Tuesday, October 04, 2011

Les kabilistes acceptent d'avance leur defaite.

ELECTIONS 2011:
les kabilistes acceptent d'avance leur defaite.
Dans un dernier sursaut de survie ou dessepoir, ils ont envain tente de semer la division dans l'opposition, le debauchage et l'intimidation. Rien n'a reussi. Ils envisagent a present de tout bruler a vant leur depart en exil. Dans ce cas, ils seront rattrappes par les combattants de la diaspora congolaise partout sur cette planete Terre et a-dela.
 
A propos de M. Etienne Tshisekedi, Omer Nsongo ecrit: <<  On ne peut pas ne pas admirer ce courage, nouveau, dans la quête du pouvoir. >>
 
A sa maniere, Omer Nsongo, le propagandiste mangecrate de Kabila, invite les congolais a le lire desormais entre les lignes. Voir son texte ci-dessous. Kabila est politiquement mort. L'heure est au partage du pouvoir entre Tshisekedi et ses allies. Omer Nsongo alerte les opposants sur les difficultes qui les attendent sur ce point. Omer Nsongo se reconvertit en conseiller de l'oposition politique en RDC. Bravo donc a ce compatriote qui s'apprete a quitter le Titanic Kabiliste. Lentement mais surement, il va sombrer au fond de l'ocean politique congolais. Tshisekedi emerge. ECOUTEZ: http://www.congonetradio.com/rdc/
 
Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon
 
2011/10/4 omer nsongo die lema <omersong@yahoo.fr>
 

A la recherche de leurs voix après les avoir longtemps méprisés !
Tshisekedi passe un marché des dupes avec Kengo, Bemba et Kamerhe !
 
En dehors de l'Institution « Président de la République », trois institutions politiques intéressent les candidats appelés à se désister en faveur du lider maximo : l'Assemblée nationale, le Sénat et le Gouvernement. Dans cette logique, Léon Kengo, Vital Kamerhe et le mandataire de Jean-Pierre Bemba vont devoir se partager la présidence de la chambre basse, la présidence de la chambre haute ou la primature. Or, en soumettant la répartition des postes au prorata du « nombre des députés envoyés au Parlement», pour paraphraser Etienne Tshisekedi, il va se poser à chacun des trois « désistants » un problème au départ : ne pas savoir au départ ce qu'ils vont devenir ; leur sort étant lié au verdict des urnes. Pire,  la bataille du « partage équitable et équilibré du pouvoir » pourrait se déporter sur la primature, à défaut du sénat, si aucun des trois n'est candidat à la députation nationale et, surtout, ne réussit à se faire élire dans sa circonscription !
 
