Saturday, January 26, 2008

Etumba on line

Etumba 2008
Organe patriotique d'information et d'analyses politico-sociales. Flambeau de la lutte de libération. Edité à Londres par la Génération 4 Tel. : (0044) 79 4045 0386 N04 2008
Alidor Mutoba: ''Le moment est venu de
répondre à l'appel de la patrie''
A l'occasion de la fin de l'année 2007, année riche en événements tant sur le plan national qu'international, M. Alidor Mutoba s'est adressé au peuple congolais en lui présentant les vœux et, en soulignant les priorités que la Diaspora combattante du Royaume-Uni s'est fixées pour l'année nouvelle 2008.
Q/ : Commençons par le commencement : le non-lieu que le tribunal a décrété le 22 septembre 2007 dans l'affaire qui vous opposait, vous-même et l'intrépide Aime Kabangu à M. Léonard She Okitundu, par ricochet, au pouvoir de Kanambe.
A.M./L'affaire a été traitée par les instances compétentes du Royaume de Sa Majesté Elisabeth II et la conclusion est sans appel : nous sommes innocents, moi-même et mon camarade Kabangu.
N'oubliez pas que nous avons toujours clamé notre innocence. S'il y'a eu correction, Okitindu a été frappé par les mânes de nos ancêtres' et par les esprits de tous nos frères et sœurs que le pouvoir colonialiste du rwandais Kanambe précipite dans la mort chaque jour qui passe depuis l'invasion du Congo en 1996.; nous n'y étions pour rien.
Pour la petite histoire :
En cette nuit du 11 octobre 2006, Okitundu, en compagnie d'Edward Mokolo wa Mpombo et de leurs acolytes Henry Nswana, Placide Mbatika et Damas Kiwanda se rendaient aux studios de la télévision locale OBE, pour une émission télévisée où ils se proposaient de chanter les mérites du kanambisme au peuple en diaspora au R.U. Arrivés dans l'enceinte de la maison de la télévision, n'ayant pas eu le temps de mettre pieds à terre, ils sont accueillis par leurs supporters congolais qui les tirent du véhicule et, à leur manière leur souhaitent la bienvenue au Royaume. La scène qui s'en suivra tient d'un véritable film de science fiction.
Edouard reste tapi dans la voiture qui les avait emmenés sur les lieux alors que l'hôte d'honneur (She Okitundu), reçoit de plein fouet le message venu de l'autre monde. Il est si fortement secoué que tous ses habits sont emportés et ses poches vidées de leur contenu qui tenait d'un scandale : entre autres des tas de condomns, on y retrouve les plans de tricherie pour le second tour des présidentielles qui devaient se tenir quelques semaines plus tard au pays et dont les résultats étaient déjà fixés ; on pouvait y lire : Kanambe, alias Kabila : 52% de voix !
Horrifié par cette terrible scène Edouard Mokolo, pris de panique, sort de son terroir et implore: ''je vous en prie, ne me tabassez pas, je ne suis qu'un simple vieillard et, de s'entendre rétorquer : ''vieillard au service des colonisateurs rwandais, vil collabo…'' néanmoins, il s'en sortira avec un crochet à la tempe.
De son côté Okitundu se retrouve dans un tout autre monde : il est tellement malmené qu'il a de la peine à réaliser pleinement ce qui lui arrivait, toute cette scène s'étant déroulée à une vitesse vertigineuse : moins de vingt minutes ! M. Boniface, présentateur de l'émission alerté fait appel à la police qui s'emmène en trombe et une ambulance est dépêchée sur les lieux. S'enquérant de ce qui lui était arrivé auprès du malheureux, les policiers se rendent compte qu'Okitundu avait perdu tous ses sens, il semblait avoir perdu l'usage de la parole et donnait des signes d'être devenu sourd. En tenue d'Adam, regard hagard et tremblant de tout son être, il ne sortira de sa torpeur que quand il entendra une voix, celle de Boniface, lui parlant en Tetela sa langue maternelle : ''Vieux ça va ?''. Il hoche sa tête et c'est ainsi qu'on le placera dans l'ambulance et il fut emmené à l'hôpital couvert d'une bâche cachant à peine sa nudité.
A l'hôpital, tout confus, Monsieur Okitundu se croit en position de donneur d'ordres. A l'aide d'un interprète, il s'adresse aux infirmiers l'entourant : ''je suis une très importante personnalité (directeur de cabinet du Président Kabila), prêtez-moi quelques habits'', ce à quoi il s'entendra rétorquer : so What ? ridicule ! ridicule !, funny ! s'écriaient les infirmiers qui le prenaient pour un détraqué.(sic !)
Q/Quel était le message au travers de cet événement ?
A.M./Le message était simple. Le peuple s'est attaqué non pas à un symbole du pouvoir, mais plutôt au cœur même du pouvoir des rwandais et cela est sans appel ni ambiguïté. Tous les compatriotes qui collaborent avec les étrangers venus assujettir notre nation, sont anathèmes. Je pourrais comprendre Kanambe, étant un étranger et envieux de nos richesses. Le moment venu, il recevra un traitement directement proportionnel à sa témérité. Mais, un fils du pays, dont les parents et grands parents ont souffert pour le Congo, ne peut et ne doit se permettre de prêter main forte aux ennemis de notre patrie.
Q/ Peut-être que ces collabos n'ont pas les mains libres…
A.M./ S'ils ont les mains liés, ce dont je doute, ils ont néanmoins une conscience qui est réputée libre, car la plupart sont des transfuges du mobutisme. Ils ont encore frais dans leur mémoire ce que leur régime a fait subir à notre peuple. Ils devraient s'en repentir et jurer de ne plus recommencer. Mais, c'est le contraire que nous vivons vous et moi.
Les nouvelles figures telles les Gizenga, Okitundu, Kamitatu et autres n'ont aucune excuse pour se confondre avec la horde des assassins qui massacrent notre peuple à longueur de journée.
Q/ N'y a-t-il pas une brèche de sortie pour ces frères égarés ?
A.M./Bien sûr que oui ! En tant que patriote, j'hésiterais plus de deux fois avant de porter un jugement définitif sur la culpabilité d'un concitoyen.
Les Anglais, les Américains, Français et autres font de même entre eux. Depuis le 02 décembre 07, nous avons lancé sur congonetradio.com un appel pressant et précis à l'ensemble de notre peuple pour contribuer à la libération de notre pays. Cet appel est à la fois constructif et réparateur des torts commis. Ceux des collabos qui y répondront positivement, auront prouvé qu'ils ont encore la conscience congolaise intacte. Se sentiraient-ils mal à l'aise dans les conditions de valets des colonisateurs rwandais, ils participeraient activement au démolissement inéluctable de la forteresse rwandaise. Le peuple se souviendra de leur apport dans l'effort de libération et leur réservera une juste rétribution. Ainsi dit, la brèche est encore entrouverte pour ces compatriotes.
Q/Vous avez parlé de l'appel du 02 décembre 07, n'est-ce pas étrange et bizarre qu'un message aussi sensible et dangereux soit porté sur les ondes d'une radio ?
