Saturday, December 05, 2009

Ngbanda sollicite l'argent !!!

ARNAQUE A L'APARECO ?
Ngbanda veut de l'argent aujourd'hui ! Au plus fort de la lutte de la Resistance en 2006, Honore Ngbanda avait declare de vive voix, avec force et publiquement, qu'il possedait des troupes d'elite, de moyens financiers et des amis sures dans la Copmmunaute te Internationale. Il avait ensuite assure les congolais qu'il eliminerait le regime de Kabila Kanambe avant le 31 decembre 2007. Son ultim atum a Hyppolite Kanambe avait ete tres largement diffguse. Ngbanda avait categoriquement rejete toute idee de proceder a des collectes ("cotisation") de fonds aupres des congolais pour faire avancer la lutte de liberation. Il avait publiquement dit qu'un vrai leader n'avait pas besoin que l'on fasse de cotisations pour lui.
 
Tres curieusement aujourd'hui, le reseau de Ngbanda lance une vaste campagne de collecte de fonds et nul ne dit a quoi va precisement servir cet argent. Ca sent le roussi !
 
La verite finit toujours par se savoir. Wait and see.

Friday, December 04, 2009

Dongo : Rébellion ou manipulation?

 Dongo : Rébellion ou manipulation? 

 Conflit ethnique en Equateur : de curieux détails évoquent une manipulation.

http://www.lalibre.be/actu/international/article/547106/rebellion-ou-manipulation.html

Par Madame Marie-France Cros

Conflit ethnique ayant dégénéré ? Rébellion locale contre le manque de considération du gouvernement central ? Ou rébellion politique, destinée à renverser le pouvoir Kabila? Des ingrédients de ces trois versions des récentes violences à Dongo sont présentes, d'autant plus difficiles à démêler que la région est isolée en zone forestière, à l'extrême nord-ouest du Congo-Kinshasa, aux confins du Congo-Brazzaville et de la Centrafrique.

Dongo se trouve à 230 km de Gemena, chef-lieu du Sud-Ubangui et principale ville de la région d'origine de Mobutu. Celle-ci est abandonnée à son sort depuis la mort du dictateur (qui ne l'avait guère développée, quoi qu'en croient les autres régions), tout comme les anciens soldats de Jean-Pierre Bemba (issus de l'armée de Mobutu) depuis que celui-ci, oublieux de ses hommes, avait quitté la lutte armée pour le gouvernement de transition (2003).

Fin octobre, un conflit vieux de plusieurs années entre communautés locales, pour la possession d'étangs riches en poissons, éclate : le clan des Enyeles (appelés aussi Lobalas), majoritaires à Dongo et qui ont constitué une milice de plusieurs centaines à 2500 hommes, selon les sources, attaquent tous les "non-originaires". La goutte qui a fait déborder le vase est la suspension d'un chef de secteur enyele, Edo Bokoto, et son remplacement par un "non-originaire".

Le conflit des "non-originaires" est récurrent dans de nombreuses parties du Congo : avec le rétrécissement des ressources dû à la mal-gouvernance, les communautés exigent de plus en plus qu'elles soient réservées en priorité aux originaires du lieu. L'existence de l'Etat se faisant rarement sentir par ses bienfaits - surtout en périphérie du territoire national - et bien plus par son poids (administrateurs voraces, militaires et policiers racketteurs, etc.), les "non-originaires", envoyés ou non par Kinshasa, sont vite chargés de tous les maux. Les diatribes contre les "non-originaires" sont présentes dans toutes les zones de conflit du Congo : au Kivu, au Katanga, au Bas-Congo, en Province orientale. Et aujourd'hui en Equateur, où les Enyeles sont aigris par la main-mise de la tribu Boba sur le commerce et par la prévalence d'étrangers à la région dans l'administration.

Fin octobre, donc, la milice enyele a fait couler le sang à Dongo, ainsi que dans plusieurs localités voisines. On déplore, selon les versions, de 37 à une centaine de morts (mais la police affirme avoir enterré 47 cadavres rien qu'à Dongo), ainsi que 37 000 réfugiés au Congo-Brazzaville et 14 000 déplacés internes.

Les miliciens enyeles sont dirigés par un "chef mystique", nommé Adjani ou Oudjani, selon les versions.

