Saturday, November 07, 2009

TP Mazembe champion d'Afrique !!!

Caf : le tout puissant Mazembe champion d'Afrique

Lubumbashi | Samedi 07 Novembre 2009 à 18:35:02

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Le tout puissant Mazembe a remporté, samedi au stade de la Kenya de Lubumbashi, la 13éme édition de la ligue des champions de la Confédération africaine de football (Caf). Cela après avoir battu le club nigérian d'Heartland FC sur le score d'un but à zéro (1-0), en finale retour de cette compétition, a constaté radiookapi.net

13e trophée de la ligue des champions de la Caf remporté par Mazembe

Dans un stade de la Kenya acquis à sa cause, Mazembe a mené le jeu depuis le début de la rencontre. La domination du club local est totale. Mais, la bande à Mputu Mabi a du mal à trouver la faille les bois gardien gardé par l'excellent portier Augustine Brown. Les coups francs et les corners se succèdent à un rythme accéléré en première période, sans succès. La mi-temps surprend les 22 acteurs sur le nul blanc de 0-0.

A la reprise, les joueurs de Mazembe accentuent leur pression, 12 corners sont tirés par les protégés du gouverneur Moise Kayumbi Chapwe. Le but de la délivrance arrive 74ème minute de jeu. Sur un centre de Mabele Bawaka venu de la gauche, le Nigérian Victor Ezuruike saute un peu plus haut que Narcisse Ekanaga et marque contre son propre camp. Le stade de la Kenya est en délire. Le trophée des champions est remis au capitaine Trésor Mputu par le chef de la l'Etat, Joseph Kabila.

Ainsi, le club de Lubumbashi remporte son quatrième titre continental (après 1967, 1968 et 1980) et obtient son ticket pour le mondial des clubs champions de la Fifa qui se jouera du 09 au 19 décembre aux Emirats arabes unis.

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Thursday, November 05, 2009

UDPS: Corneille Mulumba interpelle et en appelle a l’impérieux sursaut !

 
UDPS, l'impérieux sursaut !
Par Corneille MULUMBA
Membre cofondateur de l'UDPS
Ancien Représentant plénipotentiaire pour l'Europe

 
I.          Les années « 80 »

Silence complice, inaction coupable ou fuite des responsabilités; c'est en ces termes que certains Congolais et observateurs extérieurs ont qualifié l'attitude des pionniers et autres anciens cadres de l'UDPS face à la crise grave que traverse ce parti depuis quelques temps.

En effet, née au début des années 80, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social a tenu en haleine toutes les catégories sociales du pays pendant une vingtaine d'années. Jeunes, vieux, hommes, femmes, religieux, journalistes, militaires, enseignants, commerçants, étudiants, syndicalistes, tous ont, de diverses manières, soutenu activement ce parti qui avait focalisé sur lui les espoirs et les aspirations de tout le peuple congolais.

Cette adhésion massive et cette confiance, l'UDPS les devait à la justesse de son combat et l'adéquation de son discours politiques, l'engagement et la détermination de ses cadres, de ses leaders et de ses membres dans le pays et dans la diaspora.

Dans les années « 80 », en effet, les membres de l'UDPS avaient un idéal et agissaient conformément à cet idéal. Ils donnaient tout, et se donnaient entièrement au parti. Beaucoup ont fait preuve d'une détermination et d'un courage extraordinaires. Même démunis de tout aujourd'hui, ce sont des véritables héros devant lesquels la démocratie retrouvée devrait faire sa révérence. C'est dire que tous ceux à qui il est donné de diriger l'UDPS aujourd'hui doivent être conscients du fait qu'ils ont en charge un capital bâti sur les privations des autres. Ils ont le devoir patriotique de le faire fructifier en conduisant impérativement l'UDPS au pouvoir afin que les sacrifices consentis ne l'aient pas été en vain. De la sorte, l'UDPS pourra jouer le rôle politique de premier plan qui lui est dévolu en République Démocratique du Congo et en Afrique pour l'amélioration des conditions de vie de nos peuples. Ils doivent également être conscients qu'au sein de l'UDPS existe cette charge émotionnelle particulière qui, bien gérée, peut générer une très grande capacité de mobilisation et une force capable de déplacer des montagnes.

II.       UDPS, une coquille vide ?

« L'UDPS dans le brouillard », « L'UDPS, une coquille vide », « L'UDPS, le temps des désillusions », « L'UDPS, c'est fini »; ce sont là quelques titres de journaux parus ces derniers mois dans la capitale congolaise, conséquence du spectacle  peu reluisant que donne le parti des Treize Parlementaires en ce moment. Ont-ils tous tort ces éditorialistes ?

Sans doute que, au travers de ces titres cinglants, ceux-ci versent en réalité des larmes, excédés et désabusés par la cacophonie au niveau des instances dirigeantes de ce parti et les conflits fratricides sous les yeux des militants ahuris, ou par la police, la Justice et les médias interposés. Ils ont sans doute aussi été déçus par la démobilisation des membres du fait du boycott des élections générales de 2006 et de la trop longue absence sur le terrain de la seule autorité structurelle  du parti unanimement reconnue. L'incapacité, le manque de courage ou l'absence d'une réelle volonté politique pour désigner une autorité de consensus à même de conduire les affaires du parti dans l'entretemps, l'absence de tout discours cohérent et mobilisateur sur les enjeux nationaux et les questions et d'actualité, l'absence d'orientations politiques précises et le chevauchement des structures de l'organisation ont fini d'éteindre les espoirs. Ces éditorialistes ont vu aussi, pendant plusieurs années, l'UDPS se mettre à manger ses propres enfants, ses propres cadres, analystes, stratèges, et autres leaders au profit des flatteurs, applaudisseurs et autres béni-oui-oui, jusqu'à se rendre inopérante et totalement léthargique. Comment dès lors s'étonner de tels titres dans la presse ?

III.   Le sursaut d'orgueil.

Ces titres de  presse, sans doute était-ce le but recherché, ne pouvaient que pourfendre le cœur de tous ceux pour qui, aux quatre coins du monde, les initiales « U.D.P.S. » signifient quelque de beaucoup plus profond que le simple sigle d'un quelconque parti politique né avec l'autorisation de Mobutu après le 24 avril 1990.

En effet, l'UDPS n'est pas un parti comme les autres; parce qu'il s'est bâti sur le partage de souvenirs communs faits de défis à la dictature de Mobutu et des violations des droits humains les plus élémentaires. Ce parti ne peut se comparer, dans une certaine mesure, qu'à d'autres mouvements politiques qui ont lutté pour une cause juste, tels l'ANC contre l'apartheid en Afrique du Sud, le MPLA pour l'indépendance de l'Angola, ou le Frolimo au Mozambique. Tous sont encore aux commandes de leurs pays respectifs jusqu'aujourd'hui. Dans le Zaïre de Mobutu, il s'agissait de combattre pour la conquête de la démocratie pluraliste, le respect des droits de l'homme, et l'amélioration des conditions de vie du peuple congolais. Et l'UDPS en a aussi payé le prix : arrestations arbitraires, tortures physiques et morales, assassinats, relégations, maquis, confiscations des biens, maisons incendiées, emplois perdus, faillites commerciales, ménages brisés, etc.

C'est pourquoi, le présent texte constitue, en fait, une exhortation à regarder dans la même direction pour tous ceux qui sont convaincus que l'UDPS peut encore représenter une force politique à même de défendre les intérêts du Congo et du peuple congolais, de se battre pour enraciner la démocratie pluraliste, d'améliorer les conditions de vie des populations congolaises, de faire du Congo un Etat de droit, une puissance politique, militaire, économique, et culturelle, un partenaire respecté et craint. Dans cette perspective, les principales batailles de l'heure s'appellent encore : bonne gouvernance, lutte contre la corruption, respect de la Constitution et des institutions de la République, constitution d'une armée puissante et de développement, paix et intégrité du territoire nationale, reconstruction du pays et redressement économique, justice sociale et diplomatie à la hauteur des ambitions du pays.

Gagner ces batailles ne relève point du miracle ; mais d'une action réfléchie, calculée, programmée, et concertée. Il s'agit de reconstituer une machine politique puissante à même de peser de manière déterminante sur la vie politique, économique, sociale, culturelle et diplomatique nationale.

Un parti politique est puissant par le nombre de ses militants et sa capacité de mobilisation, certes ; mais aussi et surtout, en démocratie, par le nombre de ses élus : combien de députés nationaux, de sénateurs, de députés provinciaux, de gouverneurs de provinces, d'élus communaux et locaux, ainsi que sa capacité à produire des idées novatrices et des stratégies efficaces. Et,  si ces élus sont politiquement bien formés et idéologiquement bien armés, c-à-d s'ils ne sont pas de simples jouisseurs, le Congo peut  retrouver rapidement la place qui doit être la sienne en Afrique et dans le monde.

