Sunday, March 04, 2012

GUERILLA: FINANCER LES 250 COMBATTANTS A KINSHASA

 
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FINANCER LES 250 COMBATTANTS A KINSHASA
Appel a cotiser 1.200.000 USD
(un million deux mille dollars americains)
La non-violence a ses merites et ses limites. Le temps est venu pour la diaspora patriotique de cotiser et payer adequatement les 250 combattants prets a donner leurs vies pour la patrie a Kinshasa. Le VRAI combat politique a lieu au Congo. Pas sur internet. Pas dans les salles et l...es rues en Occident. Nous devons AGIR a Kinshasa.

Kabila Kanambe et les collabos ne partiront que par la force.

SEM Etienne Tshisekedi est (avec raison) resolument et IRREVERSIBLEMENT non-violent, pacifiste. Il doit le rester. SEM Etienne Tshisekedi ne donnera JAMAIS son accord pour la creation d'une force armee aussi patriotique soit-elle. Neamoins, vu les limites de la non-violence et l'impatience du peuple, nous devons, dans ce cas, agir sans requerir l'aval de M. Tshisekedi et sans l'informer. Il y a en effet urgence et necessite absolue.

Rappel: Kabila Kanambe et les collabos ne partiront que par la force.
Un montant d'un million deux cents mille dollars americains (1.200.000 usd) sont necessaires pour financer une guerilla armee efficace en plein Kinshasa. La societe civile et l'Eglise Catholique doivent aussi continuer avec les manifs populaires.

Lorsque les traitres collabos commenceront a etre inquietes et elimines systematiquement, le regime tombera de lui-meme.

IMPORTANT: On ne negocie jamais avec un dictateur, on l'abat. Autrement, le dictateur vous tournera en bourriques et vous liquidera.
Les compatriotes congolais de la diaspora sont donc invites a contribuer chacun 100 a 300 USD dollars par mois.
Comment cet argent sera-t-il LEGALEMENT collecte au sein de la diaspora ? Comment et par quelle equipe cet argent sera-t-il gere? Qui sont les 250 combattants a Kin? Ou sont les armes ? Des Responsables Locaux sont prets a repondre face-a-face a vos questions au cours de reunions en cercles restreints dans vos pays et villes de residence. En effet, ceci ne peut faire l'objet des discussions publiques, conferences ou debats dans les medias. Ne contribuez pas si vous n'etes pas satisfaits de nos reponses. En effet, nous n'avons pas besoin des tiedes, des debatteurs, des donneurs d'idees ou de lecons. L'heure est a l'action.
Notre inspiration: la Resistance Francaise, la Revolution Americaine et la Revolution Cubaine.

Pour Connaitre les Responsables locaux en Asie, au Canada, en France, aux USA, en Afrique du Sud, veuillez me contacter pour la coordination (Lambert Ngoi: TEL 00819084538549 de 11H00 a 14H00 GMT ).

Le nouveau gouvernement de la RDC, au nom du peuple congolais et sous l'egide de notre elu M. Etienne Tshisekedi, saura concretement exprimer sa gratitude aux contributeurs de la diaspora. Ceci est une certitude.

C'est notre derniere chance et notre dernier combat.
Oyo ekoya, eya !!

L’UDPS persiste et signe : les députés singeant au Palais du Peuple seront exclus

Siéger ou singer ?
Assemblée nationale / L'UDPS persiste et signe : les députés seront exclus
(Le Potentiel 01/03/2012)


Où va la République démocratique du Congo ? Interrogation pertinente au moment où l'on assiste à la mise en place progressive des institutions de la République alors que ne cesse d'enregistrer des critiques sur la crédibilité du processus électoral.

Entre-temps, l'UDPS menace les députés élus sous son label d'exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Le parti cher à Etienne Tshisekedi décide donc d'évoluer en dehors des institutions nationales. C'est donc la crise politique qui se précise et s'accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu'à inquiéter les partenaires extérieurs.

On savait déjà que le président national de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, candidat à la dernière élection présidentielle, avait rejeté les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la Cour suprême de justice. Cette réaction a suscité un débat et des interrogations pour autant qu'elle jetait les bases d'une énième crise politique en République démocratique du Congo. Aussi, soucieux d'éviter à la RDC des jours incertains, des initiatives ont été déclenchées, évoquant la possibilité d'un dialogue.