Jusqu'ici, c'est un conflit ethnique comme il y en a de temps en temps au Congo. La différence : si les premiers tués le sont à coups de machette, on parle rapidement d'armes de guerre (fusils d'assaut, lance-roquettes). D'où viennent-elles ? Appartiennent-elles au MLC (Mouvement de libération du Congo, ancien groupe armé de Jean-Pierre Bemba) et auraient-elles été déterrées de leur cache par quelques personnes ? On signale, en effet, la présence, à la tête de la milice enyele, d'anciens militaires mobutistes et MLC, ce qui expliquerait ses victoires.

Car celles-ci se sont multipliées. Au même moment, un mystérieux mouvement des "Patriotes-résistants de Dongo" se met à diffuser des communiqués sur Internet, revendiquant les violences des insurgés comme des conquêtes de territoire et annonçant combattre "l'armée rwandaise" du "pouvoir rwandais établi à Kinshasa".

Ce discours, ainsi que les références à des services secrets qui l'accompagnent, font irrésistiblement penser aux productions habituelles de pêcheurs en eaux troubles qui se réclament de l'ex-conseiller spécial pour la sécurité de Mobutu, Honoré Ngbanda, originaire comme lui du nord de l'Equateur et surnommé "Terminator" ; ceux-ci ont fait du thème de la prétendue nationalité rwandaise de Kabila l'argument principal d'une campagne contre lui. Les communiqués des "Patriotes-résistants" sont diffusés par les mêmes réseaux Internet que ceux qui font circuler les textes des thuriféraires de Ngbanda.

Les "Patriotes-résistants de Dongo" annonçaient, le 21 novembre, leur prochaine conquête de Gemena. La Mission de l'Onu au Congo (Monuc), affirme que des jeunes gens de la région sont recrutés contre argent - ce qui renvoie à la thèse de la manipulation politique. Tout comme le communiqué des "Patriotes-résistants" de ce 2 décembre, annonçant "l'arrivée aux environs de la mi-décembre à Kisangani d'un détachement de paras belges pour mater la rébellion des ex-FAZ (NdlR: Forces armées zaïroises, l'armée de Mobutu) et ex-MLC (version Kabila de la crise) dans la province de l'Equateur". Et d'ajouter que "Bruxelles prévoit de faire intervenir ses hommes sur le terrain des opérations sous l'uniforme de la Monuc". Si ce communiqué indigne ou fait rire à Bruxelles - où les Affaires étrangères démentent "avec la plus grande fermeté toutes (c)es affirmations" - il peut entretenir la tension dans le nord du Congo.

Le 1er décembre, le président Kabila s'est rendu à Gemena, où il a pu constater l'état d'abandon de la ville : à l'hôpital général - établissement de référence pour la région - on opère à la lampe-torche, faute de courant...

2009/12/5 Françoise Lamarche

Madame la journaliste Marie-France Cros,

Je ne vous félicite pas pour votre article

Vous n'avez probablement pas lu « Libenge serait tombée aux mains des "patriotes-résistants » ...Ne serait-il pas temps de vous occuper de thématiques plus abordables ?  :

 
Cordialement
Françoise Lamarche

Thursday, December 03, 2009

Kinshasa s'effondre et se noie !!! Les images


Kinshasa s'effondre et se noie !!!

Des images qui interpellent les patriotes.

From: Yafustan UYI-RWOTH WOOD' ATIDO
yaf.atido@gmail.com
Date: Dec 4, 2009 7:40 AM

Au moment où la presse audiovisuelle et écrite de Kinshasa attire
tapageusement l'attention des Kinois et de tous les congolais sur,
d'une part, le fléau qui ravage la planète terre c'est-à-dire le
VIH/SIDA et, d'autre part, les négociations de Copenhague sur le
changement climatique, à Kinshasa, l'attention des gouvernants
devraient plutôt se focaliser avant tout sur l'état de délabrement
très avancé des infrastructures (routes, écoles, hôpitaux, ports,
aéroports, aérogares…).

Ci-joint, pour conforter ces allégations, quelques images prises ce
matin à Kinshasa (03 novembre 2009) des avenues qui longent le grand
marché de Kinshasa (Bokasa, commerce, avenue du marché…), marché où la
majeure partie de cette population (autour de 10 millions
actuellement) vient se ravitailler quotidiennement et où des multiples
taxes sont prélevés pour on ne sait quelle fin…

Non, Il y a lieu de croire que ce pays n'est pas dirigé !!!
Si à Kinshasa, siège des institutions de la République, au centre ville
même, le pouvoir en place n'est pas préoccupé par le bien être de sa
population, à plus forte raison au fin fond de nos villages ? (Poeto,
Yakoma, Kahemba, Katakokombe, Banana, Kiwanja, Aru, Baraka…).

