Thursday, November 24, 2011

Ngoy Mulunda ment. Le président du bureau de la Ceni ne convainc personne--Le Phare


2011/11/24 Jean Kadima-Schipa jzpalmares@gmail.com

 
Le journal Le  Phare estime que le président du bureau de la Ceni ne convainc
personne lorsqu'il tente de justifier l'existence des bureaux fictifs
par des changements d'adresse d'écoles ou des sites retenus pour les
bureaux de vote. Il devrait dire aux Congolais, commente-t-il,  à quel
moment s'était fait l'opération de repérage de ces écoles et sites,
car il s'avère, après vérification, que certaines écoles reprises dans
la cartographie de la Ceni ont cessé d'exister il y a deux années ou
plus. Si la Ceni avait réellement procédé aux vérifications d'usage
avant de sortir sa cartographie, elle aurait certainement évité aux
électeurs, aux candidats et aux partis politiques, les désagréments
des vaines recherches de certains de ses bureaux de vote.

Il y a une preuve flagrante de ce que la CENI ne se sent ps « droit
dans se bottes ». Depuis le déclenchement du scandale des bureaux de
vote fictifs, les internautes n'ont plus accès au site internet de la
CENI: www.ceni_rdc.org. « La CENI a-t-elle peur que le scandale des
bureaux de vote fictifs ne devienne un tsunami électoral ? » demande
dès lors beni-lubero online. Dans tous les cas, l'erreur est
consommée. Désactiver le site internet de la CENI ne fera qu'aggraver
le soupçon de fraude électorale massive qui pèse sur la CENI. De ce
point de vue, Ngoy Mulunda se trouve coincé entre Charybde et Scylla.
Si la CENI dit qu'elle a repris les données de la défunte CEI, elle
confirme l'hypothèse que les élections de 2006 étaient aussi
manipulées en faveur de Joseph Kabila. Si la CENI reconnait son
erreur, elle confirme par le fait même qu'elle n'est pas prête à
organiser les élections le 28 novembre prochain. Dans tous les cas de
figure, elle devrait dire l'origine des bureaux fictifs. On se
rappelle le discours du Pasteur Ngoy Mulunda qui disait avoir
dispatché des équipes à travers les provinces pour répertorier les
sites des bureaux de vote. Ses équipes étaient-elles fictives ou
réelles ? La désactivation du site internet de la CENI empêche les
internautes congolais de vérifier la véracité de bureaux de vote dans
leurs villes et villages de l'intérieur. Il n'est pas impossible que
le mal soit plus profond que les 107 bureaux de vote découverts dans
une seule commune de Kinshasa. Quelle est donc l'ampleur des dégâts
dans les provinces, notamment la poudrière de l'Est du pays ?

Campagne

Scandale des Bureaux de Vote fictifs et Désorientation déliberée des électeurs

Jeudi, 24 Novembre 2011 04:42      
Scandale des Bureaux de Vote fictifs et Désorientation déliberée des électeurs
A part le scandale des bureaux de vote fictifs au Congo-Kinshasa, les électeurs se plaignent de ne pas trouver leurs noms sur les quelques listes des électeurs déjà affichées dans les bureaux de vote réels. Aussi, les internautes constatent que sur le site internet de la CENI: www.ceni.gouv.cd ( l'ancien site www.ceni_rdc.org est déjà désactivé), les listes des électeurs ne sont pas encore affichées. La CENI a-t-elle peur que le scandale des bureaux de vote fictifs couplé avec celui des listes des électeurs fictifs ne produisent un tsunami électoral ? Dans tous les cas, l'erreur est consommée. La CENI, avec son gros budget, vient de prouver qu'elle est de mauvaise foi.
 