A.M./ Mon cher ami je suis tout à fait d'accord avec votre observation, mais il faut faire la part des choses et surtout être réaliste. Notre nation accuse un déficit terriblement angoissant sur tous les plans: organisationnel, financier, stratégique, etc , cela suite à la mauvaise foi des régimes successifs ayant géré notre pays depuis Mobutu, Laurent Désiré Kabila, à ce jour. Notre peuple a fait sien cet adage : ''moko te akoki kobongisa, yo nde okokoka ?''. Ainsi, la prédiction suivante ne choque plus personne : ''eloko ya congolais ekendeke mosika te''. C'est avec un peuple aussi fataliste et habitué a l'amorphisme que nous devons travailler. Alors, pour quelque raison de discrétion, allions-nous faire des contacts avec des associations, hommes d'affaires, ou autres sans que le peuple sache ce que nous sommes et ce que nous voulons pour notre pays ? Non !
Q/ et alors…
A.M./ C'est pourquoi, nous pliant aux réalités de notre société, pressés et par le sens pragmatique et par l'impérieuse nécessité de faire quelque chose pour sauver notre pays des griffes des colonialistes rwandais, il fallait opérer avec le seul moyen susceptible d'atteindre le plus grand nombre possible des patriotes congolais, c'est-à-dire les ondes. L'appel a eu un impact réel car nous avons reçu des appels de tous les coins de la planète Les valeurs réelles du Congo se sont révélées et continuent de se révéler de partout et je puis vous affirmer que le train de la libération du sol de nos ancêtres est en train d'accélérer la vitesse. Je pense et crois que c'était la bonne décision que de faire cet appel de re-groupement de notre peuple sur les ondes d'une radio.
Nous ne sommes d'ailleurs pas les premiers à avoir agi de la sorte. De Gaule n'a-t-il pas appelé son peuple à la résistance pendant la seconde guerre mondiale ; souvenez-vous du 18 juin des Français, ce l'était sur les ondes de la BBC! Aux circonstances exceptionnelles, des mesures exceptionnelles !
Q/ Vous avez parlé de démolissement inéluctable… ?
A.M./ Ne nous y méprenons pas, la carapace rwandaise est vouée au démolissement car notre lutte est juste. Le Très Haut a bien prescrit : ''que toute nation réside dans ses frontières''. Le peuple congolais est un peuple qui a élevé le pacifisme au rang de culture, bantouisme exige ; il est hospitalier à l'extrême. Mais il y a eu un malentendu car ces qualités tenant d'une très haute valeur humaniste ont été mal interprétées par nos différents hôtes dont les derniers en date et les plus nuisibles sont ces rwandais qui rêvent de grandeur (Une grenouille qui veut avaler un bœuf). Ces barbares venus de la corne d'Afrique nous ont agressé et ont poussé l'audace jusqu'à occuper la plus haute fonction dans les sphères étatiques de notre pays. Ceci est inadmissible ! Ils nous ont humiliés et ont fait de nous la risée de toute la planète.
Q/ Il est dit qu'avant d'aller en guerre, il faut évaluer ses propres forces ?
A.M./ Le Congo des intellectuels éminents, le Congo des grands stratèges, le Congo des grands hommes de Dieu, le Congo des talents multiples doit se réveiller et prouver à la face du monde que ce n'était qu'un malheureux malentendu. Si d'une part Dieu, comme je viens de le mentionner, est de notre côté, les puissances terrestres ne sont pas en reste. En effet, les lois internationales prescrivent et reconnaissent la légitime défense à tout peuple agressé comme nous le sommes. Ainsi vous comprenez que la combinaison de ces puissances des cieux ainsi que celles de la terre avec nous, fait qu'il n'y a pas d'autre issue envisageable que le démolissement de la carapace rwandaise. Je ne dis pas que ce sera tâche facile, mais c'est le défi de notre génération.
C'est désormais donc la responsabilité de chaque fils et chaque fille du Congo de travailler à la concrétisation de la restauration de nos droits légitimes, divins et ancestraux. Il est impérieux que tout congolais s'implique pleinement dans le processus en cours avec tout apport imaginable : finance, intelligence et sang. Pour ma part, la libération du Congo est ma raison d'être, c'est le combat de ma vie, et ce devrait l'être pour tout patriote.
Q/ C'est sans appel… ?
A.M./ Les crimes commis par ces délinquants rwandais contre notre peuple pèseraient sur la conscience de tout congolais conscient et averti par mon message, choisirait-il de ne rien faire ou de continuer à prêter main forte à ces criminels. Je répète ici que c'est un devoir patriotique et hautement civique, que de s'impliquer avec du concret : argent, diligence et sacrifice. Dieu nous observe, le monde nous observe, alors !!!! Pouvez-vous vous imaginer l'enfer que vivent nos compatriotes de la province orientale, des Kivu : ils sont pourchassés et abattus comme des bêtes sauvages, comme des proies dans la jungle où ils ont pris refuge. Devrions-nous croiser les bras ? A Kinshasa le peuple est bâillonné et terrorisé, tandisque Gizenga Antoine, Leon Lobitch, Kamere Vital et toute la bande des chiffons qui meublent les soi-disantes institutions de la dite république démocratique du congo se la coulent douce sans remords. C'est dire qu'ils ont une conscience marquée au fer rouge. Ils ont le sang des innocents sur leur conscience et, il faut qu'ils comprennent que le temps est venu pour se repentir et faire amende honorable en rejoignant le processus en cours
Q/ Comment définissez-vous le phénomène que vous êtes ? Style Kabila Laurent, style Bemba ?
A.M./ Nous sommes le cœur des fils et filles du Congo qui gémissent de douleurs depuis des siècles, des décennies, des années, des mois et des jours ; massacrés au quotidien par les rwandais, humiliés à longueur de journée et qui croupissent sous des injustices injustifiables
Mais le moment est enfin venu où nous nous sommes ressaisis et reprenons conscience de ce que nous valons réellement. Nous sommes farouchement déterminés à réhabiliter notre patrie et restaurer notre nation dans ses droits légitimes.
Kabila Laurent et Bemba n'étaient que cheval de Troie. L'un s'est fait tuer par ses propres acolytes tandis que l'autre a maintenant le temps de rendre des comptes à ses parrains Ougandais. Aucun d'eux n'était une émanation du peuple et vous comprenez quels intérêts ils ont servis à court et à long terme.
Cela explique aussi pourquoi les guerres qu'ils avaient initiées ont traîné en longueur jusqu'à ce jour, coûtant des millions de vies au sein de notre population. Par contre, il est facile de retracer notre parcours et, cerner ainsi notre mouvance.