S'il y a encore des dirigeants à Kinshasa (chef de l'Etat, Premier
ministre, ministre de la santé, ministre de l'environnement,
Gouverneur de la ville…), nous leurs demandons de faire un tour au
grand marché de Kinshasa pour se rendre compte de cette honte
nationale !
Bientôt, très bientôt, c'est la fin de la législature ! Qu'avons-nous
promis au peuple congolais ? Qu'avons-nous réalisé ?...

« Avoir des ambitions pour lesquelles on a pas de compétence est un
crime ! » disait Napoléon Bonaparte.


Yafustan Uyirwoth Wood' Atido
Centre d'Etudes Politiques / Université de Kinshasa
B.P. 789 Kinshasa XI, République Démocratique du Congo
Tél : +243813365888, +243999240611, +243897441066
Email : yaf.atido@gmail.com, yaf.atido@hotmail.com

A REALISER LE 30 JUIN 2010 AU CONGO !!!


À l'approche du cinquantième anniversaire de l'indépendance du Congo
mercredi 2 décembre 2009 Alain Bischoff*
JPEG - 64 ko
Le Héros national congolais, Patrice Lumumba| Photo d'archives
 

Un souhait: qu'à l'occasion de la célébration à venir du cinquantième anniversaire de l'Indépendance, soit lu dans toutes les écoles, dans tous les collèges et les lycées de la RDC, le discours de Patrice Lumumba, qu'il prononça le 30 juin 1960. En effet, quoi de plus fondateur de la liberté du Congo que ces paroles de Lumumba, quoi de plus moderne que son discours qui apprend si parfaitement aux Congolais comment s'est conquise l'unité de leur patrie.| Alain Bischoff*

www.congonetradio.com



 

Wednesday, December 02, 2009

Kabila avait menti a Mbuji-Mayi

" papa aye, zanle esili " avait été chantée devant Kabila à Mbuji-Mayi, celui-ci est rentré à Kinshasa comme il était parti à Mbuji-Mayi. Il n'a rien changé et n' a rien payé. Il voue le plus grand mepris et une haine irascible, viscerale contre les kasaiens. Pourtant, il a nomme plusieurs Kasaiens a de hauts postes autour de lui a...Kinshasa !  Est-il ironique ou cinique ?

Kasaï Oriental : les cliniques de Bonzola de la MIBA desertées par les malades

Par  Le Potentiel du 3 decembre 09

Kasaï Oriental : la clinique de Bonzola de la Société minière de Bakwanga et l'hôpital de Dipumba sont actuellement désertés par les malades. Cela suite à l'inconscience professionnelle qui anime les médecins et les infirmiers en raison du non paiement de leurs salaires depuis plusieurs mois. D'après la population, rapporte l'ACP, l'Etat doit songer à la réhabilitation de cette société en vue de faciliter aux personnels soignants d'avoir une morale pouvant leur permettre de traiter les malades avec conscience professionnelle et se conformer à leur serment. De leur côté, médecins et infirmiers allèguent que les promesses non tenues de l'employeur et des associés sont à la base de la situation.  
SYLVAIN KAPUYA
 
Source: le Potentiel du 3/12/09

Kabila tue 4 congolais au Camp Lufungula

Mercredi, le 02 Décembre 2009

 



La dignité humaine a perdu tout son sens en RD-Congo. Sinon la mort massive qui est survenue parmi des détenus au Camp Lufungula dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 novembre aurait déjà prêté à des graves conséquences. Pire, les autorités de la Police, avec en tête le Général Jean de Dieu Oleko, le patron de l'IPKIN -Inspection provinciale de Kinshasa-cherchent même à banaliser les faits.


A gauche la mère du défunt Tati Buleri en compagnie de sa soeur au camp Kokolo . Ph. «CONGONEWS».

