Wednesday, July 11, 2012

Enjeux de la guerre à l'Est de la RDC

Tout le monde se sert de la présence des éléments armes rwandais et ougandais pour continuer à faire des affaires en RDC.

Personne ne veut mettre fin à la plus grave tragédie que l'humanité n'ait jamais connue depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale.

· 7 000 000 de morts depuis 1996 (IRC)
· Plus de 38 000 morts par mois / 1200 morts par jour
· Des centaines de milliers de femmes et enfants violées (HWR)
· 585 000 enfants meurent chaque année des conséquences de la guerre
· 1,4 a 1,6 millions de déplaces du au conflit (NU OCHA)

Les affaires au Congo rapportent trop bien pour les commanditaires de la guerre d'agression. Le Congo est devenu un business tellement juteux, tellement lucratif que personne ne veut abandonner cette proie qui est la RDC.


Le gouvernement d'occupation dirigé par Joseph Kabila joue bien son jeu dans sa politique de sape au niveau le plus élevé de la magistrature suprême de la république. Voilà les raisons pour lesquelles, il a été reconduit à la tête de l'entreprise.


Dans une interview qu'il a accordée au mois d'août 2005 au Journal Le Potentiel, l'ancien ministre en charge de la Coopération régionale Mbusa Nyamuisi n'avait pas sa langue en poche sur ce point. « Certes, la menace vient de l'Est, des voisins. Mais la principale menace vient de Kinshasa. De manière consciente ou inconsciente, …».
Les militaires des Fardc ne sont pas bien équipés par rapport aux rebelles rwandais qui disposent des armes sophistiquées et seraient bien habillés. Qui leur fournit cette logistique et cet habillement ?


De deux choses, l'une. Ou c'est Kigali qui continue à fabriquer « ses rebelles» pour ne pas épuiser ses arguments et justifier ses menaces, ses pressions et la présence de ses troupes en Rdc. Dans le cas contraire, la complicité vient de Kinshasa où quelques personnalités se font du beurre avec cette présence des Fdlr. Serait-ce cela les « Forces d'inertie » dont fait allusion le ministre Nyamwisi ? Dans ce cas, l'axe «Kigali-Kinshasa» fonctionnerait bien au détriment du peuple congolais et du processus de transition en RDC. Sinon comment expliquer ce silence de Kinshasa de ne pas dénoncer officiellement ceux qui continuent à soutenir militairement les Fdlr.


Le Cardinal Etsou avait pleinement raison lorsqu'il déclarait que nous n'avons pas vote Joseph Kabila. Il nous a été impose pour satisfaire le désir glouton et prédateur des commanditaires de la guerre d'agression dont le Congo est victime.


La présence des Interhamwe et celle des rebelles ougandais au Congo sont tout simplement des prétextes fallacieux que le Rwanda, l'Ouganda et leurs pères se servent pour leur permettre d'entrer librement au Congo et exécuter la mission qui leur a été confiée.


Les ambitions économiques du Rwanda ne se limitent pas à la prédation de richesses facilement accessibles et commercialisables, comme l'or et le diamant. Le sous-sol du Kivu recèle des minerais utilisés dans l'industrie de pointe (électronique, aéronautique, médecine nucléaire), comme le niobium (15 % des réserves mondiales se trouvent en Afrique, dont 80 % au Congo), le tantale, associé au colombium, appelé coltan dans la région (l'Afrique recèle 80 % des réserves mondiales de tantale, dont 80 % au Congo). Ces minerais rares ont pour caractéristique une exceptionnelle résistance au froid et à la chaleur et peuvent être utilisés dans des alliages très ductiles et très résistants. D'après de nombreux témoignages en provenance du Kivu, l'exploitation et la commercialisation de ces minerais sont le monopole des Rwandais, protégés par les militaires, et plusieurs compagnies internationales, dont Kenrow International of Gaithersburg, originaire du Maryland, sont représentées à Kigali.


Selon le Daily Mail de Tanzanie (14 janvier 1999) le vice-président Kagame et le commandant James Kabare - qui fut chef d'état-major par intérim auprès du président Kabila avant de se retourner contre lui - détiendraient des intérêts dans plusieurs compagnies minières (Littlerock Mining Ltd, Tenfields Holdings Limited, Collier Ventures Ltd, Sapora Mining Ltd) et une compagnie d'import-export, Intermarket. Depuis l'éclatement de la première guerre du Congo, qui mena au renversement du maréchal Mobutu, plusieurs sociétés minières ont été citées, pour avoir financé des opérations militaires en échange de contrats avantageux dans l'est de la RDC : l'américaine Barrick Gold Corporation (dont l'un des actionnaires est l'ancien président George Bush), l'australienne Russel Ressources dirigée par l'ancien général israélien David Agmon, l'autrichienne Krall, la canadienne Banro American Ressources.


