial. Il s'agit de l'EAU, pour le souligner. Au regard de ses nombreuses fonctions, l'eau est devenue, par ces temps qui courent, le centre de tous les enjeux. De par sa fonction économique, l'Eau est source de nombreux conflits politiques et armés. Le plus important de ces deux derniers siècles, les 20 et 21ème siècles, est celui qui se déroule actuellement au Proche Orient et qui n'en finit toujours pas.

En effet, Palestiniens et Israéliens ne se disputent pas seulement la terre où sont situés et érigés des lieux saints. Mais le contrôle des eaux du fleuve Jourdain. Israël ayant réussi à contrôler une bonne partie des eaux de ce fleuve, a rendu ses terres fertiles pendant que les palestiniens et Arabes se contentent des « terres pauvres ». D'où la cause principale de ces guerres de religions qui comme dans l'ancien et nouveau testament peuvent encore durer cent ans.

CARENCE D'EAU

Le problème qui se pose au Proche Orient risque de se produire dans d'autres zones où, avec les effets des changements climatiques, l'eau deviendra de plus en plus rare. On parle déjà de la zone maghrébine qui va manquer de l'eau. D'ailleurs, à ce sujet, une réunion est prévue le 13 avril prochain à Barcelone, en Espagne, pour envisager des dispositions utiles à prendre. Un problème qui inquiète les pays de la région car l'accès à l'eau douce devient de plus en plus problématique.

La question est en train de prendre des allures dramatiques avec le changement de comportement, des habitudes de la population, surtout celle des pays émergents. Allusion faite à la Chine, au Brésil et à l'Inde. En effet, ces pays sont en train d'enregistrer de changements remarquables au niveau de leurs économies, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités de vivre à leurs populations. L'amélioration des conditions de vie dans les milieux ruraux par la construction de nouvelles infrastructures, l'accès aux nouvelles technologies de communication et de l'information vont changer leur mode de vie. Ces populations vont accéder à l'eau douce, et la demande sur le plan mondial ira toujours croissante.

Il se posera alors un problème qui sera incontestablement source de conflit. En effet, selon certaines statistiques, un américain consomme aujourd'hui 1500 m3 d'eau par an. Si la demande augmente et qu'aucun effort n'est accompli pour trouver et renouveler d'autres sources d'approvisionnement en eau, le citoyen américain devra rationner sa consommation annuelle en eau.

Un magrébin consomme de son côté 500 m3 d'eau par an. Il risque également de se trouver dans les mêmes circonstances si ses sources d'approvisionnement continuent à tarir. Dans le cas d'espèce, il y a risque d'éclatement des conflits sociaux, de soulèvements populaires susceptibles de déstabiliser les institutions gouvernementales.

RDC DANS LE COLLIMATEUR

Depuis le sommet de Copenhague, les yeux se tournent vers des zones qui constituent encore des réservoirs d'eau susceptibles de permettre à l'humanité de survivre. Il s'agit du Bassin du Nil, du Congo et de l'Amazonie. Depuis le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, ensuite à Johannesburg et récemment à Copenhague, des initiatives se multiplient pour que l'eau soit accessible à tout le monde.

Les « grandes puissances » ne mâchent pas des mots. Elles trouvent inacceptables que certaines nations disposent de l'eau en abondance, pendant que d'autres peuples en manquent ; voire ont difficile à accéder à l'eau douce. Après Copenhague, des rencontres sont programmées, invitant les pays du Bassin du Congo, du Nil et de l'Amazonie à réfléchir autour de l'Eau. Bien auparavant, des propositions ont été avancées pour faire relever que là où des insuffisances seront constatées pour gérer l'eau, ces réserves deviendront patrimoine universel.

Quant à la République démocratique du Congo, elle est dans le collimateur des grandes puissances. Et ce, pour plusieurs raisons. La première, c'est que la RDC possède le deuxième fleuve au monde après l'Amazonie. La seconde, c'est qu'elle dispose d'une importante densité d'eau douce. Selon les dernières estimations, la RDC perd chaque jour plus de 40.000 M3 d'eau douce par minute qui se jettent dans l'océan, faute d'une gestion rationnelle de cette ressource ou l'absence d'une politique d'eau. La troisième, c'est que certains pays cherchent à tout prix à avoir des débouchées sur la mer ou l'océan pour sortir de l'état d'enclavement.

Ici, allusion faite au Lac Tchad qui alimente le Nigeria, le Cameroun, le Niger et le Tchad. Il y a de cela quarante ans, ce lac mesurait 25 km2. Asséché, il ne mesure plus que 5 km2. Avec l'appui de la Communauté internationale, il est question que le Fleuve Congo « ravitaille » ce lac, car plus de 20 millions de personnes risque de manquer de l'eau.

L'Afrique du sud ne demeure pas en reste. Elle envisage de « capter » l'eau du fleuve Congo en perdition après Inga. Parce qu'elle n'appartiendrait plus à la RDC.