La presse, de son côté, s'est tue dans toutes les langues. Pas une ligne, ni un mot, comme si ceux qui sont morts n'avaient aucun prix. Seule la radio onusienne a contrevenu à cette sorte de loi de l'omerta. Certains ex-pliquent qu'il y a eu censure. Le fameux Journal en lingala facile de Zacharie Bababaswe en a fait l'expérience. Ordre a été donné de ne pas dif-fuser les images tournées par son caméraman sur place au Camp Lufungula, a rapporté un reporter de ce programme télévisé très prisé dans le grand public à Kinshasa. Sur les traces du caméraman du JT made in Bababaswe, la rédaction de «CONGONEWS» s'est lancée avec sa photo numérique. Elle a ramené deux photos très éloquentes, celle d'un rescapé du nom de Jean-Marie Kikangala, domi-cilié sur l'avenue Dodoma, dans la commune de Ling-wala et celle de la mère d'une victime, un jeune homme de 36 ans nommé Tati Buleri. Les deux témoignent. Ils prennent tous les deux le contre-pied de la thèse of-fcielle selon laquelle il y a eu tentative d'évasion à la suite d'une interruption du courant électrique.

Kikangala a vu ses codétenus mourir l'un après l'autre. Il établit un bilan de sept morts dont quatre sur place et trois après des soins à l'hôpital général. «Tous sont morts d'étouffement», a af-frmé le rescapé. Il explique que le cachot était surpeuplé. «Il y avait plus d'une centaine de détenus dans un cachot d'à peine sept mètres sur trois», rapporte Kikangala. Il y a donc eu bavure et bavure grave. Bavure dans le chef du commandant de la garde qui a continué à peupler la cellule sans regarder à sa capacité d'accueil. Bavure encore de la part du même préposé pour avoir écroué des détenus sans les entendre sur procès-verbal. Une autre bavure dans le chef des autorités de la police censées être les premiers à assumer toute responsabilité . Sous d'autres cieux, pour moins que cette tragédie humaine, des re-sponsables en répondent personnellement non sans avoir, au préalable, rendu le tablier. Question de ne pas infuencer le cours de l'enquête. A Jean de Dieu Oleko d'aviser plutôt que de chercher à noyer le poisson avec des explications alambiquées dans les médias.

Le colonel Kanyama, commandant du district de Lukunga, est cité comme le principal responsable du surpeuplement du cachot. L'homme est connu pour ses méthodes sauvages de tous les habitués du Stade des Martyrs. L'ordre public, pour ce gaillard de près de 2m, est synonyme de fouet, de brutalité sur les civils. C'est quasi officiel. La banalisa-tion à laquelle l'un et l'autre se livrent depuis la nuit du drame choque notamment les familles des victimes. Il aurait fallu peut-être des cen-taines de morts pour interpel-ler les consciences. Ah! Non. Un mort, deux morts, il s'agit d'une vie humaine. Quand celle-ci vient être ôtée par la faute d'un autre, rien à faire, ce dernier ne peut échapper à la demande d'explication de la société avec la possibilité d'une sanction s'il est recon-nu coupable. Sans préjuger de l'issue de l'enquête, il y a bel et bien des coupables ici, ne fut-ce que pour homicide involontaire. Ça c'est aussi la «tolérance zéro». Ce n'est pas seulement d'envoyer à Makala des mandataires convaincus de détourne-ment mais aussi et surtout de mettre chacun devant ses responsabilité s. Quant aux responsabilité s de l'Etat, elles sont plus lourdes. Les familles des victimes prom-ettent de lui intenter une action en dédommagement. Le temps de faire le deuil, les uns et les autres vont se constituer en collectif. «Nous ne laisserons pas cet acte im-puni», a déclaré en sanglots Mme Meti Lenghe, la mère de feu Buleri dont les funérailles seront organisées le 4 décem-bre au Camp Kokolo, chez son père, …un colonel de la police. Selon les témoignages recoupées de Mme Lenghe et de Kikangala, il y a une «ra-fe» menée par des hommes de Kanyama dans la nuit du 25 au 26 novembre. Buleri qui sortait d'une intervention chirurgicale a été pris, à 19 heures, dans une famille amie à Lingwala, sur l'avenue Bukama n° 272. Cela arrive souvent que la police arrête indistinctement les jeunes gens quand elle opère contre les gangs des « kulunas». Et la libération est monnayée dans six cas sur dix. Kikangala a été interpellé presque dans les mêmes conditions alors qu'il prenait de l'air devant chez lui. Il affrme qu'il a été jeté au cachot sans audition. Sur place, il a trouvé des dizaines de gens détenus depuis plu-sieurs jours, donc en déten-tion illégale. Toute la journée du jeudi, d'autres sont venus en grappe gonfer le nombre des détenus. Avant la fn de la journée, il n'y avait plus place pour poser un pied et la seule position à tenir est la station debout. Ce qui devait arriver arriva : l'air se vide peu à peu dans cette cellule aérée par quelques claustras hauts perchés que seuls les plus musclés peuvent atteindre à force de bras. C'est à minuit que tout bascule. Privés com-plètement d'air, les détenus se mettent à tambouriner sur la porte.

