Thursday, March 01, 2012

Christian Badibangi et Frank Diongo: traitres ?

 

SIEGER OU SINGER ?
Ils sont au total 482 députés dont le mandat a été validé à la plénière d'hier mardi 28 février 2012. Le premier pas a été donc franchi par le bureau provisoire de l'Assemblée nationale que dirige Kombo Nkisi. Dans l'hémicycle nous avons noté la présence des membres du gouvernement, à savoir le premier ministre Muzito, les ministres Célestin Mbuyu des Hydrocarbures, Lukiana du Genre et famille, Basengezi de l'Agriculture, etc. Parmi les gouverneurs élus, la présence très remarquée du gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta, du Bas Congo Mbatshi Basthia, du Nord Kivu, Julien Paluku. A partir de mardi donc, les élus ont 8 jours pour pouvoir opter, soit en restant en place comme ministre ou gouverner, soit en siégeant au parlement. Interrogé a ce sujet, le gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku a déclaré à la presse qu'il est prêt à déposer le tablier du gouverneur au profit du mandat de député. Il convient donc de signaler que les mandats de tous élus ont été validés, en ce compris ceux de l'UDPS. Malgré le boycott, signalons que 3 députés de l'opposition ont siégé à visage découvert. Il s'agit de Christian Badibangi, Frank Diongo et Me Lumeya Duma Legi.

Nicole Lidimbo  

Opposition-RDC : La stratégie de la résignation

 

 

Opposition : La stratégie de la résignation
Écrit par Tharcisse Loseke Nembalemba, MD, PhD   

Mercredi, 29 Février 2012 13:08

"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission". «Celui qui lutte peut gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !»
« La vision qui consiste à négocier avec un dictateur peut même être dangereuse : les négociations donnent au dictateur une légitimité dont il a besoin pour asseoir son pouvoir».

Le rappel des ces principes nous conduit à l'actualité politique du moment en RD Congo. Certains députés « élus » de l'opposition veulent siéger au sein de cette institution «made in CENI» de Daniel Ngoy Mulunda. Pour quel combat et pour gagner quoi dès lors que les vraies préoccupations de la population sont canalisées par les forces de changement réunies autour du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba ? La majorité dans cette assemblée est détenue par le camp Kabila avec plus de 350 «députés» sur 500. La phagocytose des
«députés» issus de l'opposition ne saurait tarder lors de décisions importantes, notamment lors de l'élaboration du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. La « majorité présidentielle » MP pro-Kabila ne fera aucun cadeau à l'opposition qui totalise à peine « théoriquement » plus d'une centaine des députés sans compter les classiques défections. En prélude à cette domination, il suffit de prendre connaissance des propos tenus récemment par Joseph Kabila à sa famille politique et rapportés par la presse : « pour des raisons qui tiennent au jeu démocratique ; il n'y aura ni concession, ni gouvernement d'union nationale». C'est tout dire. Comme on peut le constater, dans une dictature, le seul homme politique c'est le dictateur lui-même, toutes les autres personnes ne sont que des «suiveurs».

Le président élu, Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, n'a pas eu besoin d'une trop longue réflexion pour prendre sa décision d'annuler les élections législatives du 28 novembre 2011. Sur base de la Constitution qui régit actuellement la RD Congo, il est le garant de la Constitution et des Institutions. Agir autrement c'est cautionner des fraudes massives et des antivaleurs. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois. Ou bien on est avec Tshisekedi ou on n'est pas avec lui et on le lui dit.

Décision non concertée ?

Nous entendons ci et là certaines personnes dire que la décision du président Tshisekedi d'annuler les élections est unilatérale et non concertée. Concertation oui, mais entre la Présidence de la République et quelle structure ? Le moins que l'on puisse dire est qu'aucun effort n'est fait par ces personnes pour comprendre le bien-fondé de cette décision logique empreinte de cohérence politique et intellectuelle.

Certains députés « élus » de l'opposition partisans de la participation à tout prix ont tendance à oublier les objectifs de 30 ans de combat politique du Président Tshisekedi. Bien plus, aucune argumentation convaincante ne lui est fournie pour infléchir sa position. Sont-ils convaincus que le fait de siéger dans cette Assemblée largement dominée par la « MP », la RD Congo sera un Etat de droit ? Avec cette assemblée, sauront-ils éradiquer la corruption, la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l'homme ? Rien n'est moins sûr dès lors que les partisans de Kabila disposant d'une majorité trop confortable ne feront de cette institution, à l'instar de la précédente législature, qu'une caisse de résonnance de leur exécutif.

