Thursday, September 29, 2011

Depuis Bruxelles , Tshisekedi et Kengo plaident pour une candidature commune de l’Opposition


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From: Professeur Mukuna <tshibs2000@hotmail.com>
Date: 2011/9/30


Tshisekedi et Kengo plaident pour une candidature commune de l'Opposition

Par  Le Potentiel


Alors que les militants, particulièrement ceux de l'UDPS, sont en train d'en découdre avec ceux du PPRD, à Bruxelles deux candidats à l'élection présidentielle 2011 dialoguent. Etienne Tshisekedi et Léon Kengo wa Dondo continuent à plaider pour une « candidature commune » de l'Opposition.



Les négociations ne sont donc pas rompues entre les ténors de l'Opposition. Deux candidats rivaux, mais «amis», à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain, en l'occurrence l'UDPS Etienne Tshisekedi et l'UFC Léon Kengo wa Dondo, ont plaidé, jeudi à Bruxelles, en faveur d'une candidature commune de l'Opposition, mais sans accepter de se désister pour l'autre à ce stade. Telle est la substance de la dépêche de l'Agence Belga enregistrée à Kinshasa.
Ils se sont rencontrés hier jeudi après-midi - en terrain neutre - à l'occasion d'une tournée en Europe et au Canada d'Etienne Tshisekedi. Léon Kengo wa Dondo a répondu à un appel de son «frère et ami Etienne», alors qu'il séjournait aux Etats-Unis, poursuit la même dépêche.



Les deux hommes se connaissent depuis des décennies après avoir toutefois connu des destins différents. Ils ont en commun d'avoir été, avec des succès divers, Premier ministre durant le règne du Maréchal Mobutu Sese Seko (1965-1997).
«Nous conjuguons nos efforts pour avoir une candidature commune», a affirmé Etienne Tshisekedi, le président de l'UDPS à quelques journalistes, à l'issue de cette rencontre dans un hôtel bruxellois.
«Nous sommes à la recherche d'un candidat commun» face au chef de l'Etat sortant Joseph Kabila, a renchéri Léon Kengo, l'actuel président du Sénat congolais et qui se présente à la présidentielle du 28 novembre sous la bannière de l'Union des Forces du Changement (UFC), après avoir obtenu le soutien du groupe Sultani regroupant plusieurs partis d'Opposition. Il a fait valoir qu'il avait été le premier, lors d'un meeting électoral le 24 juillet à Kinshasa, à avoir évoqué l'idée d'une candidature commune de l'Opposition pour ce scrutin à un seul tour - contrairement à celui de 2006, qui s'était joué sur deux tours.


Interrogés sur l'éventualité du retrait de la candidature de l'un au profit de l'autre, tant Etienne Tshisekedi que Léon Kongo ont souligné : « Nous n'en sommes pas encore là ». Considèrent-ils qu'il y a encore assez de temps pour se décider ? Difficile à dire pour l'instant. Ils ont deux mois pour se prononcer avant la date fatidique du 28 novembre 2011 prévue pour les scrutins présidentiel et législatifs couplés.


Vers un programme commun.
Léon Kengo a insisté sur la nécessité de s'accorder d'abord sur un «programme commun», alors que le président de l'UDPS affirmait que les négociations, «terminées entre partis», allaient désormais s'engager « entre candidats».
Mais aucun des deux n'a explicitement mentionné la possibilité de se retirer en faveur de l'autre, même en échange, par exemple, de la promesse d'un poste de Premier ministre en guise de compensation.
Léon Kengo, deuxième personnage de l'Etat congolais dans l'ordre protocolaire après Joseph Kabila en tant que président du Sénat, a affirmé qu'Etienne Tshisekedi lui avait remis hier jeudi le programme de l'UDPS. «Il m'a demandé de le lire et de faire des remarques, ce que j'ai accepté», a-t-il dit, évoquant la recherche de «convergences» avec celui du groupe de Sultani afin d'établir un programme commun, avant de rechercher «le candidat idéal» de l'Opposition.