Pasteur Ngoy Mulunda, Président de la CENI
Si l'opposition avait audité le serveur électoral, on pouvait la soupçonner d'y avoir introduit un puce multiplicateur de bureaux de vote. Mais comme l'audit n'a jamais eu lieu, la CENI est seule coupable. On peut se demander si ces bureaux fictifs ne figurent pas dans le serveur électoral que la CENI protège jalousement comme la prunelle de son œil. Les observateurs avaient donc raison d'exiger l'audit du serveur électoral. La CENI avait déclaré son abandon en faveur du comptage manuel des bulletins de vote oubliant que le rôle du serveur ne se limite pas au comptage des bulletins de vote. La CENI est ainsi pris dans son propre piège. Elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Le peuple congolais par la voie de la coalition Etienne Tshisekedi se révèle déterminé à mettre hors d'état de nuire tous les imposteurs de la république. C'est dommage que même une institution dite citoyenne tombe dans les travers des politiciens véreux et corrompus.
Le procès de la CENI commence ainsi avant le scrutin du 28 novembre 2011. Si la CENI dit qu'elle a repris les data de la défunte CEI de triste mémoire, elle confirmerait l'hypothèse généralement répandue que les élections de 2006 étaient aussi manipulées en faveur de Joseph Kabila. Si la CENI reconnait son erreur, elle confirmerait par le fait même qu'elle n'est pas prête à organiser les élections le 28 novembre prochain. Dans tous les cas de figure, elle doit faire son mea culpa public et dire au peuple congolais l'origine des bureaux fictifs. On se rappelle du discours du Pasteur Ngoy Mulunda qui disait avoir dispatché des équipes à travers les provinces pour répertorier les sites des bureaux de vote. Ses équipes étaient-elles fictives ou réelles ?
L'opposition politique doit poursuivre son travail de vérification de la véracité de bureaux de vote dans les villes et villages de l'intérieur. Il n'est pas impossible que le mal soit plus profond que les 107 bureaux de vote découverts dans une seule commune de Kinshasa. Quelle est donc l'ampleur des dégâts dans les provinces, notamment la poudrière de l'Est du pays ?
Les fins limiers de Beni-Lubero Online viennent de découvrir que le bureau d'enrolement ne correspond pas au bureau de vote. La CENI avait voulu semble-t-il rapprocher les électeurs de leurs bureaux de vote. Ainsi sur base de l'adresse de l'électeur, la CENI assignait un bureau de vote réel proche de la résidence de l'électeur. Mais le mal est que la CENI ne s'est jamais donné la peine de le dire aux électeurs. Cette stratégie de décourager les électeurs a dernièrement été décriée au Cameroun. Les électeurs qui souvent se déplacent à pieds arrivaient au bureau de vote où ils croyaient figurer sur les listes d'électeurs pour se voir renvoyer 5 à 10 km plus loin. A cause de la fatigue, ils abandonnaient carrément le vote. Un journaliste de Beni-Lubero Online a fait l'expérience ce matin. Pour savoir où voter, jeter un coup d'oeil sur votre carte d'électeur, dans le coin droit, à haut. Votre bureau de vote réel est précédé de la mention S.V. Faites large diffusion de ce détail important qui risque de faire perdre des voix aux candidats patriotes.
 
Depuis le début du processus électoral, les congolais n'avaient cessé de relever les irrégularités dans le travail la CENI. Tant que les faits reprochés à la CENI se passaient en Province, la CENI bénéficiait toujours d'un démenti sans vérification des autorités provinciales sur la radio Okapi et l'affaire était close. On se rappelle des irrégularités de l'enrôlement des mineurs, des militaires, des rwandais, burundais et ougandais, la vente des cartes d'électeurs, les doublons, etc. La révision du fichier électoral était ainsi devenue le cheval de bataille de la coalition Etienne Tshisekedi dans son duel avec la CENI. Malheureusement comme nous l'avions relevé en son temps, la coalition d'Etienne Tshisekedi n'était active qu'à Kinshasa. Ses Manifestations n'étaient organisées qu'à Kinshasa. Bien que ces manifestations aient forcé la CENI à opter pour le comptage manuel des bulletins de vote, on se demandait qui surveillerait la CENI dans les fins fonds des provinces où la coalition Etienne Tshisekedi n'est pas active.
Il n'est pas surprenant que les bureaux de vote fictifs aient été découverts par la coalition Etienne Tshisekedi dans la capitale Kinshasa. La coalition d'Etienne Tshisekedi se confirme ainsi comme le seul vrai représentant de l'opposition politique congolaise.
Les fins limiers de Beni-Lubero Online ont aussi découvert l'existence dans la circonscription électorale de Beni-Territoire de 4 bureaux de vote itinérants, un autre mot pour dire fictifs. Les candidats de cette inscription ainsi que les électeurs ne savent rien de ces bureaux de vote itinérants.
Pour se moquer du peuple, la CENI a fait un appel au peuple congolais de lui révéler ses bureaux fictifs. Qu'est-ce qu'on n'a pas demande au peuple congolais ? On lui demande de se sécuriser contre les forces d'occupation rwando-ougandaises, d'arrêter les bandits qui pillent ses biens et violent ses femmes. Aujourd'hui, elle doit sans support matériel et sans salaire dénicher les bureaux fictifs. Que font les milliers d'agents de la CENI qui se la coulent douce avec l'argent du contribuable congolais?
 
