Friday, November 18, 2011

Elections: peu de temoins

18.11.11 Radio Okapi - Elections-RDC: la Ceni prolonge l'opération d'accréditation d'une semaine


Dans un communiqué de presse paru jeudi 17 novembre,la Commissionélectorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé qu'elle prolongeait d'une semaine l'opération d'accréditation des témoins, journalistes et observateurs sur toute l'étendue dela Républiquedémocratique du Congo (RDC). La clôture du processus prévue aujourd'hui jeudi 17 novembre aura lieu le 24 novembre au soir.


 – Siège de la Ceni à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo – Siège de la Ceni à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Siège de la Ceni à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Ceniexplique cette décision par un faible taux de demandes enregistrées jusqu'ici. Pour beaucoup, l'organisation dela Ceniest mise en cause. Pour d'autres, la responsabilité incombe aux partis politiques.

Au dernier jour de cette activité, les candidats indépendants à la députation nationale et les partis politiques se sont en effet bousculés à la « direction des inscriptions des électeurs, des candidats et des accréditations » de Kinshasa pour déposer les listes de leurs témoins.

Un candidat a évoqué un problème d'organisation de la Ceniqui aurait accumulé beaucoup de retard et une mauvaise communication. Selon lui, il ne savait pas que l'opération prendrait fin à cette date. Il demande à la Cenide prolonger ce délai pour servir tout les requérants et remédier au retard-ce qui est chose faite depuis ce soir.

D'autres candidats, par contre, déchargentla Ceni et ont condamné leurs partis politiques de n'avoir pas pu coordonner cette opération :

«Je suis personnellement venu retirer le formulaire du candidat que je soutiens. Arrivé à la Ceni, on m'a dit que je n'était pas mandaté par mon parti », déclare un suppléant.

Par ailleurs, les candidats affirment avoir pris du temps pour collecter de l'argent afin de payer les témoins.

Certains témoins exigeraient entre 10 et 15 $US des candidats pour être présent dans les bureaux de vote.

«Les témoins me demandent 15$US. Je leur ai donné 5$ mais ils ont refusé. Ils descendent jusqu'à 10$US. J'ai 100 témoins à ma charge. Donc je dois débourser environ 1000$US », se plaint un candidat.

Thursday, November 17, 2011

La CPI réclame illico Bosco Ntanganda, amis de Joseph Kabila

Retombées inattendues des déclarations d'Etienne Tshisekedi Invitée en RDC, la CPI réclame illico Bosco Ntanganda

Le gouvernement n'a pas attendu une seconde pour s'engouffrer dans la brèche ouverte par les déclarations tonitruantes d'Etienne Tshisekedi appelant sa base à la résistance face au terrorisme de la police et d'une justice jugées arbitraires et hors la loi. Etienne Tshisekedi, qui a depuis confirmé ses propos à plusieurs reprises, estime que la Constitution de la République donne le droit, si pas l'obligation,

à tout congolais responsable, d'agir ou de se défendre contre un pouvoir qui s'est lui-même illustré par des violations répétées de la constitution et des atteintes graves aux libertés et droits humains les plus fondamentaux.

Son premier message lancé à partir de l'Afrique du Sud avait soulevé une volée de réactions de la part de la communauté internationale, réactions qui contrastaient bizarrement avec e silence de cette même communauté internationale devant les exactions, abus et crimes imputables aux forces en armes avant et pendant le processus électoral. Pour preuve, le récent rapport des Nations Unies qui dénonce clairement les abus du pouvoir en, place en matière de droits humains contre les populations civiles, tardait à être publié par l'ONU qu redoutait d'être accusée d'influencer la compétition électorale contre les autorités sortantes. L'ONU a finalement profité de l'incident impliquant Etienne Tshisekedi pour, publier son rapport, qui a malgré tout suscité une vive réaction du gouvernement congolais

