Saturday, July 25, 2009

BEMBA RESTE EN PRISON. La Belgique refuse de l'accueillir.



FLASH: JP BEMBA RESTE EN PRISON
CPI_Justice internationale. le 25/07/2009  
La Belgique n'accueillera pas Jean-Pierre Bemba. La France , le Portugal et la Hollande ont également opposé un refus. La nouvelle du refus de la Belgique est  ...  Cliquez >>>       http://www.congonetradio.com/Bemba 
 

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République démocratique du congo

Un parfum de mobutisme à Kin

Gérald Papy

Mis en ligne le 25/07/2009

La FIDH dresse un réquisitoire accablant sur la dérive autoritaire du régime de Kabila. Elle appelle l'Occident à cesser sa politique de l'autruche.
On a déjà dénoncé à plusieurs reprises dans ces colonnes les manifestations de l'autoritarisme du pouvoir congolais. A l'égard des parlementaires, des magistrats, des défenseurs des droits de l'homme... Dans un rapport documenté, fruit d'une enquête menée en avril de cette année en collaboration avec ses trois associations locales partenaires, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme dresse un constat accablant sur l'évolution du pouvoir de la République démocratique du Congo (RDC). Et cela, à mi-mandat de la présidence, soit deux ans et demi après l'élection de Joseph Kabila à la tête de l'Etat. Au-delà du réquisitoire, l'organisation veut alerter les acteurs de la communauté internationale sur les dangers qu'une inaction de leur part impliquerait sur la stabilité du pays.
Le constat. Le président de la Ligue belge francophone des droits de l'homme, Benoît Van Der Meerschen, résume l'enquête, intitulée "RDC, la dérive autoritaire du régime" en ces termes : "Tous ceux qui s'élèvent pour contester les orientations politiques du régime sont systématiquement visés par le pouvoir". La répression n'est donc pas la conséquence des séquelles de la guerre et d'un certain chaos qui persisterait, selon M. Van Der Meerschen. Certes, reconnaît-il, le Congo est handicapé par un lourd passé. Mais des élections ont porté au pouvoir Joseph Kabila; la RDC a ratifié les principales conventions de défense des droits de l'homme; le citoyen congolais est donc en droit de réclamer des comptes à ses dirigeants...
Or, personne n'est épargné par la vague de répression. L'opposition politique est muselée; la société civile est assimilée à cette dernière et subit le même sort; les activités des défenseurs des droits de l'homme sont entravées; la presse est contrôlée...
Ce climat est en outre aggravé par la déliquescence de l'Etat de droit. Une évolution qui est, parfois, encouragée par le régime. Une illustration : "Le pouvoir n'a pas envie d'une justice performante", juge Benoît Van Der Meerschen. Elle est maltraitée; le département de la Justice ne représente que 0,02 % du budget global de l'Etat; la justice est parfois instrumentalisée pour faire taire les voix dissidentes, etc..., soulignent en substance les représentants de la FIDH.
Autre état des lieux dramatique, celui des services de sécurité et de la "police politique multiforme", selon la formule du président de la Ligue belge des droits de l'homme. Les forces de police, les services de renseignement, les gardes rapprochées ont essaimé en différents organes au point que l'on ne sait plus qui fait quoi, qu'il est impossible de savoir vers qui se retourner en cas d'abus... On est face à "une société de barbouzes plus que devant un Etat de droit", souligne Benoît Van Der Meerschen. Ce qui l'amène inévitablement à constater qu'"un parfum de la période du mobutisme refleurit à Kinshasa".
Cette confusion favorise les arrestations arbitraires, pour quelques jours, sans justification, avec l'intimidation pour finalité. Ce fut le cas récemment de Floribert Chebaya, militant des droits de l'homme de l'association "La voix des sans-voix". Et les conditions de détention sont à l'avenant. Le rapport de la FIDH explique qu'au centre de détention de Kin Mazière, il y a trois types de cellules. La "Memling", du nom de l'hôtel de luxe de la capitale congolaise, où "il y avait quelques mousses pour dormir, des toilettes, une baignoire et de l'éclairage". L'"Afrique" où "il n'y avait ni toilettes, ni lumière et où les détenus dormaient sur les tables en plastique". Enfin, la cellule "Zaïre", où "il n'y avait ni toilettes, ni lumière" et où "les détenus faisaient leurs besoins dans des bouteilles ou des gobelets en plastique, dormaient à même le sol et où il n'y avait pas de nourriture"...
Les arrestations arbitraires, Raoul Nsolwa Muye en a été victime, lui qui est président d'un groupe de jeunes qui soutiennent l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du vieil opposant Etienne Tshisekedi. Depuis 2008, il a été interpellé à cinq reprises et a été battu, notamment pour avoir critiqué la visite en mars 2009 du président français Nicolas Sarkozy. La torture et l'application de traitements inhumains et dégradants sont, du reste, devenues des pratiques systématiques.
Enfin, la FIDH complète son réquisitoire par une mise en garde pressante contre le fléau de la corruption qui gangrène, selon elle, toute la société. Or, la corruption, outre qu'elle pénalise la population, "empêche les investisseurs de venir" dans le pays, souligne Souhayr Belhassen, la présidente de l'organisation.
L'appel. Mme Belhassen se dit préoccupée par l'attitude, jugée passive, de la communauté internationale. Déjà maintenant, souligne-t-elle, on observe que les bailleurs de fonds sont plus enclins à apporter une aide au développement économique, notamment par des apports aux infrastructures, qu'à la mise en place d'un Etat de droit, par l'assistance au système judiciaire, policier... Comme si le fait d'avoir organisé des élections avait installé une démocratie durable au Congo-Kinshasa. Les responsables de la FIDH s'inscrivent en faux contre ce sentiment, répandu, selon eux, auprès des pays partenaires. Et ils mettent en garde. Les élections locales et provinciales de 2010 pourront-elles être organisées ? Rien n'indique, sur un plan technique, que cela puisse être le cas. Le pouvoir en profitera-t-il pour justifier une annulation de ce rendez-vous avec le risque que le scrutin présidentiel de 2011 ne conduise à un scénario à l'ivoirienne de division du pays ? Qu'adviendra-t-il enfin de la sécurité après le départ de la Mission des Nations unies ?
Face à toutes ces questions, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme appelle les partenaires du Congo à cesser la politique de l'autruche et à prendre les mesures nécessaires pour prévenir une perdition complète du régime. Et pour le dire à l'aune de l'échiquier politique belge, à la complaisance présumée d'un Louis Michel, elle préfère la stratégie de fermeté et de vérité prônée par l'ex-ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht.
© La Libre Belgique 2009

