Thursday, July 16, 2009

Bas-Congo : 15 milliards Usd consacrés aux infrastructures économiques

Prévu pour dix ans, Bas-Congo : 15 milliards Usd consacrés aux infrastructures économiques
(Le Potentiel 16/07/2009)

Des projets de développement au bénéfice de la province du Bas-Congo dans les secteurs de l'Energie, des Hydrocarbures, des Infrastructures, des Transports, de l'Industrie et de nouvelles technologies. Une initiative du gouvernement central.

Le gouvernement a initié plusieurs projets de développement en faveur de la province du Bas-Congo principalement dans les secteurs de l'Energie, des Hydrocarbures, des Infrastructures, des Transports, de l'Industrie et de nouvelles technologies. Pour le ministre du Plan Olivier Kamitatu, la plupart de ces projets appellent un partenariat public-privé et totalisent des investissements dont le montant, pour les dix prochaines années, avoisine 15 milliards Usd.

Dans le secteur de l'Energie, le dossier en cours concerne la réhabilitation d' Inga I et II. Sur les six groupes d'Inga I, quatre sont en marche et en mauvais état. Les travaux financés par la Banque mondiale ont démarré en 2003 et la finition est prévue par le projet PMEDE avec un montant de 280.000.000 de dollars américains. Sur les huit turbines d'Inga II, quatre sont à l'arrêt et une seule (groupe 23) est en cours de réhabilitation par la firme canadienne Mag Energy. La réhabilitation des autres turbines est prévue par le projet de la Banque mondiale (BM). A ce jour, PMEDE et SAPMP totalisent 860.000.000 Usd.

Pour la construction d'Inga III, une étude de préfaisabilité menée par SNC Lavalin vient d'être achevée. De son côté, le gouvernement congolais a adopté l'accord de don de la Banque africaine de développement (BAD) pour l'étude du projet en cofinancement avec BHP Billiton. Le pouvoir central s'est également engagé dans l'initiative Westcor. Outre le projet Inga I et II, il y a Zongo II dont l'étude est en cours et le protocole d'accord a été signé entre le ministre de l'Energie et les Chinois.

LE SECTEUR PETROLIER

Dans le secteur des Hydrocarbures, il sied de rappeler que les gouvernements de la RDC et d'Angola ont signé le 30 juillet 2007 un protocole d'accord sur l'exploitation commune du pétrole dans la zone maritime.. La ZIC (zone d'intérêt commun) concernée est située dans la région maritime comprise entre le Nord du bloc 1 et le Sud du bloc 14, le Nord du bloc 15 et le Nord du bloc 31 des concessions pétrolières angolaises. L'autre infrastructure touche à la construction du port en eaux profondes de Banana, la BAD est disposée à financer la mise à jour de l'étude de ce projet dont un protocole d'accord est signé entre le gouvernement et les investisseurs coréens.

Quant au projet de construction de pont Soyo-Muanda-Cabinda, dont le protocole d'accord a été signé entre le ministère angolais des Travaux Publics et le ministre congolais du Plan, l'étude est en cours sur la phase de traçage par les experts chinois. Le projet de réhabilitation rail-Kinshasa-Matadi est à intégrer dans les contrats chinois ou peut être financé par d'autres investisseurs.

Dans le secteur de nouvelles technologies, le projet de l'installation de la fibre optique qui est en cours par les Chinois nécessite un investissement de 30 millions Usd.

LUDI CARDOSO

© Copyright Le Potentiel

EMISSION SUR TELESUD. THEME: vassal des rwandais

Papy TAMBA, votre attitude choque.
Papy TAMBA, le traitre-collabo, vassal des rwandais.
Les chantiers de Kabila Kanambe se font au Rwanda comme tout le monde le sait. A moins d'avoir le QI d'une plante pour ne pas le savoir.
Papy TAMBA, Etes-vous vegetarian ou vegetatif (intellectuement) ?
 
Voici le schantiers de Kabila Kanambe au Rwanda
 


 
On 7/17/09, Papy TAMBA <tambakuma@hotmail.fr> wrote:

Chers tous,
Je vous invite à suivre une émission ce soir sur l'état d'avancement des 5 chantiers en RDC qui se tiendre sur télésud à 23h00 heure de Paris et 22h00 heure de Kinshasa. Vos critiques et commentaires seraient les bienvenus.
 
Mes civilités!
 
Papy TAMBA

Gizenga: Coup d'Etat au Palu ???

Coup d'Etat ???
 
Ça chauffe au PALU!
(Direct.cd 16/07/2009)


Un des ténors du Palu dans les années 80-90, Thérèse Pakassa, déclare avoir remplacé Antoine Gizenga au poste de secrétaire générale et chef du Parti. Cette dame, pour ceux qui ne le savent pas, passe pour être celle qui, lors du long exil d'Antoine Gizenga à l'extérieur du pays, avait non seulement implanté le parti au pays au moment de la terrible répression mobutienne , mais avait en plus, au prix de graves sacrifices, affronté mille et une difficultés.

Dont des emprisonnements et autres sévices corporels. Cependant, sa prétention ne rencontre pas l'approbation de tous les militants du Palu.. Ainsi, pour un des secrétaires permanents du parti, Joseph Dovel Mpango, Mme Pakassa ne fait plus partie du Palu depuis 1995. Ayant quitté le parti pour des raisons personnelles. Difficile de savoir pour l'instant qui occupe ce poste.

Pour sa part, Thérèse Pakasa affirme... a voir été désignée à ,ce poste à l'issue d'une cérémonie organisée le week-end dernier par le comité exécutif de crise dirigé par Jackson Bofunda. Pour elle, l'ancien premier ministre, ployant sous le poids de l'âge, n'a plus les capacités physiques d'animer le parti: «Maintenant, il (Gizenga) dit qu'il est fatigué physiquement. Ce n'est que normal que je prenne les choses en main. Il ne peut pas forcer la nature.».E11e appuie sa rhétorique en prenant pour preuve sa démission de la Primature pour raisons de santé et d'âge. Mais que répond Thérèse Pakasa à la frange des membres du Palu, qui pense que la succession ne devrait pas se passer ainsi ? Sur un ton goguenard, elle rétorque :« Non, ces gens-là, il faut savoir qu'ils n'ont jamais lutté sur le terrain. Ils ont eu le gâteau sur un plateau. Ce n'est que normal qu'ils puissent protester... Je compte organiser le parti, donner des leçons politiques aux militants pour que les gens puissent se réveiller et qu'il y ait prise de conscience au sein des militants. Nous devons préparer la population aux prochaines élections. »

Une belle bagarre s'annonce donc au Palu avec la dissidence qui vient de frapper à ses portes, emmenée par Jackson Bofunda et Madame Thérèse Pakassa. Ainsi, le Palu, après tant d'autres partis politiques congolais, connaît les tribulations habituelles consécutives à la gestion des ambitions des uns et des autres, tout comme à la satisfaction des intérêts souvent mal cachés sous un militantisme de façade. Surtout en cette période où le sursis accordé au gouvernement Muzito court jusqu'à la prochaine rentrée parlementaire et que chacun veut se positionner en bon ordre de départ pour un portefeuille.

