Saturday, September 08, 2012

M. Mashinda revient du maquis de John Tshibangu. ECOUTEZ >>>

Photo: M. Mashinda et LtG John Tshibangu 12.08.2012 >>>
Monsieur M. Mashinda revient du maquis ou se trouve le patriote
Lieutenant-General John Tshibangu.

INTERVIEW DE M. MASHINDA
http://www.congonetradio.com/Mashinda-interview-20120908.html

Friday, September 07, 2012

Nouvelles du maquis du LtG JOHN TSHIBANGU a 21H30 heure de Kinshasa

Face a La Nation
LtG JOHN TSHIBANGU FACE A LA NATION !!!

EN PROVENANCE DU MAQUIS
UN ENVOYE SPECIAL DU LT-GENERAL JOHN TSHIBANGU S'ADRESSERA A LA DIASPORA PATRIOTIQUE CONGOLAISE
CE SOIR, SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2012 A PARTIR 21H30 HEURE DE KINSHASA.
SA COMMUNICATION AURA LIEU EN DIRECT SUR CONGONET RADIO.
Soyez branches des 21h25. www.congonetradio.com

Ecoutez en direct sur Skype: Congonet-Radio
Ecoutez en direct par telephone
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Pour tout renseignement, veuillez contacter Dr. Samy Kalonji (Coordonnateur National du CPC)
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Thursday, September 06, 2012

La Francophonie se tiendra en RDC dans un climat politique et sécuritaire exécrable / AGORAVOX

FRANCOIS HOLLANDE FAIT HONTE AUX FRANCAIS

...après des années de négociations [ RDC-RWANDA ], de trahisons et de
révélations, il s'avère que Joseph Kabila et Paul Kagamé sont plutôt »
amis « [3], en dépit des hostilités entretenues entre leurs
populations et leurs armées respectives. Une complicité qui se traduit
par l'installation des agents rwandais à des postes de responsabilité
dans l'armée et l'administration. On a pu penser un moment que
François Hollande ne devrait pas se rendre à Kinshasa pour éviter de
froisser le Rwanda avec qui Paris entretient des relations difficile.
Il n'en sera rien parce que les Rwandais, il les trouvera à Kinshasa.
Ils sont au coeur du régime de Joseph Kabila, ce qui est plutôt
rassurant sur le plan diplomatique, du côté de Paris, mais pesant dans
l'opinion congolaise. D'où des préoccupations en matière de sécurité,
cette situation confuse venant s'ajouter à la crise politique et aux
affrontements armés dans le Kivu. Il a été question, à un moment, de
délocaliser le sommet vers un pays à peu près sûr.
Sur le plan politique, l'espoir d'un changement par des moyens
démocratiques n'est plus de mise La répression menée depuis novembre
2011 pour garantir le maintien du Président sortant au pouvoir se
poursuit. Les opposants proches de l'UDPS d'Etienne Tshisekedi sont
l'objet d'arrestations et d'agressions parfois physiques. L'un d'eux,
le député Eugène Diomi Ndongala, est porté disparu depuis le 27 juin
et serait, selon ses avocats, illégalement détenu dans les locaux de
l'ANR (service de renseignement). Le régime fait, depuis, courir une
rumeur scabreuse sur sa personne en l'accusant de viol. Ses proches
redoutent qu'il subisse le même sort que celui des militants des
droits de l'Homme Floribert Chebeya et Fidel Bazana[4] assassinés par
un commando de policiers (bataillon Simba) aux ordres d'un très proche
du Président, le Général John Numbi, un » intouchable » que la justice
n'arrive même pas à inquiéter. Aux dernières nouvelles, on apprend que
le député Diomi Ndongala serait décédé et que ses proches sollicitent
l'aide de la France, notamment, pour que le régime concède à restituer
la dépouille à sa famille.
Le sommet de la francophonie va donc se tenir dans un pays où règne un
climat politique et sécuritaire exécrable. Madame Yamina Benguigui,
Secrétaire d'Etat à la francophonie et très impliquée dans la tenue du
sommet à Kinshasa, malgré la réprobation de l'opposition et des ONG, a
subi des menaces de morts.
Personne ne sait s'il faut les prendre au sérieux, mais du sang
français a déjà coulé dans ce pays, et pas de n'importe qui[5]. A la
lumière de ce tableau, il était hautement souhaitable que la France
s'engage aux côtés du peuple congolais pour l'aider à pousser le
régime de Joseph Kabila vers la sortie. Pas nécessairement en envoyant
des troupes comme en Côte d'Ivoire, mais en prenant ouvertement
position pour le changement. Aller adouber un tel régime revient à
prolonger inutilement l'agonie d'un peuple sachant que les intérêts
légitimes de la France seraient de toute façon préservés, voire
bonifiés, en cas d'arrivée au pouvoir à Kinshasa des dirigeants acquis
à la démocratie. Les Occidentaux ont traité avec le régime d'apartheid
en Afrique du Sud mais réalisent des
affaires bien meilleures aujourd'hui avec les dirigeants issus des
luttes de Nelson Mandela. En réalité, le cynisme de la realpolitik
n'est pas une fatalité. En fin de compte, on réalise qu'il y a
toujours plus à gagner dans un système démocratique, où le respect des
droits de l'Homme est garanti et où les dirigeants s'efforcent
d'assurer une redistribution juste des richesses du pays au profit de
leurs populations.
CCN/AgoraVox