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La mise en valeur intégrale du territoire congolais passe, entre autres, par le désenclavement d'un de ses plus beaux écosystèmes que constitue la Cuvette centrale. Cet hynterland doté d'un grand potentiel et drainé par des voies d'eau qui se prêtent à la navigation et à la pêche, répose sur une stratigraphie qui cache à peine ses ressources énergétiques fossiles.

La Cuvette congolaise produit, sans discontinuer des denrhés agricoles à cause de son climat humide toute l'année. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques sont des gîtes pour des espèces rares comme l'Okapi et le Bonobo. À elle seule, cette région pourrait produire plus d'essences de foresterie que tout le continent africain. Son potentiel dans ce domaine vient en seconde position après l'Amazonie au Brésil. Ses ressources humaines sont nombreuses, dynamiques autant qu'elles ne manquent pas d'ingéniosité. 

Non traversé par une route ou une voie ferrée, n'habritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une apesanteur à l'intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu'il dispose d'un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du Congo économique.

Voilà pour quoi l'Hinterland entreprend de sensibiliser des acteurs publics, privés et collectifs congolais  sur le rôle moteur que pourrait jouer l'ouverture des économies de la Cuvette centrale au reste de la nation.
N.B.: Seuls les Rédacteurs diffusent vos textes jugés être des contributions substantiels à l'objet social de cet organe.
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Hinterland Purge du judiciaire en RDC. Réaction du CLD

 





--- En date de : Sam 25.7.09, Fweley Diangitukwa <afriquenouvelle@bluewin.ch> a écrit :

De: Fweley Diangitukwa <afriquenouvelle@bluewin.ch>
Objet: Purge du judiciaire en RDC. Réaction du CLD
À: "Jean--Pierre Mbelu" <jpmbelu@yahoo.fr>, hinterland@yahoogroupes.fr, lecridesopprimes@yahoogroupes.fr, rpuati@bluewin.ch
Date: Samedi 25 Juillet 2009, 10h27

 

PURGE DU JUDICIAIRE PAR LE CHEF DE L'ETAT SANS

RESPECT DE

PROCEDURE LEGALE : VIOLATION FLAGRANTE DE

LA CONSTITUTION, FRAGILISATION DE LA JUSTICE

ET HAUTE TRAHISON

Le point de vue de « Le Congo en Légitime Défense » (CLD)

adressé à la Cour constitutionnelle (avec

copie au pouvoir judiciaire) de la

République Démocratique du Congo

et au peuple congolais,

témoin de son histoire immédiate

2

1. Sont Concernés :

1.1. Les magistrats limogés et tous les membres de la magistrature,

1.2. Les membres du pouvoir judiciaire dans leur ensemble

1.3. Les membres du pouvoir exécutif dans leur ensemble

1.4. Les membres du pouvoir législatif dans leur ensemble

1.5. Les membres de la Cour Constitutionnelle

1.6. Tous les partis politiques de l'opposition

1.7. Le peuple congolais dans son ensemble.

2. Document de référence

2.1. Constitution de la République démocratique du Congo dans ses articles : 82, 149, 150,

151, 152, 162-169.

2.2. Décret limogeant les magistrats.

3. Buts

3.1. Violation par le Président de la République du sacro-saint principe de la division des

trois pouvoirs dans le fonctionnement des institutions de la République.

3.2. Une République respectueuse du droit établit les faits avant de sanctionner et de

limoger un haut magistrat et/ou tout autre fonctionnaire accusé de manquement

grave et/ou de corruption.

4. Faits déterminants

4.1. Article 82 de la Constitution : « Le Président de la République nomme, relève de leurs

fonctions et, le cas échéant, révoque, par ordonnance, les magistrats du siège et du

parquet sur proposition du Conseil supérieur de la magistrature ».

4.2. Article 149 : « Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du

pouvoir exécutif ».

