Wednesday, October 19, 2011

Report des Elections en Rdc

Report des Elections en Rdc : Le Centre Carter pour un calendrier réaliste
(L'Avenir Quotidien 19/10/2011)


Présent en Rdc depuis les élections de 2006, le Centre Carter vient de rendre public sa première déclaration en rapport avec les élections à venir. A travers celle-ci, cette organisation non gouvernementale qui aide à améliorer les conditions de vie des populations dans plus de 70 pays par la résolution des conflits et la promotion de la démocratie voit encore plusieurs obstacles pour qu'elles aient lieu le 28 novembre prochain. D'où la Céni devra procéder à des consultations pouvant déboucher sur une nouvelle date si elle s'avère nécessaire.

En mission d'observation sur invitation de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni) et avec l'accord favorable des partis politiques, le Centre Carter a déjà déployé plusieurs observateurs, issus de 9 nationalités différentes sur toute l'étendue du pays. Ce, en vue de suivre les préparatifs pré-électoraux et les activités de campagne ainsi que de rencontrer les organisations de la société civile congolaise et les organisations internationales.

Le déploiement de ces observateurs a coïncidé avec l'ouverture des bureaux d'enregistrement des candidats et l'adoption des annexes de la loi électorale.

Bien que le Centre Carter mène ses activités d'observation conformément aux standards internationaux pour le suivi des élections élaborés dans « La déclaration de principes pour l`observation internationale des élections » et le code de bonne conduite, adoptés par les Nations Unies en 2005, il évalue le processus électoral selon le droit applicable en RDC et ses obligations suivant les accords régionaux et internationaux pour la tenue d`élections démocratiques.

Arguments indiscutables

Le lot des arguments militant dans l'éventualité du report des élections en Rdc est important : l'enrôlement des électeurs, prévu au mois de février par la Céni, a été renvoyé à juin ; la publication tardive des Annexes de la Loi électorale a retardé la révision et la validation des 32 024 640 électeurs inscrits sur le fichier électoral ; le retard de publication de la liste électorale n'a pas donné l'opportunité à la population de confirmer ou de corriger les détails de leurs enrôlements et alimente les préoccupations des partis de l'opposition au sujet de la qualité du fichier électoral et pourrait remettre en cause la crédibilité globale de la liste électorale ;…

En outre, le Centre Carter recommande à la Céni de prendre des mesures rapides et convaincantes pour assurer la transparence et la crédibilité du fichier électoral et répondre ainsi à l'obligation de l'Etat d'assurer le droit à tous les électeurs éligibles d'être inscrits. Aussi, la Céni et ses partenaires, notamment la Monusco, sont – ils soumis à la pression du temps pour assurer la distribution de matériel en temps opportun.

Dans cet argumentaire, le Centre Carter ne laisse pas en reste le nombre élevé des candidats aux législatives (soit 18 386) qui crée un défi majeur pour la conception, l'impression, et la distribution des bulletins de vote, reconnaissant en outre que la production des urnes accommodées à la taille des bulletins de vote est toujours en cours.

Elections 2011: envisager un calendrier réaliste

Tous ces éléments réunis et le retard de réalisation de certaines tâches logistiques constituent une menace sérieuse pour la tenue des élections à la date prévue, affirme le Centre Carter, exhortant alors la Céni à consulter ses partenaires, y compris les candidats présidentiables et les partis politiques, dès que possible. Ce, afin de redéfinir un nouveau calendrier alternatif et réaliste et annoncer une nouvelle date pour les élections, si un délai devient nécessaire.

De même, des sources supplémentaires sont nécessaires pour mettre en œuvre l'éducation civique ainsi que la sensibilisation des électeurs avant le jour du scrutin. Comme en 2006, la Céni devrait s'inspirer de la Céi qui s'y était mise avec l'appui du Pnud.

Pour terminer son chapelet, le Centre Carter constate malheureusement que les partis politiques et les candidats à la présidentielle sont déjà actifs dans de nombreuses provinces du pays alors que la campagne n'a pas encore débuté. Il stigmatise plusieurs incidents d'intimidations et de violence enregistrés de par la République et note que le code de bonne conduite n'a pas été signé par tous.

Cela étant, la Céni, les présidentiables et les partis politiques devront doubler d'effort pour communiquer, respecter les lois et les procédures électorales pour ne pas mettre cette tenue des élections en péril. Il y a aussi nécessité de renforcer la Cour suprême de Justice pour le traitement des contentieux électoraux.