Léon Kengo a toutefois reconnu en Etienne Tshisekedi un "aîné" et en l'UDPS le fait qu'elle est aussi, conformément à son slogan, «la fille aînée de l'opposition» et jouit du soutien du groupe dit «de Fatima».


Rencontres avec Jean-Pierre Bemba.
Les deux hommes ont aussi admis avoir rencontré à La Haye, où il est emprisonné, un autre opposant de poids, le sénateur Jean-Pierre Bemba, à la recherche d'une alliance électorale. Jean-Pierre Bemba, qui dirige le Mouvement de Libération du Congo (MLC), a été le rival malheureux de Joseph Kabila lors de la présidentielle de 2006. Jugé devant la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerre commis par ses hommes en Centrafrique en 2002-2003, cet ancien vice-président de la République n'a pas pu déposer sa candidature pour l'élection de novembre.



«L'enjeu (de cette rencontre), c'est la candidature commune» de l'Opposition, a reconnu Etienne Tshisekedi, qui s'est entretenu mercredi avec Jean-Pierre Bemba au centre de détention de Scheveningen, près de La Haye aux Pays-Bas.
«J'ai déjà vu Bemba deux fois », a pour sa part dit laconiquement Léon Kengo.



Des avancées significatives
Il saute aux yeux de cet entretien de Bruxelles que l'Opposition a enregistré des avancées significatives. La diplomatie secrète est en train de porter des fruits pour que l'Opposition accorde ses violons.
L'on a observé cette élégance dans leurs propos, ce rapprochement des points divergents pour une harmonisation et cette volonté de hiérarchiser les choses au regard de certaines évidences ou réalités politiques. Mais des interrogations demeurent.



Aujourd'hui qu'Etienne Tshisekedi vient de remettre à Kengo le programme de l'UDPS, sera-t-il possible de l'harmoniser avec celui du groupe de Sultani ? Si jamais demain une quelconque alliance ou accord de partenariat serait signé, qu'adviendrait-il si l'une des parties ne disposerait pas de députés en nombre important dans la perspective de revendiquer des postes ?



Dans ces calculs, le candidat Vital Kamerhe est à prendre en compte, lui qui n'a jamais cessé de tendre sa main aux leaders de l'Opposition, en plus de ce fait que son parti est prêt à signer un partenariat avec le MLC. Une fois de plus, Jean-Pierre Bemba, bien que non partant parce que détenu à la CPI, passe pour ce verrou à déverrouiller pour simplifier l'équation.
Comme pour dire que pendant ce temps qui nous sépare de la tenue effective des élections, toutes les hypothèses sont permises. Rien n'est encore décidé, rien n'est encore joué.



Belga

5 personnes égorgées à Mukono au Kivu

Sud-Kivu: 5 personnes égorgées à Mukono

 – Territoire de Mwenga dans le Sud-Kivu, RDC
Le chef de la chefferie Basile, territoire de Mwenga, a appelé mercredi le gouvernement à accélérer le déploiement dans sa juridiction des militaires formés dans les régiments. Il a condamné le meurtre de cinq personnes retrouvées égorgées mardi 27 septembre dans la localité de Mukono et a demandé l'ouverture d'une enquête policière.Lorsque la nouvelle de la découverte macabre est arrivée mercredi matin à Mwenga-centre, à 15 kilomères du lieu du crime, les habitants de ce territoire se sont soulevés et ont organisé une marche spontanée dans l'après-midi.

Bilan de cette manifestation: un blessé par balle et des dégâts matériels.

Les cinq cadavres ont été ramenés mercredi après-midi à Mwenga-centre. C'est en ce moment que la marche des habitants a commencé.

«Ces derniers réclament plus de sécurité de la part FARDC accusées d'intervenir toujours trop tardivement», indiquent des sources locales.

Les autorités locales soulignent de leur côté qu'il y a eu débordement lors de la marche: un véhicule de l'armée a été endommagé et d'autres biens publics brûlés.

