Luyeye Norbert Apasoli Mpoke
Le «raïs» et son CV
Le "raïs" à l'époque où il n'était "que" chef d'état-major des Forces terrestres
Francophonie oyééé ! A l'occasion de la tenue du Sommet de la Francophonie en République très très démocratique du Congo, l'hebdomadaire «Jeune Afrique» a scellé sa «réconciliation» avec le «raïs», alias «garant» de la nation, alias commandant suprême des FARDC et de la police nationale. Les affaires sont les affaires. L'argent n'a pas d'odeur. Le magazine de «Papa Ben Yahmed» n'a jamais été une entreprise d'économie sociale. C'est une société commerciale. Honni soit qui mal y pense ! Pour l'anecdote, le «raïs» et J.A étaient «fâchés» depuis février 2011 suite à la publication d'un dossier au vitriol dans l'édition n°2612 intitulé «Kabila = Mobutu Light». Directeur de la rédaction, François Soudan écrivait que le successeur de Mzee «règne sur un pays sinistré, gangrené par la corruption, miné par l'injustice, l'impunité et les scandales financiers.» Walay! Le journaliste de peindre un «raïs» «arrogant» et «autocrate». Sans oublier de dénoncer l'enrichissement de son entourage et de sa famille. Le diamantaire Dan Gertler en prenait également pour son grade. Bras droit financier du président, Augustin Katumba Mwanke y était décrit en «Raspoutine congolais». Comme Raspoutine le Russe, «AKM», comme l'appelaient ses féaux et proches, est mort en février dernier dans des conditions abracadabrantesques. Le dossier a été classé sans qu'il y ait eu la moindre ouverture d'une enquête judiciaire sur le crash de l'avion qui le transportait.
Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa - Lez - Immondices, dans le n° 2700 de J.A, soixante-dix pages sont consacrées à la République très très démocratique du Congo. «Pub» compris. Mon ami qui a décidément l'esprit désaxé n'a pu remarquer dans ces 70 pages que le communiqué inséré à la page n°106 par le cabinet du président de la République. «De quoi parle ce communiqué ?», lui ai-je demandé. Réponse : « Il s'agit du CV du raïs».
Pour avoir le cœur net, j'ai feuilleté l'édition en question du magazine parisien jusqu'à la page 106. L'ami me dit de lire à haute voix. Je commence : «Joseph Kabila est né le 4 juin 1971 à Hewa Bora II, collectivité de Lulenge, Territoire de Fizi, province du Sud Kivu». «Stop!», tonne-t-il. Il me fait remarquer qu'il n'a jamais existé en République très très démocratique du Congo un village dénommé
« Hewa Bora II ». « C'est une localité imaginaire qui n'a aucune existence juridique », ajoute-t-il avant de souligner qu'en vérité le « raïs » n'a jamais dit la vérité sur son lieu de naissance. Pour étayer sa thèse, mon ami me souffle dans le creux de l'oreille que le « raïs » est né à «Fizi », selon l'opuscule « Pourquoi j'ai choisi Kabila» de Vital Kamerhe. A en croire mon ami toujours, l'historien belge Erik Kennes note à la page 229 de son «Essai biographique sur Laurent-Désiré Kabila», publié chez L'Harmattan en 2001, que «Yungu, c'est l'endroit où est né son fils Joseph Kabila.» A la page 298, Il écrit : « (…). Les premiers nés sont des jumeaux, nés à Mpiki», «près de Hewa Bora». « Où est né finalement le raïs ?. A Hewa Bora II, à Fizi, à Yungu ou à Mpiki ?».
L'ami me dit de poursuivre la lecture. Ce que je fais : «En 1996, il (le futur raïs) est nommé commandant des opérations sur l'axe Kisangani ensuite Lubumbashi et Kinshasa pendant l'avancée des troupes de libération vers Kinshasa». Mon ami bondi littéralement de sa chaise : «C'est parfaitement faux ! C'est ahurissant, la manière dont le raïs et les membres de son cabinet prennent des libertés avec l'Histoire en mentant sciemment». Selon lui, l'AFDL a vu le jour en octobre 1996. A l'époque, c'est André Kisase Ngandu qui jouait le rôle de chef militaire du mouvement. A en croire l'ami, les troupes de l'AFDL se trouvaient encore dans les deux provinces du Kivu. En janvier 1997, Kisase est tué dans des circonstances non-élucidées à ce jour. C'est à partir de ce moment que les opérations militaires ont été confiées au colonel rwandais James Kabarebe. «Cette réalité, poursuit l'ami, a été confirmée par la presse américaine». Il me montre un article. Je lis : «Le véritable chef des opérations de l'AFDL était un officier rwandais, le commandant James Kabarebe». « De quel journal s'agit-il », lui ai-je demandé avec ma naïveté habituelle. Réponse : « Il s'agit du journal The Washington Post daté du 9 juillet 1997». Le même « canard » yankee écrit que « James » est secondé par un fils de Mzee, âgé de 25 ans, qui répondrait au nom de Joseph Kabila. «On dit que la mère de celui-ci est la sœur du commandant Kabarebe». Pour mon ami, c'est une tentative de falsification de l'Histoire de prétendre que le « raïs » commandait des opérations militaires.
Je poursuis la lecture : « Il (le futur raïs ) se rend en Chine en 1997 pour parfaire ses études militaires (…). Et il est ensuite nommé chef d'Etat major général adjoint des Forces armées congolaises en 1998 puis en devient chef d'état-major de la Force terrestre en 2000». « Stop !», crie l'ami. «C'est faux et archi-faux, clame-t-il. C'est assez étrange de voir le cabinet du raïs rester délibérément évasif sur les dates. L'AFDL a fait son entrée à Kinshasa le 17 mai 1997. Ce n'est qu'au mois de mars 1998 que le futur « raïs » a été envoyé en Chine. Il a été rappelé au pays au mois d'août au lendemain de la rupture de la coopération militaire avec le Rwanda et l'Ouganda».