Pour gagner le plus grand nombre d'élus aux échéances électorales, il faut être capable de convaincre la population congolaise, les potentiels stratèges et analystes à même de produire un travail intellectuel de qualité. Il faut pouvoir faire adhérer au parti des cadres qui soient susceptibles de défendre valablement la vision du parti dans divers secteurs de vie nationale, d'assumer avec compétence et engagement des hautes fonctions au sein de l'Etat Congolais, de mobiliser des moyens financiers conséquents pour le parti et son action.

 Faire adhérer au parti ce genre de personnages exige de rendre celui-ci attrayant et prometteur. En effet, un parti éclaté en mille morceaux, avec quatre ou cinq Secrétaires Généraux, un parti dont les acteurs sont incapables de transcender les amours propres, incapables d'organiser un congrès fédérateur et structurel, un parti dans lequel le débat interne n'a pas de place, un tel parti ne peut pas être crédible et attrayant. Bien plus, tous ceux qui cherchent à entretenir la misère du peuple congolais ne seront toujours prêts pour soutenir de diverses manières et simultanément, les multiples ailes en vue d'entretenir la confusion et les divisions, et ainsi affaiblir, sinon faire disparaître à jamais, le colosse. Le zèle et la délectation dont fait montre la police congolaise pour disperser brutalement toute réunion de l'une ou l'autre aile du parti n'a pas d'autre signification.

Mais, pour tout observateur attentif,  l'UDPS peut encore inverser le courant ; ce n'est qu'une question de volonté et de détermination politiques.

Le parti a besoin d'une direction dynamique, visionnaire, solidaire, et faisant montre d'une détermination sans faille pour regagner la confiance. Il a besoin de mots d'ordre précis sur des matières qui concernent la vie de nos populations, une définition claire et précise des objectifs, le réarmement moral des militants, et une action énergique pour de nouvelles adhésions en vue de lui donner un nouveau souffle.

Il appartient à l'UDPS de prouver qu'elle est capable de conquérir le pouvoir en RDC et de le conserver démocratiquement pendant longtemps en se montrant capable d'opérer des choix politiques et économiques qui satisfassent les intérêts du peuple et qui permettent aux partenaires du Congo de se retrouver.

IV.   Beaucoup de choses ont changé depuis 1982

Après plus d'un quart de siècle de vie politique, beaucoup de choses ont changé au Congo et dansle monde.

a.      Une nouvelle génération.

Les enfants nés au lendemain de la création de l'UDPS totalisent 27 ans d'âge aujourd'hui. A leur éveil politique, ils ne connaissent pas les affres du régime de Mobutu. Ils ne peuvent donc pas apprécier à sa juste valeur le combat héroïque de l'UDPS. Et pourtant, ils constituent la très grande majorité de la population congolaise d'aujourd'hui. C'est donc eux qui constituent l'électorat qu'il est indispensable de convaincre pour gagner les élections. Un travail profond et assidu à leur endroit s'impose ; et celui-ci exige du temps.

b.      Les choix stratégiques.

En 1982, l'affrontement politique opposait l'UDPS du Groupe des Treize au MPR Parti-Etat de Mobutu.  L'UDPS s'était donné comme but la restauration de la démocratie pluraliste et le respect des droits de l'homme par des voies pacifiques. A voir la vie de millions de nos compatriotes gaspillée inutilement par les seigneurs de guerre assoiffés du pouvoir, sans pourtant apporter une quelconque amélioration aux conditions de vie de nos populations depuis une douzaine d'années, ni paix, ni sécurité, on se rend compte à quel point l'UDPS avait raison. Quel gâchis ! Et quelle perte de temps !

En 1982, c'était une opposition entre le bien et le mal. Le choix était clair ; et c'est l'UDPS qui gagna le cœur du peuple congolais. Aujourd'hui, le multipartisme a dilué les responsabilités entre plusieurs partis politiques. Par conséquent, c'est ce que l'UDPS veut faire, et comment elle entend le faire, qui est important à définir clairement, à communiquer et à vulgariser ; à savoir, l'amélioration des conditions de vie du peuple congolais tel que cela est exprimé dans les objectifs du Millénaire, la restauration de la dignité et du respect de l'Etat congolais, c'est la construction des infrastructures sur toute l'étendue du territoire national, c'est la révolution des mentalités et la restitution de la fierté du Congolais.

      c. L'environnement international.

-          Absence dans l'agenda international. Ayant eu le vent en poupe pendant de nombreuses années, ayant disposé de cadres de très haut niveau, personne ne voyait comment le pouvoir pouvait échapper à l'UDPS. Nombreux étaient les responsables politiques et économiques dans le monde qui suivaient de très près l'évolution de ce parti et n'hésitaient pas à lui apporter un concours logistique, voir financier à certains moments. Tous voulaient être amis de l'UDPS.

Mais, sous la transition, et en l'absence d'un Congrès de refondation après la longue période de la clandestinité, ce parti n'a pas su exploiter l'immense soutien populaire dont il bénéficiait pour transformer le pénalty en accédant au pouvoir ; bien que celui-ci fût à sa portée à maintes reprises. Le boycott des élections et l'absence de plusieurs années de son président de la scène politique congolaise sans que le parti ait été à même d'organiser son intérim ont fait passer l'UDPS pour un parti déstructuré, sans avenir, incapable de survivre à son leader. Beaucoup se sont mis à en déserter les rangs.

Quant aux partenaires extérieurs, cela est bien connu, ils recherchent des alliés en qui ils peuvent investir. Et on n'investit que là où cela peut rapporter. Devant la réalité du moment, beaucoup ont lâché prise.

-          Obama. En novembre 2008, l'Amérique a placé Barack Obama à la magistrature suprême de la première puissance mondiale. Ce dernier, alors qu'il n'était encore que Sénateur de l'Illinois, avait initié, en 2005, un projet de loi sur la RD Congo.  Cette loi, qui fut adoptée en 2006, engage les Etats-Unis à :

-     reconstruire la RDC,

-     y développer des structures politiques durables,

-     tenir pour responsables les gouvernements étrangers qui tentent de déstabiliser la RDC,

-     mettre fin à la corruption politique,

-     professionnaliser les forces armées,

-     réduire les violences sexuelles,

-     soutenir les victimes d'abus sexuels ».

-     autoriser « la mise à disposition de 52 millions de dollars d'assistance à la RDC ;

-     affecter un Envoyé spécial des USA chargé de résoudre les violences récurrentes en RDC ;

-     soutenir la Monuc. 

 

L'initiateur de cette loi, devenu entretemps le Président des Etats-Unis d'Amérique, s'est encore publiquement exprimé à maintes reprises, de même que son Secrétaire d'Etat, sur la situation de la RDC et la vocation de ce pays en Afrique. C'est dire que l'Administration Obama porte un intérêt particulier sur notre pays avec lequel elle voudrait manifestement traiter directement, sans intermédiaires.

Tirer partie de cette nouvelle donne et de cette opportunité exige du Congo un leadership politique patriote et visionnaire, de la bonne gouvernance, une action engagée et déterminée pour la réalisation des objectifs du Millénaire.

c.       L'apport technologique. Contrairement à l'époque héroïque où il fallait passer des nuits entières à photocopier des tracts et autres documents politiques à envoyer dans toutes les provinces du Congo et dans tous les pays étrangers où vivait une communauté zaïroise plus ou moins importante, aujourd'hui, les mails et les sms facilitent énormément la tâche. Il est devenu possible d'atteindre des millions de personnes en quelques minutes en vue de sensibiliser sur un sujet ou de mobiliser même les habitants des territoires les plus reculés. La volonté et la détermination politiques, ainsi que l'adéquation du message peuvent permettre de renverser complètement la situation au profit de l'UDPS en très peu de temps.

V.      Des déchirements inutiles.

a.        Il ne faut pas se leurrer. L'on peut figurer dans les hautes sphères du parti et ne pas se faire élire aux élections. Un Secrétaire général ou même un président de parti peut être battu ; tandis qu'un simple militant peut se faire élire. Un membre ayant à peine adhéré à l'UDPS peut se faire élire au détriment d'un pionnier. Les élections de 2006 sont pleines d'enseignements à ce sujet : on a pu voir un simple membre élu de tel parti politique, devenu membre du Bureau de l'Assemblée Nationale, engager l'un des vice-présidents de son parti dans son cabinet en qualité de conseiller. Question : qui est au-dessus de qui ?