Ce qui a poussé les militaires FARDC de tirer en l'air pour disperser les manifestants, expliquent les mêmes sources.

Une femme a été blessée par une balle perdue, affirment des sources indépendantes.

La situation est néanmoins redevenue calme, d'après les autorités locales.

La société civile et d'autres sources locales à Mwenga doutent de l'implication des rebelles des FDLR dans ce crime.

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Ne Muanda Nsemi pete les plombs a Matadi

Ne Muanda Nsemi pete les plombs a Matadi
ILS SONT DEVENUS FOUS !
BA ME BANDA KILAWU !
 
 

Monsieur Ne Muanda Nsemi,

Le MPCR et Jean Claude VUEMBA LUZAMBA ont décidé de répondre coup par coup à tous les mensonges débités à leur endroit (Cfr Kimpumbulu 001). Et nous avons choisi d'utiliser les mêmes méthodes que nos calomniateurs afin d'apporter la vérité aux mêmes personnes auprès de qui vous ne cessez de nous diffamer. C'est pourquoi, nous nous permettons de porter à la connaissance de tous les Ne Kongo le fondement réel de cette campagne d'intoxication contre le MPCR et son leader.

En effet, depuis que le MPCR et Jean Claude VUEMBA LUZAMBA ont annoncé ouvertement leur volonté de briguer le Gouvernorat du Kongo Central, Ne Muanda Nsemi qui considère que personne d'autre que lui n'a le droit de prétendre à ce poste qu'il considère comme une chasse gardée, a commencé à s'agiter comme un diable dans un bénitier.

Telle est la face cachée de ce Kongo Dieto n°740. A cela nous répondons tout simplement : « ils sont devenus fous ! ba mebanda kilawu ! ».

Comment comprendre qu'un homme qui s'est autoproclamé Grand Maitre de la sagesse Kongo puisse descendre aussi bas ? Quel sera le jugement des ressortissants des autres Provinces sur la sagesse Kongo lorsqu'ils liront vos insanités, alors qu'ils savent quelle est votre part de responsabilité dans les massacres des Ne Kongo qui ont périt à cause de vos intérêts personnels à la recherche du poste de Gouverneur de la Province du Kongo Central ? Et que penseront-ils de vous lorsqu'aujourd'hui vous vous préoccupez plus des morts de l'Est du pays au détriment de vos frères et sœurs qui sont morts pour vous ?

Monsieur Ne Muanda Nsemi,

Soit dit entre nous, qu'est ce qui est le plus important pour un Député National Elu du Kongo Central : Est-ce de bien parler la langue, le kikongo pur comme vous vous en vantez, de connaitre la sagesse Kongo comme vous aimez à l'affirmer ou de défendre ses Elus à chaque fois que....

 
 
 

EUROPE: Tshisekedi rencontre Bemba, Lubanga et Kengo !

2011/9/30 From:  Professeur Mukuna <tshibs2000@hotmail.com>

Tshisekedi négocie avec Bemba, Lubanga et Kengo !
Kinshasa, le 30/09/2011

*Etienne Tshisekedi wa Mulumba et Jean-Pierre Bemba Gombo, ci-devant Président National de l'Udps et Chairman du MLC, ont eu une séance de travail d'une heure et demi, soit de 15h00' à 16h30' au centre pénitentiaire de Scheveningen, à La Haye, aux Pays-Bas. Si rien n'a filtré de ces échanges, l'on retiendra, à en croire les propos de Tshisekedi à la presse, qu'il s'est agit d'une ''rencontre de contact afin d'échanger sur la manière de désigner un candidat commun de l'opposition''. En clair, il s'agit du soutien de Bemba, de son MLC et de sa base à apporter à Etienne Tshisekedi. Pour la simple raison que Bemba n'est plus candidat et que son parti n'a pas aligné un candidat à la présidentielle 2011. D'autre part, selon un récit de Cheik Fita, depuis ce mercredi à la Haye, Etienne Tshisekedi a également rencontré, comme prévu, Thomas Lubanga, ce leader de l'UPC qui est très écouté en Ituri.