4.3. Article 150, alinéa 3 : « Le magistrat du siège est inamovible… ».

4.4. Article 151, alinéa 1 : « Le pouvoir exécutif ne peut donner d'injonction au juge dans

l'exercice de sa juridiction, ni statuer sur les différends, ni entraver le cours de la

justice, ni s'opposer à l'exécution d'une décision de justice ».

4.5. Article 152 : « Le Conseil supérieur de la magistrature est l'organe de gestion du

pouvoir judiciaire. […] Il élabore les propositions de nomination, de promotion et de

révocation des magistrats. Il exerce le pouvoir disciplinaire sur les magistrats. Il donne

ses avis en matière de recours en grâce. Une loi organique détermine l'organisation et

le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature ».

5. Violation de la Constitution

5.1. Les articles évoqués ci-dessus montrent clairement que, en limogeant et en nommant

lui-même les nouveaux magistrats, le chef de l'Etat n'a pas respecté la Constitution. Il

l'a violée.

6. Sanctions prévues par la loi

6.1. Article 162, alinéa 1 : « La Cour constitutionnelle est juge de l'exception

d'inconstitutionnalité soulevée devant ou par une juridiction [et alinéa 2] Toute

personne peut saisir la Cour constitutionnelle pour inconstitutionnalité de tout acte

législatif ou réglementaire ».

6.2. Article 163 : « La Cour constitutionnelle est la juridiction pénale du Chef de l'Etat et

du Premier ministre dans les cas et conditions prévus par la Constitution ».

6.3. Article 165, alinéa 1 : « Sans préjudice des autres dispositions de la présente

Constitution, il y a haute trahison lorsque le Président de la République a violé

3

intentionnellement la Constitution ou lorsque lui ou le Premier ministre sont

reconnus auteurs, co-auteurs ou complice de violations graves et caractérisées des

Droits de l'homme, de cession d'une partie du territoire national » et alinéa 2 : « Il y a

atteinte à l'honneur ou à la probité notamment lorsque le comportement personnel

du Président de la République ou du Premier ministre est contraire aux bonnes

moeurs ou qu'ils sont reconnus auteurs, co-auteurs ou complices de malversations, de

corruption ou d'enrichissement illicite ».

7. Les conditions de poursuivre le chef de l'Etat pour violation intentionnelle de la

Constitution

7.1. Les lois évoquées ci-haut montrent suffisamment que toutes les conditions sont

réunies pour poursuivre pénalement le chef de l'Etat.

7.2. Si le président de la République a jugé plusieurs magistrats responsables de la

corruption qui règne dans le pays, il n'a pas jugé utile de les déférer à la justice afin de

les juger, d'établir leur degré de culpabilité et de fixer clairement l'opinion publique

sur la responsabilité de chacun d'eux. En agissant ainsi, il a porté atteinte à l'honneur

des magistrats limogés ainsi qu'à celui de leurs familles à qui il n'offre aucun moyen

de rétablir les faits ni dans l'immédiat ni dans le futur. Eux et leurs familles tombent

définitivement dans le déshonneur public. Dans l'histoire nationale, dorénavant on se

souviendra d'eux comme des magistrats corrompus. C'est excessivement grave. Par

cet acte pris à la légère, le chef de l'Etat cultive l'arbitraire, l'autoritarisme, la

complaisance et l'impunité au sommet de l'Etat.

7.3. En limogeant les magistrats accusés sans preuve sous le prétexte "noble" de

combattre le dol, la concussion et la corruption qui sévissent dans la justice

congolaise, le chef de l'Etat cherche simplement à les remplacer par des membres de

sa clientèle et de sa famille politique.

7.4. La nomination des nouveaux magistrats qui est faite au mépris des articles 152, 159

est une forme de corruption (le chef de l'Etat ne fait pas mieux que ceux qu'il vient

d'accuser publiquement), car les magistrats nouvellement nommés seront soumis au

chef de l'Etat et ne se retourneront jamais contre sa personne quelle que soit la faute

qu'il commettra. C'est une violation extrêmement grave de la Constitution et du

fonctionnement de la magistrature.

7.5. Les hommes les plus corrompus de la République et les criminels qui sont autour du

chef de l'Etat et à la tête des institutions de la République n'ont jamais été punis et ils

ne se sentent pas concernés par le présent décret.

8. Conclusion

Nous demandons à la Cour constitutionnelle de poursuivre le chef de l'Etat pour :

1. Violation flagrante et intentionnelle de la Constitution,

2. Atteinte à l'honneur des magistrats sans donner des preuves de leur culpabilité,

3. Recours au clientélisme et à la corruption morale active,

4. Entretien de l'impunité au sommet de l'Etat.

Nous demandons aux magistrats limogés de porter à la connaissance de l'opinion publique

tous les faits de corruption, notamment la captation de l'Etat congolais par les firmes

transnationales et des groupes mafieux étrangers organisés, l'octroi de contrats miniers et

forestiers léonins au profit des puissantes multinationales occidentales qui paient des

commissions juteuses au chef de l'Etat au détriment du peuple congolais ainsi que toutes les

formes de pots-de-vin et les dessous de table perçus par le chef de l'Etat dans l'exercice de

ses fonctions.

4

En cas d'un traitement complaisant de ce dossier ou de non-réponse par la Cour

constitutionnelle, nous recommanderons au peuple congolais de prendre ses responsabilités

et nous saisirons les juridictions internationales pour ce faire.