Le comité directeur du Palu ne reconnaît pas, pour sa part, cette nomination ni encore moins le comité exécutif de crise qui a organisé la cérémonie sus évoquée. «Je dois d'abord vous dire que Mme Pakasa est leader d'un, autre parti, qui s'appelle : « Palu progressiste » et qui est enregistré au Ministère de l'Intérieur. Elle n'est plus militante du Palu, mais de son propre parti. Alors, on voit mal comment un leader d'un parti politique vernir diriger un autre parti.

Le parti Lumumbiste unifié est régi par. les textes, qui définissent le mode de succession des pouvoirs.


Donc, c'est inimaginable que des gens qui n'ont ni qualité ni compétence puissent se permettre de jouer avec une haute personnalité. Je dois vous dire que le comité exécutif du Palu est intact», soutient Joseph Dovel Mpango.

Affaire à suivre donc et qui promet des rebondissements spectaculaires» .
 

© Copyright Direct.cd

Apareco-GCN se deplace a Dakar.

 
 
Apareco-GCN, Grand Cirque National,  se deplace a Dakar.
Clown principal: Honore Ngbanda dans son role legendaire deTerminator.
Pour ceux qui ont le temps de rire. le deplacement en vaut la peine.
Tous les rigolos de France y seront pour repeter les habituels MCM (mensonges, colportages et manipulations ) de l'Apareco.
Du rire en percpective !!!
 
Rappel: De vive voix, Honore Ngbanda avait promis la liberation et la mort de Kanambe pour le 31 decembre 2007


 

Wednesday, July 15, 2009

UDPS: Felix Tshisekedi se releve...enfin !



UDPS: Felix Tshisekedi se releve...enfin !
Chacun se souviendra d'une ridicule interview de deux heures que Felix Tshisekedi avait accordee a Radio Tshiondo aussitot apres son retour de Kinshasa a Bruxelles ou vit sa famille.
Cette interview insensee, truffee de recriminations, de polemiques et d'injures a peine voilees, avait choque tous ceux qui avaient connu un autre "Felix", celui de l'avant 2008. Celui qui savait rester au dessus des commerages et qui se preoccupait d'inspirer la base de l'UDPS, d'eclairer ses collegues et de conscientiser notre peuple face aux defis auxquels doit faire face la RD Congo.
L'interview sur Radio Tshiondo avait deshonore la famille Tshisekedi que Felix ce jour-la et au nom de laquelle il a dit parler. C'etait deplorable pour l'UDPS. Felix Tshilombo Tshisekedi ne pouvait que s'en prendre a lui-meme car Radio Radio Tshiondo avait ete abusee par lui. En effet, ce media patriotique de la diaspora lui avait offert une opportunite inouie de fixer et marquer durablement l'opinion publique. Felix Tshisekedi avait totalement rate cette epreuve mediatique en recherchant de la sympathie, menacant ses adversaires, se radicalisant inutilement et surtout en "pleurant" sur les antennes.

Felix Tshilombo Tshisekedi vient de se rattraper, ce 14 juillet 2009, avec une interview plus honorable avec le respectable media patriotique qu'est CongoOne.net. Nos confreres de CongoOne ont pose des questions directes et pertinentes. Felix Tshisekedi y a repondu franchement, avec clarte et sans recourir a des polemiques ou injures. De mauvaises langues diront certainement que cette interview est honorable parce que les confreres de CongoOne l'ont editee ou amelioree pour extirper les "bevues". Nous considerons cela comme de la speculation et de la mauvaise foi. La redaction de CongoOne rendrait en fait service a Felix Tshilombo et a l'UDPS en publiant, si elle existe, la bande sonore de cette interview qui remet les pendules a l'heure. Voici donc le texte integral de l'interview de Felix Tshilombo Tshisekedi sur CongoOne.net

Pour Congonet Radio

Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon

--------------------------------------------------------------

CongoOne
Secrétaire national aux relations extérieures, Félix Tshilombo éventre le boa sur le schisme qui mine l’Udps

Il n'est secret pour personne que l'Udps est victime d'un schisme politique. La situation est préoccupante au regard des fatwa que se lancent les deux camps en présence. Au moment où certains ne se sont pas offusqués de s'en prendre à la famille biologique du président national de l'Udps accusée, à tort ou à raison, de vouloir s'approprier Etienne Tshisekedi, Congoone a soumis a un feu de questions Félix Tshilombo, secrétaire national de l'Udps aux relations extérieures, en vue d'éclairer la religion de ses nombreux lecteurs sur une des crises majeures que traverse l'Udps.




D'entrée de jeu, il a été demandé à Félix Tshilombo s'il est facile d'être Félix Tshilombo, fils d'Etienne Tshisekedi et cadre de l'Udps dans le contexte actuel.
Réponse : vous dire qu'il est facile d'être Félix Tshilombo, fils d'Etienne Tshisekedi, en ce moment, serait mentir. Mais, en même temps, je l'assume pleinement car, je suis très fier d'être le fils de cet illustre combattant de la liberté. Et donc, même si ce n'est pas facile en ce moment, je préfère demeurer dans ma peau car je sais que très bientôt, ce vent passera et qu'à l'UDPS nous parlerons un autre langage.