De retour à Bruxelles, avons-nous appris hier dans la soirée, Etienne Tshisekedi s'est rencontré avec Léon Kengo wa Dondo, le Président de l'UFC, en séjour présentement dans le vieux continent. Objet de la rencontre, la candidature unique de l'Opposition au rendez-vous tant attendu de novembre prochain. Comme pour dire que dans moins de deux mois, les choses bougent sérieusement. N'en déplaise à ceux qui ont tenté d'embrigader Tshisekedi dans un sectarisme suicidaire pour lui, mais salutaire, pour eux. Il n'y a que des montagnes qui ne se rencontrent pas. Mais, les hommes, eux, ils peuvent se rencontrer, même à l'extérieur du pays. Le 28 septembre 2011 de 15h00 à 16h30, deux mois jour pour jour avant les élections congolaises, monsieur Étienne Tshisekedi, candidat de l'opposition à la présidentielle de novembre 2011 a été reçu par le sénateur Jean-Pierre Bemba, Président du MLC, à la prison de Scheveningen à La Haye aux Pays-Bas.


À sa descente de voiture, le leader de l'opposition a été accueilli par une délégation du MLC Benelux, conduite par monsieur Justin Wabi, analyste politique. Dans la suite de monsieur Tshisekedi, il y avait des membres de l'UDPS ainsi que ceux de l'asbl « Tshisekedi for Président » Arrivée soixante minutes avant l'heure de l'audience, monsieur Tshisekedi a patiemment attendu debout, échangeant avec les différents délégués présents.


À sa sortie du centre pénitentiaire, monsieur Étienne Tshisekedi a daigné répondre aux questions de la presse. Pourquoi cette rencontre? «C'était une rencontre de contact afin d'échanger sur la manière de désigner un candidat commun de l'opposition. » La réponse de Bemba? Il n'y avait pas de questions posées, parce que c'était une séance de travail. À propos de la CENI, commission électorale nationale indépendante.


Question. Croit-il en elle? «Je crois aux pressions faites pour amener la Ceni à s'acquitter de son devoir. » «Son président monsieur Ngoy Mulunda n'a pas encore répondu à tous les griefs de l'opposition: accès au serveur, publication des listes ainsi que de la cartographie des bureaux de vote… Soutien des jeunes à Tshisekedi L'Internet et les réseaux sociaux étant la nouvelle révolution, pilotée essentiellement par les jeunes dont un grand nombre le soutient.


Question. Quel message aux jeunes? « La longue lutte de l'opposition avait pour finalité l'avenir. Et l'avenir, ce sont les jeunes. Ils devraient hériter d'un Congo meilleur, sans intolérance. « Pour les échéances électorales prochaines, message est lancé aux jeunes pour qu'ils soutiennent la dynamique de l'opposition. »


Monsieur Étienne Tshisekedi a également rencontré monsieur Thomas Lubanga, un ancien combattant, incarcéré lui aussi à La Haye. La bipolarisation politique en RD Congo, conséquence de l'instauration d'un tour unique à la présidentielle se renforce d'avantage. D'un côté, monsieur Joseph Kabila le président sortant qui a un bilan à défendre, de l'autre le charismatique opposant Tshisekedi qui a un leitmotiv: instaurer l'État de droit avec tout ce que cela implique: fin de la corruption, primauté du droit. Cheik FITA La Haye, le 28 septembre 2011


La Pros.