A ce sujet, Jean-Claude Willame note : « Que ce soit en Ituri, au Kivu ou au Nord-Katanga, il était difficile d'occulter le constat d'une « économie de guerre » alimentée par une demande extérieure de ressources primaires si abondantes au Congo, une économie sur laquelle la communauté internationale voulut parfois fermer pudiquement les yeux. » (J.-C. WILLAME, Les faiseurs de paix au Congo. Gestion d'une crise internationale dans un Etat sous tutelle, Bruxelles,Crip, p.108) Et qui en profitait ? « Sur 85 entreprises listées comme ayant enfreint les dispositions du code de conduite des entreprises multinationales édicté par l'OCDE, se trouvent quatre grandes banques (dont trois belges), dix-sept « juniors miniers » américains, canadiens, belges ou britanniques, un important groupe miner belge, onze entreprises diamantaires belges, ainsi que plusieurs dizaines de sociétés peu connues établies en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. » (Ibidem)


Au regard de ce qui précède, le peuple congolais doit se prendre en charge. Il doit utiliser tous les moyens nécessaires pour défendre son pays, ses richesses, ses terres, sa souveraineté, et la population à la merci des bandits en cravate.

Dans sa lutte pour recouvrer sa liberté et sa dignité, le peuple congolais doit cesser de placer son espoir sur la Monuc (qui poursuit en RDC les mêmes objectifs que le Rwanda et l'Ouganda).

"On peut tromper tout le peuple une partie du temps, une partie du peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ",disait Abraham LINCOLN.

«Dès lors qu'un individu prend conscience que les lois qui régissent sa société sont injustes et arbitraires, il a le devoir de se révolter et de les combattre. » (Mahatma GHANDI).
Ainsi, la démarche pour l'impérium passe par le contrôle de l'Est pour éviter la Balkanisation. Car celui qui contrôle le Nord et Sud Kivu, contrôlerait la RDC et le pouvoir de Kinshasa.
Voilà en réalité, l'autre « face de la guerre actuelle à l'Est de la RDC ». Une guerre pour le maintien de J. Kabila au pouvoir par Kigali.
Yves K.

Les rwandais disent vouloir capturer et occuper Kinshasa endeans 60 jours (ANGLAIS)

Congo Rebels To Topple Kabila In 60 Days

By Agencies:

M23 rebel leader Col. Sultani Makenga in Bunagana

The M23 rebel group in Eastern Democratic Republic of Congo, believed to enjoy the backing of Rwanda, have vowed to topple President Joseph Kabila in two months.

Speaking on Sunday in Bunagana, two days after the capture of the important mineral transit town, the M23 leader, Sultani Makenga said they are advancing steadily to Kinshasa and would oust the government of Joseph Kabila in the next 60 days.

His claim has been independently confirmed by Ugandan security sources familiar with the goings-on in Congo. These Ugandan intelligence sources have told us the M23 is so strong and heavily backed, it should be able to take power in Kinshasa within months – if the situation remains the way it is.

This could be a case of history repeating itself as Laurent Kabila, Joseph Kabila's father who was assassinated by his own body guard led his little-known guerrilla movement to launch a seven-month campaign that ousted Mobutu Sese Seko in May 1997, ending one of the world's most corrupt and megalomaniacal regimes.

In a dramatic turn of events, just days after the United Nations issued a report linking the operations of the M23 rebels to Kigali, hoping to cut the alleged ties, the rebels seem to have grown even more confident to advance to take over Kinshasa.

However, Rwanda President Paul Kagame, has vehemently dismissed claims that Kigali has strong links with the M23 rebels, saying the UN and her sister agencies are malicious on Rwanda.

A day after the capture of Bunagana, the rebels advanced to capture Rutshuru from the government forces on Sunday, further embarrassing the UN-backed army.

Sources said the capture of Rutshuru opens the way for a possible rebel advance on Goma, the provincial capital, about 70km (43 miles) to the south.

The gains for the M23 rebel movement in volatile, mineral-rich North Kivu Province risk dragging the vast, loosely governed Central African state back into war.

They could also damage fragile relations with neighbouring Rwanda, which has repeatedly denied allegations that M23 rebels are receiving support from Kigali military officials.

The M23 insurgents, mostly Congolese Tutsis, many of them army mutineers, take their name from a March 2009 peace deal that ended a previous rebellion in North Kivu, but which the rebels say has been broken.

Like the larger eastern rebellion from 2004 to 2009, the current mutiny has its roots in ethnic and political wounds dating back to Rwanda's 1994 genocide. Later, invasions of Congo by Rwandan forces and Kigali's backing of Congolese rebels fuelled two successive wars that killed several million people.