Q. Félix Tshilombo Tshisekedi, il nous a été rapporté que vous aviez déclaré dernièrement sur une chaîne de télévision kinoise être le seul à connaître la philosophie du combat politique de votre père. Est-ce que cette assertion est vôtre? Auquel cas, que pouvez-vous dire à tous ceux qu'elle a heurtés et qui vous reprochent de vouloir vous approprier Etienne Tshisekedi au point de vouloir l'enfermer dans le carcan familial?
R. Voici exactement ce que j'ai dit : « Pour l'avoir pratiqué en tant que père, d'une part, et en tant que leader politique, d'autre part, je pense être bien placé pour pouvoir traduire en actes, la philosophie d'Etienne Tshisekedi. » Qu'y a-t-il de choquant dans cette phrase ? En réalité, le problème se situe dans votre première question. Je gêne énormément certaines personnes dont les agendas avaient déjà été mis à l'heure de l'après Tshisekedi. Ils ont cru que ça en était terminé pour le Lider Maximo et que leur tour était arrivé. J'ai débarqué à ce moment-là de Belgique, en prônant l'unité chère à Etienne Tshisekedi. Et c'est là mon tort, celui d'avoir incarné la philosophie du Chef, que les uns et les autres avaient déjà jeté à la poubelle, au risque d'émietter le parti. D'autre part, sachez qu'il est impossible d'enfermer Etienne Tshisekedi dans un carcan. L'homme est resté le même malgré ses ennuis de santé. Seulement, il a compris que les médecins ont raison de lui conseiller un repos long et complet. Car, par deux fois dans le passé il avait négligé leurs prescriptions en privilégiant le parti, et mal lui en pris. En 2007, il avait décidé d'écourter un séjour médical en Afrique du Sud pour rentrer précipitamment au pays afin d'y lancer les préparatifs du congrès. Et en 2008, rappelez-vous, il a raccourci son temps de repos et a repris, très vite les activités (un voyage en Suède, et la gestion de la crise qui sévissait au pays). Il a, à chaque fois, été rattrapé par la santé, c'est pourquoi il a décidé de prendre le maximum de temps de repos possible. Et la famille y souscrit totalement. Ne croyez donc pas à ces bonimenteurs qui n'ont rien d'autre à faire que de calomnier et de médire sur la famille du PN.


Q. D'aucuns à l'UDPS vous reprochent d'avoir annoncé votre candidature à la magistrature suprême et vous accusent non seulement d'avoir ainsi porté ombrage à votre père, le chef du parti et son candidat naturel, mais également de l'avoir trahi. Pensez-vous être dans votre bon droit, alors que vous êtes cadre de l'Udps, de vous déclarer candidat président de la République sans l'aval du parti?


R. Avant toute chose, il faut que l'on sache que l'UDPS est un parti démocratique et qu'Etienne Tshisekedi est le symbole même de cette valeur qu'est la démocratie. Vouloir qualifier de sacrilège tout acte de candidature évoquée à côté de celle d'Etienne Tshisekedi, c'est un piège visant à présenter ce dernier comme un leader aux allures dictatoriales. Ce qui est faux car s'il y a quelqu'un pour accepter cette diversité de candidatures, c'est bien lui. Donc, il n'y a déjà pas de trahison de ma part, que du contraire. Ensuite, je ne crois pas que ce soit aussi simple de porter ombrage au Président National de l'UDPS, car pour avoir son charisme et son aura, il faut se lever tôt. Enfin, la candidature à laquelle vous faîtes allusion n'a jamais été formelle, mais bien conditionnelle. C'est-à-dire qu'elle est assujettie à plusieurs préalables à savoir, la non candidature d'Etienne Tshisekedi et ma désignation par le parti, sans parler des problèmes d'organisation, de finances et j'en passe. Et de tout cela, il n'en est pas encore question pour le moment. Mais comme je vous l'ai dit plus haut, ceux à qui je donne des cauchemars veulent coûte que coûte en finir avec moi. Faîtes un sondage, et vous vous apercevrez que la plupart des énergumènes qui vocifèrent à ce sujet n'ont même pas lu cette interview. Je ne peux pas comprendre que l'on mette à mal les efforts et sacrifices de tant d'années pour des problèmes de positionnements personnels.


Q. En votre qualité de Secrétaire national aux relations extérieures, vous n'êtes pas sans savoir que les représentants de l'Udps à l'extérieur sont divisés en deux camps à l'instar des cadres nationaux à Kinshasa. Quels sont vos rapports avec les représentants et comment gérez-vous cette situation ?


R. C'est effectivement un problème. Mais tout cela illustre bien la cacophonie qui prévaut au sein du parti à cause des problèmes d'ambitions personnelles. Car, un représentant à l'UDPS est un ambassadeur de la Direction Politique et donc du Président National. Il ne doit jamais, au grand jamais, prendre position officiellement pour ou contre des membres des organes centraux. Or, c'est ce que l'on observe pour l'instant et c'est inacceptable. Je suis arrivé à la tête de ce département en trouvant cette situation, je vais tâcher d'y remédier. Mais d'ores et déjà, il y a des Représentants qui ont dû être écartés pour manque de collaboration, vice de forme dans leur désignation ou insubordination.. Dans quelques semaines, nous comptons organiser des états généraux de la diplomatie de l'UDPS, et nous en saurons plus à ce moment-là sur la situation de nos Représentants et aussi celle de la diplomatie à déployer pour sensibiliser la Communauté internationale à s'impliquer davantage afin que l'on ait cette fois-ci en RD Congo, des élections réellement libres, démocratiques et transparentes. C'est par ce truchement, j'en suis convaincu, que l'UDPS notre parti, pourra accéder au pouvoir.


Q. Comment, d'après vous, en est-on arrivé à ce schisme au sein de l'Udps? Et pourquoi avez-vous choisi le camp d'Alexis Mutanda et Valentin Mubake et non celui de l'ambassadeur Beltchika? Si vous étiez dans le camp Beltchika, on vous aurait posé la même question. Comment justifiez votre choix actuel?


R. Tout d'abord, je n'ai pas fait un choix. Ou sinon celui du camp du Président National. J'ai tout simplement obéi aux ordres de celui-ci qui m'a nommé à ce poste de Secrétaire National aux Relations Extérieures. Devais-je refuser d'exécuter cet ordre pour faire plaisir à X ou Y ? Je ne crois pas. Par contre, cela ne m'a pas empêché de tenter le rapprochement. En effet, ma nomination n'est intervenue que vers la fin de l'année 2008. Et depuis le mois de février de la même année, je n'avais ménagé aucun effort pour rapprocher les uns et les autres, en vain. Lorsque j'ai eu mes fonctions, le camp de Beltchika s'est mis à me vilipender gratuitement, s'en prenant même à ma mère et à mes frères, en nous accusant, à tort, d'être derrière les décisions qu'ils jugeaient défavorables pour eux.. Dans leur obsession à vouloir écraser l'adversaire (Mubake, Mutanda, Moleka…), ils ont été jusqu'à manipuler les Fondateurs pour les opposer au Président National. C'est là que j'ai perdu ma neutralité car je me suis aperçu qu'il s'en prenait à quelqu'un qui, non seulement n'était pas en mesure de se défendre, mais de plus, qui subissait, à cause de leurs actes, le contre-coup sur le plan de sa santé. Pour revenir à votre question, le problème à l'UDPS est celui des ambitions gloutonnes des uns et des autres, sans égard pour la base des combattantes et combattants, ni même pour le Président National que beaucoup donnaient déjà pour mort, comme je vous l'ai dit précédemment.
Q. Vous comptez organiser un congrès avant la fin de l'année. Quelle pourra être la spécificité de ce congrès par rapport à celui déjà organisé sous la houlette de l'ambassadeur Beltchika?
R. Sa spécificité est qu'il aura obtenu l'aval du Président National et si tout va bien, connaîtra aussi sa participation personnelle. En plus, il sonnera l'heure de l'unité pour faire face aux grandes échéances à venir. Car comme vous avez pu le remarquer, le camp de Righini a accentué les antagonismes jusqu'à créer un fossé immense entre les deux camps, rendant difficile, voire même impossible toute possibilité de conciliation. C'est pourquoi aux Assises de Bruxelles, nous avons proposé à l'exclusion, les meneurs de cet état de rébellion au sein du parti. Mais ça, c'est une autre histoire à laquelle nous pourrions revenir, si vous le souhaitez.