ELECTIONS RDC: fichier douteux. Un audit est requis

From: Professeur Mukuna <tshibs2000@hotmail.com>
Date: 2011/9/30

Le fichier électoral serait-il contaminé? Seul un audit pourra le dire

Par  Le Potentiel


D'après un rapport qui circule sous le manteau à Kinshasa, des centaines de milliers de noms enregistrés dans le fichier électoral seraient de faux électeurs. Il se pourrait qu'un bon nombre de ces faux électeurs se soient retrouvés dans le fichier à la suite de simples erreurs techniques. Des diplomates à Kinshasa qui ont lu le rapport et suivent de près le processus électoral suggèrent néanmoins qu'il y a là assez pour soupçonner de la fraude. Sans un audit, il sera difficile de savoir si ces craintes sont bien fondées.



Le rapport est un document confidentiel préparé début août par ZETES, la compagnie belge contractée par le gouvernement congolais pour fabriquer les cartes d'électeurs biométriques. ZETES avait procédé à un examen technique préliminaire de la banque de données contenant la liste des électeurs pour vérifier combien de doublons elle pourrait contenir, c'est-à-dire combien d'électeurs apparaissaient plus d'une fois dans le système. D'après deux diplomates qui ont vu le rapport, l'examen de ZETES a décelé un nombre important de doublons dans les proportions suivantes : Bandundu : 278.039, c'est-à-dire près de 13,68% d'électeurs de cette province, Equateur : 201.543 ou 12,69% d'électeurs, Orientale : 198.881 ou 5,47% d'électeurs, Kinshasa : 22.466 ou 0,87% d'électeurs



Il s'agit là d'un nombre de doublons bien plus élevé que celui annoncé par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Daniel Ngoy Mulunda, qui n'a récemment parlé que de 119.000 doublons identifiés.
Le rapport de ZETES, qui a été remis en début août, distingue différentes sortes de doublons. Les plus préoccupants, et qui étaient assez nombreux d'après l'examen préliminaire de ZETES, sont les doublons binaires ou vrais doublons. Ceux-ci seraient constitués d'entrées multiples dans la base de données dont la photo et les empreintes sont identiques bien que possédant une information qui diffère, généralement le moment (timestamp) de l'enrôlement. D'après le rapport ZETES, la présence de ce genre de doublons « prête à penser qu'il s'agit de manipulation effectuée directement dans la base de données du kit électoral». Les doublons binaires sont donc clairement issus d'intention frauduleuse.



Combien de cartes d'électeurs ont-elles été délivrées à ces vrais doublons ? Nul ne le sait à ce stade. Ce qui est plus certain est que même si ces doublons étaient tous éliminés, le système pourrait toujours être entaché par d'autres types de fraudes, telles que l'enrôlement d'enfants et d'étrangers.
Même à supposer que tous ces faux électeurs résulteraient d'erreurs techniques, le moins que l'on puisse dire est que leur présence a faussé la représentativité de certaines circonscriptions électorales. Par exemple, Kinshasa a de loin moins de doublons que d'autres provinces, et seulement 92% d'électeurs attendus ont été enrôlés à Kinshasa, alors que ce sont 110% d'électeurs attendus qui l'ont été en Equateur et 109% au Katanga.



Le rapport de ZETES a calculé qu'une chasse à tous les doublons dans le fichier électoral prendrait du temps et irait jusqu'en octobre. Si cela avait été fait, il aurait fallu repousser la date des élections. Un tel report était inacceptable pour ceux qui tenaient à la date du 28 novembre et qui faisaient donc tout pour que la loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale – ce qui a été appelé «annexe» à la loi électorale – fût votée en début août, alors que la CENI n'avait pas fini de digérer le rapport de ZETES. Le fichier électoral n'ayant donc pas été audité et nettoyé avant le vote de la loi sur la répartition des sièges comme de nombreux sénateurs le demandaient, la population de Kinshasa et celles d'autres circonscriptions ayant enregistré moins de doublons pourraient être sous-représentées au parlement.