Q/ Très intéressant…
A.M./ D'abord, nous sommes issus du peuple opprimé des décennies durant et actuellement occupé par les sanguinaires rwandais. En 1997 nous avons demandé aux envahisseurs rwandais de présenter leur facture et rentrer chez eux. Je crois que c'était là une manière civilisée de traiter à l'amiable leur ingérence, non sollicitée par nous, dans nos affaires intérieures. Au contraire, ils se sont largement servis en pillant systématiquement notre pays. Ils ont poussé l'audace jusqu'à occuper les plus hautes fonctions dans l'appareil de l'Etat congolais. A la conférence de Sun City, tout était mis en place pour se débarrasser en douceur de l'imposture. Vous vous rappelez les conditions posées pour briguer la présidence de la transition : avoir une congolité incontestable, avoir un certain niveau d'études, être civil et j'en passe. Toutes ces conditions mettaient l'inculte Kanambe hors du jeu. Mais c'était sans compter avec les forces occultes qui finiront par imposer la formule 1+4. Le peuple congolais ne se retrouvait pas dans cette cacophonie. C'est là que débutera notre parcours, car il ne fallait pas croiser les bras.
Q / C'est alors que vous avez décidé de devenir actif, puisqu'on ne vous connaissait pas ?
A.M/ Il fallait faire disparaître cette formule atypique de gouvernement qui faisait perdre du temps à notre nation, car ce n'était qu'un autre dérapage dans le prolongement de la période transition débutée en 1992, mais avec cette fois-ci de piètres acteurs en plus d'un étranger.
Q/ Et vint la période des élections
A.M/ Nous avions vivement espéré nous débarrasser enfin de Kanambe à cette occasion. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes pleinement investis en soutenant le phénomène Mwana mboka, n'ayant aucune autre alternative. Bemba qui incarnait ce phénomène a fini par trahir les attentes de tout notre peuple tandis que les rwandais renforçaient la grippe sur notre pays. Devons-nous attendre cinq ans pendant que le processus de colonisation rwandaise est déjà enclenché ?
Q/ Quelques semaines avant la tenue du second tour des présidentielles, le 14 octobre 2006, à l'appel de la Diaspora congolaise/UK, une foule immense est en faction devant les Bureaux du Premier Ministre Britannique. Tout le monde, ou presque en tenue militaire !
A.M./ En effet, c'était l'expression de notre détermination ! Entre autres buts de ladite manifestation il fallait lancer un message fort au monde pour exprimer le raz le bol du peuple congolais face aux injustices subies depuis des années. C'était d'ailleurs la Nme manifestation de notre peuple devant la face du monde. Combien de mémoranda n'a-t-on pas introduits auprès des grands de ce monde ?
Et qu'avons-nous récolté ?
Tenez : L'Onu et l'UE sont descendues en force imposer à notre peuple un régime monstrueux. Sommes-nous toujours au 19me siècle ?
Il fallait alors que ces gens comprennent que la patience avait atteint ses limites. C'est la raison des toutes ces tenues militaires que, depuis nous portons en signe de la détermination à prendre notre destin en mains. Les temps ont décidément changé car désormais nous nous prenons en charge
Q/ Une absence remarquée ce jour là : la vôtre !
A.M/ En effet. J'étais retenu ce jour-là à la station de police pour raison d'enquête sur ce que venait de vivre She Okitundu et sa suite en cette nuit là du 11 octobre. C'est après cette manifestation, qui du reste était un succès éclatant, que beaucoup de jeunes se sont joints à nous et le mouvement des combattants fut ainsi lancé, s'identifiant en plusieurs groupes à travers le Royaume uni et pour la plus part d'anciens hommes d'armes.
Q/ Et l'après 14 octobre ?
A.M: Mon cher frère, il fallait et il faut déraciner le mal à ses racines. Si les rwandais sont entrés et se permettent toutes les exactions que nous déplorons, c'est parce que les conditions s'y prêtent : l'inconscience et la vulgarité ont pris une place prépondérante dans la vie du congolais ; une véritable inversion des valeurs sous le régime du Président Mobutu. En plus d'une conscientisation tous azimuts de nos concitoyens, nous avons, depuis, décrété un embargo sur toute sorte de distraction nuisible à la conscience patriotique : les productions musicales de quelque nature n'ont plus droit de cité au Royaume-Uni.
Les compatriotes collaborant au maintien du régime de Kanambe sont frappés d'interdit de séjour sur le territoire Britannique. Cela, pour éclairer l'atmosphère et nous permettre ainsi de travailler à la réhabilitation de notre dignité humaine.
Q/ Certains compatriotes vous connaissent comme ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni…
A.M./ Notre devise est : ''des actions concrètes''. Je vous prie de garder cela à l'esprit. Quand un peuple décide de se prendre en charge, il pose des actes qui vont dans ce sens. L'ambassade du Congo au Royaume-Uni était devenu un nid des conspirateurs à l'encontre du peuple congolais en diaspora dans ce pays. Tous les ordres et instructions de Kinshasa étaient exécutés avec zèle. Sous la direction de l'ambassadrice Tshela une véritable mafia s'était installée sur Grays Inn dans le quartier de Kings Cross. Tout le personnel de l'ambassade est porteur d'une double identité : une en tant que demandeur d'asile, l'autre en tant que diplomate en service à l'ambassade. Les passeports congolais sont vendus en surenchère. Les titres de tenant lieu sont octroyés avec légèreté et empressement pour la déportation des compatriotes vers un avenir incertain au pays où règne le bourreau Kanambe et son équipe de collabos. Notre descente à l'ambassade a abouti à des négociations avec l'autorité britannique qui nous a demandé de faire signer au peuple congolais en diaspora une pétition m'intronisant en tant que nouvel ambassadeur. C'est déjà fait et nos services administratifs se chargent actuellement de finaliser le processus en cours.
Q/Le président Kabila est invité aux assises des Nations Unies à New-York. Il doit faire un transit par la Belgique. Quelques jours avant le passage de ce dernier dans la Capitale de l'Europe, on signale votre présence à Bruxelles ?
A.M./ Tout à fait ! C'était une mobilisation sans précédent. Ce n'était pas une promenade de santé. Toute mon équipe était au complet, sans compter nos camarades évoluant sous d'autres cieux, c'était un total de 11 coach (Bus de gros calibre) pleins. Vous avez tous suivi la suite : le monsieur a du éviter l'aéroport de Bruxelles pour atterrir sur celui de l'armée Belge bien loin de Bruxelles, cela avec un jour de décalage. Aurait-il osé descendre sur Zaventem, les Belges et le monde se seraient souvenus de ce qui allait se passer, mais alors pour très longtemps !
Q/Lors de votre récent déplacement à Sheffield vous avez déclaré :''Nous demanderons des comptes à quiconque verse le sang du congolais… ! vous durcissez le ton ?
A.M./Notre déplacement à Sheffield l'était dans un cadre très triste pour compatir aux douleurs d'une famille congolaise éprouvée. Un jeune congolais, Jonathan Matondo, tué dans un parc dans des circonstances mystérieuses. Bien que la police ait appréhendé un suspect, jeune homme d'origine jamaïcaine, il était de notre devoir de nous retrouver aux côtés de Mama Thérèse Mfuilu pour la consoler.
