Sunday, January 13, 2013

Scandale ? L'UDPS a-t-elle vendu l'ile de Mateba a Nice ?? TRAITE DE NICE ???

2013/1/13 Guy Ndongala <ndongala@gmx.at> wrote:
Alors que pensons nous de cet article????
 Ingeta!
 
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ALERTE: Ngbanda incite a la haine contre les Kasdaiens.
Ecoutez svp tres attentivement
 
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L'UDPS A KINSHASA DENONCE LES DERIVES D'UN FAUX DEBAT SUR LE PSEUDO TRAITE DE NICE.
Mr. Corneille Mulumba, secretaire National au Plan et proche de SEM Tshisekedi, President elu de la RDC, dement toute implication de l'UDPS dans des accords secrets
conclus par un groupe de congolais en Europe.
Les participants aux pourparlers de Nice y etaient a titre personnel et esperaient occuper
des postes importants dans l'administration et gouvernement du nouveau president de la RD Congo.
Les erreurs et reves de ce petit groupe de congolais ne peuvent engager le peuple congolais.
Voici la declaration de l'UDPS.
Ngbanda incite a la haine tribale entre les kasaiens et les ressortissants du Bas-Congo.
 
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Le Conseil Patriotique Congolais (CPC): organisme a vocation internationale et legalement constitue au Canada. Ses projets politique au Congo sont bases notament sur l'article
64 de la Constitution de la RDC  TEL: +1289 339 1091
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La révolution congolaise se prépare à Nice

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Publié le samedi 18 février 2012 à 07h17 - 6 Nice, base arrière - 16033234.jpgDécidément, Nice ne réussit pas à Joseph Kabila : grand absent du dernier sommet France-Afrique en mai 2010, le président du Congo voit aujourd'hui la capitale de la Côte d'Azur se transformer en base arrière de son opposition.Richard Ray
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Les temps changent. Longtemps, ce furent leurs biens mal acquis que les dictateurs africains, de Mobutu à Omar Bongo, vinrent investir par centaines de millions d'euros sur la Côte. Aujourd'hui, ce sont des opposants congolais à Joseph Kabila qui transforment tout un étage de l'hôtel Palais de la Méditerranée à Nice en base arrière d'un éventuel « printemps africain ».

Voilà un mois, en effet, que, dans le plus grand secret, un conseil de transition multiplie ici les consultations avec les résistants au pouvoir du maître de Kinshasa. Et tente, surtout, de fédérer, au-delà des clivages ethniques, religieux ou politiques, tous les partisans d'un vrai renouveau démocratique « dans le plus riche des pays pauvres ».

Une petite fille de Mobutu les a rejoints. Un évêque qui fut proche de Jean-Paul II leur a apporté son soutien. Une princesse congolaise s'y est associée. Ils viennent de Belgique, des États-Unis, de Suisse. Certains ont fait le déplacement depuis Kinshasa, prenant ainsi des risques fous.

Un « Traité de Nice »

Et ce qui semblait impossible s'est réalisé : le 17 janvier, dans un salon du palace niçois, le Conseil national congolais a vu le jour. Sa déclaration constitutive, baptisée « Traité de Nice », a été ratifiée notamment par le Dr François Tshipamba, le porte-parole en Europe du principal opposant à Joseph Kabila, Étienne Tshisekedi.

« Si on n'y parvient pas, ce sera un bain de sang », nous confirmait hier au téléphone, depuis Kinshasa, le conseiller politique de Tshisekedi. « Nous avons créé à Nice une représentation en exil de notre gouvernement… qui, ici, ne peut pas s'exprimer. »

Tshisekedi est, en effet, depuis la présidentielle de novembre, assigné à résidence. Comme Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, il s'est proclamé « président de la RDC » au lendemain d'un scrutin dont il réfute le verdict. Tout comme, d'ailleurs, l'Église catholique, qui avait également conclu « à la plus extravagante des fraudes électorales ».

Mais le joug des « milices de Kabila » serait effroyable. Le conseil national de transition serait donc l'ultime voie pour l'opposition. Le parallèle avec la Libye est tentant. Sauf que le CNC n'a pas - encore - trouvé son Bernard-Henri Lévy pour porter son combat hors du huis clos congolais. « Nous n'espérons rien de la communauté internationale, qui, manifestement, se moque des atrocités commises par ce régime fou », plaidait hier, à Nice, le Dr Tshipamba.

Le palace transformé en QG

Pendant qu'un de ses jeunes collaborateurs pianote sur son iPad, en quête de liens avec les Congolais de l'intérieur, le vieil opposant qui, depuis 1954, se bat pour un Congo libre, assure cependant que le temps est venu : « L'exaspération a atteint toutes les couches de la société. Et nous sommes là pour soutenir le combat pacifique mais déterminé du peuple. »

Étrange atmosphère sur la terrasse du Palais de la Méditerranée. Rondes des apartés. Hommes d'affaires, russe ou français, venant apporter leur soutien à ce gouvernement de transition, comme on fait - ou pas - un pari sur l'avenir. Et puis, ce retraité niçois, qui semble avoir choisi d'assumer les frais d'hébergement du CNC par pure conviction.

Ce « gouvernement en exil » se met en place, petit à petit. Même si les nouvelles qui lui parviennent du pays ne sont pas bonnes : « Une grande manifestation vient d'être réprimée. Plusieurs prêtres ont été arrêtés. Et le bilan humain, on ne le connaîtra jamais : au Congo, les milices ont l'ordre de ne laisser aucun cadavre derrière eux. »