Par quel mécanisme démocratique et parlementaire nos « élus » de l'opposition feront-ils triompher leurs thèses dès lors qu'il s'agit d'un problème d'arithmétique parlementaire et du jeu démocratique ?

Sort réservé au Président du Bureau provisoire.

Le Président du Bureau provisoire actuel ne comprend pas qu'il est instrumentalisé. Son rôle se limite à valider les mandats des « députés élus » et mettre en place le Bureau définitif de l'Assemblée nationale. Mais en attendant, il fragilise son parti et la vraie opposition par son attitude. Bientôt, il sera relégué dans les oubliettes et se rendra dans son Madimba en honorable déshonoré. Etant donné le cynisme bien connu des kabilistes, ils peuvent même aller jusqu'à invalider plus son mandat par la Cour suprême de justice (CSJ) comme ils ont fait il y a de cela 5 ans avec Monsieur Mbenza Thubi. Il suffit qu'il y ait un recours de quelqu'un de la MP contre l'actuel Président du Bureau provisoire et ainsi la messe sera dite. Ce sont eux qui contrôlent la CSJ qui n'est pas du tout indépendante. Il continue à se réclamer de l'UDPS, laquelle ? car il n'est sûrement plus dans celle dirigée par Tshisekedi.

Polémique non fondée

Dans certains médias audio sur le net, un ancien Secrétaire Général de l'UDPS s'en est pris de manière discourtoise à ses collègues candidats qui n'étaient pas « élus » ou « nommés » pour devenir « députés » de cette Assemblée de la fraude. Cela étonne plus d'un observateur car cet ancien SG était l'Animateur de la structure qui a piloté les élections au sein de ce parti. Comment comprendre qu'il fasse semblant d'ignorer les injustices dont certains membres de son Parti et d'autres de l'opposition ont subi de la part de la CENI ? Cet ancien SG de l'UDPS sait-il que même dans les rangs de ces « élus » ou « nommés » issus de l'opposition ; certains ont largement bénéficié du concours charitable de la CENI pour devenir « député » ? Nous connaissons tous trop bien ce qui s'est passé. Avant de critiquer les « non élus » dont la plupart sont des victimes de ces manœuvres électorales frauduleuses, il aurait fallu plutôt afficher une attitude de solidarité. Pour beaucoup d'observateurs, il est inutile d'alimenter cette polémique qui marque le début de l'ivresse du pouvoir dans le chef de certains « élus » issus de l'opposition et qui ne peut que faire le jeu de l'adversaire politique.

L'argent et l'honneur

Beaucoup de ces « élus » ou « nommés » issus de l'opposition utilisent des arguments spécieux pour justifier la participation à cette assemblée. Les plus courants sont notamment : éviter la politique de la chaise vide… , il faut se battre à l'intérieur…, il faut siéger au nom des mandats donnés par les bases qui nous ont « élus »,… Il n'est pas certain que les véritables bases électorales soient d'accord avec eux car ils n'arriveront jamais à nous démontrer comment avec la majorité de ces députés kabilistes, produits de la fraude électorale massive, ils parviendront à améliorer le sort de cette population qui risque de croupir encore pendant 5 ans dans la misère innommable. C'est l'argent qui est la véritable motivation de cette participation. Cela est humainement compréhensible mais malheureusement tout à fait incompatible avec les objectifs de notre lutte politique.

S'agissant de l'argent, il est clair que la précarité dans laquelle nous vivons tous nous pousse à accepter l'inacceptable. Siéger pour toucher l'argent venant de ceux que nous combattons, c'est cela la résignation et l'essoufflement de certains membres dits de l'opposition qui mettent leur confort personnel à l'avant plan. Les caisses de l'Etat sont vides. Où le gouvernement trouvera-t-il de l'argent pour payer régulièrement les « députés » pendant que les agents de l'Etat restent des mois impayés ? Une façon de rendre impopulaires les « élus » dits de l'opposition qui ne feront que la figuration.

Bientôt, nous ne manquerons pas d'observer ces « opposants » dans des délégations des missions parlementaires à l'extérieur et dans des Commissions d'enquête ou de contrôle parlementaire de toutes sortes comme pour leur dire «prenez vos perdiems et taisez-vous ». Il n'est pas nécessaire de se battre dans l'opposition pour prétendre avoir ces privilèges.