Sources said well armed foreign soldiers under the cover of M23 rebels have started their 2,000-mile long march to Kinshasa.

According to Afro-America Network, a blog on social, economical, political and other events in the Great Lakes of Africa, the order to march on Kinshasa was given on June 30, 2012 in a meeting attended by ex-CNDP Commander, Gen. Laurent Nkunda and Rwandan top military leaders.

The march started on July 1, 2012 when the last unit of close to 3,000 Rwandan troops crossed the border into the Democratic Repuplic of Congo (DRC) on the night of June 30 to reinforce 2,000 troops already supporting M23.

Gen. Nkunda turned down the offer to lead the rebellion. Sources say during several meetings held in the weeks before, Rwanda once again asked Nkunda to lead the rebellion. Kigali expressed its displeasure to work with Gen. Bosco Ntaganda.

This was pegged on the recent UN Security Council resolution adjoining all the countries in the region to stop supporting Bosco Ntaganda, a Congolese renegade General who has been indicted by the International Criminal Court (ICC).

Rwanda leadership was also said not to trust Col. Sultani Makenga, who was born and raised in the Congo, and hence appears to have no emotional attachment to Rwanda.

Ntaganda continued to reject the offer arguing that he has been away from his troops for too long and insisted on keeping Col. Makenga and reassuring others that he will keep Col. Makenga in check.

Nkunda has been officially under house arrest in Rwanda since January 2009, following the international condemnation of Rwanda for supporting him in a bloody uprising.

But the reality is that he has never been under any arrest and was only forbidden from crossing. He and Ntaganda are involved in the exploitation of Congolese minerals, timber, oil and real estate businesses.

Plan For Invasion And Occupation

Investigations by Afro-America Network, point to an elaborate plan with multiple actors in the Rwandan forces top brass. The main actors are:

M23-CNDP that represent the Congolese ethnic Tutsis under the command of Gen. Laurent Nkunda, Gen. Bosco Ntaganda and Col. Makenga in the Eastern Congo and Congolese Police Chief, Gen. Bisengimana as a fifth column in Western DRC, especially the capital Kinshasa,

PARECO-APLCS, mostly Nande under the command of Gen. Kakulu Sikuli Vasaka Lafontaine and former Foreign Affairs Minister Mbusa Nyamwisi, PARECO mostly Hutu, under the command of Colonel Akilimali and ethnic Hema, under the Command of Col. Kahasha.

Other troops, mostly from Katanga, under the command of disgraced former DRC Police Chief Gen. Numbi, a confidante to Rwandan Defence Minister, Gen. James Kabarebe.

The plan is first to put in place a national cover for a Rwandan led rebellion. Once the cover is well recognised, M23 will officially remain in the Kivus, while other factions will continue the march to Kinshasa to overthrow Joseph Kabila and install a Congolese politician amenable to the Rwandan cause and interests.

Genesis

In order to be re-elected, Kabila promised several things to Rwanda top Generals in return for his support in the Kivu. Unfortunately for Joseph Kabila, he promised a lot and delivered little. Hence, as usual, in this case he delivered very little once he was elected:

First he promised to keep the Tutsis within FARDC key posts of leadership and maintain them in the Eastern DRC.

Second, he promised to never attempt to arrest Gen. Bosco Ntaganda.

Soon after the elections, under the pressure from the International community and to appease the radical Congolese who are angry with the Rwandan influence in Congolese politics, Kabila decided to move the Tutsis within FARDC to other regions of the DRC and officially declared his intention to arrest the renegade General, Bosco Ntaganda.

Once Rwanda came to the realisation that Kabila was about to get the renegade Gen. Ntaganda arrested and then transferred to the ICC, he became furious and dispatched Rwandan special forces to be the first ones that would get close to the fugitive General. This operation served mainly two purposes:

To prevent any unreliable/unfriendly forces in the eyes of Kagame to arrest Gen. Ntaganda since the Rwandan President does not want him to "spill the beans and/or talk" about all the support the latter has been getting from Rwanda.

In case of sustained scrutiny and denunciation by the International community, then the renegade General, Ntaganda would be eliminated by RDF operatives and his death would be reported to the world as a war casualty.

Simultaneously, Rwandan military leaders prepared a mutiny, that came to be M23 with the aim of regrouping all the Congolese troops loyal to Gen. Paul Kagame. Even then, Kagame wanted Nkunda to lead the rebellion but he hesitated.

He later confided to close family members that he was afraid he would end up seeing a bullet in the head, once Kagame finds another suitable replacement. Afro-America Network reported that Gen. Nkunda turned down the offer, Paul Kagames's services asked him to convince Makenga to create and head the M23 group. In return, Makenga was promised full cooperation and support from the Rwanda security services.