Méticuleux, mon ami se dit étonné de voir un document émanant de la Présidence de la République comporter tant d'informations mensongères. Pour lui, le «raïs» a manifestement des choses à cacher tant sur son passé que sur son parcours personnel. Mon ami qui a une mémoire d'éléphant de me rappeler que Célestin Kabuya Lumuna Sando a été le premier « biographe » du « raïs » dans son ouvrage «Les quatre premiers présidents du Congo», paru en 2002 aux éditions Secco & Cedi. Selon Lumuna, le successeur de Mzee a porté plusieurs noms « pour des raisons évidentes de sécurité ». Mtwale, c'est lui. Kabange, c'est encore lui. Et enfin Hyppolite. En février 2006, Kudura Kasongo, alors porte-parole à la Présidence, s'est essayé dans une note biographique lacunaire. Selon lui, le futur raïs a terminé ses études secondaires au Lycée français de Dar es Salam. Date non indiquée. Il a suivi une formation militaire dans l'armée tanzanienne sans précision de date. J.A datée du 30 janvier 2001 écrivait : « Joseph, adopté par Laurent-Désiré Kabila, intègre l'Armée patriotique rwandaise et devient l'aide de camp du colonel James Kabarebe. A la chute de Lubumbashi, pendant la guerre de 1996-1997, il travaille dans les services de renseignements rwandais et, à ce titre, procède à l'interrogatoire des officiers zaïrois capturés». Le journaliste François Soudan est venu aggraver la confusion dans un dossier intitulé « Le vrai Kabila ». Dans le numéro de juillet-août 2006 de la Revue de l'Intelligence du monde, il écrit que « Joseph et Jaynet ont été inscrits au Lycée français de Dar Es-Salaam sous les noms d'emprunt de Kabange et puis Kanambe…»
Mon ami me dit : « Le CV constitue une carte de visite. Il doit préciser votre parcours de vie, depuis la formation jusqu'à certains aspects de votre personnalité. Il est inutile de mentir car tôt ou tard vous risquez fort d'être dévoilé». Il lance une question cruciale : «Qui est véritablement l'homme qui trône à la tête de la République très très démocratique du Congo depuis le 26 janvier 2001?» L'ami de conclure par un vieux dicton : «Un menteur est un homme qui ne sait pas tromper... ».
Issa Djema
© Congoindépendant 2003-2012
FLASH***FLASH***FLASH***
Un accident de train vient de se produire à SONGOLOLO au Bas -congo impliquant deux trains qui sont entrés en collusion . Il y beaucoup de morts , parmi les morts figuren les BANA MOURA,la garde présidentielle de JO
Information donnée par le journal "RTNC"
La RD Congo en vente aux encheres
COMMUNIQUE POUR UNE TRES LARGE DIFFUSION:
L'UNION DES PATRIOTES DE LA DIASPORA CONGOLAISE DENONCE ET CONDAMNE LE CRAPULEUX ATTENTAT CONTRE LE DR. DENIS MUKWEGE (veuillez cliquer sur le lien SVP. Merci)
Dr. Denis Mukwege has been attacked last night
Dr. Denis Mukwege has been attacked last night. His guard trying to save him was killed. The armed men not hiding their faces were already inside his house waiting for him. They took his keys, shot in the air and left.
No UN peacekeepers came around. They are his neighbors.
One thing that touched me tonight is what I was told... they said... "tu veux qu'on fasse quoi? que nous tous que l'on quitte le Congo?"
Top of Form
Press Release from PMU:
On the evening of 25 October 2012 around 19:00, four armed men, not in uniform, entered Dr. Denis Mukwege's house in Bukavu, Democratic Republic of Congo (DRC). The armed men forced Dr. Mukwege's two daughters and their friend at gunpoint to sit silently on the floor until he returned home. On his arrival, roughly half an hour later, one of the armed men opened the gate and forced Dr. Mukwege out of the vehicle and demanded he hand over his keys. The security guard on duty ran out shouting to intervene and was shot and killed. The armed men fired the remaining bullets at Dr. Mukwege, who threw himself on the ground narrowly avoiding the gunfire. The men then fled in Dr. Mukwege's vehicle, which they quickly abandoned before hijacking another vehicle. The identity of the armed men and their current location is unknown.
Dr. Denis Mukwege is the founder and medical director of Panzi Hospital in Bukavu, DRC. The hospital h
as become known worldwide for the treatment of survivors of sexual violence and women in need of specialised gynaecological care. Dr. Mukwege has been the recipient of numerous international awards including the UN Human Rights Prize, African of the Year, the Olof Palme Prize and the Clinton Global Citizen Award. He has been nominated several times for the Nobel Peace Prize. These awards recognize his extraordinary service, humanity and commitment.
Dr. Mukwege is a tireless advocate for the rights of women in DRC. He has addressed the United Nations General Assembly on the matter, most recently in September, and he regularly travels abroad raising awareness of the situation in Eastern DRC. In addition to his responsibilities managing and administering Panzi Hospital and Panzi Foundation, Dr. Mukwege continues to see patients and perform surgery.
Contact person:
Maria Bard, Advocacy Officer, PMU
+46 8 608 96 35
PMU has been working in DR Congo since the 1920s and supported the establishment of Panzi Hospital. Currently, PMU is working in partnership with Dr. Mukwege to support survivors of sexual violence and women in need of specialised gynaecological care.
You can contact Panzi Hospital at http://panzihospital.org/ or Panzi Foundation at http://panzifoundation.org/
Porte-parole de l'Opposition : Qu'en penser ?
Abbé Faustin Kwakwa. Photo CIC
Depuis quelques mois, l'opposition congolaise se laisse distraire par cette disposition dite constitutionnelle : le choix de son porte-parole. Sans trop se poser des questions sur sa genèse dans l'espace politique congolaise, l'opposition se laisse piégée jusqu'à s'entredéchirer, s'accusant et se discréditant mutuellement. Comme toujours, il y en a qui excelle en la matière, faisant de ce titre ou mieux de cette fonction le lieu privilégié pour acquérir une certaine notoriété politique et plus une source de ravitaillement financière étant donné que le budget alloué à ce poste est plus qu'alléchant. Faire la politique au Congo ne pouvant se comprendre et se justifier que par la recherche effrénée de l'argent, moins pour le service à rendre à la population, plus pour un enrichissement personnel, les Egos se sont positionnés cherchant à tout prix, même par la diffamation de ses compères, à arracher ce poste. Est-il vraiment nécessaire dans une démocratie ou même un semblant de démocratie comme en RDCongo d'avoir un chef ou un porte-parole de l'opposition ? Qu'est ce que cela signifie ?