Mr. Jacques DJOLI de l'opposition politique a demandé à la population d'informer la CENI sur l'existence d'autres bureaux de vote fictifs. Il au moins reconnu que le peuple congolais devrait être dès le départ le premier expert de la CENI.
Comme c'est la coalition d'Etienne Tshisekedi qui a découvert le pot aux roses des bureaux fictifs, pourquoi ne pas lui confier toute la mission de contre-expertise non seulement à Kinshasa mais aussi dans toutes les provinces ? Et pour que les congolais dans l'ensemble participent à cet exercice de salut public, il faut que la CENI sensibilise les électeurs car elle est payée pour cela. Transparence oblige, Mr le Pasteur Ngoy Mulunda.
Le scandale des bureaux de vote fictifs révèle aussi au grand jour que les autres partis politiques suivent le processus électoral sans se soucier de sa transparence. Le silence des autres partis politiques en lice pour les élections en cours signifie-t-il que ces partis politiques sont fictifs ou des doublons du PPRD ? Le scandale des bureaux fictifs devait provoquer un tollé dans la classe politique congolaise y compris la majorité au pouvoir.
Il en est de même du feuilleton de 3 millions de vote qui auraient été remplis dans l'usine en Afrique du Sud. Vidéo: Les combattants de Jobourg découvrent 3.000.000 de bulletins de vote cochés pour Joseph Kabila.
Dans d'autres cieux, les membres de la CENI devraient démissionner en cascade pour l'honneur. La cour suprême de Justice devait ordonner une enquête immédiate et sans complaisance. Le processus électoral qui paraît de plus en plus fictif et irréaliste devrait être arrêté jusqu'à ce qu'un audit des bureaux de vote soit réalisé sur toute l'étendue du territoire national.
Mais comme la justice congolaise est au service de l'empire, elle reste silencieuse quand le peuple congolais a besoin d'elle. Les Congolais qui avec des moyens de bord essaient de jouer leur rôle de contrôle du pouvoir sont déjà pointés du doigt par la CENI qui menace de les traduire en justice. Cela s'appelle dictature ! Mais qui traduira la CENI en justice?
Edgar Kahindo
Butembo
Jeudi, 24 Novembre 2011 04:42
 