Vous l'aviez remarqué, nous y étions avec tout mon bataillon des combattants. Il est important que notre peuple sache que le moment est venu pour nous d'essuyer ses larmes. Que des larmes versées dans une totale indifférence du monde environnant. Nous avons appris la leçon, car si nous ne pleurons pas nos propres morts et ne nous occupons pas de notre peuple personne ne le fera à notre place. C'est ainsi que j'ai tenu à lancer ce message significatif annonçant le changement de cap dans le camp des congolais. Au moment où je vous parle, savez-vous combien de congolais succombent à une mort injustifiée au pays? Eh ben, ce ne sera plus le cas désormais. Nous allons demander des comptes à quiconque verse injustement le sang de mes frères. En ce qui concerne feu Matondo, nous sommes en constant contact avec la famille Mama Mfuilu et suivons de très près l'évolution du dossier.
Q/ Si votre rhétorique accuse quelques similitudes avec celle de M. Ngbanda, cependant votre méthode est autrement originale et sans référence ni précédent. Que pensez-vous de l'Apareco ?
A.M./ Je sais qu'il y a une très forte tentation à faire un rapprochement entre nous et l'Apareco. Mais sachez que les circonstances actuelles de notre pays ne peuvent laisser personne indifférent. Je puis vous citer un certain nombre de groupes qui ont des vues semblables et qui ont opté comme nous pour un déracinement en force du mal rwandais. Pour trancher clairement, je puis vous affirmer que la Diaspora congolaise/UK n'est ni à la remorque ni à la solde de personne. Mon compatriote Ngbanda abat un remarquable travail et il n'est pas le seul, que je sache. De par notre parcours vous aurez compris que nous sommes le peuple en lutte et notre lutte est nationale et nationaliste. S'il faut que nous la léguions aux générations futures nous le ferons, ce qui n'est pas mon souhait.
Q/Parlons un peu des structures de votre mouvement
A.M./Evidement, la Diaspora congolaise/UK est en train de se restructurer et ce travail est en cours au niveau du secrétariat. Le nouvel organigramme sera rendu public en temps opportun. Mais attendez-vous à un renforcement de la discipline et de l'ordre dans nos rangs.
Q/ Avez-vous des soutiens dans ce pays ?
A.M./ Là où il y a de l'injustice, il se trouvera toujours quelque voix pour consoler, soutenir et guider un combat pour que la justice prévale. N'oubliez pas que le Royaume-Uni est une terre de libération.
A commencer par la révolution française, toute inspiration venait de cette terre de Sa Majesté. L'abolition de l'esclavagisme, cette injustice-crime, est partie de cette terre britannique, l'appel de De Gaulle pour la libération de la France est parti de cette terre britannique et tant d'autres mouvements d'émancipation. Nous comptons beaucoup de sympathies actives dans ce pays.
Q/ A quel model devrions-nous vous calquer. Seriez-vous une sorte de Castrisme à la congolaise ?
A.M./ Pas du tout ! Castro était anti-Américain, je ne sais pas s'il l'est toujours. Nous ne sommes anti-personne. N'oubliez pas que nous sommes à l'ère de la mondialisation. Personne ne peut prétendre se passer des autres et, notre pays est encore sous-développé. N'oubliez pas que les Belges sont connus chez comme étant nos oncles et nous avons toujours besoin les uns des autres. Ici nous voulons tout simplement ramener les choses dans leur état normal. Il faut que les Belges et la Communauté internationale comprennent que les bonnes affaires se traitent entre d'une part les nationaux d'un pays et les tiers, et non pas entre des étrangers à un pays et des tiers. Imaginez un peu qu'à la place du rwandais Kanambe, ils aient favorisé un national pur sang à accéder aux commandes de l'Etat congolais, personne n'aurait rechigné. C'est tout de même curieux ce qu'ils ont tripoté au Congo, car partout où ils ont eu à fourrer leur nez ils ont travaillé avec les nationaux sauf chez nous. Ils n'ont pas compris la politique du schémas Marchal de l'après la seconde guerre mondiale. Nous devons leur prouver et faire comprendre les vices du processus engagé au Congo, car contre nature en ce 21me siècle. Nous congolais, sommes de culture occidentalo-bantou et ce n'est pas aujourd'hui que nous allons opérer des mutations.
Q/ Vos objectifs à court et long terme ?
A.M./ Nous avons actuellement engagé un processus de collecte des fonds pour la libération du Congo. Tout patriote soucieux de rendre service à son pays est prié d'y participer et de se fixer comme objectif : faire participer 5 autres compatriotes qui en feraient de même. Nous avons aussi lancé un appel au regroupement de tous nos compatriotes : intellectuels, hommes de métiers, hommes d'armes, bref le Congo profond doit se retrouver autour de ce thème : libération du Congo ! Chacun doit apporter sa contribution à part celle financière. Contact devra être pris soit directement soit par le canal des antennes de la Diaspora congolaise dans les pays qui en disposent déjà : Allemagne, Irlande, Suède, Danemark…
Q/C'est comme si l'année finissait mal pour vous. On parle déjà de shiisme dans votre organisation. Qu'en est -il ?
A.M./ Shiisme non ! Évolution oui !
Vous conviendrez avec moi qu'un mouvement, c'est comme un enfant qui naît et qui est appelé à grandir grâce aux apports divers. Il est aussi vrai que tout le monde ne saisit pas la même chose au cours de cette croissance, il faudrait alors s'attendre à l'apparition des attardés inaptes à suivre la dynamique. Qu'ils apparaissent, je n'en serais pas surpris, nous leur reconnaîtrons le droit de suivre le train à leur rythme.
A ce stade il serait suicidaire de ralentir la marche du train pour contenter la minorité en déphasage. Ils seront obligés de nous rattraper.
Q/ Mot de la fin
A.M./ Je réitère mes vœux à notre peuple. L'année 2008 est une année décisive. Nous sommes engagés sur une autoroute à sens unique et nous avons atteint le point de non retour. C'est une question de vie ou de mort. A la différence des Hutus du Rwanda et du Burundi que Kagame, Bugeira, Bizima et Ruberwa ont décimés, nous sommes une nation de 4 décennies. Nous avons dans nos rangs des valeurs formées par l'Etat congolais depuis 1960 et qui sont restées très longtemps en jachère et sans activité. Nous avons les nouvelles générations hautement qualifiées en divers domaine. A toute cette élite je dis : c'est le moment de rentrer en fonction. C'est le moment de répondre à notre appel et sauver notre patrie meurtrie, c'est le moment de concrétiser le serment que tous avons prêté maintes fois :
''Makila na biso ? ''Mpo na ekolo !!!.
Ce n'est pas un slogan, c'est un véritable leitmotiv. Le très Haut est avec nous, le monde ne nous contredit pas. Tous les martyrs de l'indépendance, ceux de la démocratie et les 7 Millions des congolais victimes des rwandais méritent mieux. C'est le moment de secourir notre nation terrorisée par la bande des sans loi. Répondez à l'appel de notre chère patrie. Que Dieu bénisse nos actions et le peuple libre du Congo !