Ce qui est vrai pour l'argent, l'est aussi vrai pour les honneurs liés à la fonction de député. Nous disons que les véritables « honorables députés » ne seront que ceux seront issus des élections réellement démocratiques, justes et transparentes ; mais qui auront amélioré le niveau de vie des Congolais de par leur présence active dans une véritable Assemblée nationale. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui pour la présente assemblée nationale si on se réfère à la Déclaration de la CENCO, le dernier Rapport du Centre Carter et ceux de tous observateurs nationaux et internationaux. Les observateurs du centre Carter estiment que la situation politique se complique puisque le problème de légitimité qu'ils mettaient en avant après la présidentielle s'étend désormais à l'Assemblée nationale.

Le rapport de force asymétrique.

Ce qui est important pour la vraie opposition, c'est de rétablir la symétrie de rapport de force ou carrément l'inverser. Pour y arriver il faut d'abord bien maîtriser les paramètres sur lesquels repose ce rapport de force et adopter des stratégies adéquates. Parmi ces paramètres, nous pouvons citer : le peuple, l'argent, l'armée et les forces de sécurité, la communication et enfin la communauté internationale.
Le peuple est le paramètre le plus important qui donne la légitimité aux élus.

L'argent est le nerf de la guerre sans lequel aucune action valable ne peut aboutir. L'armée et les forces de l'ordre avec leur pouvoir de contrainte confèrent l'impérium au pouvoir élu. Nous observons en ce moment comment le pouvoir illégitime en place à Kinshasa use de ce paramètre pour neutraliser le Président élu de la RD Congo. La communication a toujours servi à tenir le peuple informé de la marche du pays et d'être à l'abri des rumeurs et de la désinformation distillées par les tenants du pouvoir illégitime. Actuellement dans notre pays, tous les médias officiels sont confisqués par la famille politique de Joseph Kabila. C'est la pensée unique parce que les tenants du pouvoir ont réussi à rendre l'opposition aphone. Quant à la communauté internationale, elle s'aligne toujours du côté où se trouve l'avantage par rapport à ce rapport de force. C'est ce que nous venons d'observer en RD Congo avec les positions récentes de certains de nos partenaires extérieurs. Que l'on ne se trompe pas. Il n' y a pas que des intérêts de ces partenaires qui comptent. C'est avant tout la capacité des acteurs politiques de l'opposition d'inverser ce rapport de force qui sera le facteur déterminant du soutien de la communauté internationale.

La question fondamentale est celle de savoir si notre combat avec le Président Tshisekedi permettra d'inverser ce rapport de force. La réponse est forcément affirmative dans la mesure où il a la légitimité populaire. L'avènement d'un Etat de droit en RD Congo étant notre objectif ultime, nous devons commencer par modifier les structures du pouvoir politique et instaurer une démocratie durable. Cela ne peut se réaliser sous certaines conditions : éviter la compromission, chasser la peur et surtout éviter d e s'essouffler prématurément. Toutes les stratégies doivent viser conquérir l'impérium. La participation à cette assemblée nationale n'en est pas une. Elle ne fera que cautionner l'illégitimité.

En effet, toute négociation entre un dictateur et ses opposants démocratiques est vouée à déboucher sur un marché de dupes : la vision "romantique" de dictateurs qui seraient prêts à faire des concessions majeures, est au mieux irréaliste car si un dictateur veut assouplir son régime, il n'a pas besoin de négocier pour le faire. Aucun pouvoir ne peut se maintenir durablement s'il n'a pas d'appui populaire. C'est ce que nos Evêques de la CENCO ont appelé « gouverner par défi ».

L'art d'éluder les dossiers qui fâchent.

Il est souvent reproché à l'opposition d'être aphone ou de se cabrer en permanence dans la défensive alors que la meilleure stratégie politique serait l'attaque avec des dossiers qui mettent en difficulté les adversaires politiques.
L'exemple typique est celui que nous vivons actuellement au sein de cette fameuse assemblée nationale où on s'apprête à valider des mandats des « députés » qui ont des nationalités étrangères. Que fait l'opposition pour faire entendre sa voix à commençant par le Président du Bureau qui ne peut pas prétendre ignorer ce dossier ou qu'il n'a pas de preuve alors que les lettres lui ont été adressées pour lui donner les noms et les preuves de ces caciques de la Majorité présidentielle qui ont des nationalités étrangères. Il ne peut pas ignorer le cas du ministre de la défense sortant de la Défense nationale qui a la nationalité belge.

L'autre sujet qui fâche, c'est la confiscation des médias publics par la famille politique de Joseph Kabila. L'opposition n'a pas encore usé de tous les moyens démocratiques pour libérer ces médias.