Dans une démocratie, l'opposition est par essence plurielle. C'est chaque parti de l'opposition qui a son porte-parole. Si la majorité au pouvoir est acquise par une coalition des partis, ceux-ci en raison de leur programme gouvernemental se liguent pour former un gouvernement et peuvent alors avoir un porte-parole du gouvernement dont les prises de positions les engagent tous. Cependant, chaque parti peut avoir son porte-parole. Tandis que l'opposition n'a pas de raison d'avoir un porte-parole car il n'est pas dit du fait d'être dans l'opposition, on doit nécessairement avoir le même programme politique. Il est donc normal qu'un parti de l'opposition soit d'accord sur un point donné avec le programme de la majorité au pouvoir et que l'autre ne le soit pas. Ce n'est pas pour autant qu'il n'est plus dans l'opposition. Aussi, il est normal que deux partis de l'opposition soient complètement opposés du point de vue de leur programme et vision politiques ou qu'ils se mettent d'accord sur un point et cela n'implique pas qu'ils doivent avoir un même et seul porte-parole. Institutionnaliser le porte-parole de l'opposition, c'est sans le dire la réduire à un seul et même parti qui a une seule façon de penser et qui doit suivre une seule vision de choses. C'est donc réduire la diversité ou la pluralité qui doit caractériser l'opposition et qui constitue l'essence même de la démocratie. Il nous incombe d'aller interroger les sources pour savoir d'où est venu cette mascarade d'un porte-parole de l'opposition constitutionnellement reconnue qui n'existe nulle part ailleurs.
Charles Onana vient de publier un livre dans lequel il démontre comment l'Union Européenne a orchestré l'élection de Kabila en 2006. Nous nous souvenons que dans des rencontres que nous avions eus en Belgique avec certaines personnalités politiques belges (qui s'attribuent les galons d'avoir remis le Congo dans l'agenda de la politique internationale), dans l'ambiance des préparatifs de ces élections et de l'élaboration de la constitution, alors qu'on craignait sur leur réussite, ils nous invitaient en tant que membres des organisations congolaises de la diaspora, à nous impliquer à conscientiser notre peuple à l'apprentissage à la démocratie. Déjà en ce moment, ils disaient que (ce qui nous étonnait déjà et sera d'ailleurs dénoncé) je cite : < si Jean Pierre ne gagne pas les élections, il pourra devenir une sorte de chef de l'opposition et la fois prochaine, il pourra gagner>. C'est donc pour contenter Jean Pierre Bemba que cette affaire a été pensée. On a ensuite amené les députés de la transition à le couler sous forme de loi afin de garantir au perdant des élections la sécurité et surtout les moyens financiers pour le calmer. On savait que Kabila sera président et que Jean Pierre devra avoir un titre qui puisse le consoler, le calmer et lui donner les moyens financiers. Comme au Congo les choses se modèlent de façon à contenter plus les individus même si elles n'ont pas de consistance ou n'apportent rien à la nation, on s'y accroche et on en fait une vérité d'Etat, un secret d'Etat, une réalité politique incontournables.
Le Congo souffre aujourd'hui de manque de leader cheap au sommet de l'Etat, il est malade de la mauvaise gouvernance, et souffre des atteintes massives des droits et libertés humains. L'éthique politique a donné place aux antivaleurs dont la corruption endémique et l'impunité. En lieu et place d'un esprit de grandeur et de dignité ambitieuse, on a instauré une culture de nivellement par le bas qui se contente de peu et du strict minimum pour faire tant et tant des bruits tout autour. La gestion de la guerre à l'Est du pays illustre très bien cette mentalité anti patriotique et rétrograde. Devant cet état des choses, tout esprit épris de patriotisme, et par surcroit l'opposition, si vraiment elle veut apporter un changement, devait d'abord s'indigner et ensuite s'engager dans ses comportements, dans ses actes et prise de position à développer une mentalité tout à fait contraire à ce qu'elle condamne : l'arrogance, le manque de respect de l'autre et du peuple congolais, la recherche effrénée de l'argent, le clientélisme et le fanatisme etc. Pour arriver à cette nouveauté, l'opposition n'a pas besoin de porte-parole, elle a besoin de la détermination à apporter un réel changement, chacun à partir de son propre parti et que les idées républicaines et démocratiques alors intégrées par tous puissent galvaniser les efforts, la dynamique et le travail de tous pour sortir le pays du bourbier dans lequel il s'enlise. C'est à ce rendez-vous là que le peuple congolais attend ses leaders et non dans les chamailleries qui accusent leurs auteurs de n'avoir que des ambitions égoïstes et destructrices. Devant la nécessité et l'impératif du changement, les partis de l'opposition ont besoin de tracer un cordon sanitaire contre les antivaleurs. C'est donc d'abord une question d'éthique politique et non d'un individu à placer à la tête de tous comme pour perpétrer la logique de "l'Homme providentiel" qui tue la démocratie en Afrique.
Kwakwa Faustin, Docteur en théologie & Master en sc politiques
© Congoindépendant 2003-2012
Un discours a bien anlyser: CONFÉRENCE PANAFRICAINE DE LÉOPOLDVILLE 25 août 1960
Discours d'ouverture de Patrice Lumumba
Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs,
Chers Camarades,
Le Peuple congolais au combat est fier et heureux de recevoir aujourd'hui sur
sa terre ses frères de lutte.
Votre présence ici, en un tel moment, est pour mon gouvernement, pour nous,
Congolais, la preuve la plus vivante de cette réalité africaine que nos ennemis
ont toujours niée, et qu'actuellement encore, ils s'entêtent à nier. Mais, vous
le savez, la réalité est encore plus têtue et l'Afrique est bien vivante. Elle se
refuse à mourir pour donner raison aux attardés de l'Histoire, de cette histoire
que nous avons faite avec nos mains, avec notre peau, avec notre sang.
Votre présence ici, en un tel moment, est pour mon gouvernement, pour nous,
Congolais, la preuve la plus vivante de cette réalité africaine que nos ennemis
ont toujours niée, et qu'actuellement encore, ils s'entêtent à nier. Mais, vous
le savez, la réalité est encore plus têtue et l'Afrique est bien vivante. Elle se
refuse à mourir pour donner raison aux attardés de l'Histoire, de cette histoire
que nous avons faite avec nos mains, avec notre peau, avec notre sang.
C'est dans des réunions comme celle-ci que nous avons pris conscience de
notre personnalité et de notre solidarité agissante. Lors de nos premières
conférences qui se sont tenues dans les différentes villes d'Afrique et au cours
desquelles nous avons posé le problème de la décolonisation, les impérialistes
ne croyaient pas à notre réussite.
Et pourtant, depuis la première Conférence des Peuples africains tenue à Accra
en décembre 1958, que de chemin vers la libération de notre continent
n'avons-nous pas parcouru ensemble ?
N'est-ce pas depuis cette conférence historique qui a posé les jalons de la
libération de l'Afrique, que pour le mouvement populaire de libération, rien,
ni les vents, ni les armes, ni les répressions, rien n'a pu et ne pourra l'arrêter.
Les travaux de cette conférence ne feront qu'accélérer ce mouvement
d'indépendance du Continent africain.