A part le scandale des bureaux de vote fictifs au Congo-Kinshasa, les électeurs se plaignent de ne pas trouver leurs noms sur les quelques listes des électeurs déjà affichées dans les bureaux de vote réels. Aussi, les internautes constatent que sur le site internet de la CENI: www.ceni.gouv.cd ( l'ancien site www.ceni_rdc.org est déjà désactivé), les listes des électeurs ne sont pas encore affichées. La CENI a-t-elle peur que le scandale des bureaux de vote fictifs couplé avec celui des listes des électeurs fictifs ne produisent un tsunami électoral ? Dans tous les cas, l'erreur est consommée. La CENI, avec son gros budget, vient de prouver qu'elle est de mauvaise foi.
Pasteur Ngoy Mulunda, Président de la CENI
Si l'opposition avait audité le serveur électoral, on pouvait la soupçonner d'y avoir introduit un puce multiplicateur de bureaux de vote. Mais comme l'audit n'a jamais eu lieu, la CENI est seule coupable. On peut se demander si ces bureaux fictifs ne figurent pas dans le serveur électoral que la CENI protège jalousement comme la prunelle de son œil. Les observateurs avaient donc raison d'exiger l'audit du serveur électoral. La CENI avait déclaré son abandon en faveur du comptage manuel des bulletins de vote oubliant que le rôle du serveur ne se limite pas au comptage des bulletins de vote. La CENI est ainsi pris dans son propre piège. Elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Le peuple congolais par la voie de la coalition Etienne Tshisekedi se révèle déterminé à mettre hors d'état de nuire tous les imposteurs de la république. C'est dommage que même une institution dite citoyenne tombe dans les travers des politiciens véreux et corrompus.
Le procès de la CENI commence ainsi avant le scrutin du 28 novembre 2011. Si la CENI dit qu'elle a repris les data de la défunte CEI de triste mémoire, elle confirmerait l'hypothèse généralement répandue que les élections de 2006 étaient aussi manipulées en faveur de Joseph Kabila. Si la CENI reconnait son erreur, elle confirmerait par le fait même qu'elle n'est pas prête à organiser les élections le 28 novembre prochain. Dans tous les cas de figure, elle doit faire son mea culpa public et dire au peuple congolais l'origine des bureaux fictifs. On se rappelle du discours du Pasteur Ngoy Mulunda qui disait avoir dispatché des équipes à travers les provinces pour répertorier les sites des bureaux de vote. Ses équipes étaient-elles fictives ou réelles ?
L'opposition politique doit poursuivre son travail de vérification de la véracité de bureaux de vote dans les villes et villages de l'intérieur. Il n'est pas impossible que le mal soit plus profond que les 107 bureaux de vote découverts dans une seule commune de Kinshasa. Quelle est donc l'ampleur des dégâts dans les provinces, notamment la poudrière de l'Est du pays ?
Les fins limiers de Beni-Lubero Online viennent de découvrir que le bureau d'enrolement ne correspond pas au bureau de vote. La CENI avait voulu semble-t-il rapprocher les électeurs de leurs bureaux de vote. Ainsi sur base de l'adresse de l'électeur, la CENI assignait un bureau de vote réel proche de la résidence de l'électeur. Mais le mal est que la CENI ne s'est jamais donné la peine de le dire aux électeurs. Cette stratégie de décourager les électeurs a dernièrement été décriée au Cameroun. Les électeurs qui souvent se déplacent à pieds arrivaient au bureau de vote où ils croyaient figurer sur les listes d'électeurs pour se voir renvoyer 5 à 10 km plus loin. A cause de la fatigue, ils abandonnaient carrément le vote. Un journaliste de Beni-Lubero Online a fait l'expérience ce matin. Pour savoir où voter, jeter un coup d'oeil sur votre carte d'électeur, dans le coin droit, à haut. Votre bureau de vote réel est précédé de la mention S.V. Faites large diffusion de ce détail important qui risque de faire perdre des voix aux candidats patriotes.
Depuis le début du processus électoral, les congolais n'avaient cessé de relever les irrégularités dans le travail la CENI. Tant que les faits reprochés à la CENI se passaient en Province, la CENI bénéficiait toujours d'un démenti sans vérification des autorités provinciales sur la radio Okapi et l'affaire était close. On se rappelle des irrégularités de l'enrôlement des mineurs, des militaires, des rwandais, burundais et ougandais, la vente des cartes d'électeurs, les doublons, etc. La révision du fichier électoral était ainsi devenue le cheval de bataille de la coalition Etienne Tshisekedi dans son duel avec la CENI. Malheureusement comme nous l'avions relevé en son temps, la coalition d'Etienne Tshisekedi n'était active qu'à Kinshasa. Ses Manifestations n'étaient organisées qu'à Kinshasa. Bien que ces manifestations aient forcé la CENI à opter pour le comptage manuel des bulletins de vote, on se demandait qui surveillerait la CENI dans les fins fonds des provinces où la coalition Etienne Tshisekedi n'est pas active.
Il n'est pas surprenant que les bureaux de vote fictifs aient été découverts par la coalition Etienne Tshisekedi dans la capitale Kinshasa. La coalition d'Etienne Tshisekedi se confirme ainsi comme le seul vrai représentant de l'opposition politique congolaise.
Les fins limiers de Beni-Lubero Online ont aussi découvert l'existence dans la circonscription électorale de Beni-Territoire de 4 bureaux de vote itinérants, un autre mot pour dire fictifs. Les candidats de cette inscription ainsi que les électeurs ne savent rien de ces bureaux de vote itinérants.
Pour se moquer du peuple, la CENI a fait un appel au peuple congolais de lui révéler ses bureaux fictifs. Qu'est-ce qu'on n'a pas demande au peuple congolais ? On lui demande de se sécuriser contre les forces d'occupation rwando-ougandaises, d'arrêter les bandits qui pillent ses biens et violent ses femmes. Aujourd'hui, elle doit sans support matériel et sans salaire dénicher les bureaux fictifs. Que font les milliers d'agents de la CENI qui se la coulent douce avec l'argent du contribuable congolais?
Mr. Jacques DJOLI de l'opposition politique a demandé à la population d'informer la CENI sur l'existence d'autres bureaux de vote fictifs. Il au moins reconnu que le peuple congolais devrait être dès le départ le premier expert de la CENI.
Comme c'est la coalition d'Etienne Tshisekedi qui a découvert le pot aux roses des bureaux fictifs, pourquoi ne pas lui confier toute la mission de contre-expertise non seulement à Kinshasa mais aussi dans toutes les provinces ? Et pour que les congolais dans l'ensemble participent à cet exercice de salut public, il faut que la CENI sensibilise les électeurs car elle est payée pour cela. Transparence oblige, Mr le Pasteur Ngoy Mulunda.
Le scandale des bureaux de vote fictifs révèle aussi au grand jour que les autres partis politiques suivent le processus électoral sans se soucier de sa transparence. Le silence des autres partis politiques en lice pour les élections en cours signifie-t-il que ces partis politiques sont fictifs ou des doublons du PPRD ? Le scandale des bureaux fictifs devait provoquer un tollé dans la classe politique congolaise y compris la majorité au pouvoir.
Il en est de même du feuilleton de 3 millions de vote qui auraient été remplis dans l'usine en Afrique du Sud. Vidéo: Les combattants de Jobourg découvrent 3.000.000 de bulletins de vote cochés pour Joseph Kabila.
Dans d'autres cieux, les membres de la CENI devraient démissionner en cascade pour l'honneur. La cour suprême de Justice devait ordonner une enquête immédiate et sans complaisance. Le processus électoral qui paraît de plus en plus fictif et irréaliste devrait être arrêté jusqu'à ce qu'un audit des bureaux de vote soit réalisé sur toute l'étendue du territoire national.
Mais comme la justice congolaise est au service de l'empire, elle reste silencieuse quand le peuple congolais a besoin d'elle. Les Congolais qui avec des moyens de bord essaient de jouer leur rôle de contrôle du pouvoir sont déjà pointés du doigt par la CENI qui menace de les traduire en justice. Cela s'appelle dictature ! Mais qui traduira la CENI en justice?
Edgar Kahindo
Butembo