Pour l'opinion, ces attitudes de l'opposition sont assimilées à la compromission, à la peur, à l'aveu d'impuissance ou tout simplement à l'irresponsabilité politique par rapport à la constitution de la RD Congo. Avec un peuple impuissant et résigné, il ne faudrait pas que les « élus » de l'opposition adoptent aussi la stratégie de résignation. Une lutte politique sans sacrifices, surtout physiques et matériels, ne peut conduire à un changement démocratique durable.

Cette analyse exclusivement personnelle n'engage que son auteur.

 

LOBITCH KENGO (rwandais) AU SECOURS DE KABILA KANAMBE (rwandais)

2012/3/1 gustave <gustave_lipo@yahoo.com>
 

KENGO LANCE SA CANNE À PÊCHE COMME CANDIDAT INCONTOURNABLE À LA PRIMATURE DE LA MODERNITÉ. KABILA MORDRA-T-IL À L'HAMEÇON ?

 

QUEL HÉRITAGE KENGO A-T-IL LAISSÉ AU PEUPLE CONGOLAIS DEPUIS  ET JUSQU'ALORS ?

La présente analyse, n'implique que la responsabilité de l'auteur lui-même dont je suis.

«Kengo ne peut être un récidiviste ni pour un ticket présidentiel, ni pour la primature. Politiquement parlant, c'est une véritable vipère humaine qui n'embrasse que ses propres intérêts financiers. Il trimbale un gros obus, sur son passé de fidèle allié et lieutenant du maréchal Mobutu, dont il fut Premier ministre à trois reprises (1982-1986 ; 1988-1990 et 1996-1997), Procureur Général de la République, Ambassadeur, membre du Bureau Politique et du Comité Central du MPR. Ainsi, recherche-t-il à s'affermir radicalement la bénédiction des USA et de toute la Communauté internationale, afin que sa candidature manquée à la présidentielle soit soutenue à la primature, pourtant un maniaque déjà vomit par l'opinion congolaise. »

Trois fois au poste de Premier ministre. N'est-il pas suffisant pour céder aussi la place aux autres et surtout à la jeunesse montante car, rien ne prouve sa compétence à ce poste puisque, aucun Congolais ne peut vanter le moindre prix Nobel de son héritage national. L'homme politique qui a fait son temps au rythme du XXème siècle sans succès.

Et j'ajoute l'autre approche dont : Kengo tombe toujours dans les affaires politiques Congolaises comme : «une mèche de cheveux qui tombe dans la soupe.» Qui en voudrait encore avaler cette mèche? S'il est parvenu à le faire avaler à maintes reprises à Mobutu et une fois à Kabila en devenant Président du Sénat, je ne pense pas que Kabila avait bien digéré ce premier coup et j'en suis sûr que Kengo aura à absorber cette fois-ci sa propre mèche car,  Kabila dit : «Assez c'est assez, c'est le moment de la modernité.»

Kengo, champion de décorticage à peigne fin de tous les dires des hauts dignitaires étrangers pour les tailler à sa propre mesure, veut encore cette fois-ci induire Kabila dans l'erreur, en l'enfonçant encore un plus gros clou sous le pied sous le terme du Président Obama (…Gouvernement inclusif…)  Il essaie de faire comprendre vainement à Kabila que c'est lui le maître de l'opposition, c'est lui l'homme de la rigueur pour la modernité donc, le siège de la primature lui convient parfaitement. Mon cher vieux Renard Léon Kengo peine perdue, Kabila a déjà compris vos magouilles.

Kengo s'était fait membre de l'ex AMP, non parce qu'il était convaincu de l'idéologie de Kabila. Selon ses pensées de manipulateur, il avait bien planifié et calculé pour les élections présidentielles de 2011. En gros son projet de société était, occuper le siège de la magistrature suprême à la place de Kabila, par tous les moyens.

KENGO ISOLÉ DE PROJET DE LA MODERNITÉ DE KABILA.

Kabila n'est pas Mobutu. Premier ministre pendant 7 ans (1982-1986= 4 ans; 1988-1990=2 ans; 1996-1997= 1 an; au total : 4+2+1=7). Sans compter les autres postes de haut niveau pendant le règne de Mobutu. Aucun héritage de la part de ce monsieur au peuple Congolais, si ce n'est que de s'enrichir au dépend de ce dernier. En plus, il est parvenu à dribler une fois de plus Kabila en devenant Président du Sénat. À 77 ans, ne pense-t-il toujours pas à la retraite, pour s'occuper de ses progénitures ? pense-t-il être toujours l'homme à la rigueur le plus rusé et comme, il se trouve au milieu des jeunes il se croit toujours plus habile ?