Kabila Vs Kagame

A palpable sentiment is emerging in top circles from both Kigali and Kinshasa: Joseph Kabila's days as President of the DRC are numbered.

Rwanda is determined to remove him from power and Kabila has no power to stop this. Even the United Nations, represented by MONUSCO appears powerless.

After the order to march to Kinshasa was given, M23 quickly seized on July 3, 2012, the strategic town of Bunagana. Simultaneously, and General Lafontaine and Colonel Kahasha's troops seized the strategic supply hubs of Lubero, Kasiki and Mbwavinywa.

These two operational successes by the rebels left the town of Rutshuru, which serves as a junction between the Capital Goma, the northern major towns of Beni and Butembo and the Eastern supply routes from Rwanda and Uganda, under siege. FARDC commanders along with 600 troops fled to Uganda abandoning weapons, tanks and military trucks. Most of the soldiers even removed their uniforms before fleeing to Uganda.

On July 8, 2012, M23 seized the towns of Rubare and Ntamugenga, situated on the axis between Goma and Rutshuru, thus completely isolating Rutshuru. Sources within M23 and Rwandan Defence Forces (RDF) told Afro-America Network that in the next days, they will move towards Masisi, Goma and Walikale. General Lafontaine's and Colonel Kahasha's troops are already moving towards the towns of Butembo and Beni to make a junction with the troops led by Col. Akilimali.

Then the troops will move westward to meet in the major town of Kisangani, before continuing on to Kinshasa.

Effects Of War

Uganda Red Cross Society Communications Officer, Catherine Ntabadde yesterday said they have doubled their volunteers to 50 at Nyakabande Transit Centre and Bunagana border following an increase in the number of Congolese refugees. Yesterday, 241 refugees were registered by URCS and UNHCR.

As of July 9, Nyakabande Transit Centre had 16, 270 registered refugees. Government and UNHCR are organising to transfer the refugees to Rwamwanja refugee settlement.

URCS Secretary General, Michael Richard Nataka notes that since July 5, the number of refugees that are crossing into the country from DRC has steadily increased.

One million Congolese could be displaced from North Kivu, according to AFP news agency.

In 2008, at least 45,000 people fled a refugee camp in Goma, a provincial capital in the east of the Democratic Republic of Congo due to panick by the advance of rebel fighters.

Witnesses reported hearing gunfire in Goma as members of Laurent Nkunda's National Congress for the Defence of the People (NCDP) moved closer to the city and government troops retreated south.

As the civilians packed what little goods they had and set off on foot, the NCDP declared a unilateral ceasefire, saying it was "to avoid panicking for the population of Goma".

However, Ron Redmond, a spokesman for the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR), said that, "the whole camp was packing up and leaving".

Tuesday, July 10, 2012

RFI: révélations dans l’affaire Chebeya

RDC : révélations dans l'affaire Chebeya
Par RFI (http://www.rfi.fr/) Article publié le : mercredi 11 juillet 2012
AFP Photo/Thierry Charlier

Le réalisateur belge Thierry Michel lors de sa conférence de presse du 10
juillet 2012, révélant un témoignage inédit dans l'affaire Chebeya.
C'est un témoignage inédit qui pourrait relancer l'affaire Chebeya en
République démocratique du Congo. Le réalisateur belge Thierry Michel,
auteur du
film « L'Affaire Chebeya : Crime d'Etat ? », refoulé dimanche à l'
aéroport de Kinshasa, a présenté mardi 10 juillet 2012, dans une conférence de
presse au Parlement européen à Bruxelles, le témoignage compromettant d'un
policier qui dit avoir assisté à l'assassinat du directeur de l'ONG La Voix
des sans voix, retrouvé mort le 1er juin 2010.

Paul Mwilambwe, jugé par contumace au procès Chebeya et en fuite dans un
pays d'Afrique, met en cause directement le chef de la police John Numbi dans
les entretiens qu'il a pu avoir avec le réalisateur belge via internet, la
dernière interview datant d'il y a seulement quelques jours. Son
témoignage, qui doit être pris avec toutes les précautions d'usage,
éclaircit de
nombreuses zones d'ombre.
Paul Milwambwe est formel : le donneur d'ordre est le patron de la police.
C'est lui, John Numbi, qui promet 500 000 dollars au major Christian Ngoy
en échange de l'élimination de Floribert Chebeya.

Thierry Michel, réalisateur de «L'Affaire Chebeya : Crime d'Etat ?»
Cela rejoint beaucoup d'autres témoignages anonymes.

