Friday, September 18, 2009

BELGIQUE: Joseph Kabila a échoué au Congo !

Joseph Kabila a échoué au Congo! 
Reconstruction : la désillusion

Marie-France Cros

Mis en ligne le 18/09/2009

Un ouvrage collectif s'interroge sur l'efficacité de l'aide publique au Congo. Il conclut à l'échec de la communauté internationale et de Kinshasa. Et l'analyse.
Entretien
Précédé d'une réputation d'ouvrage d'exception, le dernier livre publié par le Musée royal de l'Afrique centrale (1) avait attiré la grande foule, jeudi à Bruxelles, pour une conférence de présentation organisée par le CREAC (Centre de recherche et d'expertise sur l'Afrique centrale). "La Libre Belgique" a interviewé le coordonateur de l'ouvrage, Theodore Trefon, directeur du CREAC et de la section Histoire du temps présent du Musée royal de l'Afrique centrale à Tervuren.
 
De quoi parle l'ouvrage ?
Il analyse les grands investissements effectués par la communauté internationale depuis 2001 (NdlR, arrivée au pouvoir de Joseph Kabila) : réforme du secteur de la sécurité, de la justice, du contrôle macro-économique, décentralisation, codes forestier et minier, etc. Car depuis huit ans, le Congo est devenu un vaste laboratoire où toutes les alchimies se rencontrent pour ressusciter un cas d'école d'Etat failli. Le livre remet également en perspective le débat sur l'efficacité de l'aide publique puisque le constat est là : en 50 ans d'indépendance, il y a de moins en moins de développement. Il faut se demander si le modèle mis en œuvre est souhaité par la population congolaise et réaliste pour les dirigeants. Naïvement, mes collègues et moi faisons le bilan des efforts de réforme.
 
Et quel est-il ?
C'est un constat d'échec. Et d'échec partagé par la communauté internationale et par le Congo. Au passif de la première, il faut mettre l'absence de schéma directeur pour aider le Congo : chaque acteur a sa logique, son agenda, son mode de fonctionnement et il n'y a pas de cohésion entre eux. Pire : il y a compétition, voire sabotage. L'Union européenne est ainsi en faveur de la décentralisation prévue par la Constitution congolaise, la Banque mondiale est contre. Au passif, également, le fait que les acteurs internationaux envoient au Congo de plus en plus de jeunes technocrates qui ne connaissent pas les spécificités congolaises et mettent en œuvre des modèles "prêts-à-porter", mis au point pour d'autres pays.
Au passif de Kinshasa, il faut mettre le manque de volonté de réformer - voire le sabotage - des réformes. Comme le remarque un chercheur sénégalais, "les poissons ne peuvent pas allouer un budget pour l'achat de hameçons" ! Les Congolais impliqués dans le processus de réforme doivent en accepter la logique mais, en réalité, ils l'entravent pour rester incontournables. C'est renforcé par l'approche des bailleurs de fonds, qui fonctionnent par projets, gérés par des Congolais - qui veulent le renouvellement de leur contrat, donc que la situation se prolonge. Et c'est ainsi jusqu'au sommet du pouvoir. Au Kivu, maintenir un minimum d'instabilité, en finançant une milice, par exemple, permet de maintenir les flux financiers destinés à l'aide humanitaire et à la réforme du secteur de la sécurité. Même chose côté communauté internationale : la coopération au développement est aussi un business ; si l'Afrique atteint le développement, des milliers de consultants et experts seront au chômage...
Votre ouvrage est donc implicitement une critique des politiques de coopération ?
Je veux souligner tout de même qu'il y a beaucoup de bonne volonté ; nous critiquons seulement les méthodes de travail et les approches utilisées. Et, côté congolais, soulignons qu'une personne qui veut vraiment travailler en faveur des réformes n'a pas, les choses étant ce qu'elles sont, les moyens d'exiger la même chose de ses agents quand ils ne sont pas payés ou pas assez, ou trop tard.
Plus généralement, il y a quatre concepts différents de réhabilitation de l'Etat : le concept libéral veut qu'on aide le Congo pour des raisons humanitaires ; pour les Chinois, il faut un minimum d'infrastructures et de développement pour faire des affaires ; les neo-conservateurs américains veulent la disparition des Etats faillis parce que ce sont des foyers de chaos et de terrorisme. Enfin, il y a la théorie du complot, qui veut que l'Occident maintienne sciemment en l'état les 30 à 40 Etats faillis du monde (un milliard d'habitants) pour pouvoir dicter leur politique.
 
Votre ouvrage propose des pistes de solutions ?
Il n'est pas prescriptif. Mais je crois qu'il articule de manière éloquente ce que beaucoup de gens constatent mais n'osent pas dire : l'écart entre les objectifs de réforme et le cynisme de fait. Car, très souvent, on sait que ce qu'on décide va échouer mais on le fait quand même, pour des raisons politiques. Il faut souligner aussi que remplacer l'Etat ne rend pas service au Congo. On agit à la place des Congolais pour la santé, l'environnement... Cela affaiblit l'Etat parce que cela exonère les autorités de leurs responsabilités. Elles se contentent de coordonner et de maintenir les clivages entre les acteurs.
(1) "Réforme au Congo (RDC) - Attentes et désillusions". Ed. MRAC/L'Harmattan, 30 euros.

Prions et Agissons Ensemble

 
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25e dimanche TOB,  20 septembre 2009

 ECOUTER

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9, 30-37

En partant de là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache. Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »

Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger.

Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »

 

Livre de la Sagesse 2,12.17-20

Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s'oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d'abandonner nos traditions. Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira.

Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l'assistera, et le délivrera de ses adversaires.

Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience.  Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu'un veillera sur lui. »

 

REFLECHIR

Dans ce petit passage du livre de la Sagesse nous voyons des gens qui sont près au pire parce que la bonté, la douceur et la patience les agacent. Le plus polluant pour nos relations c'est la jalousie, la convoitise. Notre monde est plein de tout cela. On est jaloux de l'un l'autre.

La compétition a quelque chose de positif, cela fait partie de notre vouloir vivre, de la mise en valeur de nos capacités. Cela donne du dynamisme et de l'enthousiasme. C'est même nécessaire pour se faire une place au soleil. Cependant, pour gagner, pour être le premier et le plus grand, il arrive que cela se fasse au mépris des autres. Nous éprouvons parfois du dépit devant les initiatives d'autrui. Nous sommes irrités quand quelqu'un s'oppose à nous, n'a pas la même pratique ou les mêmes opinions. Et Jésus de nous rappeler « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le serviteur de tous ! »

Jésus ne dit pas que pour être grand il faut devenir comme un petit enfant, comme quelqu'un qui n'a aucune autorité et qui est soumis à l'autorité de tout les autres. Dans notre civilisation où l'enfant est roi, dans le bien comme dans le mal,  nous avons du mal à comprendre cela. Quand Jésus prend un enfant dans ses bras et demande de l'accueillir, il veut nous faire passer un message important. C'est un appel à accueillir et à promouvoir tout ce qui ne compte pas dans la société, tout ce qui est quantité négligeable, tout ce qui est marginalisé. Jésus dit qu'il faut accueillir en son nom, comme ses disciples, les enfants, les impuissants. Quand on se met vraiment à l'écoute, on se met en situation de fragilité. L'Évangile est à ce risque. Cela n'a rien à voir avec la discussion sur l'importance relative des disciples. Le geste d'accueil que fait Jésus dépasse cette discussion, la détourne.

Dieu ne se retrouve pas chez ceux qui veulent être grands au mépris des autres. C'est dans le petit qu'il se reconnaît, peut-être parce qu'ils sont faible et aussi ouverts d'esprit, ouverts au changement. Jésus nous invite à accepter et retrouver l'enfant qui est en nous. Nous avons tous déjà connus un moment d'intense souffrance où nous avons eu envie de dire ou d'appeler nos parents à l'aide. Nous redevenions le petit enfant, celui que nous avons avez étés. Cet enfant est aussi présent à chaque instant, quelque part en nous, même si nous ne le percevons pas. Comme adulte nous avons trop  tendance à mépriser cet enfant intérieur, cet enfant caché. Pourtant, il est source de beaucoup d'élans : l'envie de rire, de s'émerveiller, de changer le monde, de créer des relations si vite et si intenses sans regarder la couleur de la peaux de son compagnon.

 

La course au pouvoir et aux honneurs est de tous les temps. Nous le voyons tous les jours. Il y a aussi en chacun de nous cette tendance à vouloir se mettre en avant, à imposer notre loi, nos idées. A vouloir être toujours le premier.   Jésus nous invite à entrer dans une dynamique d'accueil et de  service. L'humanité en nous est toujours en chantier, il nous faut toujours la laisser grandir. Et pour ça nous avons toujours besoin du service des autres et de nous mettre à leur service. C'est les uns par les autres que nous grandissons, par nos qualités mises au service de tous, par notre générosité, mais surtout quand nous aimons et que nous sommes aimés. Il nous faut savoir se réjouir des réussites de notre prochain, et non plus en être toujours jaloux, critiqueur, mal intentionné.

 

Quand nos préoccupation personnelles sont devenues des pensées qui nous paralysent, alors Jésus intervient sans faire de reproches et nous pose la question que toute personne, toute Église devrait se poser : De quoi discutiez-vous en chemin ? Quand nous sommes enfermés en nous-mêmes, Jésus nous tourne vers autrui, il nous délivre des auto-accusations, des auto-analyses morbides, il nous remet en route.