Selon moi, Kengo n'est qu'une vieille grenouille qui veut se faire gros comme un éléphant et à la fin il va éclater sans qu'on lui perce même une simple aiguille.

Kabila n'est pas aussi bête qu'il le croit. Kengo n'a aucune position fixe. Après la chute de Mobutu, qu'était-il devenu ?

À l'arrivée de M'zee Kabila en 1997, Kengo disparu de la circulation en RDC, à destination de la Belgique. Il réapparut en 2006 derrière et au côté de Jean-Pierre Bemba dans sa campagne présidentielle en 2006 pour combattre avec acharnement Kabila. Et remarquez bien chers lecteurs : « Battre campagne au côté de Bemba, en ne  s'adhérant jamais au mouvement politique de Bemba. N'est-il pas louche ?»

À vous,  les membres de la MP et de la PPRD d'en juger, et d'en discuter avec le RAÏS. »  

En janvier 2007, Kengo fut élu au Sénat à partir de l'Équateur. Il posa ensuite sa candidature pour la présidence du sénat en tant qu'indépendant et remporta une victoire surprenante contre Léonard She Okitundu, le candidat de l'Alliance de la Majorité Présidentielle ou AMP.

Reconnu comme Sénateur sous la bannière de Bemba et de son parti (sans pourtant avoir adhérer dans MLC). Quant à la candidature à la Présidence du Sénat, il devient INDÉPENDANT. Ceci ça s'appelle de l'ingratitude. Et jusqu'ici, on dirait que tout le monde est envoûté par ses manœuvres aussi mesquines. Après son élection comme Président du Sénat, le voici adhérer au clan d'AMP. Est-ce-que, vous les membres de MP et du PPRD comprenez ou pas ?

D'un autre côté, comme tous les Kabilistes ne jurent maintenant que par modernité, si on considère le quota sur l'équilibre régional, national…, on ne peut pas toujours confier ce poste à Kengo pour la quatrième fois lui, qui est issu de l'Équateur. Dans le clan de MP; il n'existe pas vraiment un autre candidat compétent et valable d'une autre province pour ce poste ? Cette fois-ci par exemple un ressortissant de la Province Orientale ? C'est juste un constat de la modernité !

Il est clair que : La majorité des Congolais et Congolaises, membre ou pas de clan Kabila, ne veut pas de Kengo comme Premier Ministre. Je dis plus haut ce que les autres confrères et consœurs le disent tout bas. Je suis nationaliste et pour la meilleure démocratie il faut être transparent. Cet avis n'influence à rien la décision de la Majorité Présidentielle, du PPRD et même pas du Président Kabila, s'ils veulent bien de Kengo comme Premier ministre. D'ailleurs on n'ira pas aux urnes pour voter un premier ministre.

En 2011, à la veuille des élections, il se crée un parti et se camouffle dans le camp de l'opposition. Ayant été découvert par les opposants que c'est une puce dangereuse, il n'a plus de choix que se présenter seul comme candidat à la présidentielle sans les alliés de Fatima contre Kabila. Après échec, il est le premier à clamer l'annulation des élections et aujourd'hui il revient à la charge. Quelle audace ?

Gustave Botela Lipo.

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Wednesday, February 29, 2012

TSHISEKEDI: SOURD OU AVEUGLE?

From: Fumu Ngondji <fngondji@yahoo.com>
Date: 2012/3/1
Subject: [ibihwihwiswa] TSHISEKEDI: SOURD OU AVEUGLE?