Messieurs les Ministres, Chefs combattants de la liberté africaine, vous avec
le devoir de montrer une fois de plus au monde et à nos détracteurs que rien
ne saurait nous faire dévier de notre objectif commun : la libération de
l'Afrique. Ce but, nous ne saurons l'atteindre avec efficacité que si nous restons
solidaires et unis. Notre solidarité n'a de sens que parce qu'elle n'a pas de
limite, et qu'enfin nous sommes conscients que le destin de l'Afrique est
indivisible.
Ce sont là les raisons profondes des travaux que vous allez entreprendre. Cette
réunion prépare la grande Conférence au Sommet au cours de laquelle nos
États auront à se prononcer sur:
1. l'appui total de tous les pays africains dans la lutte générale en faveur du
bloc panafricain;
2. la politique de neutralisme pour une indépendance réelle ;
3. la suppression des barrières linguistiques colonialistes par les échanges
culturels;
4. les accords commerciaux entre pays africains;
5. la position de l'Afrique vis-à-vis du Marché Commun européen;
6. la coopération sur le plan militaire ;
7. l'étude de la création à Léopoldville d'un poste émetteur à haute tension
avec la contribution de tous les États africains;
8. l'étude et la création à Léopoldville d'un centre de recherches scientifiques
dans le cadre de la Commission de coopération technique.
Messieurs les Ministres, vous prenez contact avec la réalité du Congo Africain,
ici même, au cœur d'une crise qu'il nous appartient de résoudre. Nul doute
que votre conscience de l'avenir de notre continent vous permettra de conclure
heureusement vos travaux. Il vous appartient principalement de préparer la
rencontre de nos Chefs d'État qui, eux, entérineront, dans les faits, cette unité
africaine au nom de laquelle vous avez répondu à notre appel.
Vous connaissez la genèse de ce que l'on appelle aujourd'hui la crise
congolaise et de ce qui n'est en réalité, que le prolongement d'un combat
entre forces d'oppression et forces de libération.
Mon gouvernement garant et représentant de la souveraineté du peuple
congolais a décidé, dès le début de l'agression belge, de faire appel aux
Nations Unies.
L'ONU y a répondu. Le monde libre s'est prononcé. La Belgique fut
condamnée.
Dans le but d'éclairer l'opinion publique internationale sur les véritables
mobiles du drame congolais, je me suis décidé à entreprendre le voyage de
New York.
À notre retour des États-Unis, nous avons répondu à l'invitation des Chefs
d'État de l'Afrique libre qui, unanimement, nous ont exprimé, par des prises
de position publiques, leur soutien fraternel.
Les séquelles classiques du colonialisme, que nous tous avons connues, ou
connaissons encore en partie, sont particulièrement vivantes ici: survivance
de l'occupation militaire, divisions tribales longuement entretenues et
encouragées, oppositions politiques destructives préparées, orchestrées,
monnayées.
Vous savez combien il a été difficile jusqu'ici, pour un État nouvellement
indépendant, de se débarrasser des bases militaires installées par les anciennes
puissances occupantes. Nous devons proclamer aujourd'hui, ici même, que
l'Afrique refuse désormais le maintien sur son sol des forces armées
impérialistes. Plus de Bizerte, de Ktona, de Kamina, de Sidi Slimane.
Nous avons nos propres armées pour défendre nos pays.
Notre Force publique, victime de machinations, se débarrasse elle aussi de
structures colonialistes pour retrouver, sous l'autorité de chefs congolais, les
qualités d'une véritable armée nationale.
Nos difficultés internes, les luttes tribales, les noyaux d'opposition politique
sont, comme par hasard, centrés sur les régions où nos ressources minières
et énergétiques sont les plus riches. Nous savons comment ils furent organisés,
et comment ils sont soutenus, encore aujourd'hui, dans nos murs.
Notre Katanga, à cause de son uranium, de son cuivre, de son or, notre
Bakwanga, au Kasaï, à cause de son diamant, sont devenus les foyers des
intrigues impérialistes. Ces intrigues visent à assurer la reconquête économique
de notre pays.
Une chose reste certaine et je le proclame solennellement: le Peuple congolais
ne se laissera jamais plus exploiter; tout dirigeant qui voudrait l'entraîner dans
cette voie serait rejeté de la communauté.
Le retentissement que connaît le problème congolais signifie à quel point le
poids de l'Afrique pèse aujourd'hui sur le monde. Nos pays, que l'on voulait
ignorer hier encore, en faisant éclater le cadre colonial, inquiètent le vieux
monde. Ces structures différentes des nôtres sont-elles remises en question?
Oui, chez nous, en Afrique. Qu'elles soient sauvegardées par ceux qui en ont
la charge là où elles conviennent à ceux qui les ont adoptées! Ce n'est pas
notre affaire. Notre affaire c'est notre avenir, notre destin: l'Afrique libre.
Cette année est la nôtre, vous en êtes les témoins et les acteurs. Cette année
est celle de notre victoire inconditionnelle. C'est celle de l'Algérie
ensanglantée, héroïque, l'Algérie martyre au combat exemplaire qui nous
rappelle que l'on ne compose pas avec l'ennemi. C'est celle de l'Angola
bâillonné, celle de l'Afrique du Sud esclave, du Ruanda-Urundi prisonnier,
du Kenya bafoué.
Nous savons tous, le monde sait, que l'Algérie n'est pas française que l'Angola
n'est pas portugais, que le Kenya n'est pas anglais, que le Ruanda-Urundi n'est
pas belge.
Nous savons que l'Afrique n'est ni française ni britannique, ni américaine, ni
russe, mais africaine.
Nous connaissons l'objectif de l'Occident. Hier, il nous divisait au niveau des
tribus, des clans, des chefferies. Aujourd'hui, parce que l'Afrique se libère, il
veut nous diviser au niveau des États. Il veut créer des blocs antagonistes, des
satellites, et à partir de cet état de guerre froide, accentuer les divisions afin
de maintenir sa tutelle éternelle.
Je ne crois pas me tromper en affirmant que l'Afrique aujourd'hui unie se
refuse à ces machinations. C'est pourquoi nous avons opté pour la politique
de neutralisme positif, la seule politique valable qui nous permettra d'affirmer
notre personnalité.
Il n'y a pas pour nous de bloc occidental ou communiste, mais des nations
dont l'attitude vis-à-vis de l'Afrique nous dictera la nôtre.
Nous refusons d'être le terrain des intrigues internationales, le foyer et l'enjeu
des guerres froides.
Je rends hommage solennellement au Président Bourguiba, à Sa Majesté
Mohammed V, au Président Sékou Touré, au Président Tubman, au Président
Nkrumah, au Président Olympio que j'ai eu l'honneur de rencontrer en cette
période décisive.
Et je regrette les impératifs matériels qui ne m'ont pas permis de répondre à
l'invitation du Président Nasser et de Sa Majesté Haïlé Sélassié.