Il est important de procéder à un audit du fichier électoral, non pas seulement pour corriger le déséquilibre dans la répartition des sièges, mais surtout pour faire renaître la confiance dans le processus électoral. La Commission électorale a compris cela et a annoncé le 23 septembre sa volonté d'ouvrir l'accès à sa banque de données aux cinq délégués désignés par l'Opposition. Plus tard, néanmoins, le président de la CENI a semblé revenir sur cet engagement en précisant que l'Opposition et la Majorité présidentielle devront se mettre d'accord sur les modalités de l'audit avant que cet audit n'ait lieu. La Majorité présidentielle ayant déclaré ne pas croire à la nécessité d'un audit, l'opposition a ainsi été privée en réalité de tout accès à la banque de données de la CENI.



La commission électorale gagnerait beaucoup en crédibilité si elle donnait à toutes les parties, en particulier à l'opposition, un accès non conditionné à sa banque de données et au fichier électoral. La publication du rapport de ZETES serait un premier pas dans cette direction. ——————
Pascal K. Kambale, un avocat des droits de l'homme et enseignant à l'université catholique du Graben à Butembo, est le directeur de la fondation Open Society Initiative for Southern Africa (OSISA) pour la RDC. Pascal Kambale est co-auteur des Organes de gestion des élections en Afrique de l'Ouest (2011), une étude comparée des commissions électorales dans six pays d'Afrique occidentale. Jason K. Stearns est un analyste politique et commentateur en ligne sur les affaires de la RDC. Ses commentaires sont disponibles sur son blog http://congosiasa.blogspot.com. Jason Stearns est l'auteur de Dancing in the Glory of Monsters (2011), un livre sur les guerres au Congo.



PAR PASCAL KAMBALE ET JASON STEARNS (*)

Kinshasa: Une milice du PPRD attaque les journalistes et les membres de l' UDPS


POLITIQUE NATIONALE

Kinshasa sous haute tension

PPRD et UDPS en corps à corps

Par  Le Potentiel


Les craintes se sont confirmées. La confrontation entre les éléments de l'UDPS et ceux du PPRD a bel et bien eu lieu hier jeudi. Dans un élan de provocation pour conduire certainement à un suicide collectif, le télescopage entre les deux cortèges a fait monter la tension dans la ville de Kinshasa. L'épreuve de force, sur fond de jets de pierres et de recours à l'arme blanche, n'a pu être évitée. La Police est intervenue à coups de bombes lacrymogènes et de tirs de sommation pour disperser les belligérants. On déplore des blessés. Parmi eux, des journalistes agressés dans l'exercice de leurs fonctions. Des cameramen brutalisés, l'outil de travail arraché et confisqué. Le schéma ivoirien serait en marche.



La marche des combattants de l'UDPS et ses alliés, organisée hier jeudi 29 septembre à Kinshasa, a été dispersée par les éléments de la Police nationale congolaise (PNC).
Les manifestants n'en étaient qu'au début du trajet quand ils se sont vus intercepter devant une barrière de la police au sortir de la 10 ème rue Limete résidentiel, sur le boulevard Lumumba, point de départ de la marche.



Les forces de l'ordre n'ont pas hésité, face à la détermination et au bras de fer qui semblait s'engager, à recourir aux gaz lacrymogènes et à des tirs de sommation.
Un peu plus loin au niveau de la 7ème rue Limete, à la Place commerciale, des scènes d'horreur ont été perçues. Des inconnus, munis d'armes blanches (machettes, bouteilles et pierres), se sont interposés sur la voie pour barrer la route aux partisans de l'UDPS et alliés qui avaient réussi à dépasser la barrière policière de la 10ème rue.