TSHISEKEDI: SOURD OU AVEUGLE?
Par  Fungula Fumu Ngondji lemaniKongo
 
Tous ceux qui ont l'habitude de me lire regulierement savent que je n'ai jamais cache mon devolu des partis politiques congolais comme de leurs chefs. Dans un de mes articles recents, j'ai pu montrer qu'il n'existe aucune difference entre les petites boutiques installees a travers tout notre pays et ce qu'on appelle parti politique. Dans ces boutiques comme dans les partis politiques, les proprietaires assument tous les droits, devoirs et obligations. Ce qu'on appelle membres n'ont, ni le droit, ni le pouvoir de sanctionner le president du parti - qui, generalement, est le fondateur (selon le modele initie par Mobutu Sese Seko, president fondateur du Mouvement Populaire de la Revolution de triste memoire). Ils, (les membres) ne peuvent meme pas prendre l'initiative de convoquer en session une instance quelconque du parti. Tous les partis politiques Congolais, sans exception, fonctionnent selon les regles de la dictature par lesquelles le plus fort, c.a.d., le chef du parti detient tous les leviers de commandement.
Il en est ainsi, disais-je, de la LIDEC, du PPRD, (actuellement au pouvoir) comme de l'UDPS, le parti d'Etienne Tshisekedi sur lequel sont fondes (pourtant) les espoirs de la majorite du peuple Congolais de reprendre le controle de leur pays a l'occasion des elections, (dites democratiques), envisagees en novembre 2011.
 
Je faisais alors remarque dans mon article qu'aucun parti politique Congolais n'est en mesure de gouverner avec competence, meme s'il arrivait, par accident, comme cela a toujours ete le cas dans notre pays, que l'un de ces partis accede au pouvoir dans l'hypothese ou Joseph Kabila serait  courcicuite par ses proteges occidentaux.
 
POURQUOI?
Parce que gouverner, c'est visionner, prevoir, preparer, former, planifier, organiser, structurer, etc..etc... Nous savons tous qu'aucun parti politique existant aujourd'hui au Congo n'a pu prendre conscience de ces constances fondamentales. Et cela pour la simple raison que ces partis, a l'exception de l'UDPS et du PALU, ont ete improvises a l'approche des elections de 2006 et celles attendues pour novembre 2011. Un parti improvise ne peut produire qu'un gouvernement improvise. Et comment appelle-t-on les acteurs de l'improvisation? Des comediens. Ils font fortune dans l'art d'improvisation (amuser ou faire rire le public). Mais un etat ne peut jamais prosperer avec des comediens au sommet du pouvoir. L'experience du Congo depuis 51 ans est suffisamment edifiante en cette matiere.
Meme l'UDPS et le PALU, dans la forme ou ils sont aujourd'hui ne seraient pas capables de former un gouvernement competent si on ne jugeait que par leur age. Ce n'est pas qu'il y manquerait des hommes capables d'assumer des fonctions de gouvernants. Il y a bien de millions de Congolais possedant des diplomes de toutes sortes. Mais posseder un diplome et manager ou diriger une entreprise ou un pays sont deux choses differentes.
 
On pourrait sans doute me poser la question pourquoi, connaissant tout cela, ai-je alors soutenu la candidature d'Etienne Tshisekedi pour la presidence de la republique aux elections de 2011?
Je crois avoir deja eu l'occasion de repondre a cette question en disant que mon choix etait fonde sur le principe d'intrancigeance de Tshisekedi aux valeurs d'honnetete et de fidelite qu'il a observe tout au long de ses 25 ans d'opposition aux regimes de dictature dans notre pays apres son divorce avec Mobutu. J'ai toujours pense qu'apres avoir resiste a la corruption morale, intellectuelle et spirituelle avec une telle force de caractere - sans pour autant etre un saint - Tshisekedi serait capable de confronter avec la meme discipline n'importe quel autre obstacle pour donner a notre pays un regime politique et economique repondant au desiderata de tous.
 
QUESTIONS
C'est la raison pour laquelle j'ai prefere observer plutot que de juger trop hativement ce qui se passe en ce moment dans notre pays. Mais a l'allure ou vont les choses, on est en droit de se poser quelques questions sur la demarche et la vision de cet homme que la majorite de notre peuple s'est choisi comme leader. reconnu ou pas par les forces caballes qui nous regentent. Plusieurs fois dans le passe, je me suis en effet interroge sur la demarche de Tshisekedi a realiser son reve de briguer un jour le sommet du pouvoir dans notre pays aussi bien que sur sa vision. Bien que nous sachions tous que la classe politique congolaise dans son ensemble, opposition comme celle au pouvoir est totalement corrompue et qu'il est difficile de faire confiance a qui que ce soit lorsqu'il s'agit de negotiation politique; Ce qui expliquer la mefiance de Tshisekedi a s'associer intimement avec les autres chefs des partis d'opposition au regime de Kabila; quiconque se veut  le porte etendard de tout un peuple ainsi que se reclame Tshisekedi, doit etre capable de concevoir une formule lui permettant d'ecouter et d'etre ecoute par toutes les fractions, favorables ou defavorables a ses vues, de maniere a controler le terrain.
 