L'essentiel, donc, c'est que l'UDPS obtienne le plus grand nombre possible d'élus, afin qu'elle puisse jouer un rôle politique important dans le pays et qu'elle puisse être crédible comme partenaire sur la scène politique internationale. De la sorte, ses élus, ses mandataires et le parti lui-même pourront faire jouer la solidarité au profit de ceux et celles de ses combattants fidèles qui n'ont pas eu la chance de recueillir suffisamment de suffrages. C'est pourquoi, il est illusoire de s'entredéchirer pour des postes au sein du parti. Il y a risque de dilapider les énergies et de s'affaiblir inutilement. Ainsi, combien n'est-il pas désolant de voir des membres et sympathisants du parti, propriétaires des organes de presse importants de la place, se complaire dans le règlement de compte au lieu d'utiliser ceux-ci pour mobiliser en faveur de l'UDPS. Ce qui est déterminant, c'est de concevoir des messages, ainsi que des stratégies efficaces et efficientes en vue de gagner les cœurs et mobiliser massivement les populations congolaises.

b.      D'autre part, les temps ont changé. Il y a maintenant une multitude de partis politiques qui participent effectivement au pouvoir d'Etat, pour les uns, et qui sont dans l'opposition institutionnelle ou pas, pour les autres.

Ainsi placée en position de concurrence, l'UDPS doit démontrer qu'elle sera plus à même de répondre effectivement aux attentes du peuple congolais, de gérer la République avec compétence, probité morale et patriotisme. Pour ce faire, elle devra recruter à tour de bras dans tous les milieux sociaux, dans toutes les provinces, dans tous les territoires et dans la diaspora afin de disposer d'hommes et de femmes bien armés idéologiquement pour être convaincants.

L'UDPS devra être capable de recruter beaucoup de jeunes dans les universités, les instituts supérieurs et les écoles secondaires, de les former politiquement et de les armer idéologiquement afin de les préparer aux hautes charges de l'Etat (pas une université, école supérieure ou secondaire sans son Comité de l'UDPS), et cela sur l'ensemble du territoire national.

C'est dire que les déchirements actuels ne peuvent être que la conséquence d'une mauvaise appréciation des enjeux et d'une sous-estimation de l'effort à fournir pour ramener l'UDPS au sommet de la montagne. En effet, il est indispensable que l'UDPS refasse son unité autour de ses valeurs fondatrices. Elle doit pouvoir vendre au peuple congolais un véritable programme de développement et de reconstruction, dans lequel toutes les provinces se retrouvent réellement. Elle doit s'ouvrir à d'autres personnalités et courants politiques, à la société civile, et à tous ceux qui s'étaient retirés et qui avaient, par dépit, créé d'autres partis politiques. Ceux-ci pourraient se constituer en courants au sein de leur ancien parti. L'UDPS est encore en mesure de mobiliser les masses dans cet environnement politique marqué par la misère, l'insécurité et autres frustrations sociales. Encore faudrait-il que ceux qui la dirigent le réalisent et y croient.

c.         Un Parti du pouvoir. L'UDPS n'est pas un parti d'opposition ; comme si elle était condamnée à n'œuvrer que dans l'opposition. C'est un parti qui est destiné à présider aux destinées de la République Démocratique du Congo, à tous les niveaux du pouvoir.

C'est dans cet esprit qu'elle doit se doter de Secrétaires Nationaux, véritables experts, chargés de suivre les activités du gouvernement dans un ou plusieurs secteurs de la vie de la nation en vue d'en maîtriser les dossiers et, ainsi, permettre au parti d'exprimer des positions justes et d'être immédiatement opérationnel en accédant au pouvoir.

Elle doit se choisir des leaders locaux compétents et dynamiques qui serviront de relais pour l'éducation politique et la mobilisation. Ce sont eux qui permettront la revitalisation du parti à la base et seront indispensables au moment de la campagne électorale.

Elle doit rechercher et identifier des hommes et des femmes qui allient engagement politique et compétences managériales, charisme et patriotisme, ainsi qu'une grande capacité de consensus, des rassembleurs. C'est à ceux-là qu'il faudra confier les rênes du parti et de la nation.

Le Congo a besoin d'un leadership responsable, éclairé, patriote, capable de négocier avec les partenaires les intérêts réciproques, et non d'un leadership de jouisseurs, spécialistes de la poudre aux yeux.

C'est cela que tous les membres de l'UDPS doivent intérioriser.

VI.   Savoir lire les signes du temps

Derrière la guerre des Titans que se livrent certains responsables de l'UDPS se cache, en fait, une sournoise guerre de succession qui ne dit pas son nom. Pourquoi, alors, ne pas jouer franchement cartes sur tables dans le respect des institutions du parti, au lieu  de tenter des coups d'Etat ? Les ambitions sont légitimes ; mais dans un parti qui se respecte, on doit avoir mis sur pied les mécanismes pour les gérer.

Il est vrai que, âgé de 76 ans, ayant affronté la maladie, marqué par des années de tortures morales et de relégations, le Président National de l'UDPS, qui, au-delà de l'idolâtrie ambiante, n'est qu'un homme de chair et de sang, pourrait accuser le coup. C'est pourquoi il est indécent de chercher à le faire prendre position pour un camp contre un autre. Une prise de position sage de sa part ne pouvant aller que dans le sens de la recherche de la réconciliation. Le problème ne se serait pas posé s'il existait un Premier et un Deuxième vice-président. Mais tel n'est pas le cas. Il faut donc imaginer les voies et moyens d'en sortir en préservant l'essentiel.

Toutefois, cette absence prolongée du pays aurait dû alerter tous ceux qui ne veulent pas voir l'UDPS disparaître de la scène politique congolaise. Le parti a aujourd'hui l'opportunité de faire preuve de sa maturité en prenant de sages décisions sur sa destinée. Il n'y pas lieu d'attendre du Président national en repos médical à l'étranger qu'il vienne réconcilier les antagonismes. Il faut faire une paix des braves, rechercher un compromis, se réconcilier et lui présenter les décisions adoptées par consensus pour entérinement.  Il devrait, en rentrant au pays, être accueilli par un parti réconcilié et non atterrir dans une fournaise. La crise à l'UDPS nécessite un dépassement de soi de la part de tous les responsables, beaucoup d'intelligence et d'humilité. Sans être capable de cela, l'UDPS risque de connaître le triste sort des MNC, le PRP, MPR, et Abako notamment. Tout le monde sera perdant et les ailes des orfèvres de cette catastrophe fonderont comme neige au soleil. En effet, dans les conditions actuelles, personne ne semble avoir l'autorité et la légitimité sur l'ensemble du parti. C'est plutôt  l'auto contestation qui est la règle. Les contestataires seront à leur tour contestés, et ce sera l'inéluctable atomisation.

VII.       Des atouts importants

Désorganisée et affaiblie par les divisions et l'effritement du leadership, l'UDPS détient encore néanmoins des atouts importants pour ceux qui veulent se ressaisir :

1.      Bien que ne se manifestant plus, ou très mal par des querelles inutiles, l'UDPS est encore présente dans l'esprit et le cœur de beaucoup de Congolais, et cela dans toutes les couches sociales et aux quatre coins du pays. Il suffit de rallumer la flamme. Pour se faire, elle a pour alliés les plus convaincants les conditions de vie déplorables des populations congolaises, l'insécurité, la faillite de l'Etat, le non respect des institutions et de la Constitution, la corruption des gouvernants, la non prise en compte des priorités nationales, la menace sur l'intégrité du territoire, la flagrante discrimination entre les provinces dans la répartition du revenu national et des infrastructures, etc.

2.      C'est le seul parti qui jouit encore d'une bonne représentation sur le plan international. Redynamisés, ses comités d'Europe, d'Amérique, d'Australie et d'Asie peuvent jouer un rôle très important pour la mobilisation de l'opinion internationale et pour le travail de lobbying.

 

VIII.    Sortir de l'ornière

 

Devant la gravité de la situation, des dispositions exceptionnelles s'imposent. Un schéma de sortie de crise doit être imaginé. Les étapes pourraient en être les suivantes :

 

1.      Désignation d'un facilitateur (Monsieur « Bons offices ») par le président National, avec un timing précis (30 jours maximum). En effet, le temps joue contre l'UDPS en ce moment, compte tenu de la proximité des échéances électorales. Celui-ci peut se faire assister de deux anciens qui ne sont pas alignés dans les courants actuels ;

 

2.      Après ce délai, il devrait être mis sur pied un Exécutif d'Union et de Réconciliation, composé de 2 délégués par courant politique (les survivants du Groupe des Treize, le Collège des Fondateurs, l'UDPS Kibassa, l'aile Mutanda, l'aile Beltshika, la DPR, les Femmes et les Jeunes UDPS, etc). Ces délégués doivent être librement désignés par le courant qu'ils représentent. Cet exécutif d'union se désigne librement et par consensus, sinon par élection, un Bureau politique intérimaire composé d'un Secrétaire Général a.i., un Secrétaire Général adjoint a.i. chargé des questions politiques, un Secrétaire Général a.i. adjoint chargé de la réorganisation du Parti, un Trésorier Général a.i.. Ils auront en charge la gestion quotidienne du  parti. L'Exécutif d'Union et de Réconciliation aurait un mandat de trois mois non renouvelables.