Tous, en militants de l'Unité africaine, ont répondu « Non » à l'étranglement
de l'Afrique.
Tous ont immédiatement compris que les colonialistes, par leur entreprise de
reconquête, remettent en question non seulement l'indépendance réelle du
Congo, mais aussi l'existence de tous les pays indépendants d'Afrique. Tous
ont compris que si le Congo meurt, toute l'Afrique bascule dans la nuit de la
défaite et de la servitude.
Voilà, encore une fois, la preuve vivante de l'Unité Africaine. Voilà la preuve
concrète de cette Unité sans laquelle nous ne pourrions vivre face aux appétits
monstrueux de l'impérialisme.
Tous ces hommes d'État ont alors témoigné que l'on ne débat pas de ce
principe de base mais que l'on se bat pour le défendre.
Nous sommes ici pour défendre l'Afrique, notre patrimoine, ensemble ! À
l'action concertée des puissances impérialistes, dont les colonialistes belges
ne sont que l'instrument, nous devons opposer le front uni des peuples libres
et des peuples en lutte d'Afrique. Nous devons opposer aux ennemis de la
liberté la coalition des hommes libres.
Et notre sort commun se joue pour le moment ici au Congo.
C'est ici, en effet, que se joue un nouvel acte de l'émancipation et de la
réhabilitation de l'Afrique.
Poursuivant la lutte dont l'objectif primordial est de sauver la dignité de
l'homme africain, le peuple congolais a choisi l'indépendance immédiate et
totale.
Ce faisant, il savait qu'il ne se débarrassait pas d'un seul coup de l'empreinte
coloniale, que l'indépendance juridique n'était qu'un premier pas, que l'effort
à fournir encore serait long et plus dur peut-être.
Nous n'avons pas choisi les voies de la facilité, mais celles de la fierté et de
la liberté de l'homme.
Nous avons compris que tant qu'un pays n'est pas indépendant, tant qu'il n'a
pas assumé son destin, il lui manque l'essentiel. Et ceci reste vrai quel que
soit le niveau de vie des colonisés, quels que soient les aspects positifs d'un
système colonial.
Notre volonté d'indépendance rapide, sans période intermédiaire, sans
compromis, nous l'avons imposée avec d'autant plus de force, que nous avions
davantage été niés, dépersonnalisés, avilis.
À quoi nous aurait servi d'ailleurs, de tarder, de pactiser davantage, alors que
nous avons pris conscience de ce que tôt, ou tard, il nous faudrait tout revoir,
tout repenser par nous-mêmes? Créer des structures nouvelles adaptées aux
exigences d'une évolution proprement africaine, reconvertir les méthodes qui
nous avaient été imposées, et surtout nous retrouver nous-mêmes, nous
débarrasser d'attitudes mentales, de complexes, d'habitudes, dans lesquels la
colonisation nous avait maintenus durant des siècles.
Le choix qui nous a été offert n'était pas autre chose que l'alternative : liberté
ou prolongement de l'asservissement. Entre la liberté et l'esclavage il n'y a
pas de compromis. Nous avons préféré payer le prix de la liberté.
Nous affirmons notre personnalité d'hommes libres qui prennent, jour après
jour, en mains les destinées de leurs nations et de leur continent.
Nous avons un besoin urgent de paix et de concorde, notre politique
internationale est axée sur la coopération loyale et l'amitié des peuples. Nous
voulons être une force de progrès pacifique, une puissance de conciliation.
Une Afrique indépendante et solidaire apportera une contribution positive
importante à la paix universelle.
Déchirée en zones d'influence rivales, elle ne ferait que renforcer les
antagonismes mondiaux et aggraver les tensions.
Nous n'opérons aucun choix discriminatoire dans nos relations internationales.
Le Congo est ouvert à tous et nous sommes prêts à nous rendre partout.
Notre seule exigence est la reconnaissance et le respect de notre souveraineté.
Nous recevrons des techniciens de toutes nationalités animés d'un esprit
d'amitié, de loyalisme, de coopération et décidés non pas à dominer les
Africains mais à servir l'Afrique.
Ils trouveront chez nous un accueil amical.
Je suis certain de traduire les sentiments de tous mes frères africains en affirmant
que l'Afrique ne s'oppose à aucune nation en particulier, mais qu'elle est vigilante devant toute nouvelle tentative de domination et d'exploitation tant
dans le domaine des intérêts que dans celui de la pensée. Notre objectif est
de réhabiliter les valeurs culturelles, philosophiques, morales, sociales de
l'Afrique et de sauvegarder nos ressources. Mais notre vigilance ne signifie
pas isolement. Le Congo a marqué dès son indépendance, son désir de
participer à la vie des nations libres, et ce désir s'est concrétisé par sa demande
d'admission à l'Organisation des Nations Unies.
Messieurs les Ministres, Chers Camarades,
Je ne saurais vous exprimer la joie et la fierté qu'éprouvent aujourd'hui le
Gouvernement et le peuple congolais par votre présence, celle de l'Afrique.
Aujourd'hui le temps de projets est révolu. Aujourd'hui l'Afrique doit accomplir
des actes. Ces actes, les peuples d'Afrique les attendent avec impatience.
L'Unité et la Solidarité africaines ne sont plus des rêves, elles doivent se traduire
par des décisions.
Unis dans un même esprit, dans un même élan, avec le même cœur, nous
ferons bientôt de l'Afrique, de notre Afrique, un continent réellement libre et
indépendant.
Vivent l'indépendance et l'unité africaines.
En avant Africains vers la libération totale !
Prime Minister Patrice Lumumba speaks at the opening of the All-African Conference in Leopoldville, August 25, 1960
Ministers,
Ladies and gentlemen,
Dear comrades,
The fighting Congolese people are proud and happy to receive their brothers-in-arms in their country today.
For my Government, for us Congolese, your presence here at such a moment is the most striking proof of the African reality whose existence our enemies have always denied and are still attempting to deny. But you, of course, know that that reality is even more stubborn than they, and Africa lives on and fights. She refuses to die to justify the arguments about the backwardness of our history, a history we have made with our hands, our skins and our blood.
It is at conferences such as this that, we first became conscious of our personality, of our growing solidarity. When at our first conferences, which were held in various cities in Africa, we brought up the problem of decolonisation the imperialists never expected we would be successful. However, since the first Conference of the Peoples of Africa in Accra in December 1958 we have traversed the entire road of the liberation of our continent together.
You will recall the upsurge of the liberation struggle of the peoples of Angola, Algeria, the Congo, Kenya, Mozambique, Nyasaland and Rhodesia after the Conference in Accra, and of Ruanda-Urundi today. You will remember that a decisive step forward was taken after that historic Conference. Nothing, neither bullets, nor repressions, could stop this popular movement.