Des jets de pierres ont opposé ces deux camps. Et comme par surprise, la presse n'a pas été la bienvenue à ce rendez-vous du jeu de la mort. Des journalistes ont été molestés. Leur matériel de travail saisi ou carrément détruit. Cela a été le cas d'un confrère de RFO-AITV, John Nkikendo, qui s'en est sorti avec des blessures après qu'il a reçu une bouteille sur la tête. Il en est de même du cameraman Pathy Alume du Groupe de presse Le Potentiel/Télé 7. « J'ai été appréhendé par des sportifs armés de machettes et de bouteilles, à l'arrêt de bus de la 6ème rue, où j'attendais le taxi pour regagner ma rédaction. Ils m'ont repéré par la camera que j'avais en main. Mon péché était de les avoir filmés avec ces armes blanches pendant les affrontements. Ils m'ont conduit de force dans l'enceinte du siège du PPRD situé à la 6ème rue Limete industriel. Et là, deux choix m'ont brutalement été proposés pour reprendre ma liberté et mon matériel de travail. Celui de leur remettre la cassette que je venais d'enregistrer, soit d'effacer les enregistrements sur-le-champ. J'ai opté pour la seconde, et c'est dans ces conditions que j'ai été libéré», témoigne-t-il.



Le point de presse de l'UDPS
Au cours d'un point de presse tenu à Gombe hier jeudi après ces incidents, le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemain Shabani Lukoo, et les autres leaders de l'Opposition qui soutiennent la candidature d'Etienne Tshisekedi, ont condamné cette répression qu'ils ont qualifiée de «barbare» de la part des éléments de la police et de ceux qu'ils identifient comme «milice» du pouvoir en place. «L'UDPS n'entend pas baisser les bras pour obtenir l'audit du fichier électoral. C'est pourquoi, le jeudi 6 octobre prochain, nous serons encore dans la rue pour poursuivre nos revendications», a affirmé le secrétaire général de l'UDPS joint au téléphone.



Par ailleurs, Jacquemain Shabani a déploré de nombreuses arrestations de ses combattants. Il est même fait état de l'interpellation de quelques leaders de l'Opposition.



La réaction du PPRD
De son côté, le président de la Ligue des jeunes du PPRD, Francis Kalombo, contacté par téléphone, a dit que les jeunes de sa ligue se sont défendus. «Ce sont des militants du PPRD qui sont sortis de notre siège de la 6ème rue. Et ce sont les militants de l'UDPS qui les ont attaqués en premier. Ils n'ont fait que se défendre».



Accusé d'être à la tête d'une milice en pleine capitale, Francis Kalombo répond : «Shabani est aussi à la tête d'une milice à Kinshasa et nous, nous ne faisons que nous défendre. Ils avaient des flèches empoisonnées, ce sont des miliciens. Et vous savez ce qu'ils font à chaque descente dans la rue ? Des cocktails Molotov et autres matériels à causer des dommages. Shabani et Tshisekedi sont à la tête d'une milice. Pour preuve, Tshisekedi leur a demandé de le conduire au pouvoir à partir du 6 décembre 2011».



Quant à la suite de sa démarche, celle de déposer un mémorandum au siège de l'UDPS, Francis Kalombo dit ne pas désarmer : «Nous avons été stoppés au niveau de la 7ème rue par la police. Nous parviendrons à déposer notre mémo à l'UDPS comme elle aussi tient à parvenir au dépôt de son mémo à la CENI».
Par ailleurs, le président de la Ligue des jeunes du PPRD regrette que l'UDPS ait choisi le même jour qu'eux pour leur manifestation. «Recourez aux sources de l'Hôtel de ville, nous avons été le premier à déposer la demande de notre manifestation», explique-t-il.
La question est celle de savoir pourquoi ces deux camps choisissent le même jour pour manifester. Pourquoi l'autorité de la ville ne fait-elle pas comprendre le danger d'une telle obsession ? L'élégance est l'art de la politique. Les uns et les autres devraient s'incliner devant l'exigence de la liberté d'expression, sans entrave.



Une question en appelant une autre. Depuis quand l'UDPS est-elle devenue une institution pour que le PPRD tienne absolument à aller déposer un mémorandum à son siège ?
L'on est là en face des protagonistes qui ont certainement peur des élections et s'activent à les contourner. La violence de ce jeudi 29 septembre plante le décor du pire à venir. Le schéma ivoirien est bel et bien en marche.