 

Une conférence de presse doit porter à la connaissance de l'opinion nationale et internationale la nouvelle structuration et les nouvelles orientations du parti ; faisant ainsi la démonstration de l'unité retrouvée.

 

Missions de l'Exécutif d'Union et de Réconciliation :

-  l'élaboration d'un programme d'action sur trois mois en vue de :

·      la restauration de l'image de l'UDPS et sa visibilité sur la scène politique

·      la remobilisation des membres

·      l'organisation du Congrès de Refondation de l'UDPS. Celui-ci devra notamment introduire des structures classiques à tous les partis modernes (un président, deux vice-présidents, un Secrétaire général, deux ou trois Secrétaires généraux adjoint, un Trésorier général et son adjoint, etc.) La désignation des animateurs des structures devra être entièrement et librement faite par les membres réunis en Congrès. Les Secrétaires Nationaux devront être désigné par le Comité Directeur. Ce Congrès devrait impérativement se clôturer le jour anniversaire de la fondation du Parti, le 15 février 2010.

-  la réappropriation des travaux effectués dans l'entre-temps par les divers courants ou les différentes ailes, y compris le Congrès de Righini,

-  l'amorce de la préparation des élections générales.

 

L'objectif poursuivi étant le sauvetage du Parti et la mobilisation de toutes les énergies disponibles en vue de ramener l'UDPS au cœur de la vie politique congolaise, quiconque se revendiquant de l'UDPS se doit de mettre de l'eau dans son vin pour permettre la réconciliation. De même, quiconque entraverait cette démarche salvatrice serait considéré comme un éteignoir de l'espoir et devrait mériter une « fatwa » de toute la famille UDPS.

IX.    Du Congrès.

Un parti politique ne se conçoit pas sans congrès. C'est celui-ci qui adopte en définitive le projet de société, les statuts, la ligne politique et le programme de gouvernement, met en place les structures, et en désigne librement et démocratiquement les animateurs, adopte la liste des candidats aux différentes élections et désigne le candidat du parti à la magistrature suprême. C'est cela qui permet à une organisation politique ou sociale  d'avoir une vie propre, indépendante dans son fonctionnement par rapport à ses fondateurs, donne une chance égale à tous de prétendre à toutes les fonctions tant au sein du parti qu'à celui de la nation, et en garantit ainsi la pérennité.

Au Congo, malheureusement, les partis existent et ne vivent que par et pour leur fondateur. C'est cela qui fait que ceux-ci disparaissent avec la disparition du fondateur-propriétaire. Bien que l'UDPS ait eu la chance de ne pas avoir un seul fondateur, l'évolution récente, faite de l'impossibilité momentanée pour le Président National d'assumer les charges du parti pour des raisons de santé, a démontré que l'UDPS allait déjà à-vau-l'eau par manque de structures fonctionnelles (un président, un premier vice-président, un deuxième vice-président, etc.). C'est donc depuis 1990, en fait, que le parti aurait dû tenir son Congrès. Et il n'était pas nécessaire pour cela d'attendre des millions de dollars virtuels. C'était seulement une question de volonté politique. Cette volonté politique a fait défaut. Les conséquences sont payées aujourd'hui. En 2009, il est inconcevable que le Collège des Fondateurs soit encore considéré comme une structure décisionnelle du parti. En 2009, il est inconcevable que le parti se désigne encore des fondateurs et cofondateurs.

C'est pourquoi il difficile de condamner ceux qui ont bousculé les choses en organisant, malgré les difficultés prévisibles, le premier congrès à Kinshasa voici quelques mois. Il fallait sortir du cercle vicieux et de l'inaction. De même, il y a lieu de comprendre ceux qui, à juste titre, estiment que le Congrès de Righini n'était pas suffisamment représentatif. Un Congrès doit être rassembleur et non réunir une partie des militants, laissant les autres sur le tapis. Ainsi donc, toute attitude du Président National ou de tout autre haut cadre qui consisterait à prendre position pour un camp contre un autre ne pourrait qu'être destructrice. Il faut agir pour la réconciliation ; et au besoin l'imposer.

En ce qui concerne le Congrès de février 2010, cela ne vaut pas la peine de tabler sur des hypothétiques millions de dollars ; car ils seront introuvables. Il faut s'organiser en conséquence, et avec le peu. D'autre part, c'est dès à présent que sa préparation matérielle et intellectuelle devrait commencer, si on veut lui donner une chance de succès et préparer à temps les échéances électorales. Comme à la guerre, on ne va pas aux élections en étant divisés, au risque de se faire laminer et disparaître à jamais de la scène politique.
Patriotiquement vôtre.
 
Corneille MULUMBA
Membre cofondateur de l'UDPS
Ancien Représentant plénipotentiaire pour l'Europe
mcmulumba@yahoo.fr  
Tél. 00-243-9 94 84 00 00
 

Wednesday, November 04, 2009

Pour une RESISTANCE D'ACTIONS CONCRETES, DE PEU DE PAROLES !



Reflexion et recommendation de Mastaki Bayange          4nov2009
Eh bien, disons que le retrait de l'action des "acteurs" sangunaires actuels se réalise en douceur et sans cassure, qu'adviendrait-il alors? Que celui ou ceux qui déplacent et placent ses (leurs) pions en Afrique centrale, sur les dos des peuples de la région, continuent leur jeu sans les en empêcher?
 
Laissons les personnes enclines à la réflexion, les Mbelu, Wetchi, Vununu, Masimasi, Opula..., continuer leur oeuvre. Ceux qui ont choisi l'action devraient quitter ce champ et nous prouver qu'ils sont en train d'organiser une force patriotique qui, face aux forces du mal qui placent des pions mortels en Afrique centrale depuis des décennies, deviendra incountournable. C'est cela que nous attendons d'eux: peu de discours, beaucoup d'actions.
 
Je vous rappelle que depuis les appels du frère Vununu d'organiser cette force, on ne voit aucun mouvement dans ce sens. Même que celles et ceux qu'on croyait avoir saisi le message semble avoir été découragé(e)s; je ne sais par qui ni par quoi.
 
On voit que Tshitshi appelle les troupes au travail. Mais quelles troupes, avec quelle discipline? Le bandit de JPBemba est empêché on ne sait pour combien de temps. Sans lui ou avec lui, les troupes s'entre-mangent. Reste les individus: peut-être 2000 candidats à la présidence bientôt et les chances seront du côté de ceux qui ont planté l'infrastructure actuelle. Sans le peuple ou par la manipulation du peuple.
 
Bref, il est certes mieux que les tueurs de la région rejoignent leurs collègues à La Haye où réside déjà le bandit de "Mwana Mboka" (mboka nini où un traître "effaceur des tableaux" à l'Est devient vite "héro" de l'autre côté?). Mais il ne faudrait pas que le congolais organisé oublie une chose: tous ces africains, malgré leur zèle personnel dans l'exécution, n'ont été rien d'autre que des instruments de travail des vrais agresseurs de l'Afrique. Ils sont là, en train d'agir.
 
Il faut une force patriotique qui puisse les dissuader de poursuivre leurs planifications génocidaires. Cette force n'est pas le fruit d'une génération spontannée; elle se prépare. Pourquoi ne pas, nous aussi, en appeler aux Églises pour une préparation "désintéressée"? Pour le temps qui nous reste, elles constitueraient la seule force qui peut devenir le noyau d'un changement majeur pour le peuple congolais.
 
Ce n'est qu'une opinion parmi tant d'autres.
 
