Selon le quotidien "La Tempête des Tropiques qui cite le journal The Japan Times de jeudi 30 janvier 2003 Denis Kalumé serait impliqué dans une ténébreuse affaire de détournement de 100 millions de dollars américains.
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Thursday, March 12, 2009
DENIS KALUME :détournement de 100 millions de dollars américains
Selon le quotidien "La Tempête des Tropiques qui cite le journal The Japan Times de jeudi 30 janvier 2003 Denis Kalumé serait impliqué dans une ténébreuse affaire de détournement de 100 millions de dollars américains.
George Foorest fuit le Japon...
George Forrest fuit le Japon...
L'homme d'affaires Georges Arthur Forrest. Photo d'archives Le Groupe Forrest a signé le 4 mars à Séoul et le 5 mars à Pékin d'importants contrats avec des grandes entreprises de ces pays,dans un communiqué reçu lundi à l'APA.
Wednesday, March 11, 2009
Trois Belges détenus à Kinshasa ont-ils été torturés ?
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UN FORUM NATIONAL DES CHRETIENS CONGOLAIS A L'ETRANGER : pour qui et pourquoi ?
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Mercredi 11 mars 2009
Samedi 21 mars 2009
de 09 heures à 14 heures.AMAZONE
10, rue du Méridien
1210 Bruxelles
Programme8h00 Accueil café9h00 Introduction par Abbé Gilbert YAMBA, Groupe EpiphanieExposés : Modérateurs Abbés Joseph MWAKA, Curé de la Paroisse de Nivelles et Jean-Pierre BADIDIKE, Doctorant à l'UCL, Louvain-la-Neuve.9h15:Monsieur l'abbé Abbé Faustin KWAKWA" Constructions de la Paix en RDC "10h45 : -Professeurs MWAYILA TSHIYEMBE et Tharcisse LOSEKE" Le Leadership et la Gouvernance en RDC "11h15 : Prof. Albertine TSHIBILONDI et Mme Marie-Thérèse NDUMBA" L'Education à la Citoyenneté "11h45 : Pause11h00 : - Monsieur Peter Annegarn, Président du Forum Européen des Laïcs" Le Rôle des Laïcs dans la reconstruction de l'Europe après la 2e Guerre Mondiale "11h30 : -Messieurs Laurent MUTAMBAY et Denis KABIONA KASEKE."La double Nationalité "12h00 : Débat13h00 : Synthèse de l'atelier par la Modération13h30 : Conclusion par le Dr Tharcisse LOSEKEVice-Président du Comité OrganisateurPour le Comité OrganisateurDr Tharcisse LOSEKE,Entrée : 5 euros (paiement sur place éventuellement)Inscription souhaitée pour le 20 mars 2009- Tél :Vice-Président du CO du FNCC
Le Japon paiera les salaires de 80 000 policiers afghans pendant 6 mois
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REFLEXION: le Japon contribue plus de 30% du budget de la MONUC a travers l'ONU. Pourquoi ne pas utiliser cet argent pour payer les salaires et la formation des militaires ainsi que des policiers congolais ? A qui profite la MONUC ?
Le Japon paiera les salaires de 80 000 policiers afghans pendant 6 mois
le 25/2/2009 à 12h44 par AFP
Le Japon va payer les salaires de 80.000 policiers afghans pendant six mois, dans le cadre du soutien financier de l'archipel à l'Afghanistan et à la "guerre contre le terrorisme", a annoncé mardi un responsable du ministère des Affaires étrangères à Tokyo.
"Le Japon va aussi apporter des fonds pour aider à construire des écoles et des hôpitaux, ainsi que pour former des enseignants", a ajouté ce responsable qui n'a pas souhaité être nommé.
Ces programmes entrent dans le cadre d'une aide globale de 2 milliards de dollars fournie par le Japon pour reconstruire l'Afghanistan ravagé par trois décennies de guerres.
Outre cette aide financière, le Japon entretient dans l'océan Indien une mission navale de soutien logistique aux troupes de la coalition internationale, sous égide américaine, engagée dans la "guerre contre le terrorisme" en Afghanistan.
Tokyo n'a en revanche envoyé aucun soldat sur le sol afghan.