Monday, November 21, 2011

L’UDPS accuse la CENI: de centaines de BV fictifs !!!

L'UDPS accuse la CENI

 Alexis Mutanda Ngoyi Muana, Coordonnateur principal du Bureau central

 pour la campagne électorale de l'Union pour la Démocratie et lem

 Progrès Social (U.D.P.S.) en RDC (B.C.C.E.) et du Président national

 de l'U.D.P.S., Etienne Tshisekedi wa Mulumba est formel : la

 Commission électorale nationale indépendante (CENI) entretient d'une

 façon consciente et au profit de l'actuel président sortant, Joseph

 Kabila, la fraude dans le processus électoral actuel qui doit, à

 terme, fournir au pays un président de la République et une nouvelle

 assemblée nationale le 28 novembre prochain. Cela est facilement

 perceptible à travers les multiples incorrections et tentatives de

 fraude que les partis politiques de l'opposition dont l'Udps ne

 cessent de dénoncer sur terrain. Il a exposé ce point de vue lors

 d'une conférence de presse qu'il a organisée hier lundi, 21 novembre

 2011, au siège de la BCCE, dans la commune de la Gombe.

 

 Tous les débats du jour ont tourné essentiellement

 autour du thème en rapport avec la fraude électorale qui serait

 organisée, selon la BCCE, par la CENI. A cette occasion, Alexis

 Mutanda a énuméré plusieurs formes de tentatives de tricherie mises en

 œuvre par la CENI, en complicité avec le parti au pouvoir, PPRD (Parti

 du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie) mais que son

 organisation dénonce avec vigueur. C'est ainsi qu'il a cité dans le

 tas, la cartographie truffée de centaines de bureaux fictifs ; les

 bureaux de compilation qui ne répondent pas aux normes, la

 constitution du fichier électoral dans l'opacité.

 Revenant sur les cas des bureaux fictifs, il a expliqué

 que les investigations sur terrain, menée par le BCCE ont mis à jour,

 ici dans la capitale, des centaines des bureaux répertoriés dans la

 cartographie publiée par la CENI, mais qui n'existe pas sur terrain.