Fondés sur ce qui précède, nous avons l'honneur de conclure qu'il plaise à la Cour

constitutionnelle de privilégier les intérêts de la nation à ceux d'un individu soit-il le chef de

l'Etat ou encore à ceux de sa coterie, rétablir les magistrats dans leur droit, sanctionner les

fautifs d'entre eux sur la base de preuves irréfutables établies par une justice indépendante du

pouvoir exécutif, oeuvrer pour l'établissement d'un Etat de droit, imposer le respect de la

Constitution à tous les niveaux et à l'endroit du chef de l'Etat, lutter dorénavant contre toute

forme de corruption et d'impunité sur toute l'étendue de la République et empêcher le chef

de l'Etat ou autre personnalité de l'Etat d'abuser de sa position pour violer la Loi

fondamentale du pays.

Dr Fweley Diangitukwa

Vice-Président de

« Le Congo en Légitime Défense » (CLD)

Politologue et écrivain



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La Cuvette congolaise produit, sans discontinuer des denrhés agricoles à cause de son climat humide toute l'année. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques sont des gîtes pour des espèces rares comme l'Okapi et le Bonobo. À elle seule, cette région pourrait produire plus d'essences de foresterie que tout le continent africain. Son potentiel dans ce domaine vient en seconde position après l'Amazonie au Brésil. Ses ressources humaines sont nombreuses, dynamiques autant qu'elles ne manquent pas d'ingéniosité. 

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Apareco: nouvelle farce !!! ___ Kwebe Kimpele invité sur radiotvbendele

Apareco: nouvelle farce !!! ___  Kwebe Kimpele invité sur radiotvbendele
 
Apareco: nouvelle farce !!!
L'apareco vient d'echouer lamentablement a Dakar ou les Ngbandistes comptaient recruter des congolais pour redonner vie a l'apareco.
Voila maintenant que Ngbanda recute Kwebe Kimpele pour organiser sa propagande et sortir l'apareco du coma politique.
 
LE VRAI COMBAT POLITIQUE ET LA VRAIE LUTTE DE LIBERATION ONT LIEU A KINSHASA !!!
- Oscar Kashala vient d'annoncer qu'il va combattre a Kinshasa.
- Serge Welo vient d'annoncer qu'il va combattre a Kinshasa
- Christian Badibangi a quitte Paris pour aller dire NON a Kanambe a Kinshasa.
- Gabriel Mokia dit NON a Kanambe et le denonce a Kinshasa !
- Kengo est a Kinshasa
- Kutino est a Kinshasa
- Muanda Nsemi est a Kinshasa
 
L'apareco et Ngbanda eux aboient sans cesse a partir de Paris et de Libreville.
Quelle vaste blague !!!
Que ceux qui parmi nous ont le courage se rendent a Kinshasa.

Friday, July 24, 2009

Conseils a M. Serge Welo et Dr. Oscar Kashala

Bien cher compatriotes,
Monsieur Kashala,
Monsieur Welo,
 
 
Les discours et bonnes intentions ne serviront pas a grand chose pour le peuple congolais tant que la methodologie qui a contribue a l'echec cuissant des dernieres elections reste la meme:
 
1- Multitude de candidatures 
                   ce qui entrainera l'effrittement des voix de l'opposition pavant la consecration de l'ursupateur
2- Ranconnage des candidats
                    le montant exhorbitant par les candidat est un non sens qui exclu la majorite du processus
3- la dependence affichee du CEI au pouvoir actuel.
                    Occasionnera a nouveau le pillage des du choix populaire au profit de l'imposteur.
 
Vous devez bien reflechir avant de vous engager encore une fois en ordre disperse sans au prealable vous etre assurer que les jeux se feront selon les regles.  On ne peut pas tous etre PRESIDENT EN MEME TEMPS, il faut inculquer la notion d'ALTERNANCE  a nos dirigeants et celle de REPARTITION DE TACHES dans different DOMAINES (Ministeres).  Organiser des colloques des candidats declares et potentiels pour faire front commun et presenter un candidat solide et competent au nom de l'opposition.  En arriver a moins de cinq candidats serait ideal.
 
Au prealable, il faut militer pour la restructuration du CEI (qu'importe son nom actuel) et poser publiquement les questions relatives aux mefaits, qui sont en fait des actes de banditisme poses par le CEI (Bulletins brules, urnes eventres et jetes dans le fleuve, debochage des agents en poste dans les bureaux electoraux, menaces et autres bevues...)
 
Sans cela tout ne csera que waste of time.
 
Nyangu Banda
 

Kin Kiey Mulumba: un criminel au Bandundu

Le Cas Kin Kiey Mulumba prouve qu'en RDC, que vous ayez le sang de ses compatriotes sur ses mains ou pas, vous pouvez toujours compter sur la tribu qui va vous vous voter !

 

 

La Prospérité, 15/07/2009: Le PA, le Parti pour l'Action de l'Honorable Tryphon Kin-Kiey Mulumba qui, à peine né, prend de plus en plus racine tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du Pays. Les districts de Kwilu et de Kwango viennent de tomber sous le contrôle intégral du Parti du Crabe où son Président y séjourne dans le cadre de ses vacances parlementaires. L'accueil du ''Roi de Masi'' a été inaccoutumé. Compacte et difficile à maîtriser, la foule a adressé un mot d'ordre et d'encouragement au Président national du PA avant même qu'il ne prenne parole : «Pensez, avancez davantage, ne reculez jamais, nous sommes tous derrière».