Proposition de Pierre Péan: Renvoyer les Tutsi au Rwanda pour avoir la paix en RDC

Une proposition originale ...

Le retour au Rwanda de la communauté tutsi congolaise est une solution
a envisager







Crise dans la sous-région des Grands Lacs
Le retour au Rwanda de la communauté tutsi congolaise est une solution
a envisager

Afdl en 1996, Rcd en 1998, Upc en 2002, Mutebusi en 2004, Cndp en
2007, M.23 en 2012 :
tous ces épisodes sanglants ont en commun la protection de la
communauté tutsi congolaise transplantée du Rwanda au Congo-Belge par
la Belgique à l'époque coloniale.

Ils ont fait près de 5 millions de morts en terre congolaise au cours
de ces 15 dernières années.
Une fois à la tête du pays, Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila et
Joseph Kabila ont posé, chacun, des actes encourageants dans le sens
de favoriser l'intégration de cette communauté dans l'espace national.
Mais à chaque tentative de tendre la main à cette communauté, chacun a
failli se faire arracher le bras. D'ailleurs, Mobutu et L-D. Kabila
sont morts pour causes directes et indirectes de leur ouverture aux
Tutsi. Joseph Kabila pourrait perdre sa vie sinon le pouvoir.


La déduction tient alors de la logique suivante : la communauté tutsi,
tout au moins son élite, n'a jamais été prête pour l'intégration. Ce
qui conforte la thèse de la recherche du Tutsiland qui se grefferait
sur le territoire congolais au détriment, cela va de soi, du Kivu.
Depuis l'indépendance, toutes les solutions préconisées se révèlent inadéquates.
Nous pensons qu'il y en a une qui mérite d'être mise sur la table des
négociations puisque jamais envisagée jusqu'à présent : le retour à la
mère patrie, le Rwanda.
Évalués à 2.825.000, les Tutsi de la région des Grands Lacs sont, au
dernier recensement, 1.207.000 au Burundi, 1.044.000 au Rwanda,
297.000 en RDC, 213.000 en Tanzanie et 64.000 en Ouganda.
C'est peut-être cynique d'y penser et de le dire, mais le plaidoyer
pour le retour à la mère patrie se fonde sur le génocide de 1994.


Voici une vingtaine d'années que le chiffre avancé pour ce crime est
de 800.000 Tutsi (et Hutu modérés) tués. Même si la proportionnelle
n'a jamais été établie, on sait au moins que la communauté la plus
touchée (d'où le génocide) est celle regroupant celle des Tutsi.
Dès lors qu'elle s'estime en insécurité permanente en RDC, la
communauté tutsi congolaise (297.000 âmes) trouverait bien sa place
dans son pays d'origine.
Sa chance, elle la tient de la présence de Paul Kagame à la tête du
Rwanda actuellement.
Demain, ce sera trop tard.