Au moment des faits, Paul Mwilambwe se trouve à l'inspection générale de la
police, où a été convoqué le défenseur des droits de l'homme. Il
s'entretient avec lui avant d'assister à son assassinat, dit-il,
depuis son bureau,
via les caméras de surveillance. Il voit Floribert Chebeya se faire
étouffer par des sacs en plastique scotchés sur la tête.
Le procès reprend le 17 juillet
Paul Mwilambwe se déplace, il trouve Floribert à l'agonie et son chauffeur
tué un peu plus tôt. Le policier assure que le corps de Fidèle Bazana sera
ensuite déshabillé, enveloppé dans un imperméable militaire puis enterré
dans une fosse commune. Il indique le lieu avec précision.
Paul Mwilambwe assure qu'on a voulu faire taire Floribert Chebeya parce
qu'il détenait des informations sur les massacres des adeptes de la secte
Bundu dia Kongo, perpétrés par des policiers en 2007 et 2008. Des informations
qu'il avait l'intention de transmettre au roi Albert II à l'occasion du
cinquantenaire de l'indépendance.
Un témoignage qui reste à valider. Le procès en appel des accusés dans
l'affaire Chebeya doit reprendre mardi 17 juillet. Le tribunal doit alors
statuer sur la demande des parties civiles de voir John Numbi
comparaitre comme
prévenu.


_Écouter (01:16)_
(http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/201207/60_-_BRUXELLES_RDC_enro_Affaire_chebeya_mwilambwe.
mp3
)

(http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/201207/60_-_BRUXELLES_RDC_enro_Affaire_chebeya_mwilambwe.mp3)
(http://www.rfi.fr/tech/rfi_player/embed/843635)

Hyppolite Kanambe,dit "Joseph Kabila" : mission accomplie.

---------- Forwarded message ----------
From: Buadi Kalala <kalalabuadi4@gmail.com>
Date: Tue, 10 Jul 2012 20:28:40 -0400

Cette lettre est adressée aux Congolais de la mouvance politique de
monsieur Kanambe alias Kabila ainsi qu'à tous les " collabos ".

Mesdames,
Messieurs,

L'imminence de la proclamation de la sécession des provinces du Kivu
se précise et comme tout patriote, nous interrogeons notre vécu en vue de
comprendre pourquoi et comment sommes - nous arrivés à cette situation.
Vous qui avez fait le choix politique d'accompagner monsieur Kanambe dans
son chantier le plus important, celui consistant à organiser guerres, viols
de femmes et jeunes filles et délocalisations des populations, devez ,plus
que tout autre Congolais, vous sentir doublement interpellés car vous
vous êtes rendus complices intéressés du démantèlement de notre patrimoine
commun.
Les Tueurs Tutsi, groupe d' assassins opérant sous la conduite de Kagame ,
Museveni et Kanambe, amorcent en ce moment l' une des étapes décisives de
leur objectif : s'approprier les riches contrées du Kivu, dont le sous-sol
regorge des minerais à très forte demande sur le marché international.
Cet enjeu ne vous est pas étranger et toutes les opérations de sabordement
des forces armées congolaises, mieux ce qu'il en restait, se
sont déroulées avec votre assentiment complaisant.
Devrons-nous vous rappeler le sort du général Mbuza Mabe,
illustre défenseur des populations du Kivu ?
Les généraux en poste à l'Est du Congo sont tous originaires
d'une même ethnie et forcement membres des Tueurs Tutsi. Ils disposent,
chacun, des moyens capables de lever une armée et mettre à mal les forces
loyalistes, lesquelles connaissent plusieurs mois de non-payement de soldes
et ne sont pas équipées, donc démotivées.
Tout ceci est connu du grand public .
Ce grand public a compris que le fameux porteur d'oeufs est arrivé à sa
destination ultime : donner une partie des oeufs ( les Kivu ) aux Tueurs
Tutsi aux prix des tueries, assassinats multiples, viols ,
tricheries électorales et répressions meurtrières des manifestants sans
armes.
Mesdames et Messieurs de la mouvance kabiliste, collabos et autres griots ,
nous avons depuis le temps respecté votre choix politique mais voici qu'il
se révèle destructeur du rêve des Pères de l'Indépendance .
Et en guise de dernière note, sachez que le peuple du Congo aura son
heure... ne vous fiez pas beaucoup à la longueur de la nuit, le jour finit
toujours par se pointer .
Oh Congo !

Buadi Kalala

Monday, July 09, 2012

Premiere ville fantôme africaine ...

Ville fantôme africaine cherche habitants
LUNDI, 09 JUILLET 2012 12:09

Une ville angolaise, nouvellement construite par une compagnie d'Etat
chinoise, s'est retrouvée abandonnée un an après sa construction. L'Angola,
dont la capitale est surpeuplée, a payé la société en pétrole ! Après
l'Europe et les Etats-Unis, voici que le syndrome de la ville fantôme
attaque l'Afrique.