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Friday, January 25, 2008

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Organe patriotique d'information et d'analyses politico-sociales.
Flambeau de la lutte de libération.
Edité à Londres par la Génération 4 Tel. : (0044) 79 4045 0386,
N04 2008
Alidor Mutoba: ''Le moment est venu de répondre à l'appel de la patrie''
A l'occasion de la fin de l'année 2007, année riche en événements tant sur le plan national qu'international, M. Alidor Mutoba s'est adressé au peuple congolais en lui présentant les vœux et, en soulignant les priorités que la Diaspora combattante du Royaume-Uni s'est fixées pour l'année nouvelle 2008.
Q/ : Commençons par le commencement : le non-lieu que le tribunal a décrété le 22 octobre 2007 dans l'affaire qui vous opposait, vous-même et l'intrépide Aime Kabangu à M. Léonard She Okitundu, par ricochet, au pouvoir de Kanambe.
A.M./L'affaire a été traitée par les instances compétentes du Royaume de Sa Majesté Elisabeth II et la conclusion est sans appel : nous sommes innocents, moi-même et mon camarade Kabangu.
N'oubliez pas que nous avons toujours clamé notre innocence. S'il y'a eu correction, Okitindu a été frappé par les mânes de nos ancêtres' et par les esprits de tous nos frères et sœurs que le pouvoir colonialiste du rwandais Kanambe précipite dans la mort chaque jour qui passe depuis l'invasion du Congo en 1996.; nous n'y étions pour rien.
Pour la petite histoire :
En cette nuit du 11 octobre 2006, Okitundu, en compagnie d'Edward Mokolo wa Mpombo et de leurs acolytes Henry Nswana, Placide Mbatika et Damas Kiwanda se rendaient aux studios de la télévision locale OBE, pour une émission télévisée où ils se proposaient de chanter les mérites du kanambisme au peuple en diaspora au R.U. Arrivés dans l'enceinte de la maison de la télévision, n'ayant pas eu le temps de mettre pieds à terre, ils sont accueillis par leurs supporters congolais qui les tirent du véhicule et, à leur manière leur souhaitent la bienvenue au Royaume. La scène qui s'en suivra tient d'un véritable film de science fiction.
Edouard reste tapi dans la voiture qui les avait emmenés sur les lieux alors que l'hôte d'honneur (She Okitundu), reçoit de plein fouet le message venu de l'autre monde. Il est si fortement secoué que tous ses habits sont emportés et ses poches vidées de leur contenu qui tenait d'un scandale : entre autres des tas de condomns, on y retrouve les plans de tricherie pour le second tour des présidentielles qui devaient se tenir quelques semaines plus tard au pays et dont les résultats étaient déjà fixés ; on pouvait y lire : Kanambe, alias Kabila : 52% de voix !
Horrifié par cette terrible scène Edouard Mokolo, pris de panique, sort de son terroir et implore: ''je vous en prie, ne me tabassez pas, je ne suis qu'un simple vieillard et, de s'entendre rétorquer : ''vieillard au service des colonisateurs rwandais, vil collabo…'' néanmoins, il s'en sortira avec un crochet à la tempe.
De son côté Okitundu se retrouve dans un tout autre monde : il est tellement malmené qu'il a de la peine à réaliser pleinement ce qui lui arrivait, toute cette scène s'étant déroulée à une vitesse vertigineuse : moins de vingt minutes ! M. Boniface, présentateur de l'émission alerté fait appel à la police qui s'emmène en trombe et une ambulance est dépêchée sur les lieux. S'enquérant de ce qui lui était arrivé auprès du malheureux, les policiers se rendent compte qu'Okitundu avait perdu tous ses sens, il semblait avoir perdu l'usage de la parole et donnait des signes d'être devenu sourd. En tenue d'Adam, regard hagard et tremblant de tout son être, il ne sortira de sa torpeur que quand il entendra une voix, celle de Boniface, lui parlant en Tetela sa langue maternelle : ''Vieux ça va ?''. Il hoche sa tête et c'est ainsi qu'on le placera dans l'ambulance et il fut emmené à l'hôpital couvert d'une bâche cachant à peine sa nudité.
A l'hôpital, tout confus, Monsieur Okitundu se croit en position de donneur d'ordres. A l'aide d'un interprète, il s'adresse aux infirmiers l'entourant : ''je suis une très importante personnalité (directeur de cabinet du Président Kabila), prêtez-moi quelques habits'', ce à quoi il s'entendra rétorquer : so What ? ridicule ! ridicule !, funny ! s'écriaient les infirmiers qui le prenaient pour un détraqué.(sic !)
Q/Quel était le message au travers de cet événement ?
A.M./Le message était simple. Le peuple s'est attaqué non pas à un symbole du pouvoir, mais plutôt au cœur même du pouvoir des rwandais et cela est sans appel ni ambiguïté. Tous les compatriotes qui collaborent avec les étrangers venus assujettir notre nation, sont anathèmes. Je pourrais comprendre Kanambe, étant un étranger et envieux de nos richesses. Le moment venu, il recevra un traitement directement proportionnel à sa témérité. Mais, un fils du pays, dont les parents et grands parents ont souffert pour le Congo, ne peut et ne doit se permettre de prêter main forte aux ennemis de notre patrie.
Q/ Peut-être que ces collabos n'ont pas les mains libres…
A.M./ S'ils ont les mains liés, ce dont je doute, ils ont néanmoins une conscience qui est réputée libre, car la plupart sont des transfuges du mobutisme. Ils ont encore frais dans leur mémoire ce que leur régime a fait subir à notre peuple. Ils devraient s'en repentir et jurer de ne plus recommencer. Mais, c'est le contraire que nous vivons vous et moi.
Les nouvelles figures telles les Gizenga, Okitundu, Kamitatu et autres n'ont aucune excuse pour se confondre avec la horde des assassins qui massacrent notre peuple à longueur de journée.
Q/ N'y a-t-il pas une brèche de sortie pour ces frères égarés ?
A.M./Bien sûr que oui ! En tant que patriote, j'hésiterais plus de deux fois avant de porter un jugement définitif sur la culpabilité d'un concitoyen.
Les Anglais, les Américains, Français et autres font de même entre eux. Depuis le 02 décembre 07, nous avons lancé sur congonetradio.com un appel pressant et précis à l'ensemble de notre peuple pour contribuer à la libération de notre pays. Cet appel est à la fois constructif et réparateur des torts commis. Ceux des collabos qui y répondront positivement, auront prouvé qu'ils ont encore la conscience congolaise intacte. Se sentiraient-ils mal à l'aise dans les conditions de valets des colonisateurs rwandais, ils participeraient activement au démolissement inéluctable de la forteresse rwandaise. Le peuple se souviendra de leur apport dans l'effort de libération et leur réservera une juste rétribution. Ainsi dit, la brèche est encore entrouverte pour ces compatriotes.
Q/Vous avez parlé de l'appel du 02 décembre 07, n'est-ce pas étrange et bizarre qu'un message aussi sensible et dangereux soit porté sur les ondes d'une radio ?