Tout compte fait, le terrain n'est pas encore aplani en vue des élections à la date du 28 novembre et dans ses dernières livraisons, l'Avenir avait vu juste.

Emmanuel Badibanga

© Copyright L'Avenir Quotidien

J-Kabila a peur de Roger Lumbala

Les Hommes de Tshisekedi
Roger Lumbala pressenti Premier Ministre en 2012 !   
 
 Malgre tous les bruits qui se font aurour de Kengo, Kamerhe et autres, l'acteur politique que les kabilistes craignent le plus est le depute de Miabi, Roger Lumbala. Ce dernier a prouve etre un stratege hors pair sur la scene politique congolaise. Depuis quelques semaines, de bruits courrent dans les cercles du pouvoir kabiliste et les chancelleries occidentales que Roger Roger Lumbala, ancien ministre du commerce, pourrait etre plebiscite par sa plateforme pour acceder a la Primature avec l'aval de M. Tshisekedi. Seul hic, Tshisekedi et Lumbala sont originaires de la meme province et, au Congo, cela suscite toujours des debats passionnes. Le debat doit avoir lieu. Craignant la montee actuelle de Roger Lumbala, les cadres du PPRD (parti de Joseph Kabila) focalisent desormais leurs attaques sur Roger Lumbala dans la presse nationale. 
 Deux autres etoiles politiques congolaises sont Martin Fayulu et Diomi Ndongala qui inquietent serieusement les tenants du pouvoir. Ils captivent la population. Nous y reviendrons. 
 


LES KABILISTES EN PANIQUE S'ATTAQUENT A ROGER LUMBALA.
 
2011/10/17 omer nsongo die lema omersong@yahoo.fr
 
Parlons-en !
Combien de % Roger Lumbala apporte-t-il à Tshisekedi ? Juste 0,45 % !
 
Ces temps derniers, Roger Lumbala, député national sortant, s'illustre dans d'étranges  approximations arithmétiques pour situer le pourcentage de Joseph Kabila et d'Etienne Tshisekedi à l'élection présidentielle de novembre 2011.
Du compte du premier (58 % des voix obtenues au second tour en 2006), Lumbala déduit l'apport qu'il attribue à Vital Kamerhe, à François-Joseph Nzanga Mobutu et à Antipas Mbusa Nyamwisi. Il considère, de ce fait, que le candidat Kabila ne peut pas dépasser 40 % !
Tandis qu'au compte du second, il ajoute automatiquement les 42 % de Jean-Pierre Bemba et les 3 % d'Oscar Kashala, non sans y intégrer, en cas de candidature commune, les apports de Kamerhe, Nzanga et Nyamwisi etc.
Aussi, dans sa logique, les calculs de 2006 sont demeurés statiques.
Soit !
Mais, curieusement, dans chacune de ses prestations, il oublie de faire allusion à son propre score du 1er tour, soit 0,45 %  représentant 75.644 votants sur un électorat estimé, pourtant, à 25.420.199 participants !  
Ainsi, tout le tambourinage auquel il se livre autour de la candidature d'Etienne Tshisekedi  est juste pour cet apport pour le moins insignifiant…
D'ailleurs, en prenant Eugène Diomi Ndongala (0,51% ) et Joseph Olenghankoy (0,60 %), le trio ne dépasse même pas 2 % puisque le résultat global de 2006 est de 1,56 %.
S'il n'en a personnellement pas conscience, assurément à l'Udps on remercie l'ex-chef de l'Etat de l'Ituri d'avoir donné à Etienne Tshisekedi un bel argument pour user du devoir d'ingratitude en cas, bien entendu, de victoire électorale.
Déjà, la position exprimée par le lider maximo par rapport au partage du pouvoir est assez claire : c'est au prorata de la représentativité des forces politiques à l'Assemblée nationale que l'opération se fera. Et voilà que Roger Lumbala a peu de chances de renouveler son mandat à Miabi ; ce qui revient à dire qu'il ne sera pas de la deuxième législature, avec tous les risques d'affaiblissement de son mandat à la tête du parti. En politique, en effet, il n'est toujours pas aisé de garder la fonction de direction du parti sans détenir, concomitamment,  un mandat électif institutionnel, même en étant président-fondateur. Ni député national, ni sénateur, encore moins député provincial, Azarias Ruberwa en sait quelque chose au sein du Rcd.   
Avec quoi alors Roger Lumbala va-t-il négocier son maintien dans l'ordre institutionnel ? Ses 0,45 % ? Ça ne pèse pas ; c'est trop léger.
Moralité : tout son battage politico-médiatique a pour seule motivation la survie, alias « changement ».
Demain, lorsqu'il reviendra sur ces approximations arithmétiques, il va bien falloir qu'on lui rappelle son score maigrichon de 2006.
Il n'aura pas de répartie...
 