Une fois de plus, grâce à sa position géostratégique et à ses dons naturels, la RDC sera convoitée.

Aussi, est-il question d'exercer une forte pression sur la République démocratique du Congo pour qu'elle coopère. De gré ou de force, l'amener à « partager » l'eau. Pas besoin de rappeler que tout pourrait se passer comme avec le caoutchouc, le diamant, le coltan. Si les dirigeants congolais ne font pas preuve de haute responsabilité politique, de visionnaire et de bons gestionnaires pour savoir comment négocier et en tirer profit, on imposera une nouvelle guerre à la RDC dans le cadre de ce vaste complot de balkanisation pour « piller l'eau du Congo » en la détournant, à l'image des eaux du Jourdain, vers d'autres pays. La « guerre de l'eau » est donc aux portes de la RDC.

Par Le Potentiel

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Mines et hydrocarbures: discordances des chiffres entre les entreprises extractives et les régies financières

Mines et hydrocarbures: discordances des chiffres entre les entreprises extractives et les régies financières
(Mediacongo.net 23/03/2010)


Un rapport de l'ITIE (Initiative pour la transparence dans la gestion des industries extractives en République Démocratique du Congo) publié lundi à Kinshasa met en évidence les écarts existants entre les déclarations des recettes perçues par les régies financières de l'Etat et les déclarations des recettes réalisées par les entreprises extractives. Ce rapport, le premier du genre, porte sur l'année 2007 et ne prend en compte que le cuivre et le pétrole.Selon l'ITIE, 26 entreprises extractives sur les 27 que compte la RDC ont accepté de communiquer leurs recettes réalisées en 2007.
Il ressort de ces déclarations que les chiffres déclarés sont inférieurs à ceux que les régies financières ont déclaré à leur tour avoir perçus. Ce qu'il y a anguille sous roche, estime la société civile, associée à ce processus de transparence du secteur des mines et des hydrocarbures.

Jean-Pierre Muteba, représentant de cette société civile auprès de l'ITIE, secteur des mines explique : "Ce qui est important pour nous, c'est que le gouvernement puisse prendre des mesures urgentes pour que les responsabilités par rapport aux écarts soient déterminées et que les sanctions soient prises. Nous souhaiterions une loi sur la transparence, de manière que toutes les personnes physiques et morales, étrangères ou nationales, qui viennent œuvrer dans notre pays, soient obligées de publier tous les paiements qu'elles effectuent vis-à-vis de l'Etat"

De son côté, le ministre du Plan, Olivier Kamitatu, a vanté le processus de transparence et les retombées qu'il pourrait entraîner sur le social de la population. «Nous souhaitons avoir simplement, les données de ce qui est payé, déclaré, de ce qui est également réceptionné dans les caisses du Trésor et voir s'il y a des discordances. Tout cela, parce que nous avons une volonté de beaucoup plus de transparence», a-t-il souligné.

Pour l'exercice 2007, seuls le cuivre et le pétrole ont été pris en compte par le rapport de l'ITIE.

Les autres minerais entreront en compte dans le prochain rapport.




Kinshasa, 23/03/2010 (Okapi/MCN, via mediacongo.net)


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Monday, March 22, 2010

Le Reseau Kabila vole 16 MILLIARDS a l'Etat.

Le Reseau Kabila, maffieux consortium des pilleurs au Congo,  vole et cache en toute impunite plus de 16 milliards de dollars. Cette colossale fortune n'est en effet pas detenue par les petits fonctionnaires, les enseignants, medecins, etudiants, soldats, policiers et autres qui sont impayes depuis des mois, si pas des annees en RDC. Voici le reportage du Journal Le Potentiel qui, par prudence, se garde de citer des noms. Chacun saura surement reconnaitre dans ce recit Jaynet Kabila, Evariste Boshab, Kin Kye, John Numbi, Katumba Mwake, Olive Lembe Kabila, Vital Kamerhe, Muzito, etc.
 
 
 
  FOCUS SUR L'ACTUALITÉ

Révélation de la FEC : 16 milliards de dollars circulent hors banques
(Le Potentiel 20/03/2010)


Comment la RDC aux immenses potentialités, qui lui causent tant d'envies à l'extérieur et d'instabilité à l'intérieur, se satisfait-elle d'un budget prévisionnel d'à peine 5 milliards de dollars, alors que, de l'avis des hommes de terrain, près de 16 milliards de dollars circulent dans le pays … mais, en dehors du système bancaire et de l'économie formelle ? Il faut chercher le coupable.

Il est inadmissible que la République démocratique du Congo table sur un budget (virtuel) de 5 milliards de dollars. Alors que l'Angola voisine s'accorde 48 milliards de dollars pour l'exercice 2010, en comptant principalement sur son pétrole et son diamant.