 
« C'est pour cela que je suis venu ici, que j'ai contacté des autres candidats de l'opposition ; nous sommes en train de nous entendre afin que seule ma candidature soit reconnue et soutenue. C'est pour cela que j'ai rencontré M. Kengo ici à Bruxelles. Je suis allé en Hollande pour y rencontrer M. Jean-Pierre Bemba à La Haye et il va donner pour consigne de me soutenir, afin que les voix de ses partisans se portent sur moi. A Montréal, où je me rends ce week-end, je vais rencontrer un autre candidat, Vital Kamerhe. D'après ses déclarations, lui aussi serait d'accord de me donner ses voix, pour que l'on puisse chasser Kabila… ».
L'homme qui parle ainsi, c'est Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Il répond, dans le style agaçant qui lui est particulier, à la question de Colette Braeckman de savoir si, avec une élection à un seul tour, il n'y avait pas le risque de le voir perdre !
A l'observation de la journaliste belge de savoir s'il a conclu des accords ou promis des postes aux uns et aux autres au cas où il est élu à la présidence, le lider maximo répond : «  Tout le monde veut une véritable union de l'opposition afin de pouvoir isoler Kabila. Nous sommes en politique : la répartition des postes se fera après, suivant les résultats obtenus par chaque parti, par le nombre de députés envoyés au Parlement… ».
               On ne peut pas ne pas admirer ce courage, nouveau, dans la quête du pouvoir. Etienne Tshisekedi a, en effet, habitué la scène politique à voir les opposants courir après lui. La nouveauté est que c'est lui, maintenant, qui court après les acteurs politiques capables de lui rapporter les voix dont il a besoin pour se faire élire. Notons en passant qu'il n'associe nullement à sa démarche les « patriotes-résistants » de l'Apareco d'Honoré Nbganda.
Cependant, l'histoire retient que ce n'est pas la première fois qu'il fait travailler collectivement les alliés mais pour son compte exclusif. En 1991, dans le cadre des Accords du Palais de Marbre I, il avait joué cette partition en demandant à Marcel Lihau et Frédéric Kibassa Maliba de l'Udps, Joseph Iléo Songo Amba du Pdsc, Jean de Dieu Nguz a Karl I Bond du Pri et autres Enoch Nyamwisi de la Dcf de négocier avec le maréchal Mobutu la primature en sa faveur. Mais, une fois désigné à ce poste, il n'avait pas hésité à éconduire les candidats recommandés par ses alliés. Il ne s'arrêta pas là. Dans le cadre de la Conférence nationale souveraine, la majorité de ces acteurs politiques, soutenus par les Kengistes de l'Udi, firent le même boulot de lobbying. Elu Premier ministre, Etienne Tshisekedi oublia de leur rendre l'ascenseur. Il ne prit dans son gouvernement aucun des candidats ministres vertébrés lui recommandés par ses alliés du parti et de l'Usor. Voilà comment, dans le cadre des Accords du Palais de Marbre II et des Accords du Palais du Peuple, Jean de Dieu Nguz a Karl I Bond (novembre 1991) et Léon Kengo (juin 1994)  s'étaient vengés en lui damnant le pion. Sur ces entrefaites, Faustin Birindwa viendra lui donner le coup de massue en devant Premier ministre issu du Conclave politique de Kinshasa (mars-avril 1993).
C'est à partir de ce dernier épisode que se dessina le schéma « Ni Cns, ni Conclave », alias « 3ème voie ».
               Tous les acteurs politiques « victimes » du tshisekedisme pur et dur sont comme des chats échaudés. Ils craignent à jamais l'eau froide, fut-elle celle portée par le Tshisekedi nouveau.
 
De plain-pied dans l'affairisme politique
 
               Aussi, le candidat n°11 a beau admettre qu'il a notamment vu Bemba à La Haye et que Bemba s'est engagé à donner une consigne à ses partisans et sympathisants pour lui faire bénéficier de ses voix, personne n'y croit vraiment ! Après tout, comme relevé dans l'une des dernières chroniques politiques, Bemba est aussi « victime collatérale » du tshisekedisme pur et dur du temps de Mobutu ! On en veut pour preuve le silence assourdissant observé dans le chef des Bembistes. D'ailleurs, les plus sages parmi eux s'abstiennent jusque-là de mobiliser la base pour cette adhésion révélée par une source non autorisée. De quoi rappeler l'interview d'Etienne Tshisekedi à Rfi après sa rencontre avec le maréchal Mobutu à Nice en 1996.
Il a été constaté, dans la même logique, que Léon Kengo wa Dondo continue de parler programme commun avant quoi que ce soit, pendant qu'Etienne Tshisekedi continue, lui, de parler candidat commun, avant quoi que ce soit. Les violons tardent encore à s'accorder. Reste à connaître la position de Vital Kamerhe.
               A dire vrai, le rapprochement « Tshisekedi-Kengo-Bemba-Kamerhe » n'est dicté que par l'enjeu électoral. Autrement, le lider maxiomo serait resté égal à lui-même en ignorant superbement Kengo, Bemba et Kamerhe. Après tout, ni au cours de ces cinq dernières années du premier quinquennat finissant (décembre 2006-décembre 2011), ni au cours des cinq dernières années post-Dialogue intercongolais (juin 2003-décembre 2006), l'homme ne s'est préoccupé véritablement de l'enjeu politique que représentent individuellement Léon Kengo, Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe, encore moins François Joseph Mobutu et Antipas Mbusa Nyamwisi, pour ne parler que de ces cinq candidats à la présidentielle. Tout comme il ne s'est jamais préoccupé de l'enjeu humanitaire qu'est la détention de Chairman et de Thomas Lubanga à La Haye.
               Il est de plain-pied dans l'affairisme politique.
 