Le déjeuner chez l'ambassadeur allemand au président national de l'UDPS, confirme bel et bien l'existence d'une crise politique. Il ne faut plus la nier.

Voilà que le Centre Carter saisit ce moment pour rendre public son rapport définitif sur les élections du 28 novembre 2011. Cette organisation de promotion de la démocratie conclut en des termes sévères que le processus électoral en RDC a été entaché de graves irrégularités, que les élections du 28 novembre ne sont pas du tout crédibles. Elles posent nettement le problème de légitimité.

Ce rapport relance ainsi le débat. C'est dans ce contexte que quelques députés de l'Opposition ont décidé de boycotter les travaux de l'Assemblée nationale jusqu'à ce que leurs préoccupations soient prises en considération. Bien plus, l'UDPS menace les députés élus sous son label d'exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Du coup, la crise politique se précise et s'accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu'à inquiéter les partenaires extérieurs. Voire à les diviser.

Des lendemains incertains

Que va-t-il se passer maintenant ? C'est la question fondamentale. Une chose est vraie, c'est qu'en politique, tout fait, tout événement, mineur soit-il, mérite qu'il soit vite géré pour éviter qu'il ne s'éternise avec toutes les conséquences imprévisibles. Ceci dit, la crise politique est là, il faut la gérer.

Autre chose, c'est que rien n'arrêtera la mise en place des institutions nationales. Certes, comme toutes les parties ont reconnu qu'il y a eu de graves irrégularités qui ont été commises, allant jusqu'à poser le problème de légitimité, il faudra un consensus de toutes les parties congolaises pour annuler ces élections. Or, la réponse est bien connue : il n'y aura pas de consensus.

D'autre part, en partant du principe qu'il vaut mieux «de mauvaises élections que pas d'élections du tout», même les partenaires extérieurs ne sont pas prêts à cautionner ce schéma. Ils continueront à privilégier la poursuite du débat national au sein des institutions.

Par ailleurs, l'Opposition semble divisée. Seule l'UDPS est radicale et tranchante, allant jusqu'à menacer ses députés d'exclusion. Voilà une autre dimension de cette crise politique, car la décision de l'UDPS, après la validation des mandats est sans effet. «Ses» députés continueront à siéger au Parlement. Ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur le parti.

Tous ces faits confirment l'existence de la crise politique en RDC. Bien plus, elle s'accentue en prenant des dimensions multiformes. Le fait que l'Occident soit déjà divisée autour de la crédibilité des élections aura des conséquences néfastes sur la classe politique qui sera également divisée. A chacun son parrain ou son parapluie. De ce fait, les institutions nationales vogueront au gré des vagues. Elles seront inefficaces, inefficientes.

Arrêter l'escalade

Il est temps de prendre des initiatives concrètes, réalisables et courageuses. La première chose consiste à favoriser un face-à-face entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi pour qu'ils prennent la mesure de cette crise en privilégiant les intérêts supérieurs de la Nation et du peuple congolais. Certes, c'est une tâche difficile, mais c'est une voie de sortie de crise pour une solution durable.

Qu'ils se parlent même par personnes interposées crédibles pour dégager un compromis tant les intérêts de la Nation et du peuple ne sont pas à brader. Chacun est bien obligé de mettre de l'eau dans son vin.

Dialogue également au sein de l'Opposition et particulièrement au niveau de l'UDPS. Une fois de plus, appel doit être fait à des stratégies politiques payantes pour qu'il y ait une «suite à suivre» et non «une suite et une fin». Aussi, est-il à retenir que la «rue» est une forme d'expression démocratique. Mais la «rue» ne gouverne pas.

L'Opposition a maintenant une chance unique, UDPS y compris, de faire entendre sa voix au sein des institutions nationales en brisant le rétroviseur pour ne plus tomber dans les erreurs du passé. Une tribune qu'il ne faut jamais renverser. Pragmatisme politique oblige. Surtout que l'Opposition n'a pas du tout les moyens de sa politique de provoquer des élections anticipées.