 

Qui va nous faire parvenir cet article au Bandundu ou l'ignorance et la paupérisation des masses sont exploitées?

 

Il y a 9 ans, Tryphon Kin-Kiey Mulumba a co-entérré les femmes Congolaises - supposées être ses compatriotes - vivantes!

 

Il les a, par la suite, accusées de sorcellerie! Incroyable!

Du passage éphémère au ministère de l'information puis dans la "rébellion".

 

En tant que dernier porte-parole du gouvernement de Mobutu, Kin kiey était chargé de rédiger des communiqués soporifiques censés entretenir la bonne image d'un maréchal mourant, lâché par tous ses protecteurs occidentaux.

 

Il passait ainsi de son rôle de conseiller occulte à celui de dernier porte voix officiel de la mouvance présidentielle(F.D.U.) Nous avons le souvenir pathétique du dernier compte rendu d'un conseil de ministre, lu à la radio(OZRT) par un Kin kiey sans conviction pendant que Mobutu lui-même avait déjà quitté Kinshasa. Puis vint l'heure de l'exil pour le dernier carré de tous les Mobutistes, et Kin kiey quitta également le pays pour intégrer plu tard la rébellion militaire du RCD, il en fut même l'une des grandes figures à une époque.

Devenu conseiller spécial de Kagame chargé des affaires congolaises, il installe les bureux de son journal le Soft à Kigali.

 

Comme Ludo Martens, l'ecrivain Belge nous rappelle dans son article du 7 mars 200, intitulé «Caches d'armes et mutinerie à Bukavu, danger d'une troisième guerre au Congo», Kin-Kiey Mulumba se fait le porte-parole des capitaux américains et rwandais qui veulent "faire éclater les frontières" pour que "le monde devienne un vaste marché pour quiconque sait vendre et sait acheter"…

 

Voici comment ce digne mobutiste-kagamiste s'est exprimé le 26 février 2004:

 

 

«A Bukavu, le gouverneur RCD Chiribanya Chirimwami est brutalement limogé par le gouvernement dont l'ex-mouvement rebelle étatisé est partie prenante sans qu'il ne cherche à broncher. La crise qui couvait depuis juin 2003, a atteint sa phase terminale. Hutu et Tutsi, tous Banyarwanda, tous frères et sœurs, ennemis jurés hier jusqu'à s'entre-tuer massivement, ont enterré machettes et lances, et fait chorus. Ensemble, ils vont défendre leurs terres, en premier, leur gouverneur hutu Eugène Serufuli Ngayabaseka. La question n'est plus l'entrée en ébullition, la question est de savoir quand. À l'heure où les frontières éclatent, où le monde devient vaste marché pour quiconque sait vendre et sait acheter, il n'y a que dans l'ex-Zaïre où, faute de leadership, l'habitant n'a rien compris. Le Kivu lui veut vivre, se produire et se reproduire. Il se tente et se laisse tenter par une culture moderne, loin des incuries et qui marche. Qui lui en fera le reproche ?" (Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Le Soft, 26 février, n° 782; lesoftonline.net 04/03/2004).

 

«Kin-Kiey Mulumba, comme Tshisekedi et Katebe Katoto, est parmi les politiciens qui jouent à fond la carte des Américains et de leur libéralisme outrancier qui fait sauter les frontières. Kagame possède une armée puissante qui s'insère délibérément dans la stratégie politico-militaire des EU pour la domination du continent. Son armée est très présente au Kivu où elle se fait passer comme faisant partie des rwandophones congolais… Cette présence politico-militaire au Kivu, jointe à une pénétration économique, permettra à l'alliance Etats-Unis-Rwanda kagamiste de dominer le Kivu sans l'annexer formellement.

 

«C'est à cette lumière qu'on peut interpréter les dires de Kin-Kiey Mulumba. « Paul Kagame éprouve des nouveaux besoins : il veut reconstruire son pays; il veut tisser des nouveaux liens dans le monde basés sur la compétitivité et la bonne gouvernance; il veut tourner le dos à la guerre et être vraiment ce nouvel homme que son pays et la région attendent. (Récemment,) il a fait fermer la frontière entre Bukavu et Cyangungu. Là aussi un même message adressé aux Congolais: 'Si vous vous battez, c'est bien entre vous. Les Rwandais n'ont rien à y faire'. »

 

Quelque temps plu tard il va quitter le RCD, n'ayant certainement pas trouvé sa place dans un mouvement téléguidé par le Rwanda. Et à la faveur des accords de Sun city, il retourne à Kinshasa pour y retrouver sa place de courtisans. Faute de n'avoir pas su faire décoller sa carrière politique, il excelle dans l'art de l'intrigue dans les milieux politiques kinois tout en s'appuyant exclusivement sur un mouvement politique composé essentiellement de ses proches. Et pour entretenir son image, il n'hésite à bouffer à tous les râteliers à l'instar de tous les journalistes griots de Kinshasa.