Voici en quoi consiste demain : à l'image de l'Afrique du Sud où la
majorité démographique est détenue par la communauté noire (comme aux
États-Unis où elle est détenue par la communauté blanche), le Rwanda
finira, par le jeu démocratique libre fondé sur le principe « un
homme, une voix », par revoir la communauté hutu (85 % de la
population) reprendre le pouvoir.


Dans 10, 20 ou 30 ans, Paul Kagame ne sera toujours pas là, et même si
par miracle il restait à son poste, la position de la communauté
internationale aura évolué. Donc, c'est maintenant ou jamais !
Maintenant ou jamais d'autant plus qu'avec le cycle des guerres
qu'elle entretient dans sa terre de transplantation, la communauté
tutsi congolaise est en train de se priver de la confiance des
Congolais non tutsi. Sur l'échelle de 70 millions d'habitants que
compte la RDC, les 300.000 Tutsi sont 230 fois moins ! Donc, 1 Tutsi
devra affronter la colère ou la méfiance de 230 Congolais.
Il ne s'y sentira jamais en sécurité absolue.


D'aucuns pensent que la protection de cette minorité passe par la
création d'un Tutsiland sur le sol congolais. En fait, pour dire vrai
par la balkanisation du Congo, car personne de sensé ne voit ce pays
survivre à cette greffe.
On peut déjà en être sûr : le Katanga, le Bas-Congo et les deux Kasaï
– où l'option du fédéralisme est plus prononcée depuis l'indépendance
qu'à Équateur, en Province Orientale, au Nord Kivu, au Sud Kivu et au
Bandundu défenseurs de l'unitarisme – saisiraient l'occasion pour
s'autodéterminer.
Mais, la protection de la minorité tusti congolaise ne sera pas
garantie pour autant. Pour la bonne et simple raison que le Tutsiland
sera un État entouré par une communauté hutu profondément frustrée,
présente en RDC, en Ouganda, au Rwanda même et au Burundi, donc
largement majoritaire.
Dans la même logique, ce serait une erreur que de croire dans la
protection de la minorité tutsi congolaise à partir d'un Kivu
redécoupé. Ce Kivu-là est constitué du Nord Kivu (59.483 km² pour
5.800.000 habitants) et du Sud Kivu (­65.070 km² pour 4.650.000).

Devant un danger commun, ils vont faire bloc avec un État qui aura
une superficie de 124.553 km² pour une population de 10.450.000
habitants. En soustrayant la communauté tutsi congolaise, c'est un
peuple de près de 10.000.000 d'habitants dressés comme un seul homme
contre les 1.344.000 Tutsi du Rwanda et de la RDC réunis !
Avec son gouvernement central à Goma ou à Bukavu, le nouvel État du
Kivu aura ses institutions de la République, son armée, sa police, ses
services de sécurité. Il n'attendrait plus un ordre lent en provenance
de Kinshasa.


Cet État -là, blessé dans sa chair à cause de la greffe Tutsiland,
s'estimera en droit de récupérer par tous les moyens son territoire.
Et son combat sera légitime. Paul Kagame ne sera certainement plus là
pour affronter l'ire des Kivutiens. James Kabarebe ou Louise
Mishikwabo ne saurait y faire face.
Comme on peut s'en rendre compte, le retour des Tutsi de la RDC en
mère patrie relève de l'évidence. C'est la solution idoine qui puisse
leur être proposée. La communauté hutu du Rwanda n'y trouvera rien à
redire puisque ces Tutsi sont partis du Rwanda par la volonté de la
puissance coloniale et sont en droit d'y rentrer par leur propre
volonté.


La mutinerie du M.23 et le soupçon du soutien du Rwanda évoqué
maintenant à haute voix par la communauté internationale créent
l'occasion de lancer ce débat. A quelque chose, malheur est bon,
dit-on.
En se livrant à la surenchère avec la nouvelle revendication sur la
vérité des urnes alors qu'au départ, il était question uniquement de
l'application de l'Accord de Goma, le M.23 fait diversion. Le Rcd,
l'Upc, le Cndp se sont livrés à la même diversion pour appâter
l'opposition politique congolaise. Et celle-ci est chaque fois tombée
dans les panneaux.
Il est à espérer des Congolais qu'ils ne se tromperont plus de lutte
ni d'adversaire en cherchant l'ennemi dans leurs rangs.