Ce n'est pas pour rien que les representants des Congregations religieuses , particulierement les Catholiques, se melent a la politique. L'histoire du monde leur a prouve que les princes, princesses, reines, rois et empereurs de ce monde ont souvent preferer se confier a eux (derriere le confessional) pour dialoguer avec les diplomates des pays amis ou ennemis.
 
Et pour dialoguer avec ces differents intermediaires, Tshisekedi doit avoir des pleinipotentiaires non seulement efficaces, mais bien formes dans l'art des affaires du monde. Raison de plus pourquoi je n'ai jamais cesse de protester contre le secret qui regne autour des ceux qui constitue le cercle des conseillers et collaborateurs directs d'Etienne Tshisekedi. Le peuple a le droit de connaitre qui sont ceux qui influencent leurs leaders. Qu'il s'agisse de Tshisekedi ou de Kabila Kabange, l'usurpateur. Parce qu'a travers la personalite, qualites et capacites de leurs collaborateurs, nous pouvons aussi juger les orientations de ceux qui gouvernent.
 
Dans le meilleur des mondes, la decision prise par Tshisekedi de se proclamer president de la republique avant ou apres la foire electorale aurait du faire l'objet de serieuses considerations entre ses conseilleurs et toutes les fractions politiques favorables a sa vision. Si une telle formule etait de rigueur, je doute fort qu'elle aurait fait l'unanimite. Et cela aurait pu consolider l'union et la puissance des forces de l'opposition alliee derriere Etienne Tshisekedi, forces dont il a tant besoin en ce moment pour s'imposer comme alternative aux yeux de l'opinion tant nationale qu'internationale.
 
Depourvu d'un equipage professionnel avec premier et  deuxieme officiers en charge des differentes operations, le bateau de Tshisekedi navigue sans supervision puisque le commandant est seul devant la boussole sans savoir dans quel etat sont les autres composantes de son bateau. Et de surprise en surprise, il risque de terminer en catastrophe. La premiere de ces surprises a ete la presence de 42 representants de l'UDPS et plusieurs autres, issus de la foire electorale. Sourd ou aveugle, Tshisekedi n'a, ni entendu parler d'eux; ni ne les a vus venir. Et personne dans son entourage n'a pense a lui suggerer la moindre demarche la-dessus.  Comme tout commandant d'un bateau a la derive, Tshisekedi ne s'attendait pas du tout que l'un de ces representants etait le plus age des 500 membres issus de la foire electorale de Ngoy Mulunda. Au terme de ce qu'on appelle loi (dans un pays des "Hors-la-loi"), le representant de l'UDPS devenait d'office, president provisoire de l'assemblee nationale. N'ayant jamais consulte le president-fondateur de l'UDPS, le doyen d'age des 500 a agit selon sa conscience, c.a.d., assumer les responsabilites lui assignees par le peuple qui l'a choisi - je n'ose pas user le terme "elu". Troisieme surprise, Tshisekedi donne l'ordre a son directeur de cabinet d'annoncer que ce doyen d'age, president provisoire de l'assemblee nationale est revoque du parti, oubliant de nous informer sur base de quel article de la constitution de l'UDPS et qui a pris cette decision, quand, pourquoi et ou?
 
Faut-il ou pas continuer a croire que Tshisekedi est toujours capable de donner a notre pays un regime politique et economique repondant au desiderata de tous? Ma reponse est affirmative. En depit de toutes ses gaffes, Tshisekedi reste un homme honnete et capable de se reformer. Pourvue qu'il trouve autour de lui des collaborateurs aussi honnetes que lui-meme qui ne se contentent pas de le flatter et le tromper comme ils l'ont fait jusqu'ici.
 

 
 
 
 
 

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Recent Activity:
« Mon Dieu ! Mon Dieu ! Dans quel temps m'avez-vous fait vivre ! »

Le Rwanda est cet étrange pays où de s'être beaucoup trompé dans le passé constitue une présomption de lucidité pour l'avenir.

Baremera ga !

ut jam taceam quod in brutis plura observentur quæ humanam sagacitatem longe superant et quod somnambuli in somnis plurima agant quæ vigilando non auderent, pour taire pour l'instant ce fait qu'on observe chez les bêtes un assez grand nombre de choses qui dépassent de beaucoup la finesse humaine et que les somnambules font dans leurs sommeils un très grand nombre de choses qu'ils n'oseraient faire éveillés. Ikibya cyundi kirakandika.
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Un pasteur deporte de Suede a ete torture a Kinshasa ___ A PASTOR DEPORTED FROM SWEDEN TORTURED IN DRC

 
A PASTOR DEPORTED FROM SWEDEN TORTURED IN DRC
 
 
Published: 29 Feb 12 15:10 CETA Congolese pastor who was deported from Sweden last week after losing a long-running fight for asylum was reportedly beaten upon returning to his home country, just as his Swedish supporters had feared.
 