PRIER

Seigneur, tu nous dis : Si vous ne devenez comme un enfant, vous n'entrerez dans le Royaume de cieux. Pas facile retrouver l'enfant qui est en chacun de nous, qui nous indique les vraies valeurs de la vie. La grandeur ce n'est pas le pouvoir ou les armes, mais le service. Aides-nous. Amen

 

©  kakaluigi 2009

FICHER AUDIO: https://download.yousendit.com/cmcwblFEMGNCSnBFQlE9PQ

 P. Luigi
 
  
 

Thursday, September 17, 2009

Kabila fait enlever des veuves des militaires assassinés

 

 

L'EPOUSE DE FEU MAJOR SIMON YAWA
GOMONZA ENLEVEE PAR DES HOMMES ARMES

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°062/RDC/VSV/CD/2009
La Voix des Sans-Voix pour les Droits de l'Homme (VSV) dénonce la persistance de la politique de martyrisation des civils, policiers et militaires en raison de leur appartenance à la province de l'Equateur ou par sympathie pour le parti politique «  Mouvement de Libération du Congo (MLC) » du sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo.

 

La dernière illustration en date est l'enlèvement de madame NUBEYA OLONU Fevé, âgé d'une cinquantaine d'années, mère de plusieurs enfants et épouse de feu major Simon YAWA GOMONZA, militaire des ex Forces Armées Zaïroises (ex FAZ)/Division Spéciale Présidentielle (DSP), décédé en détention le 26 avril 2008 à l'hôpital général de Référence de Kinshasa (ex hôpital Mama Yemo).

 

Mme Nubeya Olonu Fevé a été enlevée dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 septembre 2009 vers 1h30 par quelque sept (7) hommes en tenue civile, lourdement armés et non autrement identifiés venus à bord de trois jeeps des Forces Armée de la RDCongo (FARDC).

 

Les hommes armés opérant sans mandat ni autres titres à la résidence de la veuve Nubeya Olonu Fevé, sise avenue Umangi, quartier Mama Yemo, commune de Ngaliema/Camp Munganga, ont terrorisé toute sa famille, voisins et locataires  en leur braquant des armes, fouillé le domicile de la victime de fond en comble et ordonné à la veuve de leur indiquer les armes de guerre et des munitions qu'elle aurait enfouies dans son jardin de légumes, situé à côté de sa maison non loin de la société BRIKIN.

 

La veuve Nubeya Olonu, menottée, y est conduite de force en compagnie de trois de ses enfants par les hommes armés. Pendant qu'ils se dirigeaient vers le jardin, les militaires informent la victime qu'ils ont comme mission de découvrir les armes cachées par son mari, major Yawa Gomonza, avant sa mort. La fouille du jardin à l'aide des bèches prises dans la parcelle de la victime par les militaires, n'a débouché sur aucune trace d'armes de guerre ni des munitions.

 

…/…

 

Retournée à domicile la même nuit après 45 minutes, Mme Nubeya Olonu Fevé a été obligée de changer d'habits avant d'être amenée à l'extérieur à l'entrée de sa résidence où une de jeeps des FARDC était placée en stationnement. Les enfants de la victime qui ont tenté d'accompagner leur mère, embarquée à bord de la jeep, ont été obligés de rester à domicile avant  de voir la jeep démarrer et amener la veuve pour une destination inconnue jusqu'à ce jour. Les démarches menées par les membres de famille pour localiser la victime demeurent vaines.

 

Eu égard à ce qui précède, la VSV déjà préoccupée par le silence coupable des autorités RDCongolaises sur la mort en détention du major Yawa Gomonza, exige du gouvernement RDCongolais:

 

-         La localisation suivie de la libération sans conditions de la veuve Nubeya Olonu Fevé ;

-         Garantie de l'intégrité physique de Mme Nubeya Olonu Fevé exposée à la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ;

-         L'ouverture d'une enquête indépendante en vue des poursuites judiciaires et procès juste et équitable contre les auteurs complices et commanditaires des actes d'enlèvements et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants infligés à la veuve Nubeya Olonu Fevé ;

-         L'ouverture d'une enquête indépendante sur les circonstances de la mort en détention du major Yawa Gomonza en vue des poursuites contre des personnes physiques et morales mises en cause et le dédommager la famille du disparus pour les préjudices subis;

-         Dédommagement

 

 

Fait à Kinshasa, le 16 septembre 2009

 

 

LA VOIX DES SANS-VOIX POUR LES DROITS DE L'HOMME (VSV)

 

 

 

Me Gérard Kamanda wa Kamanda: Pourquoi pensent-ils qu'il est une fripouille mobutiste ?

Pourquoi beaucoup de congolais le qualifient-ils notament de fripouille mobutiste ou collabo ? Et pourquoi d'autres l'apprecient-ils ?

Gérard Kamanda wa Kamanda

DE: Me Gérard Kamanda wa Kamanda

A Monsieur le Rédacteur en Chef
de Congo indépendant


Cher Monsieur Wetshi,
J'ai pris connaissance, avec intérêt, du résumé de ma carrière politique publié il y a quelques semaines sous la plume de Jacky Mopipi, dans la rubrique :
«Que sont-ils-devenus? Gérard Kamanda wa Kamanda» et je vous en remercie.
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=4758

Je voudrais, néanmoins, vous signaler, pour correction, quelques inexactitudes historiques qui se sont glissées dans cet article et dont je souhaiterais
qu'elles ne soient pas accréditées dans l'opinion :

1. Monsieur Justin-Marie Bomboko, ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale de notre pays, dans les années 60, n'a pas été l'artisan de mon entrée en politique, notamment au Cabinet du président Mobutu.
Il est vrai que, dans les années 60, nous fréquentions, lui comme moi, le restaurant
«Le Zoo », mais nous ne partagions pas de repas.

2. Ce n'est pas en 1967, que je suis entré en service, à la Présidence de la République, en qualité de Conseiller principal, mais officiellement en 1966. En 1967, j'étais secrétaire général à la Présidence de la République.

3. Mon départ de l'Organisation de l'Unité Africaine n'a rien eu à voir avec une
quelconque démonstration de volupté qui aurait fait des jaloux et qui aurait
occasionné des «BI» auprès du Chef de l'Etat. C'est à la suite d'un conflit persistant avec des membres du Groupe de Binza, plus précisément MM. Justin-Marie Bomboko et Victor Nendaka, que j'ai résolu de demander au président Mobutu de me laisser aller à l'OUA, pour occuper les fonctions de directeur de cabinet que M.Diallo Telli, secrétaire général de l'OUA, m'avait proposées.

En effet, un jour, au mois de septembre 1967, alors qu'il était de passage à Kinshasa, M. Diallo Telli avait été témoin, à la résidence du président Mobutu, d'invectives et de menaces des membres précités du Groupe de BINZA contre moi. Inquiet et craignant pour ma vie, il m'en parla et me proposa de quitter mes fonctions et de le rejoindre à l'OUA, comme directeur de son cabinet, poste que venait de quitter le Camerounais Ndjolea.

Le Président Mobutu déchira, devant moi, ma lettre de démission et me dit :
«Pas de démission, Kamanda, je ne vous reproche rien. Mais je vais prendre une ordonnance vous détachant auprès de l'OUA, pour une durée d'une année, le temps de «calmer les esprits», il prit effectivement cette ordonnance, le même jour.

C'est ainsi que, parti pour un an, je suis resté près de 12 ans au service de l'OUA.
Ces membres du Groupe de Binza ne me pardonnaient, notamment, pas d'avoir pris l'initiative de la proclamation de Lumumba, Héros national, par le président Mobutu.

Ils prétendaient détenir des preuves que j'étais un communiste et que je préparais un coup d'état contre le président Mobutu, raisons pour lesquelles je l'aurais souvent induit en erreur etc.

4. Enfin, je n'avais pas «rallié» l'URD (Union pour le République et la Démocratie),
mais j'en étais l'initiateur et le Président. J'avais, en effet, décidé de créer, au sein de l'USORAL, avec des collègues qui partageaient mon point de vue, une plate forme politique ou un courant dénommé «URD», dans le but, à la fois, de mettre fin au dédoublement constitutionnel et institutionnel, qui bloquait alors le pays, et de permettre la mise en place d'un gouvernement d'union nationale qui dirigerait le
pays.

C'est ainsi que le Haut-Conseil de la République, Parlement de transition, put élire
Kengo wa Dondo, Premier ministre, après m'être désisté en sa faveur.

Je voudrais, pour terminer, remercier tous les internautes qui ont réagi à votre article, pour l'intérêt qu'ils/elles ont manifesté à l'endroit de ma modeste
personne.

Je respecte toutes leurs opinions, favorables ou défavorables.

Je vous pris de croire, Cher Monsieur Wetshi, à l'assurance de
ma parfaite considération.

Gérard Kamanda wa Kamanda - kamanda@club-internet.fr, Kinshasa, le 10/09/2009
© Congoindépendant 2003-2009

Réactions

Ninja Raymond [ninjaraymond@yahoo.fr] 16/09/2009 20:53:32
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Bonjour Congolais(ses),

A sa place, je me serai tu car des gens pareils qui ont descendu tres bas le pays avec leurs comportements versatiles doivent aller au garage. Du reste, peu importe ton parcours politique "elogieux" ou "lacunaire" (c'est selon), la question importante demeure "Qu'as-tu reellement fait pour ce beau et grand pays (la RDC). Tu aurais beau etre President de la republique (car le groupe de Binza te soupconne d''etre a la base d'un eventue coup d'etat) mais qu'as-tu fait (ou qu'aurais-tu fait). Congolais au pouvoir comme vous, vous passez votre temps a distraire l'opinion avec de longs CV mais creux en termes de realisations. C'est revolu. Quel que sit ton parcours, ou quelles que soient les erreurs survenues sur ton parcours politique, il est vrai que toi et le groupe de Binza, vous etes des vendus qui n'ont malheureusement rien fait pour la RDC. La correction de ces erreurs ne sont benefiques qu'a toi-meme (ego comme d'habitude). Bonne chance a toi.


kieya [simon.kieya@yahoo.fr] 16/09/2009 21:37:51
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Compatriotes Congolais,

Ne vous laissez pas emballer par cet intellectuel de pacotille. Cet individu est l'un des grands penseurs du naufrage de notre pays. Lisez bien le point n°4 de sa lettre: "j'avais, en effet, décidé de créer...C'est ainsi que le Haut-Conseil de la République, Parlement de transition, put élire Kengo Wa Dondo, Premier ministre, après m'être désisté en sa faveur". Ce monsieur vient d'avouer de ce fait être, si pas l'initiateur, mais l'administrateur du coup décisif pour saper tous les travaux de la Conférence Nationale Souveraine qui se sont couronnés par l'élection d'Etienne Thisekedi comme Premier ministre. La suite, vous la connaissez: AFDL, Rwandais, massacres, viols, etc. Sachez que ce monsieur veux revenir aux affaires. Vous êtes avisés!