En faisant de leur retour en mère patrie l'objectif premier de leurs
revendications, les Tutsi congolais changeront le cours de
l'histoire.
Déjà, pour se rassurer des bonnes dispositions de Paul Kagame à leur
égard, ils pourraient proposer aux Nations Unies ou à l'Union
africaine un référendum de réintégration.
Si le régime rwandais encourage la réintégration, c'est qu'il est prêt
pour leur retour à la mère patrie. S'il s'y oppose, c'est qu'il n'a
jamais voulu d'eux.
C'est la preuve par neuf que Paul Kagame les instrumentalise pour les
faire haïr des Congolais.
La Communauté internationale ne va leur reprocher l'initiative du
retour au Rwanda, au risque de confirmer elle-même sa complicité.


C'est le moment pour le leadership tutsi congolais de mettre Kigali à
l'épreuve de la vérité. Au lieu de s'en tenir à des stratagèmes de
tourner en rond, les personnalités tutsi congolaises comme Moïse
Nyarugabo, Bizima Kahara, Azarias Ruberwa, Désiré Kamanzi etc.
devraient envisager la solution du Grand Retour.


Bruxelles, le 18 août 2012


Simon Pierre Péan

Wednesday, September 05, 2012

Roger Lumbala et John Tshibangu font equipe. !!!! KABILA ET MENDE OMALANGA ONT MENTI !!!

Roger Lumbala et John Tshibangu font equipe.
Ils luttent ensemble contre Kagame, contre Kabila et contre le M23 (cad CNDP-bis).
KABILA ET MENDE OMALANGA ONT MENTI !!!
__ Ni Roger Lumbala, ni le Lt Genral John Tshibangu n'ont de lien avec le M23 et le Rwanda. Le peuple congolais est vigilant. Les vrais patriotes soutiennent John Tshibangu et ses
compagnons de lutte

Mende Omalanga, le Tchaku rwandophile a Kinshasa, a encore vainement tente de creer la diversion. Il a echoue. En effet, nous avons pu joindre le Lt. General John Tshibangu et son
entourage immediat de maniere directe afin de nous assurer de l'engagement de Roger Lumbala a ses cotes. Voiici ce qui ressort de l'entretien:
SUITE >>> .... http://www.congonetradio.com/

Roger Lumbala echappe a l'ANR et a la mort

Roger Lumbala se refugie a l'Ambassade Sud-Africaine au Burundi

imageRoger LUMBALA

Roger LUMBALA TSHITENGE, député national en RDC, aurait fait 2 séjours successifs au Rwanda. Il aurait été interpellé le 1er septembre 2012 par la Sécurité burundaise. Après sa garde-à-vue, il aurait été placé en résidence surveillée à Bujumbura, où il aurait réussi à s'enfuir pour se réfugier à l'ambassade de l'Afrique du Sud à Bujumbura. A ce jour, suivant la coopération judiciaire entre l'Afrique du Sud et la RDC, il serait en voie d'être extradé devant l'autorité congolaise pour « haute trahison ». Plus aucun Etat, membre de la SADC, ne veut plus soutenir des actes terroristes dans la région.

Roger Lumbala s'est réfugié à l'ambassade sud-africaine à Bujumbura

Le député de l'opposition Roger Lumbala s'est réfugié à l'ambassade sud-africaine de Bujumbura, au Burundi, depuis le 3 septembre dernier, a affirmé mardi à Radio Okapi le ministre congolais des Médias et chargé des relations avec le parlement, Lambert Mende Omalanga. Selon lui, le député Lumbala qu'il soupçonne de "haute trahison" était mis en résidence surveillée dans la capitale du Burundi avant qu'il ne s'échappe et trouve refuge à l'ambassade d'Afrique du Sud. Aucune autre source n'a été en mesure de confirmer cette information.