Q. Effectivement votre groupe a clairement pris ses distances avec celui de Beltchika en proposant au président national à l'issue de vos assises de Bruxelles de formaliser l'exclusion de Beltchika et de certains autres cadres. Pensez-vous, après avoir décidé de la participation aux prochaines élections, que l'Udps serait utilement en ordre de bataille si les deux camps aujourd'hui opposés ne regardent pas dans la même direction?


R. Vous savez, je peux vous affirmer, pour les avoir tous fréquentés, que je ne vois plus de réconciliation possible. A moins que le Président National, sorte une carte dont il a le secret pour nous surprendre à nouveau. Et quand bien même ce serait le cas, je ne crois pas que la paix des cœurs règnera. Il y aura une hypocrisie qui, tôt ou tard, débouchera à nouveau sur une crise. Devant une telle situation, il faut chercher et identifier les coupables afin de les proposer à la sanction. Cela est d'autant plus vrai que derrière cette rébellion du camp de Righini, il y a un défi lancé à Etienne Tshisekedi. Ces gens ont décidé de passer outre les décisions du Président National, comme par exemple la 081 (qui dissolvait le Comité organisateur du congrès, Coc en sigle), pour poser des actes qui compliqueraient, espèrent-ils, la tâche du Président quand il s'agira de trouver une solution à la crise. Les meneurs ont été proposés à la sanction car, ils savaient pertinemment que le Président ne voulait plus d'un congrès dans cette ambiance et sans aucune référence car il n'avait reçu aucun rapport sur les préparatifs. Ils ont foncé, tablant sur le fait qu'Etienne Tshisekedi ne se relèvera pas de sa maladie. Cela ne peut pas rester impuni !


Q. Si à la fin de sa convalescence, le PN invitait les deux camps aujourd'hui opposés à se mettre derrière lui, ne pensez-vous pas que la réalité serait plus belle que le rêve de ceux qui ne jurent aujourd'hui que par la nécessaire unité de l'Udps avant d'aller aux élections en vue de remplacer le leadership fainéant actuel au sommet de l'Etat?


R. Oui, mais quelle sera la réalité à ce moment-là ? Ce sera deux camps opposés rangés derrière un même leader. Ca ressemblera à ce que le Pprd s'apprête à vivre avec la création, par Vital Kamerhe, d'un parti politique pro-Kabila mais opposé aux autres kabilistes. Je ne pense pas que ce genre de situation soit efficace. Ce n'est pas que je refuse toute idée de réconciliation, loin de là, mais je suis simplement réaliste et je considère que le mal qui a été fait, principalement par le groupe Beltchika, a été profond et ça ne s'oublie pas sur un claquement de doigts. En plus, si nous gagnons aux élections, il faudra gouverner. Comment répondre aux attentes de nos concitoyens alors que dès le départ, l'équipe sera divisée ? L'UDPS a l'ambition de remplacer ce pouvoir moribond pour changer la situation de nos compatriotes. Je ne crois pas que nous y arriverons avec une équipe divisée derrière son Président. Pour relever le défi du changement politique en RDC, il faut un pouvoir crédible, qui a la confiance des congolais et qui soit homogène. Ce n'est plus le cas à l'UDPS aujourd'hui. Donc, il faudra qu'Etienne Tshisekedi tranche. Et croyez-moi, il y aura des pleurs et des grincements de dents car, dit-on, pour faire des omelettes, il faut casser des œufs.


Q. Il y a quelques jours, les relais du camp Beltchika annonçaient sur le net que le rapport ainsi que les résolutions du congrès de Righini sont entre les mains du PN qui aurait dit à la personne qui les lui a remis qu'il s'est toujours incliné devant la décision de la base, que le collège des Fondateurs est l'organe suprême du parti et quiconque va à son encontre, c'est la dictature.

Voulez-vous nous dire si c'est vrai que le PN a reçu le rapport du congrès de Righini alors qu'il n'avait pas voulu le recevoir de Mgr Mulumba. Et si c'est vrai qu'il l'a reçu, a-t-il tenu les propos qu'on lui prête?