Mastaki Bayange          4nov2009


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Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
TEL  +81- 90 8453 8549  
FAX +81- 50 1427 3101
www.congonetradio.com

Lambert Ngoi (citoyen de la RD Congo) est aussi accessible sur  http://www.twitter.com/lambertngoi
Adresse postale:
Shisho Bako 43, Yubinkyoku Higashi
Utsunomiya-shi, 321-8799 Japon

Flash : DROIT DE REPONSE DE L'UREC

04/11/2009
Flash : DROIT DE REPONSE DE L' UREC
A propos des publications diffusees sur le site de Congonet Radio et concernant l'UREC-Texas (1)

A l'attention de Congonetradio

Monsieur Lambert Ngoi,
Depuis quelques jours, Congonetradio a publié divers textes émanant de M. OKUMA, un de nos membres qui a été suspendu de ses fonctions de président de l'entité fédérée du Texas par les instances du parti, suite à son insubordination, à la tenue des propos insultants vis-à-vis de la hiérarchie du parti et à son comportement conflictuel de nature à compromettre le bon fonctionnement des structures du parti. Cette décision interne n'a pas été diffusée par le parti sur les médias publics. Car notre souhait au sein du parti est de ne pas régler cette affaire sur la place publique, étant donné qu'une commission interne d'éthique a été mise en place à ce propos. Malheureusement, il apparaît que l'intéressé a préféré entourer ce fait de beaucoup de publicité. Les propos orduriers qu'il diffuse sur la toile y compris les documents internes de la structure traduisent une volonté claire de sa part d'éviter le débat interne. Il serait utile de lui rappeler qu'un parti est une association sans but lucratif, tout adhérent doit se conformer aux règles existantes qui sont les statuts et le règlement d'ordre intérieur. Ce qui ne semble pas être le cas présentement. Pour nous, le retrait d'une personne ne peut remettre en cause l'existence d'une structure composée de plusieurs milliers des membres. A l'UREC, toute notre attention est focalisée sur les préparatifs des futures échéances électorales afin de pouvoir libérer notre peuple de la dictature qui s'installe petit à petit en RDC. Ceux qui réfléchissent comme nous, sont les bienvenus et ceux qui sont préoccupés par d'autres agendas ou qui ne sont pas aptes ratent le train ou sont débarqués. Nous refusons toute distraction centrée sur des conflits interpersonnels ou caractériels. Plutôt que trop crier, il vaut mieux rejoindre un autre parti ou en créer un à son goût. Merci d'avance pour la diffusion de la présente note. Le Directeur de la Communication


Bruno KASONGA

L'UREC : le parti de l'Avenir !Avec Dr Oscar KASHALA, c'est l'avenir de la RDC assuré!

http://www.urecongo.org/ ou http://www.ureccongo.org/

Contact: info@urec-congo.org

DOCUMENTS / REFERENCE DROIT DE REPONSE (1)

http://congonetradio.blogspot.com/2009/11/urec-nexiste-plus-legalement-au-texas-2.html

http://congonetradio.blogspot.com/2009/11/flash-droit-de-reponse-de-lurec.html

http://www.congonetradio.com/UREC-Texas-querelles-20091103.html

Ngbandistes: Quel est votre probleme ?

Monsieur ou Madame richardprosper@yahoo.com
Notre lutte politique exige la verite a tout moment. Seule la verite et la lutte liberent. Quel est votre probleme ?
Nous continuons de combattre l'imposteur tutsi-rwandais Joseph Kabila Kanambe, les traitres et les collabos. Nous avons opte pour dire la verite dans nos rangs aussi. Il y a trop d'aventuriers et de taupes qui se drapent du manteau d'opposants et de resistants. Combien d'anciens cadres de l'UDPS, du MLC et du RCD ne sont-ils pas devenus kabilistes depuis 2005 ? Ayez un peu l'intelligence de lire l'histoire de notre pays et de tirer une conclusion correcte. Votre position Ngbandiste est minoritaire dans la diaspora.

La diaspora patriotique a besoin de vrais resistants et de vrais patriotes qui financent ou qui posent des ACTIONS au Congo. La diaspora patriotique n'a pas besoin de ceux qui font du spectacle mensonger (conferences, declarations tapageuses, revelations inutiles, etc.)
Il est temps d'agir. Agir au Congo !

Citez nous un seul nom d'un groupe de resistants ou patriotes actifs au Congo que nous avons critique ?
Bien aucontraire, nous demandons a ceux qui ont un peu de sagesse, d'intelligence et surtout de patriotisme de soutenir ceux qui sont deja au Congo et qui se battent reellment a mains nues: www.congonetradio.com/agir.html
Combien avez-vous (toi, ta femme, tes enfants et tes amis Ngbandistes) contribue a ces organisations qui font la vraie lutte au Congo ? Pourquoi ne les soutenez-vous pas ? Sont-ils kabilistes ou ont-ils moins de merite que les Ngbandistes ?

Citez moi une seule action concrete au Congo qu'ont accompli Ngbanda, l'Apareco et d'autres groupes dits de combattants dans la diaspora ?
Venez nous rejoindre a Kinshasa et vous battre a nos cotes.
Ne Munada Nsemi est ici.
Roger Lumbala est ici.
Etienne Tshisekedi etait ici et il nous reviendra ici.
Floribert Tshebeya et tant d'autres leaders d'ONGDHs sont ici.
Voila les vrais combattants et Congonet Radio les soutient.
Ils font face a l'imposteur tutsi-rwandais Kanambe.

Pour Congonet Radio

Guy-Gerard Pandanjika
Kinshasa



EMAIL: richardprosper@yahoo.com
RESIDENCE:
Submit: ENVOYER

MESSAGE:

Dis moi Lambert. c'est quoi ton probleme? Tu passes tout ton temps A descendre les opposants au regime en place A Kinshasa. Tous les titres d'aujourd'hui dans ton site n'ont fait mention aux frasques et bizareries qui tuent notre peuple tout le jour A Kin. Si ce n'est l'Udps donc rien quoi? Tu rends un mauvais service A Ya Tshitshi, les combatants de libertE pour notre peuple avec ton journalisme bon marchE. Dis nous, Combien te pays l'autre pour ce grand service de destruction que tu lui offres tout les dans ton site de la haine?

Tuesday, November 03, 2009

Ngbandistes: quel est votre probleme ?

Monsieur ou Madame richardprosper@yahoo.com
Notre lutte politique exige la verite a tout moment. Seule la verite et la lutte liberent. Quel est votre probleme ?
Nous avons opte pour dire la verite dans nos rangs aussi. Il y a trop d'aventuriers et de taupes qui se drapent du manteua d'opposants et de resistants. Combien d'anciens cadres de l'UDPS, du MLC et du RCD ne sont-ils pas devenus kabilistes depuis 2005 ? Ayez un peu l'intelligence de lire l'histoire de notre pays et de tirer une conclusion correcte. Votre position Ngbandiste est minoritaire dans la diaspora.
 
La diaspora patriotique a besoin de vrais resistants et de vrais patriotes qui financent ou qui posent des ACTIONS au Congo. La diaspora patriotique n'a pas besoin de ceux qui font du spectacle mensonger (conferences, declarations tapageuses, revelations inutiles, etc.)
Il est temps d'agir. Agir au Congo !
 
Citez nous un seul nom d'un groupe de resistants ou patriotes actifs au Congo que nous avons critique ?
Bien aucontraire, nous demandons a ceux qui ont un peu de sagesse, d'intelligence et surtout de patriotisme de soutenir ceux qui sont deja au Congo et qui se battent reellment a mains nues: www.congonetradio.com/agir.html
Combien leur avez-vous (toi, ta femme, tes enfants et tes amis Ngbandistes) contribue a ces organisations qui font la vraie lutte au Congo ?  Pourquoi ne les soutenez-vosu pas ? Sont-ils kabilistes ou ont-ils moins de merite que les Ngbandistes ?
 
Citez moi une seule action concrete au Congo qu'ont accompli Ngbanda, l'Apareco et d'autres groupes dits de combattants dans la diaspora ?
Venez nous rejoindre a Kinshasa et nous battre.
Ne Munada Nsemi est ici. Roger Lumbala est ici. Tshisekedi etait ici et il nous reviendra ici. Floribert Tshebeya et tant d'autres leaders d'ONGDHs sont ici. Voila les vrais combattants et Congonet Radio les soutient. Ils font face a l'imposteur tutsi-rwandais Kanambe. 
 
Pour Congonet Radio
 
Guy-Gerard Pandanjika
Kinshasa
 
 
 
EMAIL:     richardprosper@yahoo.com
RESIDENCE:
Submit:    ENVOYER

MESSAGE:

Dis moi Lambert. c'est quoi ton probleme? Tu passes tout ton temps A descendre les opposants au regime en place A Kinshasa. Tous les titres d'aujourd'hui dans ton site n'ont fait mention aux frasques et bizareries qui tuent notre peuple tout le jour A Kin. Si ce n'est l'Udps donc rien quoi? Tu rends un mauvais service A Ya Tshitshi, les combatants de libertE pour notre peuple avec ton journalisme bon marchE. Dis nous, Combien te pays l'autre pour ce grand service de destruction que tu lui offres tout les dans ton site de la haine?