A en croire le ministre Mende, Roger Lumbala a été interpellé par les services de sécurité du Burundi à Bujumbura le 1er septembre après s'être rendu auparavant au Rwanda voisin.

« Le député national Roger Lumbala a été interrogé par les services burundais. Il a affirmé à ces services qu'il était chaque fois invité par les autorités du gouvernement du Rwanda. Et le 3 septembre, comme s'il se reprochait quelque chose, il s'est échappé de son lieu de mise en résidence surveillée. Mais on l'a retrouvé. Il s'est réfugié dans l'enclos de l'ambassade sud-africaine à Bujumbura où il se trouve encore en ce moment », a déclaré mardi soir Lambert Mende.

« Notre ambassadeur à Bujumbura est en train de suivre la situation. Il est évident que nous sommes face à un cas de présomption de haute trahison. Et donc, il faut absolument que la justice burundaise aide la justice congolaise à passer puisqu'il n'est pas acceptable que des hommes politiques participant même à des institutions puissent ainsi poignarder le pays dans le dos. Nous souhaitons que la justice fasse son travail », a-t-il poursuivi.

La RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23 qui occupe une grande partie du territoire de Rutshuru dans le Nord-Kivu depuis le lancement des hostilités, en mai dernier, contre les Forces armées de la RDC. Cette rébellion s'est récemment dotée d'un cabinet politique qui administre le territoire sous son contrôle dont le poste stratégique de Bunagana à la frontière avec l'Ouganda.

La déclaration de Lambert Mende arrive au lendemain de celle d'un groupe de partis de l'opposition qui demande elle aussi au Parlement de mettre en accusation le président Joseph Kabila pour « haute trahison », estimant que la « complicité du pouvoir en place avec les agresseurs de la RDC est totalement est établie ».

 

BBC: Jugement de Joseph Kabila Kabila au parlement !?

Kabila accusé de haute trahison

Dernière mise à jour: 4 septembre, 2012 - 17:03 GMT
Kabila accusé de haute trahison

Kabila est accusé par l'Opposition d'être de mèche avec Kigali dans la destabilisation de l'Est du pays.

Des partis de l'opposition congolaise demandent à la justice de mettre en accusation le président Joseph Kabila pour haute trahison.

Dans une déclaration, les représentants d'une vingtaine de formations politiques attaquent le Chef de l'Etat, soutenant qu'il existe une preuve d'une complicité du pouvoir de Kinshasa avec le Rwanda dans le déclenchement des récents combats dans l'est de la RDC.

Le député Rémy Masamba, issu d'une dissidence de l'UDPS, figure parmi les signataires de la déclaration adressée au parlement.

Selon le souhait des opposants, le Parlement devrait déclencher la procédure de mise en accusation de Kabila dès la rentrée parlementaire.

La rébellion du M23, à l'origine de cette initiative des opposants, a envénimé les relations toujours tendues entre la RDC et le Rwanda.

L'armée congolaise affronte cette nouvelle rébellion lancée par le général défectionnaire Bosco Ntaganda en mai dernier.

Ntaganda avait intégré l'armée congolaise en 2009 après un accord avec une partie des combattants d'un précédent mouvement rebelle, celui du CNDP de Laurent Nkunda.

Selon les opposants qui demandent la mise en examen du président, "l'élément déclencheur de la guerre qui sévit à l'est du pays est le fameux
accord."

La mutinerie est partie d'une dénonciation de cet accord dont les mutins condamnaient la non-application.

Les députés disent en vouloir au président Kabila qui, selon eux, a délibéremment caché le contenu de l'accord "tant aux institutions qu'à la population congolaise."

Ce débt lancé par l'opposition intervient le retrait annoncé vendredi par Kigali de quelques centaines de ses soldats rwandais qui étaient à Rutshuru.

Selon le Rwanda, ils y étaient dans le cadre d'opérations conjointes contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), présentées par le Rwanda comme une formation des génocidaires de 1994.

Le porte-parole du gouvernement congolais a déclaré à la BBC que le nombre de soldats rwandais censés avoir participé à ces opérations conjointes était bien dérisoire par rapport au plus de 200 que Kigali a annoncé.