R. Cette question est très importante et vous faîtes bien de me la poser car elle illustre bien l'origine de la crise. Nos amis de Righini ont depuis le début de cette crise, usé de mensonges, de manipulations et de diabolisation de ceux qui ne voient pas les choses comme eux. Je m'excuse d'avance auprès de vos lecteurs parce que je serai long mais il faut que j'explicite bien mon propos à ce sujet. Lorsque par les décisions 068 et 069, le Président National avait suspendu les organes, d'aucuns se sont posés la question de savoir ce qui arrivait à Etienne Tshisekedi. En effet, il s'est passé des choses louches que nous allons bientôt tirer au clair. Lorsque après la réhabilitation par les décisions 073 et 074, des personnalités et des organes prétendument suspendus, le Président National sortira la décision 075 qui précisait le rôle de chaque organe au sein du Coc et de ses deux coordinations (Spog et Stoc), M. Aka, son assistant d'alors falsifia ladite décision pour tenter de l'orienter en faveur du Coc, qui voulait s'arroger tous les pouvoirs. La sanction ne tarda pas : le PN le remplaça immédiatement par M. Moleka ! D'autre part s'il est vrai que le Collège des Fondateurs est une autorité morale (et non effective ou physique), en revanche toute décision doit être promulguée par le PN, conformément à l'art. 26 alinéa 3, sans quoi elle n'est pas valable et ne peut donc pas être officielle. Alors d'où est venu le fait que les Fondateurs se sont érigés en Présidents nationaux pour commencer à prendre des décisions contraires et contrariant le Président National ? La bande de Righini a évolué ainsi de falsifications en falsifications, de violations des textes en violation des textes, de mensonges en mensonges. Tenez, pour attirer les délégués à ce qu'ils ont appelé congrès, ils leur ont raconté que le PN était déjà à Kinshasa, caché dans une ambassade, en attendant le début du congrès. Et lors de la cérémonie d'ouverture, M. Beltchika a lu un discours prétendument attribué au Lider Maximo. Plus tard, et alors qu'ils diabolisent la famille biologique du PN, ils n'hésiteront pas à utiliser celle-ci, par le canal de Mgr Mulumba Gérard, frère du PN, pour faire parvenir à celui-ci les résolutions de leur messe noire. La réponse fut cinglante : le PN a retourné les documents à ses expéditeurs et les a invités à passer par la voie officielle, c'est-à-dire, son cabinet pour ce faire. C'est pourquoi, en quête de légitimité perdue, ils imaginent une rencontre entre le PN et un fantôme qui aurait remis, en leur nom, les résolutions de leur messe noire. Demandez-leur de donner le nom de la personne, la date, le lieu et l'heure de cette fameuse rencontre avec le PN. Ceux ont vécu cette crise ont compris que les « camarades » de Righini procèdent toujours de la même manière. Ainsi, après les Assises de Bruxelles et la rencontre entre les participants à ce forum et le PN, ils ont imaginé une version selon laquelle ce dernier nous aurait renvoyé auprès d'eux. Ca devient tragi-comique et ça ne mérite même plus que l'on s'y attarde ! Ce pseudo congrès a été construit sur le mensonge et la manipulation. Et lorsque vous voyez les personnes qui ont été désignées pour occuper les fonctions dans les organes découlant du forum de Righini, vous remarquerez que c'est un groupe d'amis qui s'est réparti les postes. On a pris les mêmes pour recommencer. Ce n'est pas de cela que l'UDPS a besoin, car les mêmes causes produiront les mêmes effets. Nous avons besoin d'unité d'abord, pour ensuite faire l'introspection de notre parcours depuis la création de l'UDPS jusqu'à ce jour. Ensuite, nous devons définir un chronogramme des objectifs à atteindre et nous doter des moyens pour ce faire. Nous devons ensuite renouveler notre personnel dirigeant en désignant des femmes et des hommes neufs, au discours rénovateur. Nous devons dès à présent avoir un programme de gouvernement qui se doit d'être une véritable alternance au chaos nous servi par la coalition Pprd-Palu-Udemo actuellement au pouvoir. L'UDPS a cessé de faire rêver notre peuple d'un monde meilleur. Et ce n'est pas des manipulateurs au discours haineux qui attireront les foules. Notre popularité s'effrite à cause de nos conflits mais aussi d'une absence de discours et de propositions. Et la seule personne qui a le charisme nécessaire pour faire revenir le succès dans nos rangs, c'est Etienne Tshisekedi wa Mulumba ! Je me demande pourquoi cette précipitation à aggraver la crise alors que l'UDPS, plus que jamais, a de nouveau l'occasion de prendre le pouvoir. Certains disent que nos conflits sont téléguidés par les ennemis du parti. Et je me demande dans quelle mesure cette assertion a-t-elle un lien avec la réalité. Je ne veux pas être méchant mais que valent les frondeurs de Righini sans l'appui d'Etienne Tshisekedi ? Que dalle ! Et voilà pourquoi ils n'ont fait qu'user de mensonges, en appliquant la sacro-sainte méthode du « ôte-toi de là que je m'y mette » pour rester seuls maîtres à bord, alors qu'en réalité il prépare un véritable suicide collectif. Mais croyez-moi, ils seront les seuls à mourir.


Propos recueillis par Etienne NGANDU et Raymond LUAULA
CongoOne, Mise en ligne le 14-07-09

Tuesday, July 14, 2009

EMPLOI : flou autour de 20 postes internationaux reserves a la RDC!

-
 
EMPLOI : flou autour de 20 postes internationaux reserves a la RDC!
(Kimp)

La Communauté Economique des Etats de l'Afrique Australe (SADC) a réservé 20 postes à la République Démocratique du Congo (RDC) au titre de sa représentation au sein de son administration. Cela fait des mois que cette institution attend que lui soient communiqués, par voie diplomatique, les noms des Congolais éligibles à ce quota. Du côté des officiels congolais, on ne sent aucun empressement à répondre à l'offre. C'est par un pur des hasards que des compatriotes dernièrement en séjour en Afrique du Sud ont appris l'information, en marge d'une réunion organisée par le Forum des Organisations de la Société Civile Congolaise basé au pays de Nelson Mandela, dans le cadre des préparatifs du cinquantenaire de notre indépendance. On laisse entendre que c'est un membre de notre ambassade à Pretoria qui a révélé l'existence de ces 20 postes à pourvoir. La nouvelle, naturellement, a fait l'effet d'une bombe auprès de la communauté congolaise, d'autant qu'au pays, aucune publicité n'est jusque-là faite autour de ce précieux quota de représentation de notre pays au niveau de la SADC. Pourquoi , s'interroge-t-on, au niveau du ministère des Affaires Etrangères et la Coopération Internationale ou de celui de la Coopération Régionale , rien ne filtre ? Il serait difficile de croire que le gouvernement congolais ne serait pas au courant de ce qui, dans les autres Etats membres de cette institution sous-régionale, parait comme un secret de polichinelle.

Pourquoi pas un avis d'appel à candidatures ? Vingt postes donnant droit au statut de fonctionnaire international et exclusivement réservés aux ressortissants de la RDC sont en souffrance dans l'administration de la SADC. Nombre d'observateurs pensent que dans le souci de leur partage dans l'équité, le gouvernement congolais aurait dû en informer largement ses citoyens par le biais d'un avis d'appel à candidatures, conformément aux usages en la matière. Ainsi, l'expertise nationale pourrait se manifester en fonction des profils définis par les services utilisateurs. Dans la situation présente, les candidats potentiels ne sont éclairés ni au sujet de la disponibilité de ces 20 juteux postes à pourvoir, ni des conditions de leur sélection pour un éventuel test de recrutement. Que cache la rétention de l'information sur une offre d'emplois qui intéresserait des milliers de Congolais, surtout en cette conjoncture où le chômage bat son plein au pays ? Mauvaise gestion de la « voix » de la RDC Le Congolais se demande, depuis le génocide rwandais de 1994, pourquoi sa voix ne porte plus sur la scène africaine et internationale. Le Rwandais, l'Ougandais, le Burundais, l'Angolais, le Soudanais, le Centrafricain, le Congolais de Brazzaville ou le Zambien est mieux écouté en cas de conflit frontalier, politique, diplomatique, militaire, économique, social. On croit trouver l'explication dans la mauvaise gestion de la « voix » de la RDC. C 'est par exemple le cas présentement dans le flou qui enveloppe les 20 postes que la SADC met gracieusement à la disposition de notre pays. En l'absence d'une compétition ouverte aux plus méritants, il y a lieu de craindre que le tout se passe sur fond de « recommandations » en faveur des enfants, frères, sœurs, cousins, beaux-frères, belles-sœurs, maîtresses, amis et connaissances des décideurs au faîte du pot aux roses. On a pratiquement affaire à un marché d'initiés à boucler dans le pur style du clientélisme bien de chez nous. Au finish, le pays court le risque d'aligner, dans l'arrière-cour de la SADC , là où se préparent les options et décisions politiques, des « ambassadeurs » incapables de faire le poids face à l'expertise d'autres Etats. C'est d'autant pénible que la RDC est en passe de prendre la présidence de l'institution. Dans les années à venir, on sera étonné de la faible représentation congolaise à la SADC , alors que 20 postes nous sont offerts sur le plateau d'or. A cause des erreurs du passé, la RDC est sous-représentée dans toutes les organisations africaines et internationales. Dans certaines structures, ce sont des étrangers qui s'affichent en lieu et place des Congolais, munis des mandats leur délivrés par certains de nos gouvernants, qui leur octroient même des passeports congolais. On comprend dès lors pourquoi il a toujours été difficile de faire passer la thèse de l'agression de notre pays ou du pillage de ses ressources naturelles par ses voisins, de l'émergence d'un leadership même embryonnaire, de la volonté de combattre des antivaleurs telles que la corruption, l'impunité, la mauvaise gouvernance, les violations des droits humains, etc.