Bruxelles: Kabila Kanambe cree le magazine Yambi


2009/11/3 Konde Albert <albert.konde@yahoo.com>
Yambi: une escroquerie politico-médiatique à Bruxelles! signée par l'ambassadeur de Kabila-Kanambe

YAMBI, voici le nom du magazine qui a été porté sur les fonds baptismaux le week-dernier à l'ambassade de la République démocratique du Congo à Bruxelles. Ce journal de 96 pages en couleur a été présenté comme ayant été parrainé par l'ambassade de la RDC en Belgique.
Gros mensogne. Yambi est une production de l'amabassade du Congo à Bruxelles qui l'a financé totalement. Mais pas seulement. Yambi est écrit par les fonctionnaires de l'ambassade qui attendent la contribution d'autres Congolais pour le prochain numéro. L'astuce pour flouer l'opinion est que Yambi est présenté comme un magazine de liaison pour les Congolais établis dans les pays de l'Union européenne. Sans blague.
L'objectif déclaré est de lutter contre le "congo-pessimisme", écrit Eddie Tambwe, qui se présente comme directeur de publication.
Non, c'est très malhonnête. Car, M. Tambwe est le numéro deux de l'ambassade après Mova. Mais depuis qu'il est en fonction à Bruxelles, il prend soin de cacher sa qualité de diplomate et veut se faire passer pour un journaliste.
Yambi, c'est véritablement un magazine d'intoxication. Car, Mova, Tambwe et leurs collaborateurs sont des représentants de Kabila-Kanambe. On ne peut rien attendre d'eux. Ce serait d'ailleurs fou de leur demander de scier l'arbre sur lequel ils sont assis. Ce qu'ils doivent absolument faire c'est d'assumer publiquement leurs actes et ne pas chercher à tromper les Congolais qui sont capables de démasquer leurs basses manoeuvres.
Si on sait que Mova est neveu à feu Laurent-Désiré Kabila et que c'est en tant que parent à Kabila-Kanambe qu'il occupe ses fonctions actuelles à Bruxelles, Eddie Tambwe, ministre conseiller à l'ambassade, a dû lui user le fond de sa culotte pour s'emparer de la place qu'il occupe aujourd'hui.
En effet, Tambwe a profité de son job aux éditions L'Harmattan à Paris pour entrer dans les milieux de collabo de Kabila-Kanambe. Tout a commencé par l'édition des livres de quelques opportunistes de la cour de Kanambe sur la situation du Congo. Jusqu'au jour où Tambwe se jetera lui-même à l'eau en publiant un livre de témoignage sur LD Kabila. Titre du fameux livre: LD Kabila: l'actualité d'un combat sept ans après. Le livre qui est un véritable ramassis de quelques témoignages faits par des jeunes gens aux dents longues qui n'ont pas malheureusement connus de près LD Kabila a été publié sous la direction d'Eddie Tambwe et de Jean-Marie Dikanga Kazadi, katangais et actuellement ministre de l'Intérieur du Katanga. La préface est de Katumba Mwange, katangais, bras droit de Kanambe et parrain politique de Dikanga Kazadi.
Une fois le livre édité, Tambwe qui a la suite dans les idées a contacté ses relais katangais dont il est d'ailleurs gendre pour entrer en contact avec Jaynet Kabila, la soeur jumelle de Kanambe, qui accepta de devenir la marraine du fameux livre. La grande cérémonie eut lieu à Kinshasa et voilà Tambwe dans le pré-carré des Kanambe.
La récompense pour faux témoignage ne tarda pas. Oui, pour faux témoignage car Tambwe n'a jamais rencontré LD Kabila. Qu'on se comprenne bien. Que Tambwe soit parachuté ministre conseiller alors que le ministère des affaires étrangères dispose de plusieurs diplomates de carrière sans affectation, cela n'est pas tellement une surprise. On sait que depuis Mobutu Sese jusqu'à ce jour les nominations dans la diplomatie sont purement politiciennes et que les critères objectifs ne sont pas pris en compte. C'est peut-être ce qui a inspiré ce commantaire que Tambwe, qui se dit à présent du Maniema, a confié à un de ses amis: c'est notre tour. C'est clair comme l'eau de source et d'autres aussi auront leur tour et le Congo lui tournera en rond.
Les Congolais de l'Union européenne sont avertis. Qu'on ne leur impute pas la paternité d'un Yambi qui est l'oeuvre des hommes de Kanambe à Bruxelles qui s'évertuent à travers leur magazine à inviter la diaspora congolaise à être optimiste car, selon eux, les choses bougent au Congo et que les cinq chantiers sont en marche.
Mon oeil, maintenant qu'on commence à envisager le départ définitif de la Monuc, Kanambe doit préparer ses valises d'autant que malgré l'appui de la Monuc, son régime n'arrive pas à éradiquer l'insécurité à l'Est ni même à verser la pitance mensuelle aux fonctionnaires. Tambwe en a-t-il conscience? Peut-être que les portes de L'Harmattan lui resteront ouvertes.
Les cinq chantiers ont été débaptisés cinq sentiers mais demeurent toujours invisibles sauf dans la tête des diplomates de Kanambe à Bruxelles. Pour Yambi au moins les Congolais sont informés.

Konde Albert,
Bruxelles
albert.konde@yahoo.com

Monday, November 02, 2009

RDC: DES DIPLOMES POUR RIEN !?

Diplomes inutiles !? ___ Un Compatriote a recement ecrit: <<< Pour votre information, nous sommes Avocat inscrit au Tableau de l'Ordre du Barreau de Kinshasa/Gombe depuis Février 1996. A en croire vos coordonnées, vous êtes sur place au Congo. Vous avez la latitude de le vérifier. Si nous n'utilisons pas le qualificatif Maitre auquel nous avons pleinement droit, c'est par modestie. >>>

Le chomage au Congo atteint 80%. Le niveau de l'enseignement universitaire est parmi les plus bas en Afrique. La mauvaise gouvernance est flagrante et la corruption est visible partout. Les documents administratifs et les diplomes se monnaient. Le faux et usage de faux est courant au Congo et dans la diaspora congolaise. Cela a conduit a la deconsideration de tous les titres academiques et grades professionnels acquis au Congo.

Les gens sont donc a juger par leurs oeuvres (actions, actes) plutot que par les titres qu'ils portent. Le semi-analphabete imposteur tutsi-rwandais Joseph Kabila n'a-t-il pas ete proclame diplome universitaire par Vital Kamerhe ?

Je vous encourage donc a ne pas trop vous apesentir sur votre qualite d'avocat, Dr, ingenieur, professeur, etc. Au Congo, les titres ne sont pas synonymes de competence. Parlez de ce que vous avez fait ou de ce que vous comptez faire.

Mobutu avait de grands diplomes autour de lui et vous constatez aujourd'hui le desastre produit par ces Dr., professeurs, maitres, analystes, experts, cadres, officiers, etc.

La dictature n'explique pas tout. Des pays aujourd'hui plus avances que la RDC ont connu la dictature au meme moment (1960 - 1980 ) que notre pays: Singapour (40 ans), Indonesie (20 ans et plus), Coree du Sud (18 ans), Taiwan (plus de 20 ans), etc. Les dictateurs en Asie etaient aussi cruels et voleurs. Cependant, ces dictateurs ont developpe leurs pays.
En 1960, le Congo etait en avance sur tous ces pays asiatiques.
Reflechissez-y et demandez vous pourquoi le Congo ( sous Mobutu, Ngbanda, Kengo, Nguz, etc.) n'avait pas pu decoller. C'est peut-etre une simple question d'intelligence, de sagesse et surtout de patriotisme.

A present nous avons un imposteur tutsi-rwandais, Joseph Kabila Kanambe, qui a pour objectif de faciliter le genocide en RDC, la balkanisation et la re-colonisation d'un Congo divise. Les congolais manquent-ils d'intelligence, de sagesse et surtout de patriotisme ?
J'attends vos commentaires.
http://www.congonetradio.com/courrier-congonetradio.html

Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon

UREC n’existe plus légalement au Texas (2)

Cher Compatriote Okamo Okuma,
Merci pour votre courrier et la diligence a repondre a mes questions. Je m'abstiens de porter un jugement sur le contenu de votre message. Les responsables de l'UREC auxquels nous faison suivre une copie y repondront peut-etre pour davantage eclairer l'opinion.

Je dois cependant relever deux erreurs dans votre correspondance en ce qui me concerne personnellement:
1) Je ne suis pas membre de l'UREC. Je suis Tshisekediste. Je ne suis pas membre de l'UDPS. Je ne suis membre d'aucun parti politique congolais sur cette planete. Je n'ai jamais ete membre d'un parti politique. L'UREC a le droit de constituer une base de donnees pour ses mailing et je n'ai pas d'objection a y figurer.
2) Je n'habite pas au Congo. Je suis au Japon. Il est important de noter que Congonet Radio n'est pas Lambert Ngoi. Et vice-versa. Congonet Radio dispose d'equipes de patriotes-correspondants-volontaires dans toutes les provinces de la RDC. L'equipe de Kinshasa est dirigee par Guy-Gerard Pandajika.