Après l'émotion, la réflexion lucide

Passée la phase émotive, la confirmation de son appel par Tshisekedi a eu le mérite de susciter une réflexion plus approfondie sur la motivation et la portée de ses propos, tant pour les congolais que pour les acteurs de la communauté internationale. Ces derniers ont été surpris par l'ampleur de la réaction du peuple congolais qui a ressenti les diverses réactions internationales comme une résurgence des injustices récurrentes dont notre peuple est l'objet de la part de la communauté internationale depuis la nuit des temps. La RDC reste après tout le pays des fantômes de Léopold II, du martyr de Lumumba, des années Mobutu imposées par les occidentaux pendant la guerre froide, des prétendues guerres de libération et des années Kabila, toujours imposées par l'extérieur et caractérisées par une prédation économique et un mépris de la personne humaine sans précédent: A cela faut-il ajouter le sentiment d'humiliation ressenti par les Congolais depuis l'arrestation de Jean-Pierre Bemba pour d'improbables crimes commis en Centrafrique, pendant quel maître d'oeuvre de l'époque, l'ancien Président Ange Patassé, avait, été soigneusement oublié par la CPI. L'opinion s'interroge jusqu'ou ira le cynisme de ladite communauté internationale et sa CPI? Pourrait-elle se permettre d'afficher une agressivité à l'égard du leader maximo de l'UDPS en lui brandissant la menace delà CPI, alors que le dernier a illustré sa vie politique par la lutte non violente, ce qui lui vaut une telle affection populaire, et récemment d'être primé pour ses efforts en faveur de la paix en Afrique. Quelle serait la crédibilité d'une telle- justice internationale alors que le moindre rapport national ou international sur les droits de l'homme en RDC désigne de la façon la plus claire et sans équivoque, les responsables des graves crimes et abus commis en RDC depuis 15 ans qui sont toujours aux affaires.

Depuis que le leader de l'UDPS a réitéré ses propos, la même communauté internationale semble plus circonspecte et moins encline à l'invective.

A certains égards, les réactions de la communauté internationale ont renforcé la détermination des Congolais à prendre en charge leur destin contre vents et marrées. Elles ont renforcé le candidat Tshisekedi aux yeux de l'opinion congolaise, car il incarne plus que jamais la justesse de cette cause.

Le gouvernement pris au piège

Visant particulièrement Etienne Tshisekedi, la CENI et le gouvernement congolais ont demandé à la CPI de se saisir de la question des violences pré et post-électorales. La CPI n'en demandait pas mieux et a immédiatement publié un communiqué confirmant « son engagement à veiller à ce que le processus en cours ne conduise à aucun acte de violence, ni à aucun crime sur des populations civiles. »

La CPI va plus loin eh affirmant dans son communiqué quelle « suit la situation électorale avec la plus grande vigilance au Congo, où des investigations sont en cours depuis juin 2003.»

Prenant le Ministre de la Justice Luzolo Bambi au mot, le communiqué de la CPI enfonce le clou en rappelant qu'elle est « désormais habilitée à enquêter et à documenter tout crime ou cas de violence au sein des juridictions congolaises, en coordination avec les cours et tribunaux du pays, et qu'elle prendra sans tarder les actions nécessaires pour ce faire. » Il ne fait aucun doute que les massacres des Bundu dia Kongo, tout comme les agressions armées en plein centre-ville dans la capitale, font partie des violences post électorales de 2007 qui ne manqueront pas d'intéresser la CPI.

Enfin, la CPI lance l'estocade en rappelant dans le même communiqué que « ceux qui sont déjà suspectés d'avoir commis des crimes graves, comme M. Bosco TANGANDA pour qui un mandat d'arrêt a été lancé, doivent être arrêtés et poursuivis devant la Cour. » A plusieurs reprises, Kinshasa a ouvertement refusé de livrer à la Cour l'ex-milicien, aujourd'hui intégré dans l'armée régulière, consacrant ainsi l'impunité que la CPI condamne.

Cette déclaration indique très clairement que la présence de la CPI dans le processus en cours devient un facteur de risque pour le gouvernement qui s'était jusque-là illustré par des abus et exactions répétés de la part des forces de l'ordre, restés impunis. Les observateurs estiment que la présence de la CPI est une aubaine pour la communauté internationale et pour l'opposition politique, qui ne savaient plus comment s'y prendre face aux abus répétés et aux menaces des forces de l'ordre contre des civils. Les observateurs les plus avertis pensent que les sorties répétées d'Etienne Tshisekedi relèvent ainsi d'une stratégie délibérée, de main de maître, pour contrer le pouvoir en place qui utilise abusivement et impunément la force publique avant et pendant le processus électoral, à la manière de Robert Mugabe au Zimbabwe, afin d'intimider les électeurs et de tuer dans l'œuf toute velléité de contestation d'une probable tentative de holdup électoral.

Convergence de vues entre la CPI et l'UDPS

Comme la CPI, l'UDPS se bat inlassablement pour l'établissement d'un Etat de droit au Congo et la fin de l'impunité, deux éléments qui constituent le coeur du programme de gouvernement proposé par Etienne Tshisekedi. Le leader de l'UDPS inscrit ses appels à l'autodéfense dans le cadre de l'exercice d'un droit légitime, inscrit dans la constitution, de contester tout pouvoir qui abuse de ses droits contre le peuple et viole la loi fondamentale.