Gédéon Kyungu Mutanga condamné à mort
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Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme
African Association for the defence of Human Rights
COMMUNIQUE DE PRESSE N°003/2009
« Décision du Tribunal Militaire de Garnison du Haut Katanga dans le dossier Gédéon Kyungu Mutanga ex chef milicien Maï Maï poursuivi de crimes graves : un pas de géant dans la lutte contre l'impunité et la reconnaissance des droits à l'indemnisation des victimes »
L'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme,représentation du Katanga, en sigle ASADHO/Katanga, qui s'est beaucoup investie pour que Gédéon Kyungu Mutanga ex chef milicien Maï Maï du Nord Katanga et sa bande soient traduits en justice et que les victimes reçoivent indemnisations, se réjouit du jugement rendu sous le RP 0134 par le Tribunal Militaire de Garnison du Haut Katanga devant lequel cet ex seigneur de guerre du Nord Katanga et 25 autres de ses nombreux acolytes étaient poursuivis pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, mouvement insurrectionnel et terrorisme.
En effet, après une instruction juridictionnelle ouverte depuis le 07/08/07 au cours de laquelle plusieurs incidents de procédure ont été enregistrés, ce procès, qui restera dans les annales de l'histoire judiciaire de la RD Congo, a connu son épilogue ce jeudi 05/03/09 avec le prononcé d'un jugement sans précédent.
Le Tribunal a acquitté 5 prévenus dont un mineur d'âge au moment des faits, condamné 21 autres prévenus suivants :
- Gédéon Kyungu Mutanga, Kilolo Musamba, Kayimbi Nyembo, Faza Yumba, Kasanga Kazadi et Kibwija Pulalele ont été condamnés à la peine de mort
- Ngoyi Kasongo Jean Claude, Banza Ngoyi Mukike Mechack, Banza Tshikete, Kalolo Mukalayi, Kungwe Mujinga ont été condamnés à 20 ans de Servitude Pénale Principale
- Twite Kabulo, Banze Mujinga Joseph, Ngoyi Mulume, Nkulu Tshikala, Banze Kabeke, Ilunga wa Twite et Kabala Bikokwa ont été condamnés à 15 ans de Servitude Pénale Principale
- Ilunga Mukalayi, alias Kasereka et Kabemba Ilunga ont été condamnés à 10 ans de Servitude Pénale Principale
- Madame Ilunga Monga, épouse à Gédéon Kyungu Mutanga, a été condamnée à 7 ans de Servitude Pénale Principale.
En outre, le Tribunal a reconnu la responsabilité civile de l'Etat congolais qui a été condamné in solidum avec les coupables à payer à 53 victimes des dommages et intérêts variant entre 50 000 $ et 300 000 $ US.
L'ASADHO/Katanga tient toutefois à fustiger le désintéressement des Ministres de la Justice et de la Défense nationale qui n'ont apporté aucun soutien logistique ou financier, ni au Ministère public, ni au Tribunal, ni aux victimes pour une meilleure administration de la Justice. Cette attitude qui n'a pas permis la participation de nombreuses autres victimes à ce procès, démontre à suffisance que le Gouvernement congolais n'est pas prêt à soutenir efficacement la justice en ce qui concerne la répression des crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Tout en appréciant ce jugement en ce que pour la 1ère fois une juridiction militaire du Katanga reconnaît la culpabilité des prévenus pour les crimes internationaux à savoir les crimes contre l'humanité, l'ASADHO/Katanga déplore toutefois le fait que le Tribunal ait écarté les crimes de guerre au motif que « pendant la période de 2003 à 2006 il n' y avait pas de conflit armé en RD Congo » et ait rejeté l'action de certaines parties civiles bien que régulièrement constituées. Pour le Tribunal, « on ne peut parler de la guerre que lorsque le chef de l'Etat en a fait une déclaration conformément à l'article 86 de la Constitution de la République. »
Néanmoins, notre organisation fait remarquer que le respect des principes de base du Droit International humanitaire est exigé même en cas d'un conflit armé non déclaré entre les belligérants. En tant que groupe armé organisé, le mouvement Mai Mai de Gédéon Kyungu Mutanga, se devait d'observer les dispositions de l'article 3 commun aux 4 Conventions de Genève du 12 août 1949, le Protocole II du 08 juin de 1977 à ces conventions, ainsi qu'à d'autres usages et coutumes régissant la conduite des hostilités.