La garde fait la sourde oreille jusqu'à trois heures du matin quand le premier détenu s'effondre. Juste pour lui le temps de tirer le corps inani-mé, il refermera la porte sans se soucier de toutes ces vies humaines soumises à des conditions proches des camps de concentrations nazies. Un autre qui s'écroule. Encore un autre. La mère de Buleri ne sait pas à quelle heure son fls s'est écroulé. Une chose est sûre: encore en convalescence, son or-ganisme a cédé très vite. «Il faudra que l'on me montre d'abord le PV d'audition de mon fils», pleure épouse d'officier de police qui en sait un bout sur les usages en la matière. Le drame ne s'est arrêté qu'à six heures du matin lorsque la porte du cachot s'est ouverte sur la silhouette impressionnante du colonel Kanyama. Sur place, quatre décès sont constatés. Quatre autres détenus dans le coma ont été évacués pour des soins. Sur ces quatre, Kikangala affrme qu'il n'y a qu'un seul qui ait survécu, son ami Mongali. Kikangala rapporte que le colonel Kanyama a libéré, séance tenante, tous les détenus arrêtés lors de la «rafe» et écroués sans avoir été auditionnés. Maquillage des faits.(Lire Interview de Jean-Marie Kikangala, un des rescapés à la page 3)

ERIC MASIMO DUTI

Le témoignage d'un rescapé de Lufungula

De la tragédie du camp Lufungula, Jean-Marie Kikangala a échappé. Il est sorti sain et sauf de cet enfer proche du supplice des juifs dans les camps de concentration nazis. Il parle de cette tragédie dans une interview exclusive à «CONGONEWS».


Jean-Marie Kikangala, un rescapé du camp Lufungula . Ph. «CONGONEWS».

Qu'est ce qui s'est passé exactement dans la nuit du jeudi à vendredi la où vous étiez gardé comme prisonnier ?


Ce qui s'est passé c'est un événement. Cette nuit là, nous étions dans la pièce où on garde des prisonniers au Camp Lufungula. Cette pièce est trop petite, mais nous étions près d'une cen-taines de personnes. Plus grave dans cette geôle, l'eau n'entre pas.

C'était pratiquement vers quelle heure ?


Ca s'est passé exactement vers 2 heures du matin. Il y avait une odeur suffocante, pas moyen de respirer, les gens se sont mis à demand-er de l'eau auprès du chef de poste. Nos supplications n'ont pas été exaucées par le chef de poste. Et c'est fnalement vers 3 heures du matin que les gens ont com-mencé à tomber, le chef de poste a ouvert la porte pour retirer le corps de celui qui venait de tomber et après il a refermé la porte. Le même scénario s'est produit trois fois après.

Donc, il y a eu quatre morts ?


Oui, parce que juste après avoir vu quatre personnes tombées et quatre autre qui ont perdu connaissance dont Mongali, un des prison-niers est allé s'est réveillé à l'hôpital le lendemain, les au-tres prisonniers se sont mis à forcer la porte mais, c'était une peine perdue. C'est vers six heures, que nous avons vu le Colonel Kanyama venir ouvrir la porte du cachot.

Qu'est ce qu'il avait dit ?


Il nous a dit tout simplement que je vous laisse libre. Celui qui a été arrêté au cours du ratissage comme nous sera relâché mais, celui qui a un dossier ici doit être envoyé au Parquet.

Comme l'a affirmé une certaine opinion, le mur ne s'est pas écroulé ?


Le mur n'a pas cédé. C'est suite à l'étouffement et par manque de ration que les prisonniers ont succombé comme la pièce était surpeuplée.

Vous parlez de manque de ration, vous n'avez pas droit de manger, ni de boire une fois que vous êtes dedans ? Cela arrive parce que tous ceux sont retenus comme prisonniers là bas n'ont pas droit aux visites. Un membre de votre famille peut venir avec quelque chose à manger, il n'aura pas droit d'y entrer. Si par chance il accède dans l'enceinte du camp et que le chef de poste lui accorde un petit moment pour vous voir et vous donner à manger et à boire, il doit débourser quelques billets de banque auprès du chef de poste pour que vous puissiez manger.