2009-07-14

Monday, July 13, 2009

Kabila arnaque les congolais: carte d’identité nationale

ATTENTION: Les passeports continuent a poser probleme. Les congolais qui avaient payé pour ces passeports ne les ont toujours pas recus. Pire, les machines pour produire ces passeports ne sont pas disponibles a Kinshasa. Ou est passé l'argent ?

Nouvelle opération maffieuse ? Des officiels AMP-PALU-UDEMO veulent encore se "sucrer".
Voila que pour financer leurs prochaines campagnes electorales, les candidats de l'AMP suggerent que l'Etat aranque encore les congolais avec la production d'une carte d'iodentité nationale qui sera payante. Ceci alors que le recensement national n'a pas été éffectué. A quoi ont servi les cartes d'électeurs (faisant office de carte d'identité) delivrées par Malu-Malu et sa fameuse CEI ?

Institution prochaine de la nouvelle carte d'identité nationale, révélation du ministre de l'Intérieur Célestin Mbuyu
(Digitalcongo.net 13/07/2009)


Le ministre de l'Intérieur a révélé au cours de l'échange qu'il a eu le week-end dernier avec la presse de Kinshasa que le Premier ministre allait prochainement procédé à la signature d'un décret instituant la carte d'identité nationale dont les Congolais sont privés depuis longtemps

Le ministre Célestin Mbuyu a annoncé la signature très prochaine d'un décret du premier ministre instituant la carte d'identité nationale. A ce sujet, a-t-il déclaré, une commission va siéger dès ce lundi pour amender le texte du projet de décret à soumettre à l'approbation du conseil des ministres. Il a rappelé aussi l'opération de dépouillement des appels d'offre relatifs aux fournisseurs de ces cartes qui a eu lieu le jeudi dernier, et a annoncé le rétablissement très prochain du registre de l'Etat-civil dans toutes les provinces.

Plusieurs autres dossiers d'intérêt national ont été éclaircis par le ministre. Par exemple l'insécurité à propos de laquelle le ministre a évoqué le problème des incursions répétées des militaires angolais aux frontières de notre pays, le ministre Mbuyu a indiqué que les deux pays (la Rdc et l'Angola) se sont engagées à fixer les limites frontalières dans le cadre de la grande commission mixte, soutenant que certaines incursions dans notre pays sont le fait de quelques commandants de police, non pas du gouvernement angolais.

Ainsi, a-t-il justifié la porosité de nos frontières par le nombre très réduit des policiers dans notre pays, et annoncé l'existence d'une école ouverte à Bukavu pour former les policiers des frontières espérant dans un proche avenir en ouvrir d'autres dans toutes les provinces. Célestin Mbuyu a aussi déploré que les trafiquants de drogues en provenance du Brésil et du Nigeria utilisent souvent le territoire congolais pour s'introduire en Angola.

Parlant de la criminalité à Kinshasa, le ministre Mbuyu l'a attribué au phénomène « Kuluna » dont la police a réussi d'abord à identifier avant de récupérer beaucoup parmi ces désoeuvrés devenus malfaiteurs dont certains viennent de finir leur formation à l'Inpp. Il a promis d'acheter un vaste terrain pour eux où ils vont y faire les champs, l'élevage et d'autres activités lucratives qu'ils vont gérer eux-mêmes.

(DN/Th/GW/Yes)

Tshibambe Lubowa/La République



© Copyright Digitalcongo.net

Le PALU n'appartient pas a Gizenga !


Le PALU n'appartient pas a Gizenga !
 
Voyons un peu clair dans cette histoire qui émane notre société
Congolaise:
Nous voulons un vrai changement pour un Congo meilleur, mais je constate que nous tourniquons toujours au rond point; puisque si vraiment nous voulons la vraie démocratie, donc laissons le pouvoir et la parole au peuple, cessons de commercialiser les partis politiques, evitons que nos partis politiques deviennent les boutiques ou les ligablos de quelques individus et leurs familles ou clans, donc si nous voulons vraiment instaurer un état démocratique, commencons d'abord par la libéralisation des partis politiques, qui par contre doivent etre les institutions de l'état, où le souverai primaire a la parole et le droit de s'éxprimer aussi de decidé pour l"avenir de son pays.
Passons l'étape de PALU propriété privée de Gizenga et non du peuple, MPR de Mobutu et non du peuple, PPRD de Kanambe et non du peuple, FONUS d' Olenga Nkoyi, UFERI de Kengo, MLC de Bemba, UDEMO de Nzanga ainsi suite...
De l'autre coté des églises de réveil on trouve des différentes sortes des équipes et leurs dirigeant spirituels: église ya Kafuta, église ya Kankieza, oyo ya Kiziamina, Denis Lesi...

Chers compatriotes, je crois que si en réalité nous voulons établir un pays des droit chez nous au Congo-Kinshasa, alors commencons premièrement par la base qui est le peuple, là ou le peuple élu leurs répresentants avec un mandat précis, après ce mandat le leader élu aura peut etre un second mandat, mais ne pas rester là eternelement comme c'était sa propriété privée; donc les hommes passeront mais les institutions resterons, donc fondons nous un Congo nouveau sur ce base, on voit partout en occident, leurs partis politiques ne sont pas des propriétés privées des individus mais plutot les partis du peuple souvérain primaire

Mais a vrai dire toutes ces boutiques ne servent qu'a piller notre pauvre peuple, alors je ne vois pas comment nous de la diaspora, qui en réalité connaissent et respectent la démocratie, devons nous soutenir la dictacture de M. Gizenga au sein de son parti, meme si était le fondateur, il ne peux jamais rester président a vie dans le parti PALU, nous disons les democrates, mais les actes ne sont pas démocrates mais plutot dictatorial.