La condamnation de l'Etat congolais confirme une fois de plus la responsabilité de l'Etat congolais dans l'organisation et l'entretien des miliciens Mai Mai du Nord Katanga, une position que l'ASADHO/KATANGA n'a cessé de soutenir à travers notamment ses nombreuses publications relatives aux crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis au Katanga[2].
Elle rappel en plus que plusieurs autres victimes des affres du nord Katanga pour fait d'autres seigneurs de guerre comme Tshinja Tshinja[3], attendent avec impatience que justice leur soit rendue.
De ce qui précède, l'ASADHO/KATANGA recommande :
Ø A l'Etat congolais
- D'exécuter de bonne foi ce jugement en faveur des victimes en quête de justice et de protection
- De mettre tous les moyens matériels et financiers en œuvre pour l'organisation du procès Tshinja Tshinja devant son juge naturel qui est le Tribunal Militaire de Garnison du Haut-Lomami à Kamina
Ø Au juge d'Appel
- De retenir la peine de servitude pénale à perpétuité en lieu et place de la peine de mort contre certains coupables.
Ø Aux parties civiles dans l'affaire Gédéon Kyungu Mutanga
- De se prévaloir de tout moyen de droit pour percevoir les indemnisations dont elles ont droit.
Fait à Lubumbashi le 10 mars 2009
ASADHO/Katanga
E-mail : asadhokat@ic-lubum.cd
Blog : asadhokat.blogs.continentalnews.fr
Tél. : 0995351549 ; 0814709184
[1] ONG apolitique de défense et de promotion des droits humains ; Affiliée à la Commission internationale des Juristes (CIJ, Genève),
à l' Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT,Genève),à la Fédération Internationale des ligues et associations des Droits Humains(FIDH,Paris),à la Coalition pour la Cour pénale internationale, membre de l'AFRONET et SAHRINGON (Réseaux des ONG de l'Afrique australe),à l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme(Ouagadougou) ; dotée du statut d' Observateur à la Commission Africaine des Droits de l' Homme et des peuples. Dispose d'un bureau de liaison auprès des institutions internationales à Genève/Suisse.
ASADHO/KATANGA, B..P.909, Tél : 0995351549, 0814709184 ; E-Mail :asadhokat @ic-lubum.cd
Commune de Lubumbashi, Avenue KAPENDA, N°565 Angle MOBUTU
ASADHO/KIN. AV. De la Paix, N°12, Kinshasa/Gombe, tél./Fax : 243.12.21653, B.P. 16737, KINSHASA 1
[2] Rapport sur le procès des crimes graves commis au Nord Katanga par l'ex-chef milicien Gédéon Kyungu Mutanga : Vers une justice partisane mettant hors cause la responsabilité de l'Etat congolais ?Ed. ASADHO/KATANGA, juin 2008, pp 18 et 19
[3] Voir ASADHO/Katanga, Communiqué de presse n°002/2009 du 04 février 2009
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Kamerhe: se plier ou s'agenouiller ?
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Kamerhe: se plier ou s'agenouiller ? |
Vital Kamerhe faisait deja la courbette au point de se briser le dos. Va-t-il maintenant se mettre a genoux devant l'imposteur tutsi-rwandais qui veut briser sa "carriere politique " ? |
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Bemba exonéré !?
Bemba exonéré (F.M) ___ Sans probablement l'avoir voulu, Kabila,, Museveni et Kagame viennent de voler au secours de Jean-Pierre Bemba. En effet, en signant cet accord des opérations militaires conjointes pour traquer les éléments de la LRA et ceux des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, ils ont renforcé la jurisprudence tirée de l'Affaire Bosnie-Herzégovine contre la Serbie en ce sens que par son arrêt à ce sujet, la Cour Internationale de la Justice avait rejeté la responsabilité des gouvernants de la Serbie dans les massacres que leurs forces armées régulières avaient perpétrés sur des populations bosniaques pendant la guerre civile qui avait déchiré cette ancienne République de Yougoslavie.