Revenons à l'événement. Il a fallu que le colonel Kanyama débarque à six heures du matin pour qu'il vous ordonne de vider le lieu ?

Lorsque les gens sont tom-bés avant que le commandant District de la Lukunga n'arrive, ceux qui tombaient K.O étaient évacués de la pièce pour être étalé sur la pelouse. Une fois qu'ils prenaient un peu de l'air, ils étaient de nouveau coffrés.

Comment, vous vous êtes retrouvés dans ce cachot ?


Moi, j'étais assis chez nous, ici sur avenue Dodoma dans la commune de Lingwala, lorsque l'équipe de Kanyama qui menait une opération de ratissage passait comme d'habitude dans la nuit du mercredi 25 novembre, m'a pris pour une cause que j'ignore, avant de m'amener au Sous Commissariat de Mushie, à l'ancienne maison communale. C'est à partir de là que le major qui est en tête de ce Commissariat a fait un billet d'écrou collectif.

Ce billet d'écrou collectif était établi pour combien de personnes ?


C'était pour 13 personnes arrêtés cette nuit là.

Les treize ont été directe-ment envoyés au cachot dans la même nuit ?


Non, nous avons quitté le Sous Ciat à huit heures et directement sans même être entendus, nous avons été jetés en prison. Toute cette journée est passée sans qu'on soit entendu. On ne faisait que nous entasser.

Est-ce que la raison de votre arrestation vous a été signifée avant d'être envoyé au cachot ?


Moi pers onnellem ent jusqu'aujourd'hui je ne sais même pas la raison de mon arrestation.

Même le major qui nous a auditionné qui me connaît bien comme ajusteur parce qu'il arrive de fois qu'il vienne acheter des portes dans mon atelier n'a pas voulu écouter mes explications et le billet d'écrou collectif a été vite établi.

Certaines personnes parlent de huit morts, d'autres encore quatre morts. Vous, qui étiez dans le cachot. Vous avez vu combien de personnes mourir ?

Moi, j'ai vu quatre personnes mortes et quatre personnes qui avaient perdu connais-sance, dont mon petit Mon-gali qui vient de sortir de l'hôpital et il est convalescent chez sa mère.

Comment il se porte pour le moment ?

D'après le dernier coup de fl qu'il m'a fait passer, il se porte un peu bien. D'ici là, il va reprendre son boulot ici au marché Lufungula comme il m'a fait comprendre au téléphone.

Pour vous, est ce que les trois personnes sont également sorties du comma ?


C'est difficile pour moi d'affrmer. Je sais seulement que parmi les quatre, c'est mon petit Mongali qui est allé se réveiller à l'hôpital du Camp.

Lorsqu'il arrive que des prisonniers se rendent aux toilettes. Comment vous faites ?

Dans ce cachot lorsqu'un prisonnier fait ses besoins dans le sachet, il jette dans une sorte d'urinoir qui est juste en face des prisonniers mais laissez moi vous dire qu'il y a aussi des gens en-tassées à coté de l'urinoir en question.

Vous n'avez pas droit de le faire ailleurs, même si vous demandez l'autorisation du chef de poste ?

Le chef de poste ne fait pas sortir des gens pour aller satisfaire leurs besoins. Là s'il faut faire entrer de l'eau, c'est dans les bouteilles d'eau vive qu'on vous donne de l'eau.

Combien de bouteilles ?

Vous vous imaginez dans une pièce qui contient plus d'une centaine de personnes, on vous donne deux à trois bouteilles d'eau vive alors qu'il fait extrêmement chaud. Pour parler de mon cas, depuis que j'ai été jeté en prison le jeudi jusqu'au ven-dredi, je n'avais même pas pris une goutte d'eau, ni mangé.

Qu'est ce que vous for-mulez comme recomman-dations aux activistes de Droits de l'homme et à l'Etat congolais ?

Pour répondre à cette question, je commence d'abord par dire que notre Police doit encore beaucoup apprendre. Elle n'exécute pas correcte-ment son travail. Il n' y a pas aussi un suivi de la part des autorités.