Je vous ai pose ces questions, auxquelles vous avez bien voulu repondre, par simple souci de clarification avant d'en faire etat sur Congonet Radio (http://www.congonetradio.com/). Il y avait aussi necessite de confronter vos vues par rapport a celles d'autres membres de l'UREC au Texas qui contestent votre version des faits. Ce qui est tout a fait normal. Il y a toujours plusieurs points de vues et nous avons l'obligation de chercher a les connaitre.

C' est regretable que les congolais de la diaspora ont toujours des querelles de personnes et ne savent pas comment gerer ces conflits. Comme si la diaspora manquait d'idela et de culture politique. Tout fini par des dissensions, des departs et des copycats (creation de nouvelles structures similaires, non innovantes,...).

http://www.congonetradio.com/drkashala/ Depuis tres longtemps, nous avons prevu une interview majeure avec Dr. Oscar Kashala et nous ne manquerons pas de lui poser des questions sur la sante reeelle de son parti au Congo et dans la diaspora. Si l'UREC est malade comme vous l'indiquez, Dr. Kashala pourra faire le diagnostic, stigmatiser les causes du mal et suggerer les remedes appropries. Nous constatons que l'UREC a effectivement de serieux problemes actuellment au Congo et a l'etranger.

Vous ecrivez << Pour votre information, nous sommes Avocat inscrit au Tableau de l'Ordre du Barreau de Kinshasa/Gombe depuis Février 1996. A en croire vos coordonnées, vous êtes sur place au Congo. Vous avez la latitude de le vérifier. Si nous n'utilisons pas le qualificatif Maitre auquel nous avons pleinement droit, c'est par modestie. >>
Le chomage au Congo atteint 80%. Le niveau de l'enseignement universitaire est parmi les plus bas en Afrique. La mauvaise gouvernance est flagrante et la corruption est visible partout. Les gens sont donc a juger par leurs oeuvres plutot que par les titres qu'ils portent. Cela a conduit a la deconsideration de tous les titres academiques et grades professionnels acquis au Congo. Le semi-analphabete imposteur tutsi-rwandais Joseph Kabila n'a-t-il pas ete proclame diplome universitaire par Vital Kamerhe ?Je vous encourage donc a ne pas trop vous apesentir sur votre qualite d'avocat. Au Congo, les titres ne sont pas synonymes de competence. Parlez de ce que vous avez fait ou comptez faire. Mobutu avait de grands diplomes autour de lui et vous constatez aujourd'hui le desastre produit par ces Dr. professeurs, maitres, etc. La dictature n'explique pas tout. Des pays aujourd'hui plus avances que la RDC ont connu la dictature: Singapour (40 ans), Indonesie (20 ans et plus), Coree du Sud (18 ans), Taiwan (plus de 20 ans), etc. En 1960, le Congo etait en avance sur tous ces pays. Reflechissez-y et demandez vous pourquoi le Congo sous (Mobutu, Ngbanda, Kengo, Nguz, etc.) n'a pas pu decoller. C'est peut-etre une simple question d'intelligence et de patriotisme.

Pour Congonet Radio

Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon

COURRIER DE M. OKAMO OKUMA (UREC-Texas)
2009/11/3 Okamo Okuma <ookuma@sbcglobal.net&gt;

Mon cher Compatriote Lambert Ngoi,

Nous vous remercions pour l'intérêt que vous portez à notre correspondance. Pour votre information, nous sommes Avocat inscrit au Tableau de l'Ordre du Barreau de Kinshasa/Gombe depuis Février 1996. A en croire vos coordonnées, vous êtes sur place au Congo. Vous avez la latitude de le vérifier. Si nous n'utilisons pas le qualificatif Maitre auquel nous avons pleinement droit, c'est par modestie. Car nous pensons que notre engagement politique n'a rien à avoir avec notre profession. Cependant, cette précision est de taille pour confirmer que chaque mot placé dans le texte dont objet garde tout son pesant d'or.

Pour revenir à vos préoccupations, permettez-nous de préciser que nous n'avons pas l'intention d'humilier qui qu'il soit. Toutefois, l'impératif de clarification et le devoir patriotique de vérité nous amènent à vous répondre. Vous avez raison de déceler des points d'ombre. Nous réalisons en effet que vous n'êtes pas au courant de nos correspondances précédentes. Nous vous avons cru - certainement à tort – comme membre de l'UREC, votre adresse email émergeant dans la liste des destinataires d'une correspondance nous adressée en tant que membre de l'UREC.

Pour votre première préoccupation, l'envoi d'un le PV de la réunion. Ce que nous appelons dans notre correspondance 'Compte-rendu' n'est autre un procès verbal de notre réunion. Les deux mots étant synonymes. Peut-être que vous l'auriez voulu rédiger sous une certaine formulation. En tant que juriste, laissez-nous vous apaiser qu'aucun principe juridique n'exige pour sa validité qu'un Procès verbal ou Compte rendu soit fait d'une certaine forme consacrée. L'essentiel est qu'il soit rapporté et signé par personne ayant qualité. Dans ce cas, suivant les statuts de l'UREC/DFW, les PV sont signés par le Président et le Secrétaire Général. Le Secrétaire Général ayant démissionné deux jours avant la réunion pour des raisons évoquées dans votre 2ème préoccupation, étant le responsable de l'entité ayant convoqué et présidé la réunion, nous étions resté le seul ayant qualité de le reporter. Cependant, étant une correspondance électronique, nous ne pouvons signer que par notre nom.

Quant à votre 2ème préoccupation, nous avons été notifié soit par écrit, soit au téléphone, soit séance tenante à la réunion dont compte rendu des démissions des membres de notre Comité. Aussitôt qu'il a reçu le mercredi 28/10/09 email des dirigeants de l'UREC lui signifiant notre prétendue suspension, le Secrétaire Général nous a adressé le jeudi 29 octobre 2009 un email nous notifiant sa démission. N'ayant pas reçu sa permission, souffrez que nous ne puissions pas vous envoyer copie de cette correspondance quelque peu privée. Pour éviter que les autres emboitent le pas, nous avions du leur écrire le même jeudi 29/10/09 - dont copie Lettre à UREC/DFW en annexe - de ne pas céder à la provocation et attendre notre réunion convoquée pour le samedi 31/10/09. Le Trésorier et nous même l'avions fait séance tenante à la réunion. Le Vice Président du Comité et le Vice Président du Conseil ont fait au téléphone après la réunion. Précisons que le Vice Président était contacté le mercredi 28/10/09 par Mr Nicodème Matabisi, le Directeur du Cabinet de Mr Kashala que nous ne connaissions même pas pendant tout le temps passé à l'UREC (preuve de l'opacité dont nous avions parlé dans notre précédente correspondance) pour lui prier d'assumer l'intérim car ils ont décidé de nous suspendre. Il a déconseillé Mr Matabasi une telle entreprise et l'a renvoyé comme un chien en refusant son offre. Les frustrations ayant motivé ces démissions étaient légitimement compréhensibles. Au moment où nous attendions que les dirigeants de l'UREC apportent des réponses aux préoccupations légitimes exprimées dans le Mémorandum adressé à Mr Kashala, le Président National du parti, ils répondent par des suspensions. Tout le monde a compris que ces gens n'étaient pas sérieux.

Votre 3ème point relatif ce que vous qualifiez de griefs reprochés à l'UREC, nous vous transmettons en annexe le Mémorandum adopté dans notre structure avec sa Note explicative qui l'accompagnait, vous comprendrez alors nos préoccupations.

La précision sur les deux UREC au Texas qui consiste votre 4ème est simple. Texas est un des Etats fédérés des USA. Il a plusieurs villes dont les plus connues sont Dallas et Fort Worth (deux villes jumelles ayant la plus grande concentration des Congolais, environs 16, 000 résidents Congolais, selon la Communauté Congolaise de cette métropole), Houston, San Antonio et Austin (la capitale). L'UREC a commencé sous notre direction à Dallas/Fort Worth. Ainsi, pour fonctionner légalement, nous avions obtenu des documents officiels pour tout Texas. Après, nous avions réussi à convaincre certains compatriotes habitant Austin de nous joindre en s'organisant en cellule d'UREC/Austin. Ils ont même fait le déplacement lors de la visite de Mr. Kashala à Dallas sur notre invitation. Ces compatriotes qui ne connaissaient même pas Mr Kashala nous ont en fait fait confiance en adhérant à l'UREC. Ayant été témoins du comportement peu sérieux des dirigeants de l'UREC, ils nous ont appelé pour dire qu'il ne valait pas la peine de rester dans un parti politique où les gens se comportent comme pendant la 2ème République, alors que nous prétendons apporter un changement démocratique.