La prudence oblige mes frères, nous avons affaire a des inciviques avereux, des anti-valeuristes, les ennemis numéro 1 du peuple, inconscients sur leurs actes, des irresponsables, criminels, assoifer de pouvoir tous ces vieux papa qui ont la complexité des colons, on les immitants chez nous, je vous dis mes frères les colons n'étaient pas parti car ils nous laisser leurs ombres, qui sont que nos vieux Papa gourmand, égoistes, sans pitié pour son peuple, ni pour son enfant propre, ils ne se soucient de rien pour sacrifier son propre sang pour regner sur la trone, ils ont des pactes avec le monde tenèbre, n'attendons rien d'eux mes frères et soeurs, chassez tous ces dinosaures au pouvoir, car ils ne valent rien pour nous peuple Congolais, ils ne vous laisserons et ne vous préparerons jamais un jour leurs relèves, ou de céder leurs chaises eternelles, le pouvoir ca s'arrache, ca ne se donne pas!

Tous ces partis politiques ne sont pas là pour l'interet du pays mais plutot pour l'interet de leurs survies.

Un homme averti !

Police du Peuple
Nsong'a Nzila

Kanambe se les grattte en public. Sans gene ! Sans soucis !

Photo officielle
En plein stade, a cote du Premier Ministre et devant une dame, Joseph Kabila Kaname se les gratte publiquement sans gene, sans soucis.

Peut-etre une des mauvaises habitudes apprise au maquis a la frontiere rwandaise

Cliquez >>>        faire suivre pour large diffusion

Obama en Afrique: paroles fortes et espoir

«Rejetez la tyrannie et la corruption, l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts…»  


Le président américain Barack Obama.
 

 

 

Dans un discours "fondateur" prononcé samedi 11 juillet devant le Parlement du Ghana, le président américain Barack Obama a invité les Africains à changer leur destin. Il a exhorté les Etats africains à promouvoir la bonne gouvernance sans laquelle il n'y a point de développement. «Yes you can». "Oui, vous le pouvez", a-t-il clamé.

«Je crois beaucoup à l'idée que les Africains sont responsables pour l'Afrique». «L'Amérique sera le partenaire des Africains qui luttent contre la corruption, remettent leurs paysans au travail pour nourrir le continent et font évoluer leur Etat de droit au rythme d'une saine démocratie». «Il n'y a pas plus criminel que d'envoyer des enfants faire la guerre et de livrer des femmes au viol systématique. Nous serons les témoins de chaque vie menacée au Darfour et de la dignité de chaque femme au Congo».

En trois messages forts parmi tant d'autres, le président Barack Obama a tracé les grandes lignes de la politique qu'il entend promouvoir à l'égard de l'Afrique. Une politique qui convie les Africains à une "révolution culturelle". Pour lui, il ne dépend qu'aux Africains de sortir l'Afrique de sa marginalisation. Le dernier message précité a le mérite d'interpeller les Congolais en particulier mais aussi les dirigeants et autres «War lords» africains, "inventeurs" du phénomène «Kadogo» ou enfant-soldat.

Bonne gouvernance

Après Moscou où il a participé au sommet du «G8» regroupant les huit nations les plus industrialisées, après une visite au Pape Benoît XVI au Vatican, le président américain Barack Obama est arrivée vendredi 10 juillet à Accra dans le cadre de sa toute première visite sur le continent africain. Cette terre où son propre père a vu le jour. Il était accompagné de la «First Lady» Michelle et de leurs deux filles Sasha et Malia.

Pourquoi le Ghana ? Au moins deux raisons majeures. Dès vendredi soir, le chef de l'administration américaine a fourni la première : «Nous pensons que le Ghana peut être considéré comme un modèle de réussite pour le reste du continent africain». Explicitant sa pensée, «Barack» dira qu'il a choisi ce pays «pour souligner la bonne gouvernance» qui y règne. Deuxième raison. Les Afro-Américains entretiennent une relation sentimentale avec le pays de Kwamé Khrumah. Chaque année pas moins de 10.000 d'entre eux vont en «pèlerinage» dans ce pays. «Le Ghana offre surtout un retour aux sources chargé d'émotion aux descendants des esclaves noirs», écrivait le mensuel français «L'Expansion». Un millier d'Afro-Américains s'y seraient établis.

Le Ghana a mené un véritable parcours du combattant pour atteindre l'embellie qui lui vaut les «compliments» de la première puissance mondiale. Engagée depuis 1982 dans un programme d'ajustement structurel avec les institutions de Breton Woods, cette ancienne colonie britannique est devenue, à tort ou à raison, le «meilleur élève africain» du Fonds monétaire international (FMI). Ici, le taux de croissance est en constante progression. Sur le plan politique, ce pays de l'Afrique anglophone a mené avec succès la transition vers la démocratie. Arrivé au pouvoir en 1981 grâce à un putsch, Jerry John Rawlings – qui n'a pas hésité à faire passer par les armes quelques-uns de ses prédécesseurs galonnés - a conduit sans heurts majeurs le processus démocratique amorcé en 1992. Il y a eu deux alternances politiques pacifiques (J. Rawlings-John Kufuor ; J. Kufuor-John Atta Mills) en une décennie. Le Ghana connaît une vie économique, politique et sociale apaisée.

Réquisitoire

En se rendant au Ghana dès le lendemain du sommet du G-8 à L'Aquila, en Italie, les Etats-Unis entendent montrer que "l'Afrique n'est pas à l'écart des affaires du monde", a expliqué Obama. La visite du président américain à Accra a connu deux temps forts. D'abord, un discours devant le Parlement du Ghana. Ensuite, une visite au Fort d'où partaient les esclaves vers l'Amérique.

Samedi 12 juillet, le palais de congrès à Accra était …noir de monde. Signe évident d'apaisement politique : deux anciens présidents du Ghana étaient assis au premier rang pour écouter Obama. Il s'agit de Jerry John Rawlings et son successeur John Kufuor.

Après avoir reconnu que le colonialisme a tracé des frontières qui n'ont «aucun sens», Obama change aussitôt de fusil d'épaule. Il adopte le ton d'un procureur : «Ce n'est pas l'Occident qui est responsable de la destruction de l'économie du Zimbabwe». Il poursuit son réquisitoire : «Comment voulez qu'on investisse dans des pays où le gouvernement prend des commissions de 20% et où le chef du port autonome est corrompu ? Il faut mettre fin à ce genre de brutalité et de tyrannie». Les chefs d'Etat africains occupés à tripatouiller la Constitution de leur pays pour s'éterniser au pouvoir ont pris pour leur grade. «L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, elle a besoin d'institutions fortes", a-t-il lancé. Une allusion claire à ce qui se passe notamment au Cameroun et au Niger. Et demain peut-être au Gabon. Pour le président américain, l'heure est venue pour les Africains d'assumer la responsabilité de leur avenir. «C'est trop facile, a-t-il martelé, de pointer du doigt les autres comme étant responsable de son propre malheur.»