 

Devenu membre à part entière de l'AMP, maintenant nous apprenons que le député Kin Kiey Mulumba, rassemblant une poignée des Congolais de son lieu de naissance, vient de lancer un nouveau parti politique dénommé Parti pour l'Action (P.A.) - pour eroder l'electorat de Gizenga au Bandundu? Mais ce sont les actions passées de Kin Kiey Mulumba qui comptent.

En fait, cette année, c'est le 9e anniversaire des viols et des violences sexuelles contre les femmes de Mwenga (1999-2008) comme nous le rappelle de Dr Shungu Tundanonga! De femmes congolaises de cette localité, située dans le Sud Kivu, aux confins du Parc de Kahuzi-Biega, furent violées en public, lynchées et enterrées vivantes, après les viols, leurs bourreaux les avaient violées avec de morceaux de bois, de branches d'arbres et de barres de fer et mis de bâtons dans leurs organes génitaux (vagins).

 

Ensuite, ce fut du sel et du piment qu'ils mirent dans leurs vagins avec des objets contendants. Finalement, les moins malheureuses furent immediatement enterrées vivantes dans les trous que leurs maris, frères, pères et fils avaient été forcés de creuser, et, les plus malheureuses durent passer toute une nuit dans de fossés creusés par les mâles de Mwenga sous la menace des armes. Ces fossés étaient remplis d'eau salée, qui atteignaient les plus grandes jusqu'au cou (les plus petites furent noyées), le lendemain elles furent retirées de ces fossés, reviolées et massacrés l'une après l'autre.

 

Ces évenements ont été documentés par les ONG congolaises de droits de l'homme (COJESKI fut la première), vérifiés et confirmés par la Monuc et autres ONG internationales de droits de l'homme dont HRW.

 

Voici comment Ki-Kiey Mulumba, un sadique à la solde des Tutsi, a reagi à ces crimes indescrptibles contre l'humanité! Jugez-en l'homme vous-mêmes!

 

Goma, 19 mai 2000

 

1.. A la suite de diverses accusations portant sur des violations des droits de l'homme qui auraient été perpétrées dans la province du Sud-Kivu plus particulièrement l'affaire de «quinze femmes enterrées vivantes» qui se serait produite dans la localité de Mwenga, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie, RCD demande de manière pressante à l'Organisation des Nations Unies d'envoyer au Sud-Kivu une mission d'enquête internationale indépendante en vue d'établir la véracité sur ces allégations.

 

2. Le RCD s'engage à mettre tout en œuvre en vue de faciliter le travail des enquêteurs en leur assurant notamment toute la sécurité nécessaire lors de leur mission dans la région concernée.

 

3. Selon tous les rapports en possession du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, la tragédie de Mwenga s'est produite lorsque trois femmes accusées de sorcellerie par la population locale ont subi des sévices corporels, selon la coutume locale.

 

4. Selon ces rapports, aucun soldat, aucun commandant de l'Armée Nationale Congolaise-RCD n'a été mêlé dans cette tragique affaire.

 

5. Si à l'issue de cette enquête, une responsabilité quelconque était établie mettant en cause un élément ou des éléments de l'ANC-RCD, le Mouvement s'engage à prendre toutes ses responsabilités conformément aux textes de loi en vigueur dans le territoire libéré et en temps de guerre.

 

6. Le Mouvement rappelle que récemment encore, la Cour martiale a condamné à la peine capitale un policier qui, à Goma, au Nord-Kivu, avait ouvert le feu sur une compatriote.

 

7. Le RCD qui lutte, de toutes ses forces, pour l'instauration de la Démocratie et l'Etat de droit dans notre pays ne saurait en aucun cas tolérer des pratiques qu'il condamne.

 

8. Lors de la rencontre avec la délégation des Ambassadeurs des Nations Unies conduite par l'Ambassadeur américain Richard Holbrooke, les autorités du RCD avaient déjà, répondant à une question de l'Ambassadeur des Pays Bas, demandé l'envoi de cette mission à Mwenga..

 

9. Le RCD espère ardemment que cette mission d'enquête internationale indépendante pourrait se rendre au Congo et au Sud-Kivu aussi vite que possible.

 

Signé Prof Kin-kiey Mulumba

Chef de Département de la Communication et de la Culture du RCD.

Porte-parole

Hinterland République démocratique du Congo:la dérive autoritaire du régime. Notre commentaire

 

République démocratique du Congo. La dérive autoritaire du régime

 

Tel est le tire du rapport de la Fédération Internationale des ligues des droits de l'homme rendu publique ce jeudi 24 juillet 2009 à Kinshasa à l'hôtel Memling et ce vendredi 25 juillet à Bruxelles au cours d'une conférence de presse animée par Benoît Van der Meershen, auteur du rapport et président de la fédération belge francophone des droits de l'Homme. Le régime dont il est question est celui issu des élections de 2006. Ce régime kabiliste est caractérisé par une violation systématique des droits de l'homme, par un affaiblissement permanent du pouvoir judiciaire et par un manque d'une quelconque volonté politique nécessaire à l'éclosion d'un Etat de droit digne de ce nom.