Elle était censée héberger 500 000 personnes, mais des images inquiétantes
montrent comment Nova Cidade de Kilamba, en Angola, est devenue la toute
première ville fantôme flambant neuve du continent Noir.
Construite non loin de Luanda, la capitale, cette ville abrite 750
bâtiments de huit étages, douze écoles et plus de cent boutiques, indique
le site de la BBC. Soit tous les éléments nécessaires à l'épanouissement
d'une société.
Mais Nova Cidade n'a toujours pas réussi à attirer des habitants,
incapables de payer les 75 000 euros que coûte un appartement. Ceci, dans
un pays où les deux tiers de la population vivent avec moins de 2 dollars
par jour.

Le constructeur payé en pétrole
Cette ville a été bâtie par une compagnie d'Etat chinoise - la China
International Trust and Investment Corporation (Citic) - pour près de 3,5
milliards de dollars (2,8 milliards d'euros). En contrepartie de cet
investissement immobilier gigantesque, le consortium asiatique a été
rétribué en pétrole par l'Etat angolais.
Dans cette ancienne colonie portugaise, dont la capitale souffre de
surpopulation (5 millions d'habitants), les citoyens les moins favorisés
gardent un goût doux-amer du projet. Sebastiao Antonio, jeune de 17 ans,
interrogé par la BBC, a déclaré : " J'aime vraiment cet endroit ". Et
d'ajouter : " il y a des parkings, des endroits pour jouer au football, au
basket ou au Handball. C'est très calme ".
Cependant, avec sa famille, il se heurte, comme beaucoup d'ouvriers, au
frein financier. Questionné sur un éventuel emménagement, il a répondu: "
En aucun cas, car nous n'en avons pas les moyens. C'est impossible. En
plus, il n'y aurait pas de travail pour mes parents ".
De son côté, Jack Francisco, agent d'entretien à Kilamba et âgé de 32
ans, a ajouté : " Oui, c'est un endroit agréable pour vous [journalistes de
la BBC, NDLR], mais pour vivre ici, il faut disposer de beaucoup de moyens.
Des gens comme nous ne peuvent pas se le permettre ".
En revanche, l'agence immobilière en charge de la vente des
appartements a expliqué à la chaine de télévision que le principal frein à
l'achat demeure la difficulté d'accès au crédit hypothécaire.

Seuls les travailleurs Chinois sillonnent les rues
Tout porte à croire que Citic n'a pas pris en considération le pouvoir
d'achat du peuple angolais au moment d'entamer ce chantier de 12 355
hectares, qui aura duré (seulement) trois ans. Kilamba est la plus grande
de toutes les villes satellites qui gravitent autour de Luanda. Les
annonces immobilières montrent des citoyens bénéficiant d'une vie
bourgeoise, " loin de la poussière des bidonvilles et de la capitale ".
Cependant, il ne s'agit que de publicité mensongère puisque douze mois
après la mise en vente du premier lot d'appartements composé de 2 800
unités, seuls 220 se sont vendus jusqu'à présent. Et parmi les rares
acheteurs, presque personne n'a emménagé, indique la BBC. " Il y a quelques
boutiques et un seul supermarché, qui vend de la nourriture ".
Pour le moment, les travailleurs chinois, qui vivent dans des
conteneurs aménagés en appartements pour l'occasion, semblent être les
seuls habitants sillonnant les rues désertes.

Yves KALIKAT



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Adresse courrier postal
Congonet Radio
Shisho Bako 43 Higashi
Youbinkyoku
Utsunomiya-shi, 321-8799
Japon
TEL 00819084538549
TEL 00328889193
__________________________

The 'richest woman' in the world is Australian

The richest woman in the world is not Oprah Winfrey, JK Rowling or
Queen Elizabeth II. It's an iron magnate from Australia.
< http://www.bbc.co.uk/news/magazine-18624350 >