 Donnant quelques exemples, il a cité le cas de Lukunga où la

 cartographie signale un site « Elite » avec plusieurs bureaux

 inexistant sur terrain. A Ngaba, on a par contre retrouvé 38 bureaux

 installés mais non répertoriés tandis que sur l'avenue Feshi il y a

 cinq bureaux fictifs. Si ici dans la capitale, il existe pareille

 tentative de tricheries, qu'en est-il de l'intérieur du pays? s'est-il

 exclamé. Par ailleurs, Alexis Mutanda a prelevé que, contrairement à

 ce que la Ceni a annoncé sur l'augmentation des bureaux de vote, on a

 noté une forte diminution et éloignement des bureaux installés. Dans

 certains cas, les habitants de l'intérieur du pays sont obligés de

 parcourir plus de 50 Kms pour aller voter.

 

 Des membres actifs du PPRD nommés dans les bureaux de compilation des résultats

 

 En outre, le Coordonnateur principal du BCCE a signalé

 l'absence, dans le temps et dans l'espace, de l'affichage des listes

 des électeurs devant plusieurs bureaux à travers le pays,

 contrairement aux prescrits de la loi. Il n'a pas oublié de souligner

 l'omission des noms sur les listes affichées devant certains bureaux.

 Ici, il a insisté sur l'attitude de la CENI qui paraît plus travailler

 pour la Majorité présidentielle plutôt que pour l'intérêt général de

 la Nation et de tous les acteurs impliqués dans le processus

 électoral. Cela, a-t-il constaté, remet gravement en cause la

 neutralité que la loi confère à cette institution. Cette partialité

 est très visible lorsqu'on constate que la CENI nomme des membres

 actifs de PPRD dans les bureaux de compilation des résultats, en

 catimini, sans appel d'offres d'emploi dans les provinces concernées.

 La constitution dans l'opacité du fichier électoral a

 été aussi épinglée comme une arme de la tricherie. Alexis Mutanda a

 trouvé suspecte la résistance de la CENI contre l'audit du fichier

 électoral – ou du serveur central – audit qui ne ferait que renforcer

 la confiance dans le processus. Il a dit que son parti, l'U.D.P.S.,

 s'est battu au prix même du sang pour obtenir la transparence du

 fichier électoral, sans résultats. Comme par hasard, a-t-il constaté,

 la Majorité présidentielle et la CENI optent pour le refus et

 tergiversent pour laisser les experts de l'opposition auditer le

 fichier. Pour lui, cela est une tentative avérée de fraude et la Ceni

 se doit de mettre tous les acteurs en confiance et se démarquer du

 pouvoir pour rester neutre. Il a aussi épinglé le nettoyage du fichier

 qui n'est toujours pas effectué pour enlever les morts, les mineurs,

 les militaires et les policiers enrôlés.

 A la fin de son exposé, Alexis Mutanda a stigmatisé

 l'utilisation des moyens de l'Etat à des fins privées de propagande

 par le candidat Kabila et sa famille politique. Cette violation de

 l'article 36 de la Loi électorale devait offrir, selon l'Udps,

 l'occasion à la CENI de prouver sa neutralité en respectant la loi et

 en invalidant la candidature de Joseph Kabila. Or jusqu'à présent, il

 constate que la CENI se plie toujours au bon vouloir du PPRD et de la

 Majorité présidentielle.

 

 SAKAZ

Elections 2011 : témoignages des “omis (Le Phare du 22 novembre 2011)

2011/11/22 Jean Kadima-Schipa jzpalmares@gmail.com
 

Elections 2011 : témoignages des "omis"
 Après un tour dans quelques sites de vote pour s'enquérir du climat
 général qui y régnait à sept jours des élections, nous avons assisté à
 des cas de revendications suscitant inquiétudes et indignation
 notamment chez des personnes détenant la carte d'électeur, mais mises
 sur les listes affichées.
 Ces cas d'omissions sont généralement de deux natures.
 Il y a d'un côté des cas des personnes enrôlées au même site qui
 abritera bientôt le bureau de vote, mais qui curieusement ne
 retrouvent pas leurs noms sur les listes électorales affichées. Alors
 que leurs compatriotes ou amis avec lesquels ils ont été enrôlés
 retrouvent les leurs !
 Pire, on rencontre certains cas d'omissions pour des gens habitant la
 même parcelle et qui s'étaient fait enrôler au même moment et au même
 endroit.