The work of this Conference is aimed at accelerating the movement for the independence of the African continent.
Ministers, dear fighters for the freedom of Africa, it is your duty to show the world and those who sneer at us that nothing can deter us from liberating Africa, which is our common aim. We can achieve this aim only in solidarity and unity. Our solidarity will have meaning only when it is boundless and when we are convinced that Africa's destiny is indivisible.
Such are the deep-going principles of the work you will have to do. This meeting will prepare the ground for a Summit Conference at which our countries will have to speak on:
1) the unqualified support of all the African states in the general struggle for a Pan-African bloc;
2) a policy of neutralism with the purpose of achieving genuine independence;
3) the breaking down of colonial barriers through cultural exchanges;
4) trade agreements between the African states;
5) Africa's position with regard to the European Common Market;
6) military co-operation;
7) the building in Leopoldville of a powerful radio station with the aid of all the African states;
8) the creation of a research centre in Leopoldville.
Ministers, you have come into contact with the reality of the Congo here, in the very heart of the crisis that we shall have to resolve.
Your confidence in the future of our continent will unquestionably help you to complete your work successfully. Your principal purpose is to prepare a meeting of our Heads of State, who will in deed establish African unity, for whose sake you have responded to our appeal.
You know the origin of what is today called the Congolese crisis, which is actually only a continuation of the struggle between the forces of pressure and the forces of liberation. At the very outset of the Belgian aggression, my Government, the guarantor and representative of the sovereignty of the Congolese nation, decided to appeal to the United Nations. The U.N. has responded. And so has the free world. Belgium has been condemned. I went to New York to show world public opinion the moving forces of the Congolese drama.
Upon our return from the United States we replied to the invitation of the Heads of the free African states, who publicly adopted a definite position and unanimously extended to us their fraternal support. From this rostrum I express my gratitude to President Bourguiba, His Majesty Mohammed V, President Sekou Toure, President Tubman, President Nkrumah and President Olympio, whom I had the honour to meet at this decisive moment. I regret that material difficulties prevented me from replying to the invitation of President Nasser and His Majesty Haile Selassie.
All of them, fighting for African unity, have said "No" to the strangulation of Africa. All of them immediately realised that the attempts of the imperialists to restore their rule threaten not only the independence of the Congo but also the existence of all the independent states of Africa. They all realised that if the Congo perishes, the whole of Africa will be plunged into the gloom of defeat and bondage.
That is further striking proof of African unity. It is concrete testimony of the unity that we need in the face of imperialism's monstrous appetite.
All statesmen are agreed that this reality is not debated but fought for so that it may be defended.
We have gathered here in order that together we may defend Africa, our patrimony. In reply to the actions of the imperialist states, for whom Belgium is only an instrument, we must unite the resistance front of the free and fighting nations of Africa. We must oppose the enemies of freedom with a coalition of free men. Our common destiny is now being decided here in the Congo.
It is, in effect, here that the last act of Africa's emancipation and rehabilitation is being played. In extending the struggle, whose primary object was to save the dignity of the African, the Congolese people have chosen independence. In doing so, they were aware that a single blow would not free them from colonial fetters, that juridical independence was only the first step, that a further long and trying effort would be required. The road we have chosen is not an easy one, but it is the road of pride and freedom of man.
We were aware that as long as the country was dependent, as long as she did not take her destiny into her own hands, the main thing would be lacking. This concerns the other colonies, no matter what their standard of life is or what positive aspects of the colonial system they have.
We have declared our desire for speedy independence without a transition period and without compromises with such emphasis because we have suffered more mockery, insults and humiliation than anybody else.
What purpose could delays serve when we already knew that sooner or later we would have to revise and re-examine everything? We had to create a new system adapted to the requirements of purely African evolution, change the methods forced on us and, in particular, find ourselves and free ourselves from the mental attitudes and various complexes in which colonisation kept us for centuries.
We were offered a choice between liberation and the continuation of bondage. There can be no compromise between freedom and slavery. We chose to pay the price of freedom.
The classical methods of the colonialists, which we all knew or partially still know, are particularly vital here: survivals of military occupation, tribal disunity, sustained and encouraged over a long period, and destructive political opposition, planned, directed and paid.
You know how difficult it has been for a newly independent state to get rid of the military bases installed by the former occupying powers. We must declare here and now that henceforth Africa refuses to maintain the armed forces of the imperialists in its territory. There must be no more Bizertes, Kitonas, Kaminas and Sidi Slimanes. We have our own armies to defend our countries.
Our armed forces, which are victims of machinations, are likewise freeing themselves from the colonial organisation in order to have all the qualities of a national army under Congolese leadership.
Our internal difficulties, tribal war and the nuclei of political opposition seemed to have been accidentally concentrated in the regions with our richest mineral and power resources. We know how all this was organised and, in particular, who supports it today in our house.
Our Katanga because of its uranium, copper and gold, and our Bakwanga in Kasai because of its diamonds have become hotbeds of imperialist intrigues. The object of these intrigues is to recapture economic control of our country.
But one thing is certain, and I solemnly declare that the Congolese people will never again let themselves be exploited, that all leaders who will strive to direct them to that road will be thrown out of the community.
The resonance that has now been caused by the Congolese problem shows the weight that Africa has in the world today. Our countries, which only yesterday they wanted to ignore as colonial countries, are today causing the old world concern here in Africa. Let them worry about what belongs to them. That is not our affair. Our future, our destiny, a free Africa, is our affair.
This is our year, which you have witnessed and shared in. It is the year of our indisputed victory. It is the year of heroic, blood-drenched Algeria, of Algeria the martyr and example of struggle. It is the year of tortured Angola, of enslaved South Africa, of imprisoned Ruanda-Urundi, of humiliated Kenya.
We all know, and the whole world knows it, that Algeria is not French, that Angola is not Portuguese, that Kenya is not English, that Ruanda-Urundi is not Belgian. We know that Africa is neither French, nor British, nor American, nor Russian, that it is African.
We know the objects of the West. Yesterday they divided us on the level of a tribe, clan and village. Today, with Africa liberating herself, they seek to divide us on the level of states. They want to create antagonistic blocs, satellites, and, having begun from that stage of the cold war, deepen the division in order to perpetuate their rule.
I think I shall not be making a mistake if I say that the united Africa of today rejects these intrigues. That is why we have chosen the policy of positive neutralism, which is the only acceptable policy allowing us to preserve our dignity.