« Basé à la fois sur des faits et des témoignages précis et circonstanciés des victimes », ce rapport se penche sur « les derniers cas de répression contre les défenseurs des droits de l'homme ». Attention ! Si ce rapport traite des derniers cas, cela ne signifie pas que la répression date d'hier. « La répression a débuté dès les premiers mois du mandat de Joseph Kabila. Si son principal rival, Jean-Pierre Bemba et ses partisans étaient les premiers visés au départ, la répression vise aujourd'hui quiconque prend position contre les positions présidentielles et celles de sa famille politique». (p.3) Elle sert comme arme pour faire taire toute voix dissidente ou discordante. Les journalistes, l'opposition politique, les responsables des ONG de défense des droits de l'homme et toute la société civile sont constamment dans le collimateur du régime autoritaire kabiliste. Tous les services de sécurité sont mis à profit et n'obéissent qu'aux diktats du « raïs ». Ils constituent une police politique capable de menacer au téléphone et de promettre la mort aux récidivistes, d'arrêter qui elle veut, où elle veut et arbitrairement.

 

Dans quels cachots vont nos compatriotes arrêtés arbitrairement ?

 

Entre autres à Kin Mazière. Là, il y a trois cellules : « Memling »- qui est le nom d'un hôtel de luxe à Kinshasa-« Afrique » et « Zaïre ». Dans le cachot « Memling », les conditions  étaient plus ou moins acceptables : il y avait quelques mousses pour dormir, des toilettes, une baignoire et de l'éclairage. Dans la cachot « Afrique », il n'y avait ni toilettes, ni lumière, les détenus dormaient sur les tables en plastique. Le cachot « Zaïre » était le pire : il n'y avait ni toilettes, ni lumière. Les détenus faisaient leurs besoins dans des bouteilles ou des gobelets en plastique. Ils dormaient à même le sol. Il n'y avait pas de nourriture. Les familles pouvaient apporter à manger, mais pour cela elles devaient payer ».  Ces conditions inhumaines sont créées expressément pour intimider et punir les détenus présumés innocents !

Nos compatriotes sont aussi détenus au cachot du Parquet de Kinshasa Gombe et le CPRK caractérisés par une surpopulation carcéral et des conditions de vie infrahumaines.

Les raisons souvent avancées pour justifier cette banalisation de l'animalisation de nos compatriotes sont fallacieuses. La constitution est souvent évoquée théoriquement et son application laisse trop à désirer : elle est simplement foulée au pied. Il n'y a qu'une seule volonté qui compte, celle de Joseph Kabila aidé par Darwezi, le colonel Mukalay et les autres escadrons de la mort. En effet, « si les autorités congolaises se défendent de cette situation en invoquant à la fois un contexte conjugué de post conflits persistants à l'Est du pays qui rend ardue toute tentative de réforme, nos organisations, affirme Benoît Van der Meershen, concluent que ce discours masque surtout une absence de volonté politique d'agir concrètement en faveur des droits de l'homme. Pourtant, poursuit-il, la RDC a signé et ratifié quasiment tous les instruments internationaux en matière de protection des droits de l'homme. Les Congolais ont des droits, exigibles ici et maintenant, et n'ont pas à subir les conséquences de choix politiques qui visent à en reporter continuellement leur bénéfice plein et entier ».

Un rapport en plus ? Et alors quoi ? Il n'est pas exclu que les victimes de cette répression barbare se fassent accompagner par la FIDH aux fins de traduire leur bourreaux et ses acolytes devant la Cour Pénale Internationale dont le Congo a signé les statuts. Un Charles Taylor Congolais est vite pris dans les filets de la CPI.

De toutes les façons, il n'y aura plus un deuxième Mobutu en RD Congo. (Nous reviendrons sur ce rapport dans deux ou trois articles. Il peut être téléchargé sur Congoone.net ou sur le site Internet de la FIDH).

 

J.-P. Mbelu


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La mise en valeur intégrale du territoire congolais passe, entre autres, par le désenclavement d'un de ses plus beaux écosystèmes que constitue la Cuvette centrale. Cet hynterland doté d'un grand potentiel et drainé par des voies d'eau qui se prêtent à la navigation et à la pêche, répose sur une stratigraphie qui cache à peine ses ressources énergétiques fossiles.

La Cuvette congolaise produit, sans discontinuer des denrhés agricoles à cause de son climat humide toute l'année. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques sont des gîtes pour des espèces rares comme l'Okapi et le Bonobo. À elle seule, cette région pourrait produire plus d'essences de foresterie que tout le continent africain. Son potentiel dans ce domaine vient en seconde position après l'Amazonie au Brésil. Ses ressources humaines sont nombreuses, dynamiques autant qu'elles ne manquent pas d'ingéniosité. 

Non traversé par une route ou une voie ferrée, n'habritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une apesanteur à l'intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu'il dispose d'un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du Congo économique.

Voilà pour quoi l'Hinterland entreprend de sensibiliser des acteurs publics, privés et collectifs congolais  sur le rôle moteur que pourrait jouer l'ouverture des économies de la Cuvette centrale au reste de la nation.
N.B.: Seuls les Rédacteurs diffusent vos textes jugés être des contributions substantiels à l'objet social de cet organe.
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Hinterland La dérive autoritaire du régime en RDC

 


La FIDH dénonce la "dérive autoritaire" du régime Kabila

La Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH) a dénoncé vendredi la "dérive autoritaire du régime" du président congolais Joseph Kabila, accusant le pouvoir de Kinshasa de mener une "politique systématique du harcèlement des voix dissidentes".