Kabila expullse le belge Thierry Michel

L'expulsion de Thierry Michel: une balle dans le pied
par Colette Braeckman

9 juillet 2012
C'est ce qui s'appelle se tirer une balle dans le pied… Alors que
Kinshasa a grand besoin du soutien de la communauté internationale
(Union européenne, francophonie, Belgique, France) face à la situation
qui se développe dans l'Est, des raisons « administratives » dont nul
n'est dupe ont été invoquées pour remettre le cinéaste Thierry Michel
dans l'avion qui reprenait son vol pour la Belgique ! Son « permis de
résidence » n'aurait soudain plus été jugé valable. En réalité, il est
clair que le pouvoir ne souhaitait pas le voir présenter son film sur
le procès Chebeya, à une semaine de la réouverture du procès et que le
titre « un crime d'Etat ? » a pu être jugé provocateur. Cette
expulsion qui ne dit pas son nom ne peut qu'être regrettée et
condamnée, au nom de la liberté de la presse, de la liberté d'opinion,
du droit que peuvent avoir les Congolais de visionner à leur tour un
film qui les concerne et qui a déjà fait le tour de toutes les salles
européennes. De plus, ce film ne représente même pas une surprise :
n'a-t-on pas autorisé Thierry Michel, au vu et au su de tous, à filmer
toutes les séances du tribunal militaire, exercice qui aurait été
impensable dans bien des pays ?
Cette mesure présentée comme « administrative » s'inscrit aussi dans
un contexte de répression croissante à l'égard de la presse, elle ne
peut que raviver les inquiétudes et, finalement, elle s'avèrera contre
productive. Car, dans le flot des protestations, qui donc relèvera
que, dans aucun pays de la région, un tel exercice n'aurait été
possible : filmer un tel procès, si chargé politiquement, aurait été
imaginable. Quant à diffuser le film, dans la plupart des pays
africains, mieux vaut ne pas y penser !
En outre, et c'est ce qui chagrine le plus, l'écho qui sera donné à
cette décision regrettable risque d'éclipser des enjeux bien plus
importants et de paralyser de bien nécessaires solidarités: en effet,
il est évident que le Congo, une fois de plus, fait face à une
tentative de déstabilisation de l'Est du pays, à un vaste mouvement
militaire qualifié de mutinerie, mais qui vise en fait à permettre à
des criminels de haut vol d'échapper à la justice et à des circuits
mafieux transfrontaliers de se perpétuer impunément.
Les protestataires qui, à juste titre, soutiennent Thierry Michel,
sont aussi ceux qui, voici quelques semaines, avaient exercé de très
fortes pressions sur Kinshasa pour que le général Bosco Ntaganda soit
arrêté. Les menaces ont incité ce dernier à prendre peur, à s'armer, à
mobiliser ses partisans, jusqu'à ce que, finalement, par le jeu des
réactions en chaîne, la paix très fragile qui régnait au Kivu et qui
reposait sur une sorte de modus vivendi entre Kigali et Kinshasa
finisse par basculer vers une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui
a déjà jeté 200.000 déplacés sur les routes !
Au Congo comme ailleurs les vieux proverbes se vérifient : le mieux
peut être l'ennemi du bien, l'exigence de justice, posée en absolu,
peut mener à la guerre et, surtout, les conseilleurs ne sont pas les
payeurs…

Les évêques dénoncent le plan de balkanisation de la RDC

Des évêques congolais membres de la Cenco le 23/6/2011 au centre Nganda à
Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
« *Non à la balkanisation de la RDC*« .* *Cette déclaration est de l'abbé
Léonard Santedi, secrétaire général de la Cenco. Le prélat catholique l'a
dit ce lundi 9 juillet à l'issue de l'assemblée plénière des évêques
congolais membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) à
Kinshasa.

Ces serviteurs de Dieu ont exprimé leur profonde consternation sur la
guerre qui sévit encore dans les Nord et Sud-Kivu qui, selon eux,
illustre le plan de
balkanisation maintes fois dénoncé de la RDC.

Dans une conférence de presse tenue ce lundi au Centre inter diocésain à
Kinshasa, le secrétaire général de la Cenco a appelé le peuple congolais au
sursaut populaire pour sauver la patrie en danger.

L'abbé Léonard Santedi a par ailleurs annoncé des actions de grande
envergure à mener à travers toutes les paroisses catholique du pays.

«*La guerre qui sévit dans l'Est tue des paisibles citoyens congolais. Nous
menons une sensibilisation pour que les peuples se rendent compte que notre
pays est en guerre et défendent le moindre centimètre de notre territoire
national* », a déclaré le prélat catholique.

Le secrétaire général de la Cenco a par ailleurs invité les députés et les
gouvernants à placer la question de la guerre de l'Est comme une priorité
des priorités.

L'abbé Léonards Santedi estime qu'il faut mener des actions pour que la
communauté internationale se rende compte que le peuple congolais se lève
comme un seul homme pour dire non à ce plan macabre de balkanisation de la
RDC et d'émiette de notre pays.

*La population condamne le «laxisme» du gouvernement*

La situation de l'Est ne laisse pas indifférentes les populations de la
partie Ouest du pays. A Kinshasa par exemple, bon nombre de personnes
condamnent le «laxisme» du gouvernement de la République face à la
situation sécuritaire de l'Est.

Selon un habitant contacté par Radio Okapi, la population est victime de la
mauvaise gouvernance de Kinshasa:

«*Ceux qui nous dirigent ici savent ce qui se passe dans l'Est. Ils ne sont
pas ignorants. Comment expliquer que six cents soldats congolais trouvent
refuge en Ouganda. La responsabilité est à nos dirigeants. Nous ne sommes
que des victimes*».