 D'autre part, on a des cas des gens qui s'étaient fait enrôler en
 dehors de leurs fiefs ou communes d'habitation vu leur emploi de temps
 contraignant. Ils devaient logiquement voter dans les sites les plus
 proches de leurs habitations suivant le canevas de la Ceni (Commission
 électorale nationale indépendante). Car, la mention SV (Site de vote)
 indiquant le lieu de vote est reprise sur leurs cartes d'électeur.
 Curieusement, nombre de ces compatriotes n'ont pas trouvé leurs noms
 sur les listes affichées.
 Certains malchanceux dans cette catégorie ont tenté d'aller consulter
 les listes affichées dans les lieux où ils s'étaient fait enrôler
 croyant retrouver leurs noms sur les listes. Hélas, ils ne retrouvent
 nulle part et se voient du coup exclus d'accomplir leur devoir citoyen
 ! Alors qu'ils sont détenteurs des cartes d'électeurs dûment signées
 par des mandataires de la Ceni commis à l'opération d'enrôlement des
 électeurs.
 Malheureusement, c'est dans cette catégorie que nous nous retrouvons également !
 Qu'est-ce que ces compatriotes feront de leur carte d'électeur ? Quand
 est-ce la Ceni pourra remédier à la situation, à moins d'une semaine
 du vote ? Pourquoi ce cafouillage persiste-t-il encore ?
 Ce sont là quelques questions auxquelles l'opinion voudrait avoir
 l'éclairage de la Ceni qui ne cesse de parler d'élections
 transparentes, crédibles et apaisées !

 Dom

 

ELECTIONS 2011 __ Publication des résultats : attention à la manipulation

Dernières infos

22.11.11 Le Potentiel - Publication des résultats : attention à la manipulation


Si les sondages ne font pas nécessairement le «vote», la multitude des «centres de proclamation des résultats» risque de mettre la poutre au feu. Ce qui pourrait se passer au lendemain du 28 novembre avec cette probabilité que la voix de la CENI sera étouffé. La pagaille pointe à l'horizon.

La tâche s'annonce ardue pour la Commission électorale nationale indépendante, CENI, à 4 jours de la fin de la campagne électorale. Bien au contraire, il lui revient de bien manœuvrer pour franchir le massif afin que le processus électoral arrive à bon terme. Hélas !

Il existe encore beaucoup à faire. Par ces temps qui courent, la CENI est accusée d'avoir laissé violer la Loi électorale en s'abstenant de prendre des décisions et des sanctions face à certaines irrégularités. Notamment celles liées à l'incompatibilité des candidats, à la violation de l'article 36 de la Loi électorale sur l'utilisation à des fins de propagande électorale des biens, des finances et du personnel de l'Etat. La CENI sera confrontée à des contestations en cascade sur ces points précis, visibles dans cette campagne électorale.

Mais la crainte réside dans la proclamation des résultats. Si l'on prend en compte les incidents qui ont émaillé cette campagne électorale, il serait prudent que la CENI prenne des dispositions pour la suite des événements. Plus particulièrement en ce qui concerne la proclamation des résultats.

En effet, selon la feuille de route de la CENI, c'est le 6 décembre que seront rendus publics les résultats provisoires des élections présidentielle et législatives 2011. Du 7 au 16 décembre, la Cour suprême de justice recevra et examinera les contentieux des résultats de l'élection présidentielle. Le 17 décembre, cette même Cour procédera à la proclamation des résultats définitifs pour que le 20 décembre 2011, le président élu prête serment.

La prérogative de proclamation des résultats est reconnue à la CENI conformément à l'article 71 de la Loi électorale qui stipule : «La Commission électorale nationale indépendante reçoit les résultats consolidés de tous les centres de compilation par le secrétaire exécutif provincial. Elle dresse un procès-verbal des résultats provisoires signé par tous les membres du bureau. Le président de la Commission électorale nationale indépendante ou son remplaçant rend publics les résultats provisoires du vote. Les résultats publics sont affichés dans les locaux de la Commission électorale nationale indépendante ou consultés selon le cas sur Internet. Les procès-verbaux ainsi que les pièces jointes sont transmis à la Cour constitutionnelle, à la Cour administrative d'appel, au Tribunal administratif du ressort, selon le cas».

Plus loin, l'article 72 de la Loi électorale est ainsi libellé : «La Cour constitutionnelle proclame les résultats définitifs de l'élection présidentielle dans les deux jours qui suivent l'expiration du délai de recours, si aucun recours n'a été introduit devant elle. La Cour constitutionnelle, la Cour administrative d'appel, le Tribunal administratif et le Tribunal de paix, selon le cas, proclame les résultats définitifs des élections législatives, provinciales, urbaines, communales et locales dans les huit jours qui suivent l'expiration du délai de recours si aucun recours n'a été introduit devant la juridiction compétente».