"I have been severely tortured and beaten, and there are pictures of damage that will show you the scars that will remain," pastor Jean Kabuidibuidi wrote in an email to a Swedish refugee activist.

Kabuidibuidi, 41, is an outspoken critic of the regime in the Democratic Republic of Congo and came to Sweden in 2003 to seek political asylum.

However, the Swedish Migration Board (Migrationsverket) denied his request, ruling that Kabuidibuidi's life would not be at risk should he return to Congo.

After being held for the past four months at an immigrant detention centre outside of Stockholm and managing to avoid deportation on three separate occasions, Kabuidibuidi was whisked away by police and deported in secrecy on the night of Friday, February 24th.

The pastor's representative in Sweden, Claes Strömvall, was not even told of the move, and called the deportation "deplorable".

"The police wouldn't give me any information yesterday and cited security concerns," Strömvall said in a statement on Friday.

At first, Kabuidibuidi's supporters weren't even sure he had been deported, only receiving confirmation the following day from a cryptic SMS sent by the pastor to a supporter in Sweden. 

"He is such a strong critic of the Congolese regime, and Congo is a dictatorship of divine grace. Everyone knows how they treat people there except the Swedish Migration Board," Strömvall told Expressen newspaper.

"We have argued that he could be imprisoned, tortured or executed. Now all of these have been done except the execution."

Kabuidibuidi was allegedly taken away upon arrival, before being beaten and then set free. He is now believed to be recovering in hospital. 

"I have been tortured. They took all my money and my clothes. I am damaged and have pain all over my body. Now I am in hospital," he wrote in a text message to Expressen.

According to the Migration Board's rules, asylum seekers are usually allowed to stay in Sweden if there is a risk of them being tortured.

However, the agency concluded that, based on available information, there was little chance that Kabuidibuidi would be tortured when he returned to Congo, according to Expressen.

But the pastor's supporters in Sweden continue to contest the decision, especially in light of Kabuidibuidi's claims that he has been tortured.

"The pictures of the injured Pastor Jean show, in all probability, he has been subjected to torture and that the Migration Board has been wrong in their contention that they are no risks for Jean to be deported to the Congo," Maria Furusand, a pastor of Elimkyrkan in Stockholm, said in a statement.

"The Swedish government has put Jean's life at risk. Now, the rules must be revised so that no more people will be deported from Sweden to be tortured."

The Migration Board, meanwhile, stands by its decision.

"Our decision is based on the information we had access to," spokesperson Johan Rahm told Expressen.

Rahm also emphasized that it remains unclear whether or not Kabuidibuidi was actually tortured.

"I don't think you can draw that conclusion. The information that has come to light is unconfirmed," he said.
 
 
           Thé Mulindwas Communication Group
"With Yoweri Museveni and Dr. Kiiza Besigye Uganda is in anarchy"
           
Kuungana Mulindwa Mawasiliano Kikundi
"Pamoja na Yoweri Museveni na Dk. Kiiza Besigye Uganda ni katika machafuko"
 
G.Lutonadio
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"We will remember not the words of our enemies, but the silence of our friends."
"Nous ne nous souviendrons pas des paroles de nos enemis mais plutot du silence de nos amis" 

"Tout militaire sans formation ideologique, c'est un criminel en puissance et malheur a ceux qui baillonnent leur peuple: Thomas Sankara"

"Je me demande pourquoi vous soutenez ces navires de la course au pouvoir appelés partis politiques mis en place pour que nous ne réalisions jamais ce qu'est reellement la politique et la démocratie et de toujours nous faire accepterer le mensonge sur la vérité. Vous ne pouvez jamais gagner un match en utilisant les règles du jeu qui peuvent etre changer par ses inventeurs en un clein d'oeil afin d'y sortir tourjours gagnant."

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A lire: THE CONGO !

THE CONGO
Those close to me know my Peace Corps village in the Democratic Republic of Congo had an amazing impact on my professional and personal life. It prompted me to become a journalist, a mother, and prompted me to create a digital platform that tells stories about women and girls in the developing world. So when I learned that Stanford was holding a 50th anniversary symposium last weekend, I volunteered to take some oral histories for the JFK Library in Washington, and to give my own.