John Ditu [ditu@sfr.fr] 16/09/2009 21:55:41
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Salut peuple,
TOus ces gens nous ont induit en erreur et veulent toujours garder le pouvoir comme moyen de vivre, en changeant de camp ici et là.
Ce sont des politiciens de ventre et méritent une bonne condamnation dès la libération du pays.

Personne de tous ceux qui ont accompagnés Mobutu jusqu'à la fin de sa fuite par l'AFDL ne pourra échapper à la condamnation de nos tribunaux dès la libération de notre sous le joux de nos occupants Rwandais.

A chaqun son tour, qui qu'ils soient ayant travailler avec Mobutu n'échappera pas, nous faisons des étuds appropriées et nos enfants aussi sont orientés, formés et instruits sur cete logique, dans la connaissance de l'histoire du pays, afin de juger ceux-là.

Qu'on se le dise !

John DITU


Ramazani Bin Saleh [ramaz_25@yahoo.com] 16/09/2009 22:49:06
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Ah Gérard Kamanda wa Kamanda un homme très intelligent,il est de ceux qui ont fait du Mobutisme notre paix quotidien.Je ne pouvais pas m'imaginer qu'un jour tous ces hommes et femmes qui faisaient la fièrté de notre pays travailler sous ordre d'un certain "Kabila Joseph".Ils sont nombreux dont certains que je tairer leur noms.


Jina Kabwiz [jinakabwiz@yahoo.fr] 16/09/2009 23:59:55
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Maitre Gérard mérite tout le respect comme excellent diplomate et intellectuel de haut rang mais, je pense qu'il ne faut pas falsifier l'histoire. Jean Marie Bomboko vous introduit auprès du président Mobutu est d'ailleurs votre droit de réponse en dit long : Il est vrai que, dans les années 60, nous fréquentions, lui comme moi, le restaurant
«Le Zoo », mais nous ne partagions pas de repas. En vous relisant cher maitre, on sait s'apercevoir que vos écrits dégagent une certaine haine à l'endroit de votre mentor. Je pense que demain Nimy dira que Kengo n'a rien fait pour lui et c'est son jeu de dame qu'il a introduit auprès du Marechal.
Cher maitre (grand maitre), on ne vous traite pas de communiste mais l'UJEC que vous aviez dirigé avait certes des relents communistes. On en a pour preuve, le mot camarade utilisé jusqu'à ce jour par les étudiants du Congo. Cet argumentaire est certes simpliste pour un avocat que vous êtes mais cela interpelle quand même : camarades O , camarades opprimés….
Je suis étudiante en deuxième licence en histoire à l'ISP Lubumbashi et j'ai eu la chance de lire les notes classées confidentielles des pères Salésiens Belges sur vous et sur l'UJEC et très sincèrement on vous décrit comme un homme intellectuellement mature mais appartenant à un mouvement qui flirtait avec les idées de l'ancien Bloc Soviétique. Je pense cela n'est pas une injure, Putine ,Elstine sont devenus capitalistes, Dos Santos l'est aussi …
Quant à Mobutu, je suis écœuré de voir que les bonnes idées de lui venaient des autres et les mauvaises sont les siennes. Il n'y a qu'à lire Gwanda pour s'en rendre compte. Vous a avez certes fait de Lumumba héros mais vous oublié que avez attisé la haine de la Belgique entière pendant le débat de clarification et pour beaucoup Mobutu avait signé de mort pour s'être attaqué au Roi. Ces petites notes on peut les trouver au département d'histoire à Lubumbashi. « les secrets d'état furent balancés pendant ce débat et la Belgique se vengea…souvenez vous de Lititi Mboka qui est à mon point de vue la goutte d'eau qui débordé le vase…la suite vous la connaissez ». Je termine ma lettre en vous disant que vous êtes l'un des dignes fils du Congo et ne vous tromper pas vous êtes connu comme tel dans tous les pays. Par ailleurs je vous prie de ne pas tomber dans la tentation de falsifier l'histoire de notre pays. Toute mon admiration cher Maitre.

Jina


Mokati M'bila [mb@gmail.com] 17/09/2009 01:10:41
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Cher maître,
J'ai toujours pensé que l'accès aux postes importants dans un pays était pour les personnes qualifiées,motivées, et de surcroit qui aiment leur pays.Vous êtes l'exemple.
Même si dans notre pays la méritocratie n'est certainement pas la norme, sans vous flattez vous méritez d'être premier ministre ou même président de la république.
Souffrez que je vous pose cette question:
Pourquoi aujourd'hui au Congo nous avons un inculte à la tête du pays avec une bande des politiciens hors la lois??
Vous n'êtes pas obliger de me répondre, mais j'aimerai bien que vous et les autres dignitaires du pays qui ont un brillant cursus profesionnel comme le votre puissent méditer cette question.
Le Congo vous a tout donné et il ne mérite pas d'être lachement abandoné aux mains des délinquants.
Vous devez vous rassemblez et mettre hors-jeux tous les usurpateurs.
Courage et Dieu vous garde.


Luanga Adrien, Singapour [luangak@yahoo.fr] 17/09/2009 07:10:51
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Pour une (rare) fois, un compatriote réagit de manière sobre, avec pertinence et précision, et sans trop de vanité. Nous sommes habitués à des reactions épidermiques, aux attaques dirigées contre le messager (l'éditeur, le rédacteur ou meme l'organe lui-même), à l'exhibitionnisme. Par contre, dans ce droit de réponse, même la formule finale (remerciements aux internautes et respect des opinions tant favorables que défavorables, la reconnaissance de la liberté d'opinion) ajoute un brin de respectabilité à la qualité du message. Par ailleurs, cette réponse est une reconnaissance de l'audience variée de «Congoindépendant.com».


Kesongo Kusa [casos_2004@yahoo.ca] 17/09/2009 08:36:12
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Salut cher aine Mr. Kamanda wa Kamanda,
Je suis très heureux de lire les rectifications que vous apportez a l'article de notre cher compatriote et héros de la plume Mr. Wetshi Amba que je remercie pour son inégalable contribution a la lutte de la libération de notre pays. Votre réaction signifie que vous(ainsi d'autres aines ) lisez notre journal patriotique. J'espère que Mr. Wetshi tiendra compte de votre rectificatif pour actualiser le mémoire collectif de notre pays qui se trouve a une époque critique de son histoire.
Cher aine Kamanda, j'aimerais vous dire combien vous aviez inspire notre génération(celle de vos fils et filles) par votre intelligence et votre savoir politique. Aujourd'hui, alors que vous entrez dans la phase décisive de votre passage sur la terre des hommes, vous risquez de faire éclater l'estime et l'admiration que votre longue carrière politique a forgées dans l'opinion nationale et internationale. J'espère que vous ne risquerez pas l'infamie comme votre aine, notre grand-père Gizenga qu'une certaine opinion appelle cyniquement KIZENGI a cause de la souillure de la mémoire notre héros Patrice Emery Lumumba pour qui vous avez risque votre vie pour réhabiliter la mémoire, en bradant la souveraineté de notre patrie chère a LUMUMBA par le pacte qu'il a signe avec l'étranger.
Je vous poserai cette question qui s'adresse a toute votre génération qui se prostitue autour de notre imposteur national Joseph Kabila: Le monde entier, en commençant par la famille biologique de Laurent Desire Kabila, sait que celui qui trône a la tête de notre pays est un étranger (rwandais) n'étant pas le fils de son père et même de sa mère. Que faites vous pour lever le défi lance a notre pays, au lieu de garder un silence complice en jouant un double jeu d'opposant et de soutien a ce régime qui ne tire sa légitimité qu'a travers la parodie de jeu de la démocratie auquel vous participez pour conforter l'imposture? Ne pensez vous pas qu'en faisant semblant d'ignorer la vérité, vous jouez le jeu de l'ennemi de notre patrie? Le peuple n'est pas le gogo que vous croyez; un jour il vous jugera. Veuillez exprimer ma déception a tous vos frères et sœurs qui ont fait a un moment la fierté de notre intelligentsia. Le monde vous regarde pour avoir trahi votre peuple.
Que la sagesse ne vous quitte pas.
Merci

23 Réactions

tekila [tekilardc@yahoo.fr] 04/08/2009 10:11:42
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Voilà un homme qui mériterait le soutien de la République, pour que la RDC donne au monde un SG de l'ONU. Mais nos divisions internes ne favorisent malheureusement pas ce genre d'initiatives. Bien triste, le manque de solidarité à la congolaise...


KAPINGA - Julienne ( Montréal ) [juliennekapinga@aol.com] 04/08/2009 10:41:23
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Voilà quelqu'un par son intelligence et par ses racines congolaises qui peut prétendre devenir un jour à la tête de notre pays. Tout le monde sait qu'il a inscrit son nom dans le système du régime dictatorial de Mobutu,mais ce quelqu'un qui a la matière grise dans sa caboche. Il a aussi profité du système,mais il représentait valablement notre pays dans tous les grands forums africains. C'est qui est dommage, c'est surtout tous ces universitaires qui entourent aujourd'hui le régime fantoche de Kabila sont devenus amnésiques sur le problème du Congo. Ils sont conscients de la gravité du problème,mais ils ont choisi la trahison et l'argent. Je suis certaine que notre pays a encore beaucoup de personnages de grands talents comme maître Kamanda-wa-Kamanda au Congo et à travers la diaspora qui sont très nationalistes pour changer le cours de l'histoire du Congo. Je demande à monsieur Kamanda-wa-Kamanda de ne pas baisser les bras. Il a devoir avec les autres pédants congolais de se reunir pour trouver une bonne solution pour sauver notre pays aux élections prochaines. Actuellement, le pays est mal gouverné et surtout de l'extérieur l'image de notre pays est très terne.