A la lecture de ces deux articles, la CENI proclame les résultats provisoires et la Cour suprême de justice les résultats définitifs au vu des dossiers lui remis par la CENI après examen des recours, si recours il y a.

Des «centres parallèles»

Mais seulement, voilà. Ces élections qui se veulent transparentes comportent certaines dispositions qui, si elles ne sont pas respectées, bien comprises, servir de détonateur, d'armes à manipulation. Les conséquences seront imprévisibles et il sera difficile de maîtriser la situation si la confusion est totale.

Pour rafraîchir la mémoire de certains compatriotes, il est important de rappeler que lors des élections 2006, le président de la CEI, Abbé Apollinaire Malumalu, avait été embarqué dans un véhicule auto-blindé de l'armée pour le siège de la RTNC afin de rendre publics les résultats provisoires des élections 2006. Et pourtant, toutes les dispositions avaient été prises pour que cette cérémonie se déroule dans l'enceinte de l'Institut Elikya, à Gombe où le centre de presse a été installé. La suite est connue de tout le monde.

Cet incident a été le déclic de ces incidents connus à Kinshasa entre la milice de Bemba et la Garde républicaine. Bilan : des centaines de morts. Faut-il encore revivre ce cauchemar du fait que certains centres avaient publié leurs résultats pendant que la CENI traînait les pieds ?

Ce qui pourrait se produire si la CENI adoptait la même attitude d'hésitation. En effet, les articles 63, 67, 68 de la Loi électorale renseignent que le dépouillement se fait à partir du bureau de vote avant de les transférer au Centre local de compilation. A partir de cette étape, les résultats provisoires peuvent être connus. Et l'article 68 de la Loi électorale est explicite : «Aussitôt le dépouillement terminé, le résultat est immédiatement rendu public et affiché devant le bureau de dépouillement suivant les modalités arrêtées par la Commission électorale nationale indépendante. La fiche des résultats est signée par tous les membres du bureau de dépouillement et les témoins. Une copie est remise aux témoins».

Cet article est complété par l'article 70 de la même loi électorale : «Un centre de compilation est situé dans chaque circonscription électorale. Le centre de compilation établit une fiche de compilation des résultats. Il en dresse un procès-verbal. La fiche de compilation et le procès-verbal sont signés par les membres du bureau du Centre de compilation de la circonscription et par les témoins. Le président du centre de compilation rend publics, en affichant au centre, les résultats de vote pour les élections législatives, provinciales, urbaines, communales et locales, et les résultats partiels de l'élection présidentielle au niveau de la ville ou du territoire. Les procès-verbaux et les pièces jointes sont transmis au siège de la Commission électorale nationale indépendante, conformément à son plan de ramassage. Celle-ci les transmet à la juridiction compétente».

Telles que les choses se présentent, des partis politiques, des missions d'observation tant nationales qu'internationales bien organisées peuvent disposer de résultats presqu'au même moment que la CENI. Ensuite, des corrections, si corrections il y a, elles ne peuvent être apportées qu'au niveau du centre de compilation de chaque circonscription électorale.

Le danger réside dans le fait que si l'une d'elles fait montre de malhonnêteté intellectuelle pour des raisons inavouées, se permettant de manipuler les résultats et de les publier bien avant la CENI, la confusion est vite installée. Reste maintenant à savoir si la CENI sera capable de contrôler la situation avec les nerfs déjà tendus.

Des dispositions à prendre

Il n'y a plus une seule minute à perdre. Le pouvoir organisateur, avec tous ses partenaires, sont invités à prendre des dispositions qui s'imposent.

Faut-il encore rappeler qu'en Côte d'Ivoire, tout est parti de la publication des résultats ? La cérémonie de proclamation des résultats par la CEI/Côte d'Ivoire, qui avait proclamé Ouattara vainqueur, avait été perturbée par les partisans de Laurent Gbagbo. Ce dernier a été ensuite proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle. Les deux protagonistes, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, ont rejeté l'un et l'autre ces résultats avant que la pagaille s'installe et que mort d'hommes s'ensuive.

Il y a lieu de tirer les leçons des élections 2006 et du schéma ivoirien pour éviter la catastrophe. Absolument.

© Le Potentiel 22.11.11