C'est une première, ce cri de colère d'un opérateur économique désabusé. Pas n'importe quel opérateur, car il s'agit, vous vous en doutez, du président national de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma.

Il a exprimé ce cri de cœur en accueillant, vendredi, le tout nouveau ministre des Finances, Matata Ponyo, venu échanger avec le patronat sur « les mécanismes de mobilisation des recettes de l'Etat ».

L'épisode rappelle Jeannot Bemba Saolona, l'un de ses illustres prédécesseurs, qui dénonçait, au milieu des années '80, le terrorisme de l'Etat, un euphémisme pour désigner les tracasseries des agents du fisc d'alors.

Vingt ans plus tard, le nouveau chef du patronat de la RDC fait sensation. La « matinée de travail » du vendredi a donné lieu à un réquisitoire, honnête et sans complaisance, dressé par le cartel des hommes d'affaires pressés de se situer dans leurs « relations avec le gouvernement en général, et le ministère des Finances en particulier ».

BRADER SA SOUVERAINETE

Ainsi, les Congolais découvrent, ébahis, que les 5 milliards de dollars prévus pour le budget de l'Etat 2010 sont une misère pour un pays de 65 millions d'habitants. Comparé aux ambitions des Angolais - 13 millions d'habitants - pour le même exercice fiscal, l'enveloppe budgétaire congolaise vaut tout simplement une poignée des cacahuètes.

Pourquoi, depuis des lustres, le budget de l'Etat est-il réduit à la portion congrue ? Sans atermoiements, les experts financiers accusent le laxisme des services percepteurs des recettes, l'incivisme fiscal des grosses fortunes (hommes politiques, hauts gradés de l'armée et de la police), divers passe-droits, la fraude et la corruption.

Hier, le président de la FEC a mis le doigt dans la plaie en invitant le gouvernement à élargir l'assiette fiscale. Et pour cause. Pendant que la République peine, chaque année, à boucler ses budgets, allant jusqu'à brader sa souveraineté face au chantage des donateurs internationaux sans foi, « près de 16 milliards de dollars circulent dans le pays en dehors du système bancaire et loin de l'économie formelle ».

Oui, Albert Yuma a identifié les 16 milliards de dollars qui vagabondent dans la nature. Que ne ferait le gouvernement s'il avait la maîtrise de ces milliards vagabonds au lieu de se prosterner, en nain assis sur de l'or, devant le FMI, la BM, l'UE, etc. pour constituer un budget dit « national » ?

Heureusement, le patronat ne se contente pas de dénoncer à haute voix. Il indique la voie à suivre. Puisque « les responsables de toute cette déperdition de moyens financiers ne sont pas tous dans le secteur privé formel », déclare son président, le gouvernement a intérêt à « remettre l'impartialité et l'objectivité dans le comportement des agents des Régies financières (DGI, DGRAD, DGDA) vis-à-vis des contribuables ».

DES MILLIARDS EN CAVALE

« Beaucoup de ces fonctionnaires, ajoute-t-il, se sont spécialisés dans la création de faux contentieux afin de mieux harceler les opérateurs économiques ». Avant d'avouer qu'il « arrive que plusieurs opérateurs, dépassés et convaincus qu'il n'y aura pas de sanction s'ils accusaient (les agents véreux), se laissent tenter par des arrangements préjudiciables au Trésor public ».

En définitive, « la matinée de travail » entre le ministre des Finances et la direction de la FEC s'est révélée enrichissante. S'agissant de « l'impartialité » du gouvernement, la FEC rappelle qu'elle ne compte que plus ou moins 3 000 membres. Mais que, c'est elle qui paie plus de 70% des impôts et taxes de la République.

Voilà pourquoi, sans porter des gants ni user de la langue de bois, le président national de la Fédération nationale des entreprises a, au nom de sa corporation, invité le gouvernement « à faire payer l'impôt par tout le monde ». C'est-à-dire par toutes les grosses fortunes opérant avec plus ou moins de bonheur dans l'informel.

Et, en toute transparence, A. Yuma a désigné ses cibles : l'informel maffieux, des particuliers, des commerçants, des agents de l'Etat, des hommes politiques, des officiers supérieurs de l'armée et de la police, de hauts magistrats.

Bref, selon la FEC, le gouvernement devrait traquer « tous ceux qui, au vu et au su de tout le monde, affichent des signes extérieurs de richesse (tels que voitures de luxe, villas, immeubles à étages, hôtels) sans aucune contrepartie de production et d'activité économique recensée ».

Le gouvernement est ainsi placé devant une alternative. Souhaite-t-il continuer à mendier à l'extérieur le complément du budget de l'Etat ou, dans le meilleur des cas, récupérer annuellement les 16 milliards de dollars en cavale permanente ? Au ministre des Finances de rassurer. Mais qui a relevé que le Premier ministre, devant les responsables des Régies financières, avait dit qu'il s'agit « d'une question de vie et de mort » ?...




Par Le Potentiel


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