SAFI-BAHATI-Céline ( KINDU-Maniéma ) [celinesafi6@gmail.com] 04/08/2009 11:13:39
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C'est avec une grande attention que j'ai lu le commentaire de notre compatriote Julienne-Kapinga. Franchement, elle a raison de dire que notre pays ne manque pas des éléments de valeur pour le gouverner. Le mal congolais est connu de tous. Les hommes congolais sont trop faibles devant l'argent. Ils acceptent facilement la corruption au risque même de trahir leur propre patrie. C'est grave ! Congolais reveillons-nous. Nous devons encourager et soutenir les véritables nationalistes compétents pour redonner une bonne image de notre pays. Maître Gérard Kamanda-wa-Kamanda est l'un de nos meilleurs universitaires qui par son passé, a pu montrer aux yeux du monde qu'il était capable pour servir notre pays de l'intérieur comme de l'extérieur.
Pour que les autres nations puissent nous respecter,nous avons le devoir de prouver notre savoir-faire. Je pense les congolais de la diaspora et ceux qui sont sur place sur le territoire doivent prendre conscience maintenant pour lever le défi.


ata ndele [boispenza@yahoo.fr] 04/08/2009 11:16:35
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c'est important de faire connaitre la biographie de nos hommes politiques afin de nous permettre de savoir faire le bon choix: mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut.sa candidature pour 2011 ne serait pas mal, en comparaison à celle de l'actuel président, s'il vous plait monsieur le journaliste pouvez-vous aussi donner à vos fidèles lecteurs la biographie de son excéllence , vaillant et dinamique chef de 5 chantiers.


Zico malu [zicomalu@yahoo.fr] 04/08/2009 11:55:26
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Un homme de haute facture intellectuelle,tres pose,modeste et sage.
Je me rappelle encore quand j'etais enfant au cours du debat sur les contentieux belgo-congolais avec les journalistes belges en compagnie du feu Pr mpinga kasenda et Nyimi mayidika ngimbi.

Nous avons besoin des tetes bien faites comme maitre Gerard que cette imposture qui fait qu'on ne peut meme plus faire un debat politique sur les idees car la personne meme de l'imposteur pose probleme.

Quant a Julienne Kapinga,vous portez le nom de ma mere car elle s'appelle aussi Juienne Kapinga



Mauricce-Blondel BOKOKO ELOLO [maublon@yahoo.fr] 04/08/2009 13:08:04
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Je viens confirmer les grandes qualités intellectuelles et morales incontestables de Me Gérard Kamanda wa Kamanda qui incarne la meilleure qualité de formation dispensée à l'époque belge en dépit des méfaits de la colonisation. Le temps que j'ai passé avec ce brillant juriste à la commission de validation de mandats pendant la Conférence Nationale Souveraine (CNS) m ' avait donné l'occasion de découvrir l'immensité intellectuelle de Gérard. C'est avec raison que Mobutu qui savait faire le choix de ses collaborateurs, s'était servi de lui. Non seulement, Kamanda sait parler et écrire, mais surtout il sait dissuader pour convaincre. Un véritable Cicéron. Il est élégant et son corps qu'il garde toujours svelte, fait de cet intellectuel, ancien des Jésuites, un homme de haute culture.

Maurice-Blondel BOKOKO ELOLO

Québec, le 4 août 2009


SEFU [kikunisefu@yahoo.fr] 04/08/2009 13:26:28
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Il y a des facteurs importants pour un homme politique pour pouvoir prétendre diriger une nation. Le diplôme universitaire n'est pas une obligation pour occuper les hautes fonctions politiques. Le feu président américain Reagan n'a pas fait Havard ni Yale voire même pas Seattle,Columbia ou UCLA.,mais par son éducation familiale de base, son intelligence, sa sagesse et son savoir-faire,il a pu diriger la première puissance mondiale. Avoir un titre académique est un atout très important et nécessaire pour diriger un groupe.Vous pouvez avoir des milliers de diplômes, mais si vous n' êtes pas sage et posé, vous ne pouvez rien faire de bon. Pour avoir un bon résultat, un dynamique de groupe est très important et souhaitable. Maître Kamanda a prouvé alors il était secrétaire général adjoint de l'Oua.Pour diriger une nation,il faut absolument avoir une volonté politique de bien gouverner et surtout être à l'écoute de ses concitoyens. Il ne faut pas être un aventurier et entouré par des impressionnistes.Un président de la république doit être pondéré et intelligent.


Balkanisateur [balkanman64@hotmail.com] 04/08/2009 13:40:57
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C'est vrai que le congo notre pays est plein des universitaires, hommes et femmes couverts de toutes sortes de diplômes qu'on peut trouver sur toute la planète.Mais , là n'est pas le problème; la question est de savoir si l'homme congolais est en mesure de faire honneur à la science qu'il a apprise? Le savoir et la science doivent servir à l'épanouissement de l'homme, et au progrès ou dévellopement de la societé( humanité) Est-ce le cas pour l'universitaire congolais? je n'ose pas utiliser le mot intellectuel, car ce mot à perdu tout son sens pour quiconque observe le comportement de la soit-disante élite congolaise.
A quoi bon acquérir toute cette science, pour se retrouver en fin de compte, au service de systèmes politiques qui empêchent le développement de la socièté et l'épanouissement de l'homme congolais? SCIENCE SANS CONSCIENCE n'est que ruine de l'âme! Un vrai juriste consciencieux, peut-il accepter de servir un regime qui ne reconnaît même pas les droits élémentaires aux citoyens de son pays? Pareille pour un économiste qui cautionne le contraire de tous les principes de sa science!
Le congo d'après 30-juin n'a jamais connu un président de niveau universitaire,mais ils étaient tous entourés des universitaires,excéption faite du premier président, tous étaient dictateurs et sanguinaires! aujourd'hui, les diplômés congolais se sont fait le luxe d'être à la solde d'un soi-disant président à l'identité douteuse, qui dans ses faits et gestes, travaille pour les intérets de l'étranger au grand malheur du peuple congolais.


Hassan [assanhussein@yahoo.fr] 04/08/2009 14:26:08
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Meci beacoup Monsieur BALKANISATEUR pour ton article.Voilà des hommes avec les pieds sur terre.J'ajouterai aussi:"SCIENCE SANS CONSCIENCE N'EST QUE RUINES ET LARMES."


Mayoyo Bitumba Tipo-Tipo [mayoyobitumba@hotmail.com] 04/08/2009 14:45:03
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Des elections generales dites democratiques ont donne naissance au pouvoir actuel qui est loin d'etre la democratie que le peuple attendait. Non seulement ces elections avaient ete critiquees, mais la dictature tant decriee se poursuit sans qu'aucune institution ne soit capable de l'arreter. Dans ce contexte, on se serait attendu a ce que Kamanda se pose au moins la question de savoir pourquoi des institutions democratiques ne parviennent pas a mettre en place un Etat democraitique. On se serait attendu a ce que Kamanda propose une alternative credible a l'impasse actuelle. Mais que fait-il? Il promet d'être présent lors scrutin présidentiel de 2011. A-t-il des garanties que ce scrutin sera honnete? Non. A-t-il des garanties que le nouveau chef d'Etat ne se retrouvera pas automatiquement au dessus de la loi comme l'est aujourd'hui Joseph Kabila sorti des urnes? Non. Sommes-nous en face d'un homme eclaire ou d'un grand intellectuel atteint de myopie politique? En declarant sa candidature dans un tel contexte, Kamanda prouve que ses bagages scientifiques - il en est de meme de sa riche carriere politique - ne sont que des bijoux brillants destines a orner son cerveau deja barde de decorations intellectuelles, au lieu d'etre des idees-outils, des concepts operatoires susceptibles d'aider le Congo a mieux vivre et evoluer dans le concert des nations. Que Kamanda se colle l'etiquette de nationaliste ou une autre, cela ne change rien. Il n'a aucune solution a notre misere premiere, a savoir notre incapacite a diagnostiquer le mal dont souffre le pays depuis l'independance et a lui trouver un remede.


MUALIBANTU - Yolande ( Edinbourg -Ecosse ) [yolandemualibantu@hotmail.com] 04/08/2009 14:50:10
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Le Congo notre pays mérite mieux.Nous avons des cadres dans tous les domaines, mais ces même cadres cautionnent la mauvaise politique dictée par un inculte que certains impressionnistes congolais traitres lui ont écrit une fausse biographie pour nous impressionner. Comment peut-on expliquer que nos juristes qui ont fait des bonnes études ne respectent pas la constitution de leur pays ? Ils acceptent tout ce que Kabila leur demande de faire sans dire un mot. Si c'était Gérard -Kamanda qui était à la tête de notre pays,le Congo serait autrement. Au siècle où nous vivons, nous devons avoir à la tête de notre pays quelqu'un qui a une bonne vision sur l'avenir de notre pays. Pour contribuer à l' avenir et au développement du Congo, le pays doit avoir à sa tête un homme capable et intégre.


Alphonse Kalima [bidblig@yahoo.co.uk] 04/08/2009 15:43:17
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C'est malheureux de lire vos commentaires chers messieurs. Au moins que vous soyez de la famille de Gérard Kamanda pour venter son talent. Pour nous peuple ordinaire il est un pur produit du Mobutisme et nous retenons de lui le fait d'être de ceux qui sont allés rompre sans mesure d'encadrement les relations privilégiés entre la Belgique et le Zaïre de l'époque. Une décision spectaculaire qui a eu de conséquences sur le niveau de vie académique et scolaire de nos grands frères et ensuite de nous-mêmes tandis que leurs enfants eux étudier en Europe.

Pour nous Kamanda ne représente pas un avenir pour ce pays ; car 2011 nous ne voulons ni de Mobutistes ni de Kabilistes n'en déplaise aux flatteurs. Vive le changement avec un Leadership nouveau. N.B : nous n'avons pas tous une mémoire courte . L'heure du débat viendra à la proche des échéances !