Enfin, les partenaires extérieurs devront eux aussi se parler. Jouer franc jeu et non entreprendre des initiatives sur fond des intérêts divergents, en cherchant à régler le «leadership» européen ou mondial sur le sol congolais.

C'est de cette manière-là qu'on arrêtera l'escalade et régler la crise politique congolaise qui, depuis 1960, a comme cause principale la «méconnaissance de l'autorité établie». Il n'y a qu'à se souvenir de différentes rébellions, sécessions, guerres de libération… pour reconnaître que les mêmes causes continuent à produire les mêmes effets. Qu'on se le tienne pour dit.


Par Le Potentiel
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UDPS et alliés : controverse autour de la participation à l’Assemblée nationale

UDPS et alliés : controverse autour de la participation à l'Assemblée nationale
(Le Potentiel 03/03/2012)


Les violons sont loin de s'accorder entre l'UDPS et alliés au sujet de la participation de leurs élus à l'Assemblée nationale.

La déclaration des députés regroupés au sein «des forces acquises au changement» a soulevé une vive controverse autour de la participation des élus qui s'identifient comme tels, dont l'UDPS/Tshisekedi. A travers cette déclaration, le député Kalonji Mukendi Romain, élu sous le label UDPS/Tshisekedi dans la circonscription électorale de Miabi, au Kasaï Oriental, a fait remarquer que la manœuvre visant à pousser les forces du changement à boycotter ce mandat ne passera pas. « Les animateurs du pouvoir sortant nous poussent à boycotter ce mandat pour leur offrir l'opportunité, notamment de décider seuls du choix des responsables des institutions politiques et celles d'appui à la démocratie, telles que la Cour constitutionnelle, la CENI et le CSAC ainsi que le contrôle des élections à venir».

L'élu de Miabi a rassuré leur attachement à Etienne Tshisekedi : « C'est donc par souci de barrer la route aux prédateurs et de sécuriser les intérêts de notre peuple meurtri que nous avons levé l'option de faire valider les mandats des élus, de démasquer tous les fraudeurs et engager des discussions pour résoudre la crise postélectorale. Avec ce choix stratégique, nous tenons à rassurer le peuple congolais de notre fidélité, de notre indéfectible attachement, ainsi que de notre loyauté à son élu, le président Etienne Tshisekedi wa Mulumba ».

Par ailleurs, même si ces derniers siègent déjà, ils n'acceptent toujours pas le verdict des urnes, publiés par la CENI. « Nous tenons aussi à préciser que l'acceptation de nos mandats ne veut pas dire que nous acceptons les résultats des élections que nous continuons de qualifier de non crédibles… », a déclaré Romain Kalonji.

Jusque hier vendredi, la déclaration a comporté près d'une cinquantaine de signature des élus UDPS, USC, ECIDE, SET, RECO, MPCR, PT, DTP et DDC.

Du côté du bureau politique de l'UDPS, de même que des autres alliés tels que la Démocratie chrétienne d'Eugène Diomi Ndongala, ils sont loin de partager cette vision. Comme pour dire, ceux qui acceptent de siéger ont cessé de défendre l'idéal du changement.

Joint au téléphone, Me Daniel Asselo, membre de la présidence de l'UDPS, souligne : « Le parti ne pourra que tirer les conséquences juridico-politiques qui s'imposent». Et d'ajouter : «Mais nous vous avions déjà dit que pour des raisons d'intérêt personnel, il y aurait toujours un groupe de députés qui accepteraient d'aller siéger. C'est paradoxal qu'ils reconnaissent l'autorité de Tshisekedi, alors qu'ils ne respectent pas les instructions de ce dernier », a-t-il affirmé.

Pour Me Daniel Asselo, il n'y a jamais eu un quelconque consensus, lequel serait en plus, approuvé par le président du parti, Etienne Tshisekedi.

Cet avis est du reste partagé par la Démocratie chrétienne. Pour le président de ce parti, Eugène Diomi Ndongala, il reste fidèle à Etienne Tshisekedi. Avant de noter : «Si nous souhaitons le changement pour lequel nous nous sommes battus. Nous devons donc comprendre que ce changement n'est possible que si nous nous dépassons de la passion de l'opportunisme et de la recherche des intérêts personnels ».

Pitshou Mulumba

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