La CPI n'en dit pas moins en concluant ainsi son communiqué : « Le processus électoral ne doit pas entretenir un sentiment d'impunité de la part de ceux qui commettent des crimes graves. Il doit plutôt renforcer l'Etat de droit et combattre l'impunité. »

                                                                                                             Juvénal OMARI

Arrêt du processus électoral

jeudi, 17 novembre 2011

RDC-Elections : L'APRODEC demande l'arrêt du processus électoral

L'association belge dénonce l'absence de fiabilité du fichier électoral en République démocratique du Congo (RDC) à la veille des élections générales. L'APRODEC, qui a eu accès à un rapport de la société Zetes, chargée de l'enregistrement des électeurs, relève de nombreuses défaillances techniques et la présence de plus de 9 millions de "doublons" sur l'ensemble de la RDC. La société Zetes s'était déjà expliquée sur le sujet, sans visiblement convaincre l'APRODEC.

Dans un communiqué, l'APRODEC pointe les multiples défaillances techniques des kits  biométriques d'enrôlement des électeurs congolais pour la prochaine élection présidentielle et législative du 28 novembre 201. L'association belge met en cause la société Zetes (dont elle a pu obtenir un rapport confidentiel) et parle de "dissimulation de ses rapports relatifs aux opérations de nettoyage du fichier électoral (dédoublonnage) qu'elle a entamés en date du 27 juillet 201, ainsi que de la banalisation des constatations relatées dans le présent rapport partiel du 03 août 2011 relatif au nettoyage du fichier électoral de quatre provinces notamment le Bandundu, l'Equateur, Kinshasa ainsi que la  Province-Orientale". Dans ce rapport, le prestataire technique belge fait état d'un nombre important de doublons (électeurs inscrit deux fois) : 3.566.503. L'APRODEC note qu'en faisant une projection sur les 11 province du pays, on obtient "le nombre incroyable de 9.807.883 doublons." Beaucoup trop pour les 32.024.640 d'électeurs "enrôlés".

Pour l'Association pour la Promotion de la Démocratie et du Développement de la République Démocratique du Congo, ces chiffres démontrent "les préparatifs de fraude électorale massive en faveur du Président sortant et sa majorité parlementaire". Car si le nombre d'électeurs en RDC n'est pas correct, "ceci aurait comme conséquence logique une révision complète de la répartition des sièges à pourvoir tant au niveau du parlement national que provincial", note l'association.

La société Zetes avait déjà répondu au nombre important de doublons sur le fichier électoral congolais et affirmait que ce fichier serait ensuite "nettoyé". Zetes avait expliqué que "la fraude est impossible à organiser au niveau des systèmes de gestion d'informations, base de données". La société se justifiait ensuite : "nous trouvons toujours in fine sensiblement le même pourcentage de vrais doublons quelque soit le pays concerné. L'hypothèse haute du nombre de vrais doublons est de 0.5% sur base de la population totale. Parmi ces 0.5%, 90% sont des cas de personnes se procurant une deuxième carte par souci d'esthétisme (la photo n'est pas "belle", il y a une faute dans le nom, ou tout simplement avoir une deuxième carte par commodité)". Et de conclure : "lors d'élections dans les pays du G20, il arrive de constater des marges d'erreurs bien supérieures".

L'APRODEC plaide quant à elle pour "l'arrêt pur et simple de l'actuel processus électoral et  l'ouverture de concertations politiques d'une part et d'autre part, un dépôt de plainte devant les juridictions compétentes". Les élections présidentielle et législatives doivent se tenir en RD Congo le 28 novembre prochain.

Christophe RIGAUD

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Wednesday, November 16, 2011

RENCONTRE TSHISEKEDI-KABILA A BUTEMBO

---------- Forwarded message ----------
From: DC <democratiechretienne@yahoo.fr>
Date: 2011/11/17
Subject: D.C. FLASH: RENCONTRE TSHISEKEDI-KABILA A BUTEMBO
To: "democratie_chretienne@yahoogroups.com" <democratie_chretienne@yahoogroups.com>

NOUS AVONS CHERCHE LA CONFIRMATION DE L INFO SUR LA RENCONTRE TSHISEKEDI ET KABILA DANS L HOTEL OU LE PRESIDENT TSHISEKEDI DEMEURE: L INFO EST CONFIRMEE. KANAMBE A BEL ET BIEN FAIT LE DEPLACEMENT. LA PREMIERE TENTATIVE DE RENCONTRE AVAIT ETE PROPOSEE PAR KABILA A GOMA. APRES LE NIET DU PRESIDENT TSHISEKEDI , KABILA A ENCORE SOLLICITE LA RENCONTRE A BUTEMBO, OU LE PRESIDENT TSHISEKEDI A ENFIN ACCEPTE DE LE RECEVOIR.

POUR LE MOMENT RIEN N A FILTRE SUR LE CONTENU DE LA RENCONTRE. CERTES, QUE LE PRESIDENT SORTANT SE SOIT DEPLACE EST TRES SIGNIFICATIF

VERITE ET JUSTICE POURLE CONGO
LE PEUPLE D ABORD