Alphonse Kalima


gervais tshimankinda [gervais.tshimankinda@hotmail.com] 04/08/2009 17:15:46
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Une valeur intellectuelle sûre

Pour l'avoir fréquenté pendant la Conférence nationale, je peux affirmer que cet homme est une valeur intellectuelle comme on en rencontre rarement dans ce pays. Parce que, dans ce pays, beaucoup ont des diplômes, voire de grands diplômes mais montrent aussi plein de lacunes, même dans leurs domaines de formation.
Gérard Kamanda en a fait la démonstration lors du débat sur la Constitution que proposait la Conférence nationale. C'était un régal quand il prenait la parole. Je me souviens qu'un journaliste occidental qui couvrait cet événement s'est même demandé comment ce pays pouvait sombrer à ce point avec des gens de cette qualité intellectuelle.
Eh oui! Les qualités intellectuelles seules ne suffisent pas pour faire avancer une société, un peuple, un pays; sinon la RDC serait parmi les pays de tête et non à la queue du peloton.
Il faut un alliage qualités intellectuelles-qualités morales ou éthiques et un patriotisme à toute épreuve.
Ne dit-on pas que "science sans conscience n'est que ruine de l'âme?" Le Congolais doit apprendre à aimer le Congolais, mais aussi son pays. Il n'y a pas d'autre miracle.
Ce qui fait défaut à notre riche et beau pays, ce n'est pas l'absence d'hommes et de femmes instruits, possédant un savoir pointu dans différents domaines, mais la mort morale de la société. Une société où les valeurs ont été inversées, où le MAL triomphe sur le BIEN, où on a effacé la frontière entre le MAL et le BIEN.
Y a-t-il sur cette planète les fils et les filles d'un pays qui ont autant trahi leur mère-patrie comme les Congolais, toujours prompts à courir après l'homme blanc, ou l'étranger en général, pour que ce dernier en fasse le roi dans son propre pays?
Selon mes informations, certains politi-chiens se font déjà manipulés ici. On leur promet de financer leur campagne présidentielle de 2011. Dans quel but? Les Blancs peuvent te financer pour que tu travailles pour le bien de ton pays et de ton peuple?
C'est là où se pose le problème du Congo : la servilité et la mentalité d'éternel colonisé, pour ne pas dire la mentalité d'esclave. Un complexe à guérir à tout prix sinon... ce beau pays finira fatalement par nous échapper au profit de ceux qui l'ont toujours convoité : les Rwandais, les Burundais, les Ougandais et leurs maîtres occidentaux.


kouka josephine [koukajosephine@yahoo.co.uk] 04/08/2009 19:22:29
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CHER WETSHI,


JE M'INCLINE DEVANT CET INTELLECTUEL PARMI TANT D'AUTRES QUI N'ONT PAS EU CETTE POSSIBILITE D'EVOLUER ET D'ETALER AUSSI LEURS COMPETENCES POUR PLUSIEURS RAISONS QUE CONNAISSENT BIEN LES CONGOLAIS AVEC LA DICTATURE DE MOBUTU.

MONSIEUR MAYOYO BITUMBA A POSE UN PROBLEME DE FOND CONCERNANT LE PAYS ET Me KAMANDA WA KAMANDA. CE DERNIER SAIT TRES BIEN QUE LES OCCIDENTAUX N'ACCEPTERONT JAMAIS A LA TETE DU PAYS UN KAMANDA, UN TSHISEKEDI ET AUTRES.

LORS DE LA CLARIFICATION DEVANT LA PRESSE BELGE EN 1988, Me KAMANDA A RAPPELE AUX JOURNALISTES BELGES LES ACTES DE SABOTAGES COMMIS PAR LEURS COMPATRIOTES FONCTIONNAIRES 4 OU 5 JOURS APRES LA PROCLAMATION DE L'INDEPENDANCE DU CONGO. J'AI PERSONNELLEMENT APPRECIE CETTE INTERVENTION.

LES ELECTIONS NE SERONT JAMAIS UNE SOLUTION POUR LE CONGO. JE ME PERMETS DE LE( KAMANDA) CONTREDIRE.


JOSEPHINE KOUKA.


Pierre Yogoyakumu [babeha1@yahoo.fr] 04/08/2009 20:36:56
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Maître Gérard Kamanda wa Kamanda est un esprit exercé et expérimenté. Il a fait ses classes et son parcours professionnel est des plus brillants. Ils sont très peu, des Congolais qui peuvent se targuer d'une telle carrière.

C'est la position du Zaïre, un grand pays à l'époque, qui avait empêché Maître Kamanda wa Kamanda de briguer le poste prestigieux de Secrétaire Général de l'ancienne OUA. Du moins à en croire l'Hebdomadaire Jeune Afrique qui réagissait à l'époque à une lettre de Maître Kamanda wa Kamanda suite à son article sur les candidats au poste de Secrétaire Général de la défunte l'OUA. Il est quand même resté pendant un peu plus d'une décennie Secretaire Général-Adjoint de l'organisation panafricaine.

L'homme a la compétence morale et intellectuelle pour assumer les plus hautes charges de l'Etat. Celui qui occupe actuellement la fonction de chef de l'Etat est un nain par rapport à Maître Kamanda wa Kamanda.

Mais hélas, au Congo il n'est pas possible à l'ancien Mobutiste de briguer la magistrature suprême. Les Congolais ne votent pas une personnalité, un charisme, un projet de socoiété. Au Congo, on vote tribu, éthnie, région, client politique. Bien plus, chez nous, la corruption, la venalité sont pour nous une seconde nature.

Pour ma part, je suis suis navré de voir un homme de qualité comme Maître Kamanda wa Kamanda se faire battre par Joseph Kabila dans une élection présidentielle au Congo.

Son parti peut-il ouvrir ses permanences à Manono, Kamina, Lubumbashi, Moba, Kalemie, Goma, Dungu, Walikale, Kindu, Kalima, Kalima, Punia,Kindu, Kibombo, Mahagi et ailleurs au Katanga et à l'Est où Kabila est roi? Et ce, malgré la situation à l'Est à laquelle Joseph Kabila fait preuve d'une incompétence patente?

Déjà chez lui-même au Bandundu, le Palu ne votera pas pour le Leader du FCN à la place de l'Amp. Muzitu, Théophile Mbemba, Eddy Angulu, Olivier Kamitatu Etsu et autre Kin Kiey Mulumba le combattront avec la dernière énergie.

Le score réaliser par Maître Kamanda wa Kamanda aux dernières élections présidentielles devait l'inciter à être réaliste. A quoi ça sert, d'être un éternel candidat aux élections présidentielles. Dans une élection, l'essentiel n'est pas de participer, mais si pas de gagner, au moins de réaliser un résultats honorables.


Biso na Biso [bisonabisotokobunda@yahoo.fr] 04/08/2009 20:40:53
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Comment un type si brillant a-t-il pu servir ou a été ministre d'un certain "Joseph Kabila". Entre les deux, qui est qui? Pauvre de toi, Congo !


ntotila dia kongo [ntotila69@yahoo.fr] 04/08/2009 20:57:14
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Voilà un parcours hors du commun.

Cependant, avec l'inversion de valeurs qui nous caractérise, il faut être à la fois bas et médiocre pour jouir de la confiance de l'électorat rd congolais.

Comme vous le voyez, le plus grand ennemi du peuple congolais,c'est le congolais lui-même.

Maître, si vous arrivez à lire ce commentaire, veuillez me communiquer vos coordonnées.

Ntotila
Genève/Suisse


vital muanda [vital_muanda@yahoo.fr] 04/08/2009 21:24:06
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L'intelligence c'est la chose la mieux repartie au monde mais le bravoure et le courage est donné a peu de gens serte maître Kamanda est très-très intelligent mais il doit être prévoyant s'il veut se positionné pour 2011 car en afrique il est rare que le pouvoir organisateur d'élection puise perdre.
Pour 2011 le congo (RDC) va joué son avenir ultime , le monde est devenue complexe il nous faut un homme :intègre,mature,expérimenté,volontaire,clairvoyant,visionnaire,rassembleur,intelligent, sage et non militaire un homme qui a la culture de la paix et non violant car nous avons eu notre dose de violence.
Le grand problème du congo est plus complexe qu'on le croit il nous faut beaucoup d'intelligence pour que l'alchimie du dynamisme puisse nous aider à bâtir un pays plus beau qu'avant dans la paix.
Pour finir je dirais que l'intelligence doit être comme une lampe qu'on doit mettre sur une table pour éclairer la maison congo non être cacher en de sous de la table pour que la maison congo ne reste dans l'obscurité.


Nzete Bolondo [nzetebolondo@yahoo.fr] 05/08/2009 00:48:23
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Oui, il a occupé des hautes fonctions mais n'oublions pas son côté cynique. Il collabore encore avec le régime pro-rwandais de Joseph Kabila.

A-il denoncé ce pouvoir ?


Thomas Mbembele [grarcrdc@yahoo.fr] 05/08/2009 11:15:59
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La réaction de SEFU me trouble,car elle me rappelle la théorie de "Chance eloko mpamba",même si par ailleurs,le monsieur tente de se déoudaner.Cela étant dit,B.A.W devrait poursuivre sur cette lancée.
Un point noir cependant : lors de la déclaraion de politique générale de son parti le FCN,Kamanda wa Kamanda avait prétendu que son passage au secrétariat général de l'OUa avait été un exil !Et pourtant,en bon viveur,il avait joui de tous les avantages et honneurs : agent chargé de la stratégie de la conquête africaine de Mobutu,Gérard avait tout à sa disposition:un budget illimité,un jet pour ses déplacements et tous les palaces africains à portée de main.Mais je le comprends : à l'époque de la CNS, il fallait absolument dire du mal de Mobutu pour être bien côté à la blanchisserie qu'était l'USOR.Cela étant dit,maître Kamanda wa Kamanda mérite toute notre considération.Car grâce à la très haute qualité deleur "débat de clarification",certains frères africains qui ne gobent pas les "zaïrois" ,nous respectent.