Omer Nsongo die Lema
 
 
 

RD Congo: VIDEOS A VOIR

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Tragedie au Congo, un paradis en destruction
 

Monday, October 17, 2011

Heureux comme un Blanc qui revient en Afrique du Sud

Date: Mardi 18 octobre 2011, 1h02

Heureux comme un Blanc qui revient en Afrique du Sud

17/10/2011 à 10h:58 | AFP
Heureux comme un Blanc qui revient en Afrique du Sud Heureux comme un Blanc qui revient en Afrique du Sud © AFP

Dix ans après l'exode des Blancs à la fin de l'apartheid, des familles refont leurs bagages, cette fois en sens inverse, heureuses de fuir la crise économique pour revenir en Afrique du Sud.

"Londres c'était super pour nous, mais on ne s'est jamais senti chez nous", raconte Julie Short, qui a repris le chemin de Johannesburg où elle a grandi et retape maintenant une maison avec piscine, un luxe inaccessible en Grande-Bretagne, sans parler du soleil qui brille presque toute l'année.

Son mari, Wallis, qu'elle a rencontré à Londres, avait déjà la trentaine quand il a quitté l'Afrique du Sud. 44 ans, cet ingénieur informatique a rapidement retrouvé du travail dans une entreprise sud-africaine, malgré les contraintes du "Black Economic Empowerment" (BEE).

Le BEE désigne la discrimination positive instaurée dans les entreprises en 2000 pour favoriser la majorité noire, longtemps sous-scolarisée et exclue des emplois de cadre.

"J'étais assez confiant de décrocher le job, même avec le BEE", dit-il. "En fait, pour la partie technique, on n'arrive pas à pourvoir les postes avec des candidats noirs s'ils n'ont pas d'expérience"

Wallis est la cible-type du site internet Homecoming Revolution, qui s'est monté pour aider des Sud-Africains dans leur transition vers le retour au pays.

"Notre but est de cibler les compétences qui manquent en Afrique du Sud, les médecins et les infirmières, les comptables, les informaticiens, toutes ces industries où nous avons un vrai besoin d'expertise, de management et où nous avons besoin que des compétences internationales fortes reviennent sur place et créent des emplois pour aider l'économie à croître", explique Brigitte Britten-Kelly, à la tête du site.

Malgré un chômage élevé supérieur en moyenne à 25%, il manque près d'un million de professionnels de haut niveau en Afrique du Sud, selon le ministère du Travail qui chiffrait en 2008 à 913. 000 la pénurie de professionnels de santé et d'ingénieurs.

La situation tient au faible accès aux études supérieures dans la majorité noire, un héritage de l'apartheid aboli en 1991, et au départ en masse des Blancs.

Environ 800. 000 Sud-Africains blancs sont partis à l'étranger entre 1991 et 2001, principalement en Grande-Bretagne, en Australie et en Nouvelle-Zélande, selon des données du recensement.

L'exode a touché environ 15% de la population blanche --qui était de 4,5 millions au plus haut en 1991. Peur de la criminalité, de voir plonger le pays dans la guerre civile, racisme aussi parfois. La tendance semble s'être calmée, voire s'inverser.

Le nombre exact de Sud-Africains qui reviennent, comme Julie et Wallis, n'est pas connu car bon nombre ont la double nationalité et ne comptent pas comme immigrants dans leurs pays d'adoption.

Mais la crise économique dans les pays riches est un important facteur qui déclenchent leur retour, selon des experts.

"L'Europe est perturbée, l'économie américaine est faible également. Une large partie de l'économie mondiale où les gens avaient souvent émigré ne marche pas bien, et les perspectives d'emploi n'y sont pas bonnes. Je pense que ça ralentit aussi le taux d'immigration", analyse John Loos, économiste à la banque sud-africaine First National Bank.

En comparaison, l'économie sud-africaine connaît une croissance continue, sauf en 2009 où elle a connu seulement neuf mois de récession.

A Londres, où elle était installée avec son mari et ses deux filles dans 75 m2, Julie dit qu'elle "n'a jamais eu la qualité de vie qu'elle peut avoir ici". Et elle ajoute: "Nous adorons être chez nous, c'est super".



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Sunday, October 16, 2011