Wednesday, October 19, 2011

J-Kabila a peur de Roger Lumbala

Les Hommes de Tshisekedi
Roger Lumbala pressenti Premier Ministre en 2012 !   
 
 Malgre tous les bruits qui se font aurour de Kengo, Kamerhe et autres, l'acteur politique que les kabilistes craignent le plus est le depute de Miabi, Roger Lumbala. Ce dernier a prouve etre un stratege hors pair sur la scene politique congolaise. Depuis quelques semaines, de bruits courrent dans les cercles du pouvoir kabiliste et les chancelleries occidentales que Roger Roger Lumbala, ancien ministre du commerce, pourrait etre plebiscite par sa plateforme pour acceder a la Primature avec l'aval de M. Tshisekedi. Seul hic, Tshisekedi et Lumbala sont originaires de la meme province et, au Congo, cela suscite toujours des debats passionnes. Le debat doit avoir lieu. Craignant la montee actuelle de Roger Lumbala, les cadres du PPRD (parti de Joseph Kabila) focalisent desormais leurs attaques sur Roger Lumbala dans la presse nationale. 
 Deux autres etoiles politiques congolaises sont Martin Fayulu et Diomi Ndongala qui inquietent serieusement les tenants du pouvoir. Ils captivent la population. Nous y reviendrons. 
 


LES KABILISTES EN PANIQUE S'ATTAQUENT A ROGER LUMBALA.
 
2011/10/17 omer nsongo die lema omersong@yahoo.fr
 
Parlons-en !
Combien de % Roger Lumbala apporte-t-il à Tshisekedi ? Juste 0,45 % !
 
Ces temps derniers, Roger Lumbala, député national sortant, s'illustre dans d'étranges  approximations arithmétiques pour situer le pourcentage de Joseph Kabila et d'Etienne Tshisekedi à l'élection présidentielle de novembre 2011.
Du compte du premier (58 % des voix obtenues au second tour en 2006), Lumbala déduit l'apport qu'il attribue à Vital Kamerhe, à François-Joseph Nzanga Mobutu et à Antipas Mbusa Nyamwisi. Il considère, de ce fait, que le candidat Kabila ne peut pas dépasser 40 % !
Tandis qu'au compte du second, il ajoute automatiquement les 42 % de Jean-Pierre Bemba et les 3 % d'Oscar Kashala, non sans y intégrer, en cas de candidature commune, les apports de Kamerhe, Nzanga et Nyamwisi etc.
Aussi, dans sa logique, les calculs de 2006 sont demeurés statiques.
Soit !
Mais, curieusement, dans chacune de ses prestations, il oublie de faire allusion à son propre score du 1er tour, soit 0,45 %  représentant 75.644 votants sur un électorat estimé, pourtant, à 25.420.199 participants !  
Ainsi, tout le tambourinage auquel il se livre autour de la candidature d'Etienne Tshisekedi  est juste pour cet apport pour le moins insignifiant…
D'ailleurs, en prenant Eugène Diomi Ndongala (0,51% ) et Joseph Olenghankoy (0,60 %), le trio ne dépasse même pas 2 % puisque le résultat global de 2006 est de 1,56 %.
S'il n'en a personnellement pas conscience, assurément à l'Udps on remercie l'ex-chef de l'Etat de l'Ituri d'avoir donné à Etienne Tshisekedi un bel argument pour user du devoir d'ingratitude en cas, bien entendu, de victoire électorale.
Déjà, la position exprimée par le lider maximo par rapport au partage du pouvoir est assez claire : c'est au prorata de la représentativité des forces politiques à l'Assemblée nationale que l'opération se fera. Et voilà que Roger Lumbala a peu de chances de renouveler son mandat à Miabi ; ce qui revient à dire qu'il ne sera pas de la deuxième législature, avec tous les risques d'affaiblissement de son mandat à la tête du parti. En politique, en effet, il n'est toujours pas aisé de garder la fonction de direction du parti sans détenir, concomitamment,  un mandat électif institutionnel, même en étant président-fondateur. Ni député national, ni sénateur, encore moins député provincial, Azarias Ruberwa en sait quelque chose au sein du Rcd.   
Avec quoi alors Roger Lumbala va-t-il négocier son maintien dans l'ordre institutionnel ? Ses 0,45 % ? Ça ne pèse pas ; c'est trop léger.
Moralité : tout son battage politico-médiatique a pour seule motivation la survie, alias « changement ».
Demain, lorsqu'il reviendra sur ces approximations arithmétiques, il va bien falloir qu'on lui rappelle son score maigrichon de 2006.
Il n'aura pas de répartie...
 
Omer Nsongo die Lema