Bekele Bibi Paulin [bekelebibi@yahoo.fr] 05/08/2009 11:34:12
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Je suis très édifié par la biographie de Me Gérard Kamanda wa Kamanda que vous avez écrite. Je souhaites qu'à 2 ans des élections vous puissiez avoir l'habitude de publier d'autres biographies de grands personnages politiques de notre pays. La RDC ne manque pas des hommes intègres et nationalistes comme Me Gérard Kamanda, mais il faut nous les faire connaître, au lieu de certains aventuriers venant de la Diaspora qui ne se font voir au pays que pour se faire élire par la population qui ne les connaît pas du tout.


Emmanuel Olela [emma-ool@hotmail.com] 05/08/2009 13:49:45
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Je remercie d'abord congoindépendant de tout le travail combien
important qu'il fait pour nous congolais mais aussi tous les intervenants pour leurs réactions favorables à la personnalité de
Gerard Kamanda wa Kamanda en raisons de toutes ses qualités
intrèseques. Mais le problème ce n'est pas que le Congo manque
d'homme de talents. C'est surtout parceque les congolais et le Congo sont l'objet d'un complot organisé par tous les pays du monde en raison de toutes les matières premières nécessaires à la vie des hommes. Sans ces matières il n'ya pas de vie sur terre. C'est pour se partager ces richesses qu' ils se sont mis d'accord autour d'une personne étrangère et illétrée Hypolite Kanambe. Voilà pourquoi ils n'hésite pas à mettre tous les moyens humains, matériels et financiers en marche pour atteindre leurs objectifs. Mais cela ne nous fera jamais les bras.
C'est vrai que nos moyens que moyes sont maigres,ce qui ne nous ne facilite pas la tâche mais nous les gagnerons parceque c'est une question de vie et de mort. Pour Kanambe le pouvoir égal à sa vie.Par conséquant, perdre le pouvoir c'est perdre la vie compte tenu de tous les crimes qu'il a commis au Congo. Les élections c'est de la poudre aux yeux. Il faut que nous utilisions pour l'éliminer et peut être espérer des changements durables.


papi sa cape town [papsthecool@gmail.com] 05/08/2009 16:20:56
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Oui,une intelligence redoutable avec une carriere tres enrichie.svp maitre,ne comprometez pas cela encore pour un poste ministeriel sous un ex-chauffer taximan etranger,plutot cherchez de voies et moyens a faire front commun avec d'autres politiciens, afin de chasser l'imoposteur.hope you will read this.

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Kwebe Kimpele est-il aussi un menteur opportuniste ?

QUESTION:
Pourquoi l'auto-proclamé Mobutiste Kwebe Kimpele ne passe-t-il sur l'une des radios de l'APARECO pour affirmer de VIVE VOIX ce qu'il révele aujourd'hui et qui contredit les assertions de son parrain Honoré Ngbanda ? Voir l'article ci-dessous
A ce jour, Ngbanda affirme que Mobutu Sese Seko était un patriote nationaliste Zairois originaire de l'Equateur et fils biologique de Mama Yemo. C'est trop facile d'écrire n'importe quoi sur des forums et nier apres en disant que quelqu'un a usurpé son identité.
Radio Lobiko et Radio Bendele ou meme la servile équipe audio-visuelle (vidéo) de Nganba a Paris pourraient tres bien l'enregistrer ou le filmer gracieusement. Son temoignage serait alors crédible. Il fut un temps ou l'écrit primait. C'était a l'époque ou internet n'avait pas banalisé et dévalorisé "l'ecrit".
Salutations patriotiques.
Guy-Gérard Pandajika
Congonet Radio, Kinshasa
De: Kimpele Kwebe <kwebe@hotmail.com>
Objet: [lecridesopprimes] En attendant de connaître l'âge mental de Jean Kadima Schipa
À: "Le cri des opprimés" <lecridesopprimes@ yahoogroupes. fr>, ramaz_25@yahoo. com, "gontcho serge" <gontchoserge@ yahoo.fr>, "Jean Kadima-Shipa" <jzpalmares@gmail. com>
Date: Lundi 14 Septembre 2009, 12h30


Mon cher Ramazani,
Une chose est d'être "mobutiste" comme je le confesse et le proclame volontiers. Mais autre chose est de défendre le "mobutisme", plaidoirie que je ne me hasarderais jamais à prononcer.

En effet, Mobutu a commis de nombreux crimes de sang que je ne lui pardonne pas et que, du reste, la plupart de nos compatriotes ignorent. Il se fait qu'on lui prête de nombreux crimes qu'il n'a jamais commis comme par exemple le " massacre des étudiants" sur le campus universitaire de Lubumbashi, dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 mai 1990. Dans la foulée, Mobutu s'est rendu coupable pendant les 32 ans de son régime, de crimes économiques qui crient "vengeance au ciel". Mais surtout, je n'ai aucune raison de défendre le mobutisme parce que Mobutu n'était pas congolais !!

Oui, mon cher Ramazani. Mobutu n'était pas congolais ni par son père ni par sa mère . Mama Yemo n'a jamais été sa mère biologique, mais simplement sa "mère adoptive". Les parents de Mobutu étaient tous deux de nationalité togolaise. Son père exerçait la profession de cheminot. Il a été engagé par la société française qui a construit le chemin de fer Brazzaville- Océan. Donnez-vous la peine de poser la question à quelques Togolais instruits et d'un certain âge, ils vous en apprendront des choses sur notre fameux Maréchal zaïrois!! Vous voulez que je continue sur lui et que je vous en dise un peu plus ? Alors voici:

D'autre part, Mobutu n'est pas né à Lisala, mais à Brazzavile, rue Paul kamba, à Poto-Poto Brazzaville. Il a vu le jour en 1928 et non pas le 14 octobre 1930. Sa mère naturelle est morte alors qu'il était âgé de quelques jours à peine et que son père se trouvait au boulot, entre la ville de Brazzavile et la côte atlantique, occupé à poser des rails. Du fait que ses parents étaent originaires du Togo, une ancienne colonie française, ils étaient donc ipso facto fançais. Mobutu, déjà orphelin à l'âge de quelques jours, fut donc présenté à "son compatriote" , le curé français de Brazzaville pour trouver une solution immédiate au bébé qui manquait déjà de lait.

Il se fait que le prêtre français affecté à Brazzaville avait un domestique du nom de Gbemani Alberic, mari d'une certaine Marie -Madeleine Yemo, qui venait d'accouccher et qui pouvait donc donner le sein au petit bébé a perdu sa mère. Mama Yemo se retrouva ainsi avec deux enfants, ce qui la fit appeler " mama mapasa" par ses copines de l'époque qui se moquaient d'elle gentiment. Nous sommes en 1928.

Une épidémie de variole décima les enfants à Brazzavile quelques mois après la naissance de Mobutu. Tous en furent atteints, même Mobutu, et même l'enfant biologique de Mama Yemo qui partageait ses seins avec le nouveau venu. Mais l'enfant naturel de mama Yemo succomba à la maladie. Pas Mobutu. Cet incident provoqua la colère de Gbemani Alberic, le mari de mama Yemo, tous deux des Ngbandis à qui la coutume interdit d'adopter un enfant ayant perdu sa mère en très bas âge. Mais mama Yemo ne voulut rien entendre. De disputes en scènes de ménage, le coupe se déchira pendant plusieurs années, à cause de la présence du petit Mobutu dans la famille, jusqu'au jour où mama Yemo décida de divorcer, de traverser le fleuve et d'aller vivre avec tous ses enfants, Mobutu y compris, à Léopoldville.

Ayant appris le départ de la mère nourricière de son enfant, le père biologique de Mobutu, le Togolais donc, résolut de la suivre de l'autre côté du fleuve. Après de longues et fastidieuses démarches administratives pour obtenir sa mutation du chemin de fer Brazzaville- Océan vers la société ferroviaire Matadi-Léopoldville, il débarqua enfin sur la rive gauche et se mit à la recherche de son fiston. Mais ayant appris la présence du père de l'enfant à Léopoldville, mama Yemo décida de fuire à Lisala, sa ville natale avec tous ses enfants à bord d'un bateau de l'OTRACO, Office des transports congolais.

Quand le père naturel de Mobutu retrouva enfin l'adresse où résidaient mama Yemo et son gosse, ce fut pour apprendre la nouvelle de la fuite de la mère adoptive. Impossible pour un Togolais, en ce temps-là, d'abandonner son travail pendant des années et de se rendre loin, là-bas à Lisala, une ville totalement inconnue de lui, en plein milieu de la forêt équatoriale. Découragé, désespéré, il renonça à poursuivre mama Yemo. Il mourut quelques années plus tard et fut enterré à l'ancien cimetière, aujourd'hui désaffecté de la commune de Kasa-Vubu, en face de la boulangerie mama Poto à Kinshasa.

Mobutu n'a jamais pu retrouver la tombe de son père puisque Mama Yemo, absente de Léopoldville depuis des années, n'a jamais su où l'homme fut inhumé.

J'arrête ici la vraie biographie de Mobutu. Je me suis efforcé de vous la fournir pour prouver que je n'ai aucune raison de prendre la défense du "mobutsime", comme l'affirme de manière erronée M. Jean Kadima Schipa. Mobutu n'était pas congolais. Par contre, Mobutu était un muntu. Et c'est exactement et uniquement sur ce point que je suis "mobutiste". Mobutu a été le premier et le seul homme politique congolais à prononcer le nom "Bantous", en octobre 1972, dans son discours dit du haut de la tribune des Nations Unies à New York. Je lui en suis très reconnaissant, surtout maintenant. Il se fait, en effet, que la guerre qui fait rage au Congo oppose les Bantous congolais aux tutsis rwandais. C'est grâce à Mobutu que j'ai acquis la conscience d'être un Muntu. Et c'est grâce à cette conscience que j'ai réussi à comprendre les vrais enjeux du conflit qui ensanglante notre peuple depuis l'entrée de l'AFDL à Kinshasa. Voilà pourquoi j'ose affirmer que je suis "mobutiste". Ni plus, ni moins.