ERIC MASIMO DUTI
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Tuesday, December 01, 2009

FLASH: Kabila recupere (achete) l'UDPS-Beltchika

UDPS
On croit faire un tres mauvais reve  mais c'est helas la realite. L'UDPS-Beltchika se range derriere Joseph Kabila tout en endormant ses militants avec le nom de Tshisekedi. La misere rend-t-elle fou et idiot ? Il faut s'en guerir au plus vite.
Interview exclusive du chef de l'Exécutif de l'UDPS-Beltchika.
André Gautier Diatezulwa, le Secrétaire Exécutif national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), sort de son grand silence pour se prononcer en faveur de la future cohabitation avec Kanambe apres les elections de 2011. Il revele indirectement un pacte secret UDPS-PPRD conclu entre messieurs Francois-Xavier Beltchika et Raymond Tshibanda. L'UDPS-Beltchika accepte et legitimise Kanambe. Les dirigeants de l'UDPS-Beltchika en sont a faire la propagande de Kanambe. Pendant que les patriotes appellent au soulevement populaire contre l'imposteur tutsi-rwandais, l'UDPS-Beltchika invite ses partisans a s'accommoder de Joseph Kabila Kanambe.
EXTRAIT SIGNIFICATIF
 
QUESTION:  Avez-vous peut être un dernier mot ?
REPONSE (André Gautier Diatezulwa) :
Oui, avant tout, je tiens à féliciter la population de Mbuji-Mayi pour l'accueil chaleureux qu'ils ont réservé au Chef de l'État à l'occasion de son passage dans cette ville. C'est un devoir civique de bien accueillir le chef de l'État partout au pays, quelles que soient les tendances politiques, parce que demain ce sera le tour d'Etienne Tshisekedi. Mais au delà, moi je pense que cela n'est pas à confondre avec la prise de conscience des problèmes réels. La population est aujourd'hui dans la misère, le niveau du social étant vraiment en baisse.
 
 
 
 

Monday, November 30, 2009

Tshisekedi a quitté Bruxelles le 28/11/2009. Bientot a Kinshasa ?

Tshisekedi quitte Bruxelles pour l'Afrique du Sud !
Kinshasa, le 27/11/2009

Les Tshisekedistes, ces inconditionnels qui ne jurent que par le lider maximo peuvent se frotter les mains. Des signent indiquent que leur leader, charismatique, est en passe de recouvrer sa santé de fer. Parti pour raison de santé dans la Capitale belge, le Président National de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, accompagné de son épouse, Mme Marthe, quitte Bruxelles ce samedi 28 novembre 2009 pour l'Afrique du Sud. De Kinshasa, nous apprenons qu'une délégation composée de six personnes dont Alexis Mutanda, Valentin Mubake et Albert Moleka, va faire le déplacement du pays de Mandela pour prendre langue avec leur Chef. Question de lui faire rapport sur le fonctionnement du parti, plus particulièrement les travaux de la session extraordinaire du comité national qui se tiennent au siège du parti à Limeté. Tout porte à croire que la grande machine de l'Udps va bientôt, très bientôt se mettre en branle pour redonner du souffle à une opposition orpheline d'un meneur, une opposition qui poursuit, sans désemparer, sa désagrégation. Nous y reviendrons. SOURCE: La Prospertie
 

CEI: Malu Malu démissionne !?


Abbé Malu Malu : « Je ne serai pas membre de la Ceni »

Malu Malu ne sera plus membre de la future Commission électorale nationale indépendante, Ceni. Pour le prêtre catholique, le mandat que sa hiérarchie lui a confié pour faire ce travail avait ses limites. Il est temps, a-t-il souligné lors d'une visite à Kisangani, d'aller répondre à ses exigences pastorales. Toutefois, le prêtre précise qu'il détient encore le pouvoir juridique de préparer les prochaines élections locales en RDC, rapporte radiookapi.net
 
C'est clair. L'abbé Apollinaire Malu Malu ne sera plus membre de la future Commission électorale nationale indépendante, Ceni. Pour le prêtre catholique, le mandat que sa hiérarchie lui a confié pour faire ce travail avait ses limites. Il est temps, a-t-il souligné lors d'une visite à Kisangani, d'aller répondre à ses exigences pastorales. Toutefois, le prêtre précise qu'il détient encore le pouvoir juridique de préparer les prochaines élections locales en RDC, rapporte radiookapi.net

 

Abbé Apolinaire Malu Malu

Le président national de la Commission Electorale Indépendante, CEI, explicite sa pensée : «Comme le savez,la CEI va bientôt terminer son travail. Elle aurait pu terminer avant, mais c'est le parlement n'a pas pu voter la loi sur la Ceni à temps. Donc, la CEI cédera la place à la Ceni