En fait, si demain des éléments des armées rwandaise et ougandaise venaient d'être accusés d'avoir commis des violations des droits de l'homme en RDC, notamment des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre pendant ces opérations militaires conjointes, Paul Kagame et Museveni pourraient sauter sur cet arrêt de la Cour Internationale de Justice pour dégager sa responsabilité. Dans la mesure où il va invoquer le fait que leurs troupes avaient été placées sous la responsabilité des autorités militaires et politiques congolaises. En soulignant que ce sont des officiers généraux congolais qui ont commandé toutes ces opérations militaires conjointes. De ce fait, les autorités congolaises seront alors priées d'effectuer des enquêtes pour situer les degrés de responsabilités à tous les niveaux de la hiérarchie de ces forces conjointes. Paul Kagame et Yoweri Museveni se conduisant comme les autorités serbes, ce qui conforte la position de Bemba. Cette position pour le moins réconfortante pour les deux parties vient de renforcer la défense de Jean-Pierre Bemba qui avait soulevé ce cas de jurisprudence pour anéantir l'accusation. Ce qui fait que la décision de la chambre préliminaire de la C.P.I. rendue publique le jeudi dernier a rejeté les infractions des crimes contre l'humanité et crimes de guerre retenues par le Procureur Luis Ocampo Moreno à l'encontre du président national du MLC. Tout en lui demandant ensuite de requalifier les faits reprochés à J.P. Bemba par des éléments additionnels de preuve sur sa responsabilité directe et conjointe en tant que commandant suprême de ses troupes accusées d'avoir commis des crimes en Centrafrique. Autrement dit, la chambre préliminaire a renvoyé le procureur à ses études car son dossier d'accusations ne contient pas des éléments solides établissant de manière convaincante la responsabilité personnelle pénale du Chairman du M.L.C. dans le commandement des troupes qu'il avait envoyées à Bangui pour voler au secours du régime issu des élections libres et transparentes menacé par la rébellion dirigée par François Bozize aujourd'hui président de la République. Le procureur près la CPI est invité à démontrer le lien de subordination entre J.P. Bemba et ses troupes tout au long de leur séjour à Bangui. Or, comme Paul Kagame et Museveni Kaguta, le leader du MLC n'a jamais mis ses pîeds à Bangui et ses troupes avaient été placées sous le commandement de l'Etat Major Général centrafricain qui les avait logées, nourries, équipées et payées. De plus, sur le plan moral et politique, il serait dangereux de condamner celui qui a pris le risque de courir au secours d'un régime issu des élections libres et démocratiques et prendre en compte les accusations de celui qui avait déclenché une rébellion pour s'emparer du pouvoir par les armes. Cette jurisprudence tirée de l'affaire Bosnie-Herzégovine contre Serbie constitue un cas d'école qui répond non seulement aux principes universels de la procédure pénale mais aussi permet de dégager la responsabilité pénale personnelle d'un chacun. Sinon, les Etats africains auront du mal à voler au secours des régimes issus des élections libres, démocratiques et transparentes menacés par des coups d'Etat. Cette jurisprudence renforce aussi la Charte de l'Union Africaine et d'autres instruments juridiques y relatifs comme le Pacte relatif à la sécurité et la stabilité des Etats des Grands Lacs. Lequel doit avoir soutenu les accords secrets conclus entre Kabila, Museveni et Kagame pour la traque des FDLR et de la LRA qui ont été salués et encouragés par toutes les grandes puissances occidentales. On ne sera pas surpris de voir les avocats de Jean-Pierre Bemba s'accrocher sur ces accords intervenus entre la RDC, l'Ouganda et le Rwanda pour renforcer leur défense. Tout en faisant savoir que la Cour Pénale Internationale commettrait une erreur de droit si elle retenait cette accusation de responsabilité en tant que commandant suprême de ses troupes lors de leur séjour à Bangui. Une position qui risque de faire des vagues en ouvrant les portes de la prison de la Haye à un bon nombre des chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique et du Monde dont les troupes armées ont eu à effectuer des missions d'intervention dans d'autres pays pour mâter des révoltes ou tentatives des coups d'Etat.
2009-03-10
DEMISSION FORCEE: Kamerhe va-t-il lâcher le morceau ce 16 mars ?