A.M./ Mon cher ami je suis tout à fait d'accord avec votre observation, mais il faut faire la part des choses et surtout être réaliste. Notre nation accuse un déficit terriblement angoissant sur tous les plans: organisationnel, financier, stratégique, etc , cela suite à la mauvaise foi des régimes successifs ayant géré notre pays depuis Mobutu, Laurent Désiré Kabila, à ce jour. Notre peuple a fait sien cet adage : ''moko te akoki kobongisa, yo nde okokoka ?''. Ainsi, la prédiction suivante ne choque plus personne : ''eloko ya congolais ekendeke mosika te''. C'est avec un peuple aussi fataliste et habitué a l'amorphisme que nous devons travailler. Alors, pour quelque raison de discrétion, allions-nous faire des contacts avec des associations, hommes d'affaires, ou autres sans que le peuple sache ce que nous sommes et ce que nous voulons pour notre pays ? Non !
Q/ et alors…
A.M./ C'est pourquoi, nous pliant aux réalités de notre société, pressés et par le sens pragmatique et par l'impérieuse nécessité de faire quelque chose pour sauver notre pays des griffes des colonialistes rwandais, il fallait opérer avec le seul moyen susceptible d'atteindre le plus grand nombre possible des patriotes congolais, c'est-à-dire les ondes. L'appel a eu un impact réel car nous avons reçu des appels de tous les coins de la planète Les valeurs réelles du Congo se sont révélées et continuent de se révéler de partout et je puis vous affirmer que le train de la libération du sol de nos ancêtres est en train d'accélérer la vitesse. Je pense et crois que c'était la bonne décision que de faire cet appel de re-groupement de notre peuple sur les ondes d'une radio.
Nous ne sommes d'ailleurs pas les premiers à avoir agi de la sorte. De Gaule n'a-t-il pas appelé son peuple à la résistance pendant la seconde guerre mondiale ; souvenez-vous du 18 juin des Français, ce l'était sur les ondes de la BBC! Aux circonstances exceptionnelles, des mesures exceptionnelles !
Q/ Vous avez parlé de démolissement inéluctable… ?
A.M./ Ne nous y méprenons pas, la carapace rwandaise est vouée au démolissement car notre lutte est juste. Le Très Haut a bien prescrit : ''que toute nation réside dans ses frontières''. Le peuple congolais est un peuple qui a élevé le pacifisme au rang de culture, bantouisme exige ; il est hospitalier à l'extrême. Mais il y a eu un malentendu car ces qualités tenant d'une très haute valeur humaniste ont été mal interprétées par nos différents hôtes dont les derniers en date et les plus nuisibles sont ces rwandais qui rêvent de grandeur (Une grenouille qui veut avaler un bœuf). Ces barbares venus de la corne d'Afrique nous ont agressé et ont poussé l'audace jusqu'à occuper la plus haute fonction dans les sphères étatiques de notre pays. Ceci est inadmissible ! Ils nous ont humiliés et ont fait de nous la risée de toute la planète.
Q/ Il est dit qu'avant d'aller en guerre, il faut évaluer ses propres forces ?
A.M./ Le Congo des intellectuels éminents, le Congo des grands stratèges, le Congo des grands hommes de Dieu, le Congo des talents multiples doit se réveiller et prouver à la face du monde que ce n'était qu'un malheureux malentendu. Si d'une part Dieu, comme je viens de le mentionner, est de notre côté, les puissances terrestres ne sont pas en reste. En effet, les lois internationales prescrivent et reconnaissent la légitime défense à tout peuple agressé comme nous le sommes. Ainsi vous comprenez que la combinaison de ces puissances des cieux ainsi que celles de la terre avec nous, fait qu'il n'y a pas d'autre issue envisageable que le démolissement de la carapace rwandaise. Je ne dis pas que ce sera tâche facile, mais c'est le défi de notre génération.
C'est désormais donc la responsabilité de chaque fils et chaque fille du Congo de travailler à la concrétisation de la restauration de nos droits légitimes, divins et ancestraux. Il est impérieux que tout congolais s'implique pleinement dans le processus en cours avec tout apport imaginable : finance, intelligence et sang. Pour ma part, la libération du Congo est ma raison d'être, c'est le combat de ma vie, et ce devrait l'être pour tout patriote.
Q/ C'est sans appel… ?
A.M./ Les crimes commis par ces délinquants rwandais contre notre peuple pèseraient sur la conscience de tout congolais conscient et averti par mon message, choisirait-il de ne rien faire ou de continuer à prêter main forte à ces criminels. Je répète ici que c'est un devoir patriotique et hautement civique, que de s'impliquer avec du concret : argent, diligence et sacrifice. Dieu nous observe, le monde nous observe, alors !!!! Pouvez-vous vous imaginer l'enfer que vivent nos compatriotes de la province orientale, des Kivu : ils sont pourchassés et abattus comme des bêtes sauvages, comme des proies dans la jungle où ils ont pris refuge. Devrions-nous croiser les bras ? A Kinshasa le peuple est bâillonné et terrorisé, tandisque Gizenga Antoine, Leon Lobitch, Kamere Vital et toute la bande des chiffons qui meublent les soi-disantes institutions de la dite république démocratique du congo se la coulent douce sans remords. C'est dire qu'ils ont une conscience marquée au fer rouge. Ils ont le sang des innocents sur leur conscience et, il faut qu'ils comprennent que le temps est venu pour se repentir et faire amende honorable en rejoignant le processus en cours
Q/ Comment définissez-vous le phénomène que vous êtes ? Style Kabila Laurent, style Bemba ?
A.M./ Nous sommes le cœur des fils et filles du Congo qui gémissent de douleurs depuis des siècles, des décennies, des années, des mois et des jours ; massacrés au quotidien par les rwandais, humiliés à longueur de journée et qui croupissent sous des injustices injustifiables
Mais le moment est enfin venu où nous nous sommes ressaisis et reprenons conscience de ce que nous valons réellement. Nous sommes farouchement déterminés à réhabiliter notre patrie et restaurer notre nation dans ses droits légitimes.
Kabila Laurent et Bemba n'étaient que cheval de Troie. L'un s'est fait tuer par ses propres acolytes tandis que l'autre a maintenant le temps de rendre des comptes à ses parrains Ougandais. Aucun d'eux n'était une émanation du peuple et vous comprenez quels intérêts ils ont servis à court et à long terme.
Cela explique aussi pourquoi les guerres qu'ils avaient initiées ont traîné en longueur jusqu'à ce jour, coûtant des millions de vies au sein de notre population. Par contre, il est facile de retracer notre parcours et, cerner ainsi notre mouvance.