Un autre déplore la situation de l'Est et appelle les dirigeants à dire la
«vérité» sur cette question.

«*La situation qui se passe à l'Est de la RDC est déplorable du fait que
nos autorités ne sont pas claires. Il y a eu des étapes qu'on a traversées
par rapport à ce que nous vivons aujourd'hui. Mais, les autorités ne nous
disent pas aussi la vérité. Elles doivent nous dire qu'est-ce qui ne va
pas. Nous devons être informés*». dit-il.

Face à cette «agression», un autre habitant encore exclut toute idée de
négociation avec les agresseurs, citant nommément le Rwanda:

«*Le pays est agressé. On nous dit que c'est le Rwanda qui soutient le M23.
Nous demandons au gouvernement d'arrêter avec cette histoire là. Négocier
avec le Rwanda ne serait pas une bonne option*».

Un General de Kabila en Ouganda

Le Général MAYALA TENKEUR alias Vainqueur jette les galons et se
refugie en Ouganda !

Bunagana le 06 juillet 2012
Ce qui n'était que rumeur vient de se confirmer par plusieurs
sources, parmi les militaires FARDC qui ont jeté les tenues militaires
et armes avant de prendre la fuite vers l'Ouganda hier soir, il y
avait bel et bien le Général de Brigade MAYALA TENKEUR alias
Vainqueur commandant de la 8e région militaire et Patron de la 8ème
région militaire qui dirigeait personnellement les opérations
militaires dans la province du Nord-Kivu.
C'était vers 20h00 du soir qu'un groupe des militaires a traversé la
frontière congolaise prenant soin de jeter, devant le bureau du
service d'immigration, uniformes militaires et armes pour se faire
passer pour des civils. Un citoyen congolais aurait alors reconnu
parmi ces militaires le Général de brigade MAYALA TENKEUR alias
vainqueur, le Colonel BESTRO NGOROMA et le Colonel NIYIBIZI ainsi que
leurs escortes.
A la même heure, l'armée ougandaise venait d'enregistrer et de
désarmer 450 militaires FARDC refugiés et 100 autres blessés ont été
dispatchés dans différents hôpitaux de GISORO. Nous apprenons que
l'armée ougandaise vient d'identifier ce matin 1800 militaires FARDC
sur son territoire. Tout un régiment décimé pour satisfaire les
appétits bellicistes de Joseph KABILA qui envoie les citoyens
congolais dans les mouroirs pendant qu'il garantit à son porte-monnaie
une bonne santé au nom d'une guerre qu'il sait d'avance perdue
militairement.
Selon la même source, quelques heures avant la chute de Bunagana, le
chef d'état major des forces terrestres, le Général Gabriel AMISI
aurait quitté le théâtre des événements accompagné d'un autre officier
Supérieur non identifié. Cette source nous renseigne que cet officier
pourrait être le colonel Pacifique Ntawunguka adjoint du Général
MUDACHUMURA commandant en chef des Forces des Libération du Rwanda
FDLR. Ceci n'est guerre surprenant car il est de notoriété que le
gouverneur Julien Paluku joue le rôle de mobilisateur des FDLR. Ces
faits ont confirmé ce que tout le monde connaissait déjà, le
gouvernement de Kinshasa avait revisité et signé de nouvelles
alliances avec les FDLR.
Choisir la guerre c'est accepter le sacrifice suprême pour la défense
d'une cause noble et juste, c'est ce qu'on nous tue à écouter tous les
jours sur les medias de l'état à Kinshasa. Mais quand les généraux,
ceux qui sont censés donner l'exemple commencent à fuir et abandonner
les militaires sur le théâtre des opérations sans se soucier des
blessés, c'est que justice et noblesse qui caractérisent le corps
d'une armée ont cessé d'exister et les militaires FARDC aux fronts
peuvent le témoigner. Le commandant suprême devrait à cette heure
avoir honte de lui, car justement quand on ne sanctionne pas au nom de
la noblesse militaire, les détournements des soldes des hommes des
troupes, les pillages des biens de la population, le viol des femmes
et même celui des hommes, les extorsions, les discriminations, les
alliances avec le diable, peut on s'attendre à autre résultat que
celui de la fuite devant l'ennemi ?
Comme on le constate, notre armée a encore un long chemin à parcourir
pour s'affirmer comme une véritable armée républicaine à moins que
Joseph KABILA revienne à la raison et exhorte le Colonel MAKENGA
SULTANI de s'en occuper pour lui redonner sa dignité ? Au Rais de
choisir entre une vraie armée républicaine qui gagne à tous les coups
et un pays sans défense rongé par le virus de la haine.
La Rédaction/www.soleildugraben.com

Huruma K. Nashimbi