Dans mes interventions et au cours des quelques pauvres e-mails que j'écris de temps en temps, je n'ai pas une seule fois défendu le mobutisme parce que pour moi, depuis le 17 mai 1997, Mobutu est mort politiquement et que depuis septembre 1997, il est en outre mort physiquement. Je veux bien, mon cher frère, débattre de la question de Mobutu, de sa IIe République, de ses mérites, de ses démérites, des bienfaits allégués et des méfaits supposés qu'on lui prête. Mais ce n'est pas le moment. Nous sommes en guerre, ndugu wangu, nous sommes en guerre contre les pires ennemis que les Bantous congolais ( n'en déplaise à ce cher Monsieur Guy de Boeck qui semble nier la spécificité de notre identité ethnique), ont jamais affrontés dans leur existence. Les crimes que commettent les Tutsis contre les Bantous congolais dépassent en barbarie, en horreur et en cruauté tout ce que l'humanité a connu dans son histoire. D'ailleurs, les actes ignobles des Tutsis contre les Bantous congolais portent la signature ethnique.

En effet, lorsque, dans de nombreux villages du nord Kivu, des centaines de jeunes gens congolais appartenant à des ethnies bantoues comme les Nianga, les Tembo, les Havu, les Bafuliro, les Nande, les Barega, etc. sont précipités, vivants, dans des fosses septiques au fond desquelles ils meurent littéralement noyés dans des excréments humains, comment qualifiez-vous de telles abominations ? Dites-moi, mon cher Ramazani, dans quelle autre guerre, de quel autre pays, à quel siècle de telles horreurs ont déjà été signalées ? Jamais !! Nulle autre part !! C'est la première fois, dans l'histoire de l'être humain sur cette planète, que des hommes infligent à d'autres hommes un traitement aussi infâmant !! Je ne vous parle même pas des mutilations sexuelles infligées à nos soeurs, à nos mères et à nos filles dans le Kivu; ni des actes de sodomie que subissent désormais les hommes dans cette partie de la République !!

Les Bantous congolais sont engagés dans une guerre qui vise leur propre extermination depuis le mois de septembre 1997 et il y a des internautes qui cherchent à m'en distraire ? Plus de 6 millions de mes frères et soeurs congolais ont déjà été exterminés et Jean Kadima Schipa voudrait que je parle de Mobutu ? Que vient chercher l'ex Maréchal zaïrois, né de parents togolais, dans la guerre qui l'a justement fait partir du pouvoir et donc, dont il fut victime comme nous aujourd'hui, 12 ans après ?

J'ignore la véritable identité ethnique de ce Monsieur Jean Kadima Schipa et je veux bien croire, comme vous l'affirmez dans votre message, que c'est en réalité un Tutsi qui se dissimule derrière une appellation à consonance muntu. C'est d'ailleurs l'astuce à laquelle les membres de cette ethnie recourent de plus en plus souvent. Ils savent qu'en utilisant un nom muntu, ils seront plus difficiles à démasquer par nous. Mais ils se trompent... Ils se trompent lourdement. Nous disposons d'une méthode scientifique infaillible, capable de débusquer tous les Tutsis vivant sur la planète terre et même dans le système solaire !!


Pour en revenir à ma polémique avec M. Jean Kadima Schipa ( à dire vrai, le débat ne le regardait pas du tout, il s'est permis d'intervenir de manière quelque peu cavalière dans une discussion qui me mettait aux prises avec M. Serge Gontcho), mes opinions politiques ne sont pas en cause dans la guerre qui fait rage au Congo et dont les journaux ne parlent pas, y compris les organes de presse paraissant ainsi que les radios et les télévisions émettant sur place en République démocratique du Congo. Une guerre silencieuse !! Omona wapi ? C'est pourquoi, un stratège militaire américain l'a qualifiée de "guerre de basse intensité" parce qu'elle cause d'énormes pertes en vies humaines mais sans faire beaucoup de bruit...

Mon cher Ramazani, je répète, dans cette guerre, mes opinions politiques ne comptent pas, pas plus que les vôtres, ni celles de Ngbanda, des militants de l'UDPS; pas même celles des sympathisants du PPRD dès lors qu'ils sont tous des frères bantous comme vous et moi et qu'ils ont pris conscience du caractère éminemment ethnique de la tragédie qui décime le peuple congolais. C'est, en effet, un conflit d'essence ethnique , exactement de même nature que celui qui oppose au Rwanda, de manière chronique, les mêmes Tutsis aux Hutus.

Toute personne, quels que soient son sexe, sa profession, son ethnie et sa nationalité qui cite aujourd'hui le nom de Mobutu, de Tshisekedi, de Malu Malumba, de Boboliko Lokonga, de Laurent-Désiré Kabila, de Joseph Kasa-Vubu, ou de n'importe quel autre politicien muntu attire sur elle les pires soupçons car, cette personne tente de nous distraire en nous désorientant, en nous aiguillant sur une fausse piste, en nous montrant un mauvais coupable, en nous désignant un faux ennemi. Passés maîtres dans la manipulation, la désinformation et l'intoxication à l'échelle mondiale, les lobbies tutsis distillent depuis plus de 12 ans un discours fallacieux pour nous empêcher de qualifier de manière pertinente l'agresseur tutsi, le danger qu'il représente pour nous et la guerre qu'il nous mène.

Je ne suis pas membre de l'APARECO de M. Honoré Ngbanda. Mais "terminator" est un Muntu et à ce titre, lui et moi sommes confrontés au même ennemi tutsi. Nous devons donc lutter côte à côte. Malheureusement, M. Jean Kadima Schipa fait semblant de ne pas comprendre un raisonnement aussi élémentaire. C'est la raison pour laquelle je me suis permis de lui demander quel était son âge mental. Au cas où il accuserait un âge mental supérieur à la moyenne, alors, pas de doute, M. Jean Kadima Schipa devrait attirer sur sa personne les soupçons légitimes d'être Tutsi.

Mon cher Ramazani, vous avez parfaitement raison: il ne faut pas éprouver le moindre sentiment de peur, de honte, de gêne et de timidité d'affirmer votre appartenance aux Bantous. En Belgique, les Wallons sont fiers d'être wallons. Même chose pour les Flamands. En Angleterre, les Ecossais ne cachent pas leur identité ethnique qui se voit notamment par le port du kilt ( la fameuse jupe que mettent les hommes écossais, semble-t-il, sans caleçon en dessous !!). Même constat pour les Irlandais, les Gallois, etc. Mais ce n'est pas tout. En Espagne, les Catalans sont fiers de l'être. Ils ont même fondé le FC Barcelone, l'un des clubs de football les plus titrés au monde. En France, nous avons les Corses, les Bretons, les Auvergnats, etc. qui proclament haut et fort leur identité. Pourquoi nous empêche-t-on, nous autres Bantous congolais, d'en faire de même ? Pourquoi le terme "muntu" a-t-il complètement disparu du vocabulaire congolais, que ce soit du lexique politique ou du glossaire médiatique depuis 1997 ? Jean Kadima Schipa peut-il répondre à cette question ? A la place, on entend désormais parler de "rwandophones" , de "Tutsis, de "Banyamulengue" , de "Banya-Uvira" , de "Banya-machin" , etc. Mais d'où viennent les membres de cette ethnie et surtout, où ont-ils trouvé les "terres vacantes" au Congo pour s'y installer et revendiquer une identité ethnique nationale ? Depuis le 15 février 1885, année de la clôture de la Conférence de Berlin, toutes les terres au Congo sont occupées par des ethnies et des tribus bantoues, pygmées et soudano-nilotiques. L'occupation territoriale du Congo est basée sur la particularité que les membres de toutes les ethnies, de toutes les tribus et même de chaque clan possèdent leur propre terre et leur propre espace vital où ils vivent seuls.

Par conséquent, il ne peut pas y avoir de " minorités ethniques " au Congo puisque chaque ethnie congolaise possède ses terres et qu'elle s'y est installée seule, depuis des millénaires. Il existe beaucoup d'espace au Congo. Pour quelles raisons deux ethnies se disputeraient- elles le même bout de territoire, à moins d'être une éthnie étrangère, arrivée tardivement au Congo comme c'est le cas avec les Tutsis rwandais ?

Au demeurant, tous ceux qui utilisent l'argument ou l'expression "minorités ethniques "au Congo sont, soit de de sombres abrutis, soit de tristes ignorants, soit des Tutsis, soit leurs complices... Historiquement et du point de vue de l'occupation foncière, c'est en effet une absurdité. Qu'il puisse exister des étrangers sur les terres de nos ethnies ne fait aucun doute. Au Congo vivent des Libanais, des Ouest-africains, des Grecs, des Tutsis originaires du Rwanda, etc. Mais, ils doivent rester des étrangers venus trouver refuge, asile ou chercher fortune chez nous. Point barre. Mais, en aucun cas, ils ne peuvent revendiquer un millimètre carré de nos terres ni confisquer le pouvoir politique chez nous comme c'est le cas actuellement . Heureusement, l'heure de la reddition des comptes par les Tutsis ne devrait plus tarder à sonner à l'horloge de l'Histoire.

Je répète , mon cher Ramazani: nous autres Bantous Congolais sommes confrontés à la guerre la plus atroce, la plus sale, la plus traitresse et la plus meurtrière de notre histoire tourmentée. Notre ennemi est le Tutsi, en particulier celui du Rwanda. Face à ce conflit, toutes autres considérations doivent s'effacer; toutes les oppositions, notamment politiques, doivent être tues et mises de côté, au moins provisoirement.