For us there is neither a Western nor a communist bloc, but separate countries whose attitude towards Africa dictates our policy towards them. Let each country declare its position and act unequivocally with regard to Africa.
We refuse to be an arena of international intrigues, a hotbed and stake in the cold war. We affirm our human dignity of free men, who are steadily taking the destiny of their nations and their continent into their own hands.
We are acutely in need of peace and concord, and our foreign policy is directed towards co-operation, loyalty and friendship among nations. We want to be a force of peaceful progress, a force of conciliation. An independent and united Africa will make a large and positive contribution to world peace. But torn into zones of hostile influence, she will only intensify world antagonism and increase tension.
We are not undertaking any discriminative measures. But the Congo is discriminated against in her external relations. Yet in spite of that she is open for all and we are prepared to go anywhere. Our only demand is that our sovereignty be recognised and respected.
We shall open our doors to specialists from all countries motivated by friendship, loyalty and co-operation, from countries bent not on ruling Africans but on helping Africa. They will be welcomed with open arms.
I am sure that I shall be expressing the sentiments of all my African brothers when I say that Africa is not opposed to any nation taken separately, but that she is vigilant against any attempt at new domination and exploitation both in the economic and spiritual fields. Our goal is to revive Africa's cultural, philosophical, social and moral values and to preserve our resources. But our vigilance does not signify isolation. From the beginning of her independence, the Congo has shown her desire to play her part in the life of free nations, and this desire was concretised in her request for admission to the United Nations.
Ministers and dear comrades, I am happy to express the joy and pride of the Government and people of the Congo at your presence here, at the presence here of the whole of Africa. The time of projects has passed. Today Africa must take action. This action is being impatiently awaited by the peoples of Africa. African unity and solidarity are no longer dreams. They must be expressed in decisions.
United by a single spirit, a single aspiration and a single heart, we shall turn Africa into a genuinely free and independent continent in the immediate future.
Long live African unity and solidarity!
Forward, Africans, to complete liberation!
"If we stand tall it is because we stand on the backs of those who came before us." African proverb
Nord-Kivu : Le M-23 monte les enchères
Jean-Marie Runiga Lugerero, le coordinateur politique du M23. Images TV
En se dotant d'une branche armée, le "Mouvement du 23 mars" tente de monter les enchères. Objectif : contraindre "Joseph Kabila" et son gouvernement à engager des "négociations directes". Dans une intervention faite mercredi 23 octobre à Bruxelles, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a mmis en doute l'éfficacité d'une "solution régionale" à la crise qui prévaut dans la province du Nord Kivu. Selon une source à Kampala, la méfiance serait désormais de rigueur entre "Joseph Kabila" et certains dirigeants de la région des Grands Lacs. Un incident survenu le 8 octobre dans la capitale ougandaise laisse penser que le numéro un Congolais serait plus que jamais "isolé".
"L'armée du M23 (...) est désormais appelée l'Armée révolutionnaire du Congo (ARC)" et le colonel Sultani Makenga passe de commandant à "général de brigade" du groupe armé. C'est l'annonce faite le samedi 20 octobre dernier par Jean-Marie Runiga Lugererro, président du M-23. C'était au cours d'une conférence de presse tenue à Bunagana à la frontière avec l'Ouganda. L'homme revenait de l'Ouganda, où il a été soumettre ses "doléances" au président Yoweri Kaguta Museveni. Celui-ci assure la présidence en exercice du CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands lacs).
En fait de doléances, Runiga s'est plaint de voir les négociations se poursuivre de manière "indirecte" avec des représentants du gouvernement de Kinshasa. Pour lui, les récents pourparlers n'avaient pour but que de "tromper la vigilance du M23 en lui faisant croire à une possible négociation, pendant que Kinshasa réorganisait son armée défaite par le M23 en y incorporant des nouvelles unités" composées de divers groupes armés locaux et étrangers dont les FDLR. Le M-23 détiendrait des renseignements indiquant que les autorités de Kinshasa prépareraient un
"assaut final". "Nous demandons au gouvernement de cesser toute velléité belliciste et revenir sur la table des négociations. Dans le cas contraire, le M-23 se défendra", a menacé Runiga dont le mouvement est suspecté de recevoir l'aide logistique du Rwanda et de l'Ouganda.
Incident à Kampala
Dans une interview accordée au quotidien bruxellois "Le Soir" daté du mardi 23 octobre, le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo a réaffirmé que le Congo privilégie "la solution politique ou diplomatique" pour sortir de la crise qui prévaut à l'Est. "Mais il est vrai aussi, a-t-il ajouté, que rien n'est exclu, y compris une solution militaire, nous devons nous y préparer". Dans une autre déclaration, Matata a mis en doute l'éfficacité d'une "solution régionale" à cette crise.
En fait, une "crise de confiance" s'est installée entre le dirigeant congolais et ses pairs de la région particulièrement l'Ougandais Museveni, le Rwandais Paul Kagame et le Kenyan Mwai Kibaki. Signe de temps. "Joseph Kabila" semble trouver quelques nouveaux "soutiens" auprès du Tchadien Idriss Déby et du Sud Africain Jacob Zuma. En un mot comme en cent, "Joseph" est isolé au niveau de la région.
Selon une source bien informée à Kampala, un incident assez grave aurait opposé "Joseph" et ses homologues du Rwanda et du Kenya. La source raconte : "Joseph Kabila est arrivé le lundi 8 octobre dernier dans la capitale ougandaise. Alors que tous les chefs d'Etat étaient logés à l'hôtel Novotel, il a décidé d'aller s'installer à l'hôtel Serena". Elle poursuit :"Le président Museveni a demandé à Kagame et à Kibaki d'aller convaincre Kabila à revenir au Novotel". C'est ici qu'un incident s'est produit. Selon cette source, Kagame aurait exhorté "Kabila" à aller négocier avec ses "compatriotes du M-23". S'adressant à "Joseph", Kagame aurait dit ces mots : "On dit souvent que Mobutu n'a rien fait pour le Congo mais on lui reconnait au moins d'avoir forgé l'unité nationale. Règles ton problème avec tes compatriotes. Il faut t'arranger pour laisser quelque chose aux Congolais". Piqué sur le vif, le "raïs" aurait réagi vivement : "Pourquoi me parlez-vous comme ça? Je ne discute pas avec eux!". Fin de l'entretien. "Huyu Kijana ni mzima?", se serait exclamé le président Mwai Kibaki. "Wale Vijana wa sheria kumupiganisha". Traduction : "Ce garçon est-il normal?"; "Ces jeunes gens ont raison de le combattre".