Votre 5ème point est légal. Pour exister légalement au Texas comme association, il faut qu'il ait personnes se présentant comme garantes et fondatrices dans les documents constitutifs de l'association. En cas de problème, elles sont pénalement et civilement responsables. Dans notre cas, toutes les personnes fondatrices de l'UREC/Texas sont démissionnaires. Elles l'ont signifié à l'Etat du Texas pour éviter toute responsabilité ultérieure. Parce qu'il y'a personne d'entre elles qui est resté, par conséquent, l'association UREC/Texas est dissoute et n'existe plus légalement au Texas.

Pour votre 6ème point, nous avons une comptabilité qui était bien tenue par un expert en la matière. Le Trésorier démissionnaire est un Licencié en Economie de l'UNIKIN. Actuellement, il fait sa Maitrise en Comptabilité dans une grande université du Texas. Les écritures montrent que l'UREC nous doit une somme de plus $2000 (non $200) avancée pour accueillir Mr Kashala à Dallas et pour servir de garantie au local qui servait de siège de l'UREC/Texas. Nous étions la seule structure de l'UREC ici à l'étranger qui avait un siège officiel connu de tous dont le loyer mensuel s'élevait à plus de $500.00. Même Mr Kashala lui-même n'a pas une adresse officielle du parti connue par tous là où il habite à Boston, MA. Cela prouve combien nous du Texas étions sérieux avec nous-mêmes.

Nous croyons avoir modestement répondu à vos préoccupations. Nous voulons enfin préciser que nous sommes convaincu que nous qui luttons pour un vrai changement au pays, nous devons nous unir. Cependant, avec la petite expérience passée à l'UREC, nous estimons qu'il ne suffit pas de clamer qu'on est pour le changement pour faire confiance à quelqu'un. Il faut éprouver toute formation politique à travers son organisation interne, la qualité et le comportement de ses animateurs et la transparence des actions entreprises ou à entreprendre qui doivent se concilier avec le discours tenu.

Nous vous remercions encore une fois.Laurent Okuma

Tel. 1 9728167081

UREC n’existe plus légalement au Texas (2)

Mise au point de Mr. Okamo Okuma (UREC-Texas )

Les dirigeants de l'UREC tentent de justifier leur basse besogne contre notre personne par le fait que nous ne sommes pas respectueux de l'ordre établi. Duplicité ! Respect de l'autorité ne doit pas être confondu à un culte de personnalité. Nous n'avons pas adhéré à l'UREC pour être le valet ou troubadour de qui qu'il soit. Nous y avons adhéré parce que ces marchands du vent nous ont fait croire qu'il y avait moyen d'apporter notre contribution démocratique pour la libération de notre peuple des mains de ses oppresseurs. Malheureusement, nous nous sommes rendu compte que l'UREC n'était qu'une vaste et obscurantiste supercherie politique créée à la gloire d'une personne. S'ils nous poussent à le démontrer, nous y reviendrons avec force détail et preuve à l'appui.

Compte rendu de la réunion

Malgré le théâtre auquel nous avons assisté pendant la dernière semaine annonçant ma prétendue suspension par les dirigeants de l'UREC, la réunion que nous avons convoquée a bel et bien eu lieu.

Devant le constat de manque de sérieux des dirigeants de l'UREC qui n'ont pas pu daigner répondre à notre Mémorandum depuis plus de deux mois, pas même un accusé de réception de notre correspondance ; ajouter à cela le comportement gangstérique de ces marchands du vent au cours de la semaine passée à notre égard, et malgré les instantes supplications de certains membres de la Structure qui craignaient que notre départ ne puisse sonner le glas de l'UREC au Texas, nous avons humblement annoncé devant la Structure qui nous a élu notre démission à la fois du poste de Président de l'UREC/Texas et de membre de l'UREC. Nous avons aussi enregistré d'autres départs. Conséquences de ces départs :

  1. UREC/Texas n'existe plus légalement. Tous les dirigeants dont les noms se trouvent dans les documents officiels ont tous démissionné. Il s'agit notamment du Président, Vice Président, Secrétaire Général, le Trésor et le Vice Président du Conseil.
  2. Le siège officiel de l'UREC/Texas est définitivement fermé
  3. Tous les comptes bancaires ouverts au nom de l'UREC/Texas sont permanemment fermés.
  4. Par solidarité, les membres de l'UREC/Austin, Texas ont tous démissionné.
  5. UREC nous doit plus de $200.00 de prêt, à part les dons personnels et autres sacrifices consentis.

L'autre fait qui a choqué les participants à cette réunion et entrainé le départ des autres Cadres et membres, le fait que les dirigeants de l'UREC entretiennent des relations privilégiées avec Mr Germain Socombe et Mr. Kas Kasalubu, les hors – la loi qui ont semé le désordre durant plusieurs années dans la Communauté Congolaise de Dallas/Fort Worth, Texas. Dans le cadre de nos fonctions de Président de la Commission de Résolution de Crise au sein de cette Communauté, malgré multiples pressions et campagne d'intoxication à notre égard, nous avons courageusement réussi à neutraliser ces semeurs de troubles et les mettre hors d'état de nuire. Ce qui nous a valu considération et éloges de nombreux membres de cette Communauté en commençant par son Président, Mr Freddy Laba. C'est à ces parias - non membres de l'UREC - que Mr. Nicodème Matabisi, Dircab de Mr Kashala a écrit pour qu'ils annoncent à toute Communauté Congolaise de Dallas/Fort Worth notre prétendue suspension. Voilà le comportement de ceux qui rêvent de diriger le Congo demain.

Il s'est aussi révélé un fait bizarre durant cette réunion. Mr Emmanuel Matadi qui se faisait passer jusque même avant la réunion pour un de nos proches collaborateurs et un chaud partisan du départ immédiat de l'UREC, n'était en fait qu'un vulgaire informateur au service de Mr. Zenon Ngame, Prédisent Fédéral. A la révélation de sa traitrise, Mr Emmanuel Matadi, le risible choix de l'UREC, qui a parfois bénéficié de nos largesses personnelles pour le sortir de ses fréquentes incarcérations judiciaires, n'arrivait plus à nous regarder aux yeux. Voilà à quoi ressemble l'UREC aujourd'hui, un repère de recrus de justice et d'aventuriers de tous bords.

A tous ceux qui sont acquis au vrai changement et qui ont exprimé le désir de continuer le combat avec nous dans un autre cadre, nous allons bientôt vous inviter à une réunion de prise de contact.

Nous vous remercions.

Okamo Okuma (Dallas, Texas)

REQUETE POUR PRECISIONS
On Mon, 11/2/09, Lambert Ngoi <lambertngoi@gmail.com> wrote:

Bonjour Comaptriote Okamo Okuma,
Merci pour ces infos que nous ignorions. Neamoins, nous ne pouvons publier votre texte sur Congonet radio sans les clarifications sur les zones d'ombre que contient votre texte. En effet, il manque:
1) le PV de la reunion. Pourriez-vous nous l'envoyer pour legitimer vos assertions ? Vous ecrivez en effet: <<Malgré le théâtre auquel nous avons assisté pendant la dernière semaine annonçant ma prétendue suspension par les dirigeants de l'UREC, la réunion que nous avons convoquée a bel et bien eu lieu. >>
2) la copie de votre demission et celle de votre comite.
3) les details de vos griefs contre l'UREC. Il est important que vous soyioez transparent et evitiez justement l'opacite que vous rejetez avec raison. Nous ne pouvons pas seulement accepter votre opinion comme parole d'evangile. Les congolais ont droit a l'information et le public ne doit pas etre utilise dans des actions de chantage. Revelez-nous ce que vous savez car vous ecrivez <<Malheureusement, nous nous sommes rendu compte que l'UREC n'était qu'une vaste et obscurantiste supercherie politique créée à la gloire d'une personne. S'ils nous poussent à le démontrer, nous y reviendrons avec force détail et preuve à l'appui >>.
4) Precision sur les 2 UREC au Texas. Etes-vous UREC/Texas ou UREC/Dallas ? Votre texte a seme la confusion en ce sens que vous semblez parler de deux UREC au Texas: UREC/Texas dont le comite a demissionne et UREC/Austin, Texas. Vous ecrivez en effet <<Par solidarité, les membres de l'UREC/Austin, Texas ont tous démissionné>>.
5) Precision sur la dissolution de l'UREC/Texas: Ne connaissant pas les statuts de l'UREC, nous voudrions savoir si la demission du comite entraine automatiquement la dissolution legale de l'organisation ?
6) Dettes de l'UREC au Texas. Precisions sur les origines et circonstances des dettes de l'UREC envers vous-meme et vos collegues.
Nous regrettons vivement l'inabilite de l'Opposition politique congolaise, la diaspora en particulier, a s'organiser et a se choisir un leader pour la prise du pouvoir. Cependant, il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Salutations patriotiques.


Lambert Ngoi
Tel 00819084538549