La pétition demande à l'Europe un controle des fonds investis au Congo, afin d'être sûrs que ces millions d'euros soient utilisés à bon escient et soit efficacement investi pour relancer ce pays. Il demande ainsi que les parlementaires aient un droit de regard sur l'usage de tout ces fonds. Et ainsi espérer qu'ils menent à des résultats concrets.
Qui l'aurait crû? Deux policiers d'un sous-commissariat de la commune de Selembao ont eu le toupet de lever la main sur un colonel pour des voies de fait.
A son tour, celui-ci a dû leur ordonner de se donner mutuellement quelques coups de fouet. A vrai dire, il y a eu méprise et les pauvres policiers se sont fait avoir. Car, l'armée du colonel n'était pas de ce monde.Il fait frais dans cette soirée du vendredi 18 janvier. Un homme d'âge respectable arpente les rues de Selembao. Arrivé dans un coin, il est contraint de s'arrêter pour des besoins physiologiques. Mais où aller ? Tout est à découvert depuis les mesures de propreté prises par André Kimbuta.
L'homme est coincé, il risque d'uriner dans les habits. Il décide donc de se coller à un mur et commence à l'arroser au vu des autres passants. Un fait devenu normal dans une ville où il n'y a plus de moral ; cité où l'autorité n'a pas prévu des toilettes publiques.
Erreur ! Le mur souillé est adjacent à un sous-commissariat de police. Deux agents de l'ordre surgissent juste au moment où l'homme a fini de se soulever. Ils le surprennent donc en flagrant délit et l'arrêtent. Acheminé au poste de garde, l'homme est accusé d'avoir outragé les bonnes mœurs. Mais celui-ci demande pardon. Les policiers ne l'écoutent pas et le soumettent à dix coups de fouet. L'homme crie de plus belle, mais les policiers le bastonnent d'une façon réglementaire.
Comme par hasard, une maman passe par là, juste en pleine flagellation du colonel. Cette dernière est abasourdie en dévisageant l'homme crucifié et lance à haute voix : « Quel péché as-tu commis, papa colonel, pour subir un tel châtiment ? ». L'homme gémit et ne sait répondre. Mais comme mus par un ressort, les policiers se sont brusquement arrêtés en entendant le mot magique.
Les bourreaux d'à peine se raidissent au garde-à-vous, rendent le salut militaire à l'homme supplicié et se confondent en excuses : « Pardon mon colonel, on ne savait pas, mon colonel… ». Malgré son corps endolori, le colonel leur fait comprendre qu'il n'y a pas de pardon pour les gens qui n'avaient pas voulu s'attendrir sur ses lamentations. A son tour, il intime à chacun de deux policiers de donner vingt coups de fouets à son collègue. Et ce, à tour de rôle. Après quoi, le colonel s'en va en les priant de bien veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens.
Une trentaine de minutes plus tard, la brave maman qui avait identifié cet officier supérieur repasse encore par là pour regagner son domicile qui se trouve dans les parages. En la revoyant, les policiers la hèlent et la prient de s'approcher.
Dès qu'elle atteint le poste de garde, les policiers lui demandent avec empressement : « Maman, à quelle unité appartient-il, ce colonel ? ». La brave femme répond calmement : « Oh ! Son armée n'est pas de ce monde impie, mais une Eglise. C'est notre colonel de l'Armée du Salut, qui combat pour les âmes perdues» Sacrilège ! A ces mots, les policiers sont piqués d'une verte colère. Ils s'en prennent à la pauvre femme : « Eh bien, tu vas payer, pour nous avoir induits en erreur et fait ridiculiser par un civil. » Et la femme est mise au cachot.
Le lendemain matin, la femme est conduite chez le commandant de la place. Après l'avoir entendue, le lieutenant de police donne tort à ses collaborateurs. Il leur fait comprendre qu'il était de leur droit d'exiger les pièces d'identité à ce fameux colonel en tenue civile. Cette femme n'était pas fautive. Ce sont eux, les gardiens de la loi, qui n'avaient pas été vigilants. Et la femme a été relâchée.
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Source: recu de Mama Josee Ngoyi, Bxl