Tuesday, September 27, 2011

L'UDPS convoque une grande marche le 29 spetembre 2011

 ACTIONS POUR LA TRANSPARENCE DU PROCESSUS ELECTORAL 2011MARCHE DE L'UDPS DU JEUDI 29.09.011
 
2011/9/28 raphael kapambu rkapambu@yahoo.fr
Chers compagnons de lutte et chers compatriotes,

Au moment où le découragement semble s'être emparé de plusieurs d'entre nous suite à la manière peu responsable dont les dossiers de candidature à la députation nationale  ont été traités au sein de notre Parti par la C.E.P. et tous ceux qui tournoient autour, manière qui frise la trahison par rapport à l'idéal pour lequel plusieurs d'entre nous ont payé de leur vie; en ce moment donc du découragement qui enchante et fait frotter les mains à nos adversaires les plus farouches, la Présidence du Parti sous la houlette de son Président, le Leader charismatique Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, a décidé, par l'entremise de l'équipe de gestion courante du Parti et avec l'appui et le soutien de la Base, de poursuivre avec le combat en affrontant le Pouvoir PPRD/ CENI dans la rue!

Car pour les "gardiens du temple UDPS"  : SEULE LA LUTTE LIBERE !

Nous sommes convaincus pour notre part et ce, contrairement à certains cadres du Parti qui croient que l'époque des actions et manifestations publiques est révolue,  que c'est maintenant plus qu'hier que l'UDPS doit amener le peuple congolais à se mettre débout comme un seul homme pour prendre en mains son destin, s'approprier le processus électoral et être à même de défendre sa victoire aux élections du 28.11.011! Car la dictature ne se laissera pas faire!
Nous rappelons, pour ceux qui ont la mémoire courte ou qui sont amnésiques, que lors de la mascarade électorale de 2006, c'est Jean Pierre Bemba qui était sorti vainqueur des urnes!

C'est donc forts de l'expérience de plus de 30 ans de lutte et enrichis par le printemps arabe, que le Secrétaire Général de l'UDPS  a, après des réunions de concertation avec les Présidents Fédéraux et les Responsables des Parlements débout de Kinshasa, tenu une conférence de presse ce mardi 27.09.011 au Siège du Parti à Limete pour annoncer la poursuite des actions de rue par l'UDPS et ses Alliés de la vraie Opposition politique pour exiger et obtenir la transparence du processus électoral en cours par la CENI! Si cette transparence n'est pas obtenue, la CENI ne pourra pas prétendre opposer au peuple congolais des résultats issus de la tricherie et de la fraude! Cela doit être compris une fois pour toutes!

Liant l'acte à la parole, le Secrétaire Général a ainsi annoncé , à l'occasion de cette conférence de presse, l'organisation pour ce jeudi 29.09.011 d'une " Grande Marche " pacifique non seulement à Kinshasa mais aussi à l'intérieur qu'à l'extérieur du Pays, là où se trouvent les membres de l'UDPS et les compatriotes congolais acquis au vrai changement.

A Kinshasa, cette marche pacifique partira du Siège du Parti, 10ème Rue/ Limete pour se terminer au siège de la CENI sur le Boulevard du 30 juin.

Toutes les Fédérations de l'UDPS tant de l'intérieur que de l'extérieur sont donc appelées à répondre à ce mot d'ordre du Parti en emboîtant les pas aux Fédérations de Kinshasa en organisant le même jour, jeudi 29.09, des marches pacifiques dans leurs juridictions respectives.

Veuillez trouver en pièces jointes les documents ci-après:

- La lettre d'information au Gouverneur de la Ville de Kinshasa;
- Le texte de la Conférence de presse de ce jeudi 27.09.011 , ainsi que
- La Déclaration de l'UDPS en rapport avec le Forum d'Addiis-Abéba.


Tenons bon, la victoire est certaine!

Raphaël KAPAMBU KATUKONKI
S.P., Chef du Département de Communication, Information et Mobilisation." DCIM"
( 243) 89.91.94.761;811597909