"Dérive totalitaire" dès après les élections de 2006
Des les premiers mois qui ont suivi les élections de 2006 - les premiers scrutins démocratiques en 40 ans dans l'ex-Zaïre -, "la dérive autoritaire du régime était perceptible et celle-ci n'a depuis lors fait que s'accentuer", indique un rapport rédigé après une mission d'enquête sur place en avril et présenté vendredi à Bruxelles.

"Les autorités gouvernementales ont radicalisé leurs positions vis-à-vis des voix contestataires, qu'elles soient politiques, associatives, syndicalistes", ajoute ce rapport, publié à la mi-mandat du président Kabila, élu fin 2006 à la tête de la République démocratique du Congo (RDC).

Entraves importantes aux libertés fondamentales
Alors que les premières élections multipartites organisées en 2006 étaient porteuses d'espoir quant à l'établissement de l'Etat de droit en RDC, le rapport démontre que les premières années d'exercice du pouvoir légitime ont été marquées par des entraves importantes aux libertés fondamentales et l'étouffement, en toute impunité, de certaines voix contestataires par des moyens contraires aux dispositions nationales et internationales de protection des droits de l'Homme.

"Ceux qui osent s'élever (contre le régime et ses pratiques) et contester sont systématiquement visés par le pouvoir en place", a souligné au cours d'une conférence de presse à Bruxelles le président de la ligue belge francophone des droits de l'Homme, Benoît Van Der Meerschen, rentré en début de matinée de Kinshasa, où le rapport a déjà été présenté jeudi par la FIDH et ses organisations membres, l'Association africaine de défense des droits de l'Homme (ASADHO), le Groupe Lotus et la Ligue des Electeurs.

"Un parfum de mobutisme"

M. Van Der Meerschen a ainsi évoqué "un parfum de mobutisme" qui recommence à fleurir à Kinshasa. Ce rapport se base à la fois sur des faits et des témoignages précis et circonstanciés de victimes. Il présente notamment les derniers cas de répression contre les défenseurs des droits de l'Homme.

Ces derniers font, selon la FIDH, l'objet d'arrestations et de détentions arbitraires par les forces de sécurité et subissent très souvent des mauvais traitements. Les conditions de détention s'apparentent également à des mauvais traitements contraires aux dispositions garanties par plusieurs conventions internationales. Les forces de l'ordre, souligne le rapport, "confortées dans leurs agissements illégaux par l'impunité totale dont elles jouissent jusqu'à présent".

Une justice "faible et corrompue"

Quant à la justice, elle est "faible et corrompue" face à "un exécutif de plus en plus fort" qu'elle est censée contrôler, a souligné M. Van Der Meerschen, faisant notamment référence à la décision récente de M. Kabila de révoquer, de mettre à la retraite et de nommer quelque 300 magistrats - dont deux promus qui étaient en détention -, au nom précisément de la lutte contre la corruption. Selon un magistrat de la Cour suprême cité dans le rapport, le budget de la Justice ne représente que 0,16% de celui de l'Etat.

La présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen, a pour sa part dénoncé la généralisation de la pratique du viol en RDC. Autrefois présenté comme lié à la situation de guerre dans l'est, le viol s'est généralisé, aussi à Kinshasa, a-t-elle souligné en expliquant que 60% des femmes qui portaient plainte finissaient par la retirer en raison de pressions en sens divers. "Les lois sont bonnes, mais elles ne sont pas appliquées", a dit Mme Belhassen devant la presse.

Généralisation de la pratique du viol
Elle a également déploré l'abandon, par les bailleurs de fonds internationaux, de projets sur la réforme de la justice, de la police et de l'armée, sans laquelle l'instauration d'un Etat de droit est impossible, au profit d'infrastructures.

La FIDH a réservé la primeur de son rapport aux autorités congolaises, dont plusieurs ministres, auquel il a été présenté au cours de la visite de sa délégation à Kinshasa. "Les autorités congolaises parlent d'exagérations", a conclu M. Van Der Meerschen. (belga/th)
24/07/09 17h22


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La mise en valeur intégrale du territoire congolais passe, entre autres, par le désenclavement d'un de ses plus beaux écosystèmes que constitue la Cuvette centrale. Cet hynterland doté d'un grand potentiel et drainé par des voies d'eau qui se prêtent à la navigation et à la pêche, répose sur une stratigraphie qui cache à peine ses ressources énergétiques fossiles.

La Cuvette congolaise produit, sans discontinuer des denrhés agricoles à cause de son climat humide toute l'année. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques sont des gîtes pour des espèces rares comme l'Okapi et le Bonobo. À elle seule, cette région pourrait produire plus d'essences de foresterie que tout le continent africain. Son potentiel dans ce domaine vient en seconde position après l'Amazonie au Brésil. Ses ressources humaines sont nombreuses, dynamiques autant qu'elles ne manquent pas d'ingéniosité. 

Non traversé par une route ou une voie ferrée, n'habritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une apesanteur à l'intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu'il dispose d'un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du Congo économique.

Voilà pour quoi l'Hinterland entreprend de sensibiliser des acteurs publics, privés et collectifs congolais  sur le rôle moteur que pourrait jouer l'ouverture des économies de la Cuvette centrale au reste de la nation.
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