Dès lors, toutes les contributions, tous les bras, tous les soldats bantous doivent être les bienvenus pour vaincre notre ennemi commun. Et s'il y a des comptes à règler entre nous bantous, si M. Dieudonné Kwebe-Kimpele, si M. Honoré Ngbanda, si tout autre muntu, homme ou femme ayant servi sous la II République de Mobutu , en mal ou en bien, doit être traîné devant le tribunal de l'opinion publique ou être présenté à des juges d'une cour d'assises, ce sera après la guerre.. Pas maintenant.

Nos ennemis et leurs complices ( je soupçonne fortement M. Jean Kadima Schipa d'être au minimum un comparse, un collaborateur actif et un compère des Tutsis), multiplient les manoeuvres de diversion, de distraction et de division dans nos rangs, y compris à travers les différents sites de discussion. Il faut faire preuve de beaucoup de vigilance lorsqu'on s'y connecte. Des loups tutsis ont revêtu des peaux de mouton bantou, ont envahi l'Internet, pilonnent jour et nuit les sites et les forums d'échanges ( le mot ne prend pas la forme "fora" au pluriel comme j'ai cru le lire dans un e-mail envoyé par un Internaute congolais). Je n'éprouve d'ailleurs aucun mal à les repérer. Mais comme je n'ai pas de temps à perdre , je refuse de les démasquer systématiquement en engageant une polémique avec chacun d'eux, sauf cas exceptionnel et épisodiquement.

Merci pour votre contribution
fraternellement vôtre

Wednesday, September 16, 2009

JOSEPH KABILA VA MOURIR BIENTOT... tot ou tard

 

Forwarded message ----------
From: olivier bolya olivierbolya@yahoo.com
Date: Sep 16, 2009 9:55 PM
Subject: Mort d'un exilé congolais: une histoire tragique d'Olivier Bolya

Saturday, 12 September 2009 22:55

Par Olivier Bolya     

   « Pour tout être vivant, la mort est une réalité inéluctable: sa vie s'achèvera tôt ou tard par une mort définitive. Cet aspect de l'existence est un des défis les plus difficiles que la vie nous propose.
 

 Il peut sembler totalement désespérant et absurde à celui qui refuse d'y faire face et de l'assumer complètement. Mais pour celui qui parvient à accepter vraiment cette réalité, c'est toute la valeur de la vie, du présent, des relations interpersonnelles et du développement personnel qui se trouve changée ».

 
En quittant  la RDC sous les coups de la dictature pour chercher « l'abri » en occident, sous la force de ce « magma » sous influence politique et hyper mortel: exilés politiques et exilés de la faim, tous les deux groupes avec leurs « faussaires », abandonnant tout derrière eux : des carrières et d'enfances interrompues, des rêves brisés… laissant derrière un pays pour lequel notre affection n'est devenue que verbale, car nombreux de ses fils et filles n'ont pas eu le temps de mieux le connaitre. Combien connaissent Likasi, Mbandaka ou Masina? mais connaissent parfaitement Bordeaux, Londres ou Los angeles!
 
On se retrouvait nombreux dans ces horizons lointains, avec des compatriotes venus de tous les coins du Congo ; beaucoup chassés de leurs demeures par les guerres intarissables et les adversités qui ont suivies la chute de Mobutu Sese Seko. Ceux-là qui vivaient dans les territoires les plus pittoresques de notre voie lactée comme le Kivu, ont opté pour la fuite ou l'exil. Il faut dire que les images bombardées par les différentes chaines de télévisions occidentales d'une vie de "luxure" font que même certains prétendants à l'exil ne sont pas du tout découragés, d'ailleurs la "culture de la fuite" est encrée  de plus en plus en tous : fuite de responsabilité, fuite de reconstruire, fuite de tout… Nous nous ne comportons jamais en véritables propriétaires de ces terres. Chacun maintenant est à la quête de la moindre raison, l'excuse "infime", pour dire, Adieu le Congo ! Une sorte de mise en pratique d'une parole biblique selon laquelle l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera sa femme et ils deviendront un, mais les Congolais, ils quittent leur pays pour n' importe où et ils deviennent "un" avec ce pays.
 
Pendant mon séjour en exil, j'ai tout perdu.
Arrivé dans mon pays d'accueil, en passant par le centre d'hébergement dans lequel on m'a appris les nouveaux comportements à adopter; les premiers virus qui causeront mon trépas commençèrent leur 'incubation" en moi. Sans que cela me soit forcé, je commençais à développer une espèce de mépris de soi, du pays sous-développé qui m'a engendré, "l'être cher" qui au cours de ma puberté avait déjà commencé à me molester moralement, intellectuellement et physiquement. Quand manger devient un luxe, le luxe se transforme en luxure. Une rivalité naquit dans ma pensée entre les images " nouvelles"que je voyais tout autour, condamnaient elles mêmes sans mon impulsion les médiocrités laissées derrière moi. Mes qualités de plaidoyer n'avaient aucune force devant la "détermination des faits". L'Afrique est en retard. J'ai compris que les distances qui séparaient l'occident et le Congo n'étaient pas seulement géographiques, ni historiques, mais surtout technologiques ou philosophiques…pensée des perdants contre pensée des gagnants... Nous sommes les "perdants". 
 
Alors que je passais mon temps voulant tout savoir, et ne rien laisser passer; en suivant aussi à distance les nouvelles du pays, des «  baobabs » de ma vie qui tombaient ne faisaient qu'accroitre mon désaroi : un à un, il quittait le "devant de la scène" pour prendre place dans mon subconscient. Parmi eux, des êtres les plus fabuleux qui existent, des amis les plus sincères, des collègues de classe, des proches parents, mes "vieux" et mes "petits", mes détracteurs; certains par le SIDA, d'autres violenment, le reste par des maladies éradiquées ailleurs... des noms auxquels s'attachent une histoire profonde et incomplète... Je cite: Toussaint Ebène, Sandra, Samira... Lengi Lenga,Jessy,Thierry, Koko Bila, Koko Ya Muasi, Vieux Richard, Vieux Lokombe, Jolie Kabeya, Iza, Alain, tantine Christine et  tantine Jeanine, « freros », et papa; des « survivants » qui ont tout donné à ma tendre enfance, des mémoires qui valent des « lingots d'or »… Les sites importants de ma puérilité ont quasi été volatisé, subtitués par des constructions anarchiques de toutes formes: stations d'essence, "Pelou store", Bank Raw....Tous vivent encore en moi comme des "fantômes" que j'anime et désactive de mon gré.  
La mort est le moment où le corps commence à se décomposer.
 
Cette réalité, je la vis doublement : alors que devant moi je vois mon corps physique se détériorer, pris par les effets de l'âge que je ne peux désormais plus nier, ou avoir honte de parler de ma retraite qui arrive non loin... car ces effets sont visibles à l'œil nu, aussi l'idée d'être congolais de plus en plus, devient une "farce grossière". En exil, grave encore, mon interlocution avec cette diaspora "bavarde", mais peu active, toujours dans les revendications, jamais dans la formulation, projetant toujours sans jamais arriver à la cible. Niant notre propre force. Je suis chaque jour entouré des slogans, des"cris" et des "fanfarons". Je me sens "calcifié", au milieu d'un « feu » impossible d'évitement. Je vis une mort "cruelle" alors que je voudrais vivre. Ma décomposition se fait sous mes yeux toujours indulgents. Les « cadavres » des autres sont autour de moi. Je sais qu'ils sont morts comme moi, mais qu'ils essayent de s'accrocher à une existence qu'ils ont longtemps perdue à cause de leur lethargie. Ils sont incapables de s'unir sans que les bassesses prennent part au "festin"; ils privilegent les querelles, les contentieux personnels, les quolibets... bref la discorde et sont des "accros" à la stupidité, car on aime rien faire, moi aussi, je ne suis pas une exception, j'aime tacitement ma condition actuelle, je la maintiens par ma grande force d'etre "nul" et "crétin": d'absorber "les drogues porteuses d'hallucinations, "disponibles facilement", en ligne.
 
Le succès se résume par avoir la carte de séjour, ou la nationalité du pays d'accueil, pourvu que je sois capable de "frimer" en vacance au Congo face aux "maillons faibles' avec moins d'un Dollar par jour. Avec un peu d'argent je peux me faire passer pour ce que je ne suis pas: car je suis un "pauvre" vivant" du travail "dur"et de 'l'aumone gouvermentale". Je ne suis pas Dikembe Mutombo, ni Didier Mbenga. L'exil n'a pas été tendre envers eux aussi, même que des cellules du corps continuent à vivre. L'exil nous détruit "tous" relativement et intérieurement. Admet le! admet le! admet!!! (avec ma petite voix je t'implore)… La perte des repères, c'est le vrai début de la mort, quand on ne connaît pas son histoire, on répète les mêmes erreurs (Karl Max).
 

 Ni congolais Ni étranger.

"Si J'ai tout perdu, donc j'ai tout gagné". Cet homme hybride que je suis devenu "ni térrien, ni aquatique, ni aérobique, ni anaérobique, volant sans répos comme un oiseau sans logis; souvent personne n'en veut de cet individu: étranger parmi les étrangers, "congolais d'ailleurs" lors de mes pèlerinages au sud : « ne suis-je plus congolais » ? Je suis devenu inconfortable avec ces nombreux aspects de la vie du pays de l'inértie :manque d'eau potable, délestage, pauvreté, violence, saleté, injures faciles, diffamations, mensonges, gabegie, intolerance politique, médiocrité, léthargie galopante, infrastructure inexistante, l'odeur du carburant dans les voitures, les églises entrelacées avec les bars, bref un pays des menteurs(…), donc mes souches se meurent… mon coeur me dit "sans complexe":"tu n'es plus congolais de souche". D'ici peu, je devrais me « naturaliser » congolais sans les guillemets, pas légalement, mais socialement. L'exil me tue: toujours comparer, constater ici et labas, nous et eux est agonisant(...) c'est pourquoi je sors de "mon trou", je m'émancipe de la discrétion, des faux fuyants, des faux débats… des "associations sans but lucratif", parce pour moi, c'est le lucratif que je cherche, qui va créer les sans but lucratif et non l'inverse.  

 Congoedition Kinshasa