DEMISSION FORCEE: Kamerhe va-t-il lâcher le morceau ce 16 mars ? Kinshasa, le 11/03/2009 | ||
C'est le dernier rendez-vous. Vital Kamerhe va parler aux Députés réunis en séance plénière, à l'ouverture de la session ordinaire de l'Assemblée Nationale. Va-t-il profiter de cette occasion, pour tirer, enfin, son épingle du jeu ? Ou bien, la dynamique de la salle aidant, il tentera de s'accrocher à son poste de Président de la chambre basse du Parlement ? L'AMP attend. Le Pprd, son parti, le lui en a fait savoir, par une lettre écrite. Pour sa part, Michel-Eugide Ngokoso ne tiendrait plus qu'à un fil. François-Joseph Nzanga Mobutu l'aurait instruit de plier bagages. Puisque la date constitutionnelle du 15 mars coïncide avec un dimanche, un jour généralement consacré à la prière, les Députés ne feront pas le déplacement du Palais du Peuple. Ce jour-là, en effet, ce sera la veillée d'armes, pour l'émouvante cérémonie d'ouverture de la session ordinaire prévue le 16 mars, conformément au Règlement Intérieur de l'Assemblée Nationale. Les non-dits, les vérités ou les surprises sont attendues. Vital Kamerhe va certainement prononcer un discours devant les élus du peuple, les Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques. Les membres du Gouvernement ainsi que les autorités politico-administratives généralement conviées à ce genre de cérémonie seront également là. Selon les us et coutume, un tel discours serait une projection du travail restant à abattre mais aussi, un bref rappel des hauts faits ; des prouesses réalisées lors de sessions antérieures. Mais, cette fois-ci, il est censé prendre une autre connotation, une autre envergure, dans la mesure où le Bureau de l'Assemblée Nationale a enregistré des partants. Cinq des sept membres du Bureau ont démissionné. Christophe Lutundula Apala Pen Apala, Brigitte Kalaba Sankwe, Marc Mvuama, Modeste Bahati Lukwebo et Grégoire Katende wa Ndaye ont, décidément, été des bons disciples politiques. Ils sont partis du Bureau, à l'appel de l'AMP et du Palu. Ainsi, pour être sincère et loyal, serait-il impensable que Vital Kamerhe parle, sans qu'il ne fasse allusion à la série de démissions enregistrées. Et, pourquoi pas clarifier sa propre position, quant aux pressions de sa famille politique, l'Alliance de la Majorité Présidentielle. Il ne serait pas exclu qu'il rende le tablier, le lundi 16 mars, en début d'après-midi. La machine AMP s'y active, en ce sens, pour ne pas laisser l'opinion se perdre en conjectures sur son emprise réelle sur l'ensemble de ses troupes. La désagrégation du climat politique, fruit d'un mur d'incompréhension érigé désormais entre le cénacle de l'AMP et Vital Kamerhe, aurait tellement atteint ses limites que toutes ses tentatives de rapprochement avec le Président Kabila, se sont soldées par un mince résultat. Pour preuve, au lendemain de derniers pourparlers de Beni, il y a quelques jours, alors qu'une brèche s'ouvrait, pour une éventuelle réconciliation, les choses sont, curieusement, allées de mal en pis. Devant la presse à Musienene, un village situé à quelques kilomètres de Butembo, dans le Grand Nord, Joseph Kabila a mis les barres sur les « t ». « Personne n'est irremplaçable (…). Les hommes passent mais les institutions restent », réaffirmait-il, sans aucune forme de procès. Comme pour dire que les carottes sont définitivement cuites, pour Kamerhe. C'est une manière, pour lui, de tourner la page de la petite résistance due à la querelle juridique née de l'interprétation des textes, au sujet de ces démissions. De l'extérieur, des interventions en faveur d'une conciliation d'approches n'ont rien changé à la détermination du Chef de mettre fin à la diarrhée verbale de Kamerhe sur des questions relevant du pouvoir exécutif. Les pétitionnaires aux aguets L'agenda des Députés pétitionnaires reste le même, sur l'affaire des troupes étrangères sur le sol congolais. « Avec ou sans Kamerhe, le dossier sera soulevé, au cours de cette session ordinaire », promet un d'eux, à La Prospérité. « Nous devons être informés sur les motivations profondes de ces interventions étrangères chez nous même si les rwandais sont partis », ajoute un autre. Finalement, la semaine prochaine sera riche en rebondissements. Tout peut arriver. A l'opposé, si Kamerhe prête l'oreille à la dynamique de la salle, il peut tenter de se maintenir sur la pointe des pieds, au Palais du Peuple. Il aura, dans ce cas, engagé un bras de fer aux conséquences désastreuses, pour l'ensemble de Députés. Une fois, son honneur et prestige souillés, Kabila ne trouverait pas mieux que de déloger les locataires du Palais du Peuple. 500 Députés seraient ainsi obligés de végéter, au chômage. Il semble que c'est à prendre ou à laisser. LPM |