En créant sa branche "armée" dénommée "Armée populaire du Congo", le M-23 entend affirmer non seulement son "indélogeabilité" amais aussi sa détermination à aller "jusqu'au bout". C'est-à-dire jusqu'au renversement du régime de Joseph Kabila. Dans un entretien à publier avec Congo Indépendant, un des responsables politiques de ce mouvement assure que celui-ci entend exiger la participation des représentants des forces de l'opposition aux prochaines négociations. Forfanterie?
Baudouin Amba Wetshi (avec AFP)
© Congoindépendant 2003-2012
Le classement Doing Business se base sur dix indicateurs dont la création des entreprises, l'octroi des permis de conduire, le raccordement à l'électricité, le transfert de l'électricité, l'obtention des prêts, la protection des investisseurs, le paiement des impôts, le commerce transfrontalier, l'exécution de contrat et le règlement de l'insolvabilité.
En comparaison avec le rapport 2012, la RDC a progressé dans trois catégories :
- Octroi de permis de conduire (+1)
- Transfert de propriété (+3)
- Règlement de l'insolvabilité (+1)
Le pays a gardé son positionnement pour deux indicateurs : création d'entreprise (149) et obtention de prêts (176).
Il perd 6 places pour l'indicateur raccordement à l'électricité. Elle en perd trois pour la protection des investisseurs, 5 pour le paiement des impôts, 2 pour le commerce transfrontalier et 1 pour l'exécution des contrats.
Kanambe alias Kabila ridiculisé en RSA !
Témoignage d'un des témoins oculaires et combattants :
KANAMBE est venu comme un serpent, c.-à-d. en se cachant pour que les congolais acquis au changement n'en sachent.
La chance a été de notre c
Nos services ont eu vent que l'homme recherché était venu à Pretoria depuis lundi soir. Ainsi ce matin, le président sud-africain ZUMA a déployé beaucoup de policiers au lieu de notre rassemblement pour nous chasser.
La rencontre de ZUMA et KABILA était prévue à SANDTON .Comme la communauté congolaise connaissait déjà le lieu, elle a dû être déplacée à PRETORIA dans un milieu très difficile à reconnaitre ; mais notre réseau a pu en être informé à temps
En venant en retard, nous avons manifesté notre force face à une police sud-africaine qui nous a bien encadrés; nous avons lancé de cris tels que KANAMBE tricheur, Kanambe assassin.
KANAMBE avait bien entendu nos cris à l'intérieur, son visage se transformait comme une personne qui a la fièvre.
En suite, nous sommes partis a l'ambassade pour déposer un cercueil muni de son visage; tous les diplomates de l'ambassade ont pris fuite.
Malgré un bon travaille de la police, ils avaient arrêté notre secrétaire de combattants pour nous intimider; mais il a été relâché après dix minutes. Nous avons beaucoup apprécié le comportement de la police sud-africaine qui nous a accompagnés jusqu'a JOHANNESBURG.
[..] La chaine nationale sud-africaine est entrain de diffuser les images des congolais face à KANAMBE .
Suivez les images
IMPACT ET VISION JOHN IMAGE VOL 142 LES COMBATTANTS DE JOBURG
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=TmX_Od7pYRY
Implication US dans le terrorisme: l'Iran dévoile certains documents (agence)
Saïd Jalili
Saïd Jalili, secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale, a dévoilé vendredi à Téhéran certains documents attestant l'implication des Etats-Unis dans des activités terroristes en Iran, a rapporté samedi l'agence iranienne Fars.
M.Jalili a fait ces révélations lors d'une cérémonie consacrée au 32e anniversaire de la prise de l'ambassade américaine à Téhéran lors de la révolution islamique de 1979, en réponse aux accusations récemment lancées par les Etats-Unis contre l'Iran.
Les autorités américaines affirment depuis début octobre que Téhéran a fomenté une conspiration criminelle visant à assassiner l'ambassadeur saoudien à Washington, Adel Al-Jubeir. Samedi, Téhéran a de nouveau rejeté ces accusations dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, selon l'agence Fars. Fin octobre, l'Iran a exigé des excuses officielles des Etats-Unis.
Le vice-président de la commission parlementaire iranienne pour la sécurité nationale et la politique étrangère Mohammad Esmayeel Kosari et l'ambassadeur de l'Iran au Liban Qazanfar Roknabadi ont aussi confirmé vendredi à l'agence Fars que l'Iran était en possession d'une centaine de documents démontrant l'implication directe des Etats-Unis dans les activités terroristes au Proche-Orient. Le 2 novembre dernier, le guide spirituel iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a menacé de publier le dossier anti-américain.
LE CHEF REBELLE MAI-MAI SHETANI RÉCUPÈRE QUELQUES VILLAGES OCCUPES PAR LE M23 DANS LE TERRITOIRE DE RUCHURU
Le chef rebelle maî-maî SHETANI a repris le contrôle de Nyamilima et kisharo occupés quelques jours par le M-23 .Il dit avoir chassé les rebelles et a avancé jusque KISEGURU où ses éléments sont visibles. Il justifie avoir fait un repli stratégique pour empêcher le M23 de commettre des massacres à NYAMILIMA
NON à La FrançAfrique!! (Africains prenons Conscience)
La francafrique : une nouvelle colonisation ?
L'Afrique doit prendre conscience d'elle-même, conscience de son histoire, de sa mémoire collective, de son passé et par là même de son futur. Je dis cela comme une évidence mais je sais qu'au fond de moi, que jamais rien n'a empêché un peuple d'aller vers son salut, d'aller vers sa destinée, et de voler vers sa libération. De ce fait, le climat d'afro pessimisme présent dans la bouche de chaque africain n'a pas lieu d'être et n'a plus lieu d'être, puisqu'il s'agit désormais de bâtir l'avenir avec les rêves du passé : ceux de N'NKrumah, de Sankara, de Lumumba et de Cabral, je parle de ces hommes justement qui ont perdu leur vie pour avoir penser autrement.
On me parle souvent de l'Afrique qui se tue, qui s'égorge au Rwanda, en Somalie, au Congo ou en Cote d'Ivoire, on me parle de nos dictateurs avant gardistes, de nos fonctionnaires corrompus, de nos institutions véreuses, mais l'on ne parle jamais des ombres qui s'agitent derrière les coulisses, je parle de la francafrique. Une francafrique qui fait vœu de nouvelle métropole, qui enlise nos souverainetés et nos intégrités territoriales, au même titre qu'à l'époque coloniale.
Cependant comment expliquer une telle intrusion de la France dans nos politiques ?
Les accords de défense qui existent entre la France et certaines de ses anciennes colonies, l'autorisent à intervenir en cas d'agression extérieure pour protéger l'intégrité territoriale de ces Etats.
Seulement voilà, l'argument de l'agression extérieure n'a