Manifestement bien briefé sur les réalités socio-politiques du continent, «Barack» de souligner qu'«aucune personne ne veut vivre dans une société où la règle du droit cède devant le règne de la brutalité et de la corruption". Pour lui, «la bonne gouvernance constitue le changement qui peut débloquer le potentiel de l'Afrique".

Le chef de l'Administration américaine a par ailleurs annoncé son engagement à "accroître sensiblement" l'aide américaine à l'Afrique. Il a conclu en invitant les Etats africains «à combattre la corruption et faire prévaloir l'état de droit».

Baudouin Amba Wetshi (avec Reuters et AP)
© Congoindépendant 2003-2009

BARACK OBAMA NE DEVRAIT PAS SE ...

BARACK OBAMA NE DEVRAIT PAS SE CACHER DERRIERE LA COULEUR DE SA "PEAU" POUR DEFORMER LA VERITE EN AFRIQUE Par Mufoncol Tshiyoyo

 

Après avoir religieusement suivi le discours du nouveau porte-parole de  l'Occident Barack Obama au Ghana, où des  frères africains marqués par une hospitalité « légendaire » mais trop souvent abusée,  lui ont réservé un accueil « démesuré », on comprend aisément pourquoi Hugo Chavez a remis et  recommandé la lecture d'Eduardo Galeano, auteur du livre Les Veines Ouvertes de L'Amérique Latine/ Une contre-histoire à Barack Hussein Obama, le énième président de la grande et puissante Amérique.

Comment ose le « Black-American » parler de la « corruption et de la tyrannie », comme si ces maux furent une invention africaine, alors que le peuple congolais se souvient encore du feu Mobutu Sese Seko, l'ami de 30 ans des USA. Le peuple d'Afrique se remet à peine de l'assassinat de Patrice Emery Lumumba, élu démocratiquement par les Congolais. Il semble, à en croire les dires de Larry Devlin, un sujet américain et agent de la CIA, à qui fut confié la gestion de l'assassinat de Lumumba, que « Lumumba [on ne sait pas de qui il le detenait] was a danger for both Congo and the world » (propos tirés du film The Execution of Patrice Lumumba de Michel Noll accessible sur la toile.  Barack Obama oublie vite qui a fait et installé Mobutu au pouvoir.

 Le discours de Barack Obama au Ghana laisse perplexe ceux qui refusent de se taire. On sait comment l'Amérique remercie ses vieux amis qui l'ont servi avec zèle. Les USA ont non seulement ridiculisé le feu maréchal Mobutu en organisant et supervisant son départ de pouvoir mais ils ont arrangé et autorisé l'entrée de l'armée rwandaise sous le commandement de Paul Kagamé au Congo-Kinshasa. On ne doit pas éternellement prendre des Africains pour des cons, c'est encore horrible si cette critique provient de celui qui se présente sous la peau d'un frère, en faisant croire aux Africains que l'Occident, bien qu'on en fait pas toujours un problème, n'y sois pour rien dans les maux qui inhibent l'action de la « victime » consentante lorsque Monsieur Daniel Simpson, ambassadeur des Etats-Unis au Zaïre entre 1995-1998 déclare,  après avoir reçu un coup de téléphone lui annonçant le meurtre du General Mayele, et pourtant il a servi l'Amérique, que : « J'étais chez moi. Les gens m'appelaient pour me dire que quelqu'un a vu les troupes de l'Alliance (l'AFDL-du fameux Laurent Désiré Kabila) en ville, le long de la voie ferrée et quelqu'un d'autre m'appelait et m'a dit que Mayele est mort. J'ai répondu. [C'est l'Ambassadeur américain qui le souligne] Ca n'a pas d'importance. Tout est réglé maintenant. Tout est fini »  (propos extrait du film L'Afrique en morceaux de Jihan El Tahri diffusé sur Arte-France.  C'est quoi qui été fini, c'est quoi qui était réglé si l'Amérique n'y était pour rien ?  

Si on en croit la vielle dame belge, la même et celle de toujours, Colette Braeckman, Barack Obama aurait signé son premier succès diplomatique dans les Grands Lacs en imposant une paix de brave ou une réconciliation entre Paul Kagamé, le protégé  anglo-saxon et le bourreau de Congolais et son rejeton de « Joseph Kabila » sans que la puissante et la grande Amérique de Barack Obama n'aie dit aux Congolais le pourquoi de cette réconciliation, pourquoi les Congolais meurent chaque jour, comment justifier la présence et la main mise du Rwanda de Kagamé sur le Congo ? Après tout, on ne peut se réconcilier que quand il ya conflit. Et si conflit il y a, les USA devraient condamner ou nommer l'agresseur pour que celui-ci avoue et  s'amande publiquement en promettant de plus rééditer ses forfaits. 

Barack Obama est incapable de construire un discours du type de Sankara et de Lumumba. Il est une construction ratée de l'Occident qui croit fabriquer des héros en lieu et place des Africains et de sa jeunesse. Obama n'est pas de la trempe de Sankara, de  Lumumba ou de Biko. Le discours du genre « Yes , we Can » tenu aux USA est inapproprié à la nature  de la jeunesse africaine du 21 siècle proche de « Yes, we do ».  BARACK OBAMA SERAIT-IL UN DANGER POUR L'AFRIQUE ?  L'homme ressemble fort bien aux anciens "Kapita" en quête de nouveaux esclaves, de nouvelles mains et forces physiques  pour la reconstruction de  l'Europe et de  l'Amérique. Il ya lieu de se demander pourquoi il appartient toujours à l'homme « africain » de souvent jouer et assumer ce type de rôle. Qui a dit que l'Homme africain n'était pas entré dans l'Histoire, ici on sous-entend dans le jeu que se livrent les humains pour leur survie sur la terre ?  C'est  révoltant et indigne que de frères africains ayant adopté d'autres nationalités reviennent en conquérant en Afrique pour les intérêts de leurs nouveaux maitres.

Eduardo Galeano introduisait son livre par un extrait tiré de la Proclamation insurrectionnelle de la Junte de Défense, La Paz, 16 juillet 1809 : « Nous avons gardé un silence qui ressemble fort à de la stupidité ».

Quand à nous, nous refusons de nous taire…  


Mufoncol Tshiyoyo

Président du Rassemblement pour l'Alternative Politique en RDC,

R.A.P, mouvement politico-militaire

Mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, GSM 45007236