Cependant, l'abbé Malu Malu apporte une précision de taille : « Mais conformément à l'arrêt de la Cour suprême de justice, la CEI a encore les pleins pouvoirs pour préparer les élections urbaines, municipales et locales et déjà pour organiser actuellement le fichier électoral. En attendant la Ceni, nous sommes au travail et nous travaillons jour et nuit, d'une manière optimale »

Le président de la CEI n'entend pas briguer un poste à la future Ceni, tant il pense reprendre ses activités pastorales : «J'avais déjà annoncé que je ne serai pas membre de la Ceni parce que je suis prêtre. Je réponds à une hiérarchie et je sais que mon évêque m'avait autorisé à travailler dans la CEI pendant la transition. Donc, à la fin de la CEI, je serai à la disposition de mon évêque

Copyright Radio Okapi

Sunday, November 29, 2009

Bosco Ntaganda à la CPI




Le "général" Bosco Ntaganda, chef militaire du CNDP, alias "Terminator". Photo d'archives
 
Human Rights Watch réclame Bosco Ntaganda à la CPI
 

Human Rights Watch (HRW) s'indigne que Bosco Ntaganda, cité de plus en plus pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, reste encore en liberté, pendant que ses complices Germain Katanga et Matthieu Ngudjolo comparaissent à la CPI pour les mêmes faits commis dans l'Ituri.

«Malgré l'étroite collaboration du Congo avec le tribunal, à ce jour, Bosco Ntaganda, un autre chef de guerre congolais recherché par la CPI, demeure en liberté et joue même actuellement un rôle de premier plan dans les opérations militaires, soutenues par les Casques bleus des Nations Unies à l'Est du Congo », écrit Human Rights Watch, dans un communiqué de presse publié lundi.

La comparution de Germain Katanga et de Mathieu Ngudjolo est une mise en garde contre les autres auteurs de violations des droits humains en Ituri et dans d'autres régions, estime Param-Preet Singh, conseillère juridique auprès du Programme Justice internationale de Human Rights Watch.

« Le procureur de la CPI devrait veiller à ce que justice soit rendue en Ituri en concentrant ses efforts sur le rôle des hauts responsables congolais, rwandais et ougandais qui ont armé et soutenu les milices dans cette région », a souligné Mme Singh.

Human Rights Watch attend que le procès de Germain Katanga et de Matthieu Ngudjolo attire l'attention sur le cas Bosco Ntaganda.

Selon Human Rights Watch, les juges ont estimé que des victimes (estimées actuellement à près de 350 victimes) pourront participer au procès de Germain Katanga et de Mathieu Ngudjolo bien qu'elles ne soient pas parties dans les procédures.

Elles pourront ainsi exposer leurs vues et préoccupations lorsque leurs intérêts personnels seront concernés. Toutefois, cette participation ne doit pas être contraire aux droits de l'accusé ni aux exigences d'un procès équitable.
Le cas Ntaganda

Human Rights Watch estime que le gouvernement congolais devrait arrêter Bosco Ntaganda que l'Ong américaine qualifie de criminel de guerre.

Bosco Ntaganda est accusé d'avoir recruté et enrôlé des enfants de moins de 15 ans et de les avoir fait participer activement aux hostilités en Ituri, entre juillet 2002 et décembre 2003, lorsqu'il était chef d'état-major des forces de l'Union des patriotes congolais (UPC), une milice composée en grande partie de membres de l'ethnie Hema. Son coaccusé Thomas Lubanga est actuellement jugé pour les mêmes crimes à La Haye.

Bosco Ntaganda se trouve toujours dans l'Est du Congo où selon Human Rights Watch, il continue d'y commettre de graves exactions.

«En novembre 2008, il a dirigé une attaque sur la ville de Kiwanja, dans la province du Nord- Kivu, qui a fait quelque 150 morts parmi la population civile.

En janvier 2009, il a été nommé général dans l'armée congolaise, après que son groupe rebelle, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), eut accepté de renoncer à sa lutte armée et de rejoindre les forces gouvernementales», souligne l'ONG.

En effet, Kinshasa soutient que l'arrestation de Ntanganda pourrait compromettre tous les efforts consentis jusque-là pour la pacification de l'Est du pays. Mais cela n'est pas digéré par nombre d'acteurs sur la scène internationale qui veulent voir Ntaganda à la Haye.

(APA)
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