Fameux triangle nucléaire
 
               Mais là où les choses risquent de se corser, c'est qu'après avoir garanti le transfert ou le report des voix en faveur d'Etienne Tshisekedi, les candidats « désistants » doivent se mettre, eux, en concurrence féroce pour mériter un des postes pour lesquels ils n'ont au départ aucune assurance d'acquisition ; la clé de répartition étant détenue par des … électeurs.
               De façon concrète, il va se passer exactement ceci, partant du fameux triangle nucléaire concocté par Vital Kamerhe : ce dernier s'en ira mobiliser l'Est pour Etienne Tshisekedi, sans cependant être sûr lui-même de devenir président de l'Assemblée nationale (pour autant qu'il ait posé sa candidature à la députation nationale), président du Sénat ou Premier ministre ! Même cas pour l'Ouest que Léon Kengo a la charge de mobiliser pour le lider maximo, sans non plus être sûr de devenir l'animateur de l'Assemblée nationale (s'il n'est pas candidat à la députation  nationale), du Sénat ou du Gouvernement. Quant à Jean-Pierre Bemba, malgré sa consigne pour mobiliser encore l'Ouest, il restera à La Haye, et son substitut à la présidence de l'Assemblée nationale ou du Sénat ou encore à la primature devra batailler fort aux législatives nationales, sinon il est perdu !
               Un autre cas de figure à ne pas écarter : une Udps acquérant la majorité des mandats à l'Assemblée nationale sur le modèle du Pprd ! Voit-on, d'ici, Etienne Tshisekedi empêcher les siens de jouir pleinement de cet atout pour diriger soit l'Assemblée nationale, soit le Gouvernement ?
               En fait, dans cette sarabande, seul le candidat à la présidentielle s'en tire à bon compte pendant que la dynamique électorale décidera du sort des candidats « désistants » !
               C'est cela même, le marché des dupes…
               En attendant, préparons-nous déjà à assister à cette scène comique : Léon Kengo va parcourir une bonne partie de l'Ouest pour dire aux siens : « Votez pour Tshisekedi, même si je ne sais pas ce que je vais devenir ! ». Jean-Pierre Bemba instruira les siens pour dire à ses militants, ses partisans et ses sympathisants : « Votez pour Tshisekedi, même si je reste en prison et j'ignore tout du sort de mon mandataire ». Vital Kamerhe va écumer l'Est pour dire : « Votez pour Tshisekedi, même si je ne peux redevenir président de l'Assemblée nationale, devenir président du Sénat ou Premier ministre » ! Et Tshisekedi dira aux siens du Centre : « Votez pour moi ; l'Ouest et l'Est décideront par les urnes du devenir de Kengo, de Bemba et de Kamerhe » !
               Comment s'empêcher d'y trouver un véritable marché des dupes, et encore pour une opération « nzombo le soir », ce sport national qui, par moments, procure des victoires sans lendemain ou, par moments, produit de défaites retentissantes ?
               On ne peut que continuer de persister et de signer : l'Opposition n'a jamais été prête pour l'alternance, et encore pour une alternative crédible. Le « nzombo le soir » auquel elle se livre au travers de la personne d'Etienne Tshisekedi est en train de le démontrer amplement.
               Dire que depuis le 6 décembre 2006 – date d'investiture de Joseph Kabila Kabange comme Président de la République – elle a eu 60 mois (cinq ans) à préparer son programme commun pour un candidat commun, mais c'est seulement maintenant qu'elle s'échine à s'y mettre.
               En fait, le lider maximo reste dans son registre favori, connu de ses alliés, du peuple congolais et de la communauté internationale : il n'a jamais été prêt pour la gestion du pays. Autrement, il n'aurait pas soumis ses alliés à l'épreuve des urnes en contrepartie de leur désistement en sa faveur.
 
Omer Nsongo die Lema