Q/ Très intéressant…
A.M./ D'abord, nous sommes issus du peuple opprimé des décennies durant et actuellement occupé par les sanguinaires rwandais. En 1997 nous avons demandé aux envahisseurs rwandais de présenter leur facture et rentrer chez eux. Je crois que c'était là une manière civilisée de traiter à l'amiable leur ingérence, non sollicitée par nous, dans nos affaires intérieures. Au contraire, ils se sont largement servis en pillant systématiquement notre pays. Ils ont poussé l'audace jusqu'à occuper les plus hautes fonctions dans l'appareil de l'Etat congolais. A la conférence de Sun City, tout était mis en place pour se débarrasser en douceur de l'imposture. Vous vous rappelez les conditions posées pour briguer la présidence de la transition : avoir une congolité incontestable, avoir un certain niveau d'études, être civil et j'en passe. Toutes ces conditions mettaient l'inculte Kanambe hors du jeu. Mais c'était sans compter avec les forces occultes qui finiront par imposer la formule 1+4. Le peuple congolais ne se retrouvait pas dans cette cacophonie. C'est là que débutera notre parcours, car il ne fallait pas croiser les bras.
Q / C'est alors que vous avez décidé de devenir actif, puisqu'on ne vous connaissait pas ?
A.M/ Il fallait faire disparaître cette formule atypique de gouvernement qui faisait perdre du temps à notre nation, car ce n'était qu'un autre dérapage dans le prolongement de la période transition débutée en 1992, mais avec cette fois-ci de piètres acteurs en plus d'un étranger.
Q/ Et vint la période des élections
A.M/ Nous avions vivement espéré nous débarrasser enfin de Kanambe à cette occasion. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes pleinement investis en soutenant le phénomène Mwana mboka, n'ayant aucune autre alternative. Bemba qui incarnait ce phénomène a fini par trahir les attentes de tout notre peuple tandis que les rwandais renforçaient la grippe sur notre pays. Devons-nous attendre cinq ans pendant que le processus de colonisation rwandaise est déjà enclenché ?
Q/ Quelques semaines avant la tenue du second tour des présidentielles, le 14 octobre 2006, à l'appel de la Diaspora congolaise/UK, une foule immense est en faction devant les Bureaux du Premier Ministre Britannique. Tout le monde, ou presque en tenue militaire !
A.M./ En effet, c'était l'expression de notre détermination ! Entre autres buts de ladite manifestation il fallait lancer un message fort au monde pour exprimer le raz le bol du peuple congolais face aux injustices subies depuis des années. C'était d'ailleurs la Nme manifestation de notre peuple devant la face du monde. Combien de mémoranda n'a-t-on pas introduits auprès des grands de ce monde ?
Et qu'avons-nous récolté ?
Tenez : L'Onu et l'UE sont descendues en force imposer à notre peuple un régime monstrueux. Sommes-nous toujours au 19me siècle ?
Il fallait alors que ces gens comprennent que la patience avait atteint ses limites. C'est la raison des toutes ces tenues militaires que, depuis nous portons en signe de la détermination à prendre notre destin en mains. Les temps ont décidément changé car désormais nous nous prenons en charge
Q/ Une absence remarquée ce jour là : la vôtre !
A.M/ En effet. J'étais retenu ce jour-là à la station de police pour raison d'enquête sur ce que venait de vivre She Okitundu et sa suite en cette nuit là du 11 octobre. C'est après cette manifestation, qui du reste était un succès éclatant, que beaucoup de jeunes se sont joints à nous et le mouvement des combattants fut ainsi lancé, s'identifiant en plusieurs groupes à travers le Royaume uni et pour la plus part d'anciens hommes d'armes.
Q/ Et l'après 14 octobre ?
A.M: Mon cher frère, il fallait et il faut déraciner le mal à ses racines. Si les rwandais sont entrés et se permettent toutes les exactions que nous déplorons, c'est parce que les conditions s'y prêtent : l'inconscience et la vulgarité ont pris une place prépondérante dans la vie du congolais ; une véritable inversion des valeurs sous le régime du Président Mobutu. En plus d'une conscientisation tous azimuts de nos concitoyens, nous avons, depuis, décrété un embargo sur toute sorte de distraction nuisible à la conscience patriotique : les productions musicales de quelque nature n'ont plus droit de cité au Royaume-Uni.
Les compatriotes collaborant au maintien du régime de Kanambe sont frappés d'interdit de séjour sur le territoire Britannique. Cela, pour éclairer l'atmosphère et nous permettre ainsi de travailler à la réhabilitation de notre dignité humaine.
Q/ Certains compatriotes vous connaissent comme ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni…
A.M./ Notre devise est : ''des actions concrètes''. Je vous prie de garder cela à l'esprit. Quand un peuple décide de se prendre en charge, il pose des actes qui vont dans ce sens. L'ambassade du Congo au Royaume-Uni était devenu un nid des conspirateurs à l'encontre du peuple congolais en diaspora dans ce pays. Tous les ordres et instructions de Kinshasa étaient exécutés avec zèle. Sous la direction de l'ambassadrice Tshela une véritable mafia s'était installée sur Grays Inn dans le quartier de Kings Cross. Tout le personnel de l'ambassade est porteur d'une double identité : une en tant que demandeur d'asile, l'autre en tant que diplomate en service à l'ambassade. Les passeports congolais sont vendus en surenchère. Les titres de tenant lieu sont octroyés avec légèreté et empressement pour la déportation des compatriotes vers un avenir incertain au pays où règne le bourreau Kanambe et son équipe de collabos. Notre descente à l'ambassade a abouti à des négociations avec l'autorité britannique qui nous a demandé de faire signer au peuple congolais en diaspora une pétition m'intronisant en tant que nouvel ambassadeur. C'est déjà fait et nos services administratifs se chargent actuellement de finaliser le processus en cours.
Q/Le président Kabila est invité aux assises des Nations Unies à New-York. Il doit faire un transit par la Belgique. Quelques jours avant le passage de ce dernier dans la Capitale de l'Europe, on signale votre présence à Bruxelles ?
A.M./ Tout à fait ! C'était une mobilisation sans précédent. Ce n'était pas une promenade de santé. Toute mon équipe était au complet, sans compter nos camarades évoluant sous d'autres cieux, c'était un total de 11 coach (Bus de gros calibre) pleins. Vous avez tous suivi la suite : le monsieur a du éviter l'aéroport de Bruxelles pour atterrir sur celui de l'armée Belge bien loin de Bruxelles, cela avec un jour de décalage. Aurait-il osé descendre sur Zaventem, les Belges et le monde se seraient souvenus de ce qui allait se passer, mais alors pour très longtemps !
Q/Lors de votre récent déplacement à Sheffield vous avez déclaré :''Nous demanderons des comptes à quiconque verse le sang du congolais… ! vous durcissez le ton ?
A.M./Notre déplacement à Sheffield l'était dans un cadre très triste pour compatir aux douleurs d'une famille congolaise éprouvée. Un jeune congolais, Jonathan Matondo, tué dans un parc dans des circonstances mystérieuses. Bien que la police ait appréhendé un suspect, jeune homme d'origine jamaïcaine, il était de notre devoir de nous retrouver aux côtés de Mama Thérèse Mfuilu pour la consoler.
Vous l'aviez remarqué, nous y étions avec tout mon bataillon des combattants. Il est important que notre peuple sache que le moment est venu pour nous d'essuyer ses larmes. Que des larmes versées dans une totale indifférence du monde environnant. Nous avons appris la leçon, car si nous ne pleurons pas nos propres morts et ne nous occupons pas de notre peuple personne ne le fera à notre place. C'est ainsi que j'ai tenu à lancer ce message significatif annonçant le changement de cap dans le camp des congolais. Au moment où je vous parle, savez-vous combien de congolais succombent à une mort injustifiée au pays? Eh ben, ce ne sera plus le cas désormais. Nous allons demander des comptes à quiconque verse injustement le sang de mes frères. En ce qui concerne feu Matondo, nous sommes en constant contact avec la famille Mama Mfuilu et suivons de très près l'évolution du dossier.
Q/ Si votre rhétorique accuse quelques similitudes avec celle de M. Ngbanda, cependant votre méthode est autrement originale et sans référence ni précédent. Que pensez-vous de l'Apareco ?
A.M./ Je sais qu'il y a une très forte tentation à faire un rapprochement entre nous et l'Apareco. Mais sachez que les circonstances actuelles de notre pays ne peuvent laisser personne indifférent. Je puis vous citer un certain nombre de groupes qui ont des vues semblables et qui ont opté comme nous pour un déracinement en force du mal rwandais. Pour trancher clairement, je puis vous affirmer que la Diaspora congolaise/UK n'est ni à la remorque ni à la solde de personne. Mon compatriote Ngbanda abat un remarquable travail et il n'est pas le seul, que je sache. De par notre parcours vous aurez compris que nous sommes le peuple en lutte et notre lutte est nationale et nationaliste. S'il faut que nous la léguions aux générations futures nous le ferons, ce qui n'est pas mon souhait.
Q/Parlons un peu des structures de votre mouvement
A.M./Evidement, la Diaspora congolaise/UK est en train de se restructurer et ce travail est en cours au niveau du secrétariat. Le nouvel organigramme sera rendu public en temps opportun. Mais attendez-vous à un renforcement de la discipline et de l'ordre dans nos rangs.
Q/ Avez-vous des soutiens dans ce pays ?
A.M./ Là où il y a de l'injustice, il se trouvera toujours quelque voix pour consoler, soutenir et guider un combat pour que la justice prévale. N'oubliez pas que le Royaume-Uni est une terre de libération.
A commencer par la révolution française, toute inspiration venait de cette terre de Sa Majesté. L'abolition de l'esclavagisme, cette injustice-crime, est partie de cette terre britannique, l'appel de De Gaulle pour la libération de la France est parti de cette terre britannique et tant d'autres mouvements d'émancipation. Nous comptons beaucoup de sympathies actives dans ce pays.
Q/ A quel model devrions-nous vous calquer. Seriez-vous une sorte de Castrisme à la congolaise ?
A.M./ Pas du tout ! Castro était anti-Américain, je ne sais pas s'il l'est toujours. Nous ne sommes anti-personne. N'oubliez pas que nous sommes à l'ère de la mondialisation. Personne ne peut prétendre se passer des autres et, notre pays est encore sous-développé. N'oubliez pas que les Belges sont connus chez comme étant nos oncles et nous avons toujours besoin les uns des autres. Ici nous voulons tout simplement ramener les choses dans leur état normal. Il faut que les Belges et la Communauté internationale comprennent que les bonnes affaires se traitent entre d'une part les nationaux d'un pays et les tiers, et non pas entre des étrangers à un pays et des tiers. Imaginez un peu qu'à la place du rwandais Kanambe, ils aient favorisé un national pur sang à accéder aux commandes de l'Etat congolais, personne n'aurait rechigné. C'est tout de même curieux ce qu'ils ont tripoté au Congo, car partout où ils ont eu à fourrer leur nez ils ont travaillé avec les nationaux sauf chez nous. Ils n'ont pas compris la politique du schémas Marchal de l'après la seconde guerre mondiale. Nous devons leur prouver et faire comprendre les vices du processus engagé au Congo, car contre nature en ce 21me siècle. Nous congolais, sommes de culture occidentalo-bantou et ce n'est pas aujourd'hui que nous allons opérer des mutations.
Q/ Vos objectifs à court et long terme ?
A.M./ Nous avons actuellement engagé un processus de collecte des fonds pour la libération du Congo. Tout patriote soucieux de rendre service à son pays est prié d'y participer et de se fixer comme objectif : faire participer 5 autres compatriotes qui en feraient de même. Nous avons aussi lancé un appel au regroupement de tous nos compatriotes : intellectuels, hommes de métiers, hommes d'armes, bref le Congo profond doit se retrouver autour de ce thème : libération du Congo ! Chacun doit apporter sa contribution à part celle financière. Contact devra être pris soit directement soit par le canal des antennes de la Diaspora congolaise dans les pays qui en disposent déjà : Allemagne, Irlande, Suède, Danemark…
Q/C'est comme si l'année finissait mal pour vous. On parle déjà de shiisme dans votre organisation. Qu'en est -il ?
A.M./ Shiisme non ! Évolution oui !
Vous conviendrez avec moi qu'un mouvement, c'est comme un enfant qui naît et qui est appelé à grandir grâce aux apports divers. Il est aussi vrai que tout le monde ne saisit pas la même chose au cours de cette croissance, il faudrait alors s'attendre à l'apparition des attardés inaptes à suivre la dynamique. Qu'ils apparaissent, je n'en serais pas surpris, nous leur reconnaîtrons le droit de suivre le train à leur rythme.
A ce stade il serait suicidaire de ralentir la marche du train pour contenter la minorité en déphasage. Ils seront obligés de nous rattraper.
Q/ Mot de la fin
A.M./ Je réitère mes vœux à notre peuple. L'année 2008 est une année décisive. Nous sommes engagés sur une autoroute à sens unique et nous avons atteint le point de non retour. C'est une question de vie ou de mort. A la différence des Hutus du Rwanda et du Burundi que Kagame, Bugeira, Bizima et Ruberwa ont décimés, nous sommes une nation de 4 décennies. Nous avons dans nos rangs des valeurs formées par l'Etat congolais depuis 1960 et qui sont restées très longtemps en jachère et sans activité. Nous avons les nouvelles générations hautement qualifiées en divers domaine. A toute cette élite je dis : c'est le moment de rentrer en fonction. C'est le moment de répondre à notre appel et sauver notre patrie meurtrie, c'est le moment de concrétiser le serment que tous avons prêté maintes fois :
''Makila na biso ? ''Mpo na ekolo !!!.
Ce n'est pas un slogan, c'est un véritable leitmotiv. Le très Haut est avec nous, le monde ne nous contredit pas. Tous les martyrs de l'indépendance, ceux de la démocratie et les 7 Millions des congolais victimes des rwandais méritent mieux. C'est le moment de secourir notre nation terrorisée par la bande des sans loi. Répondez à l'appel de notre chère patrie. Que Dieu bénisse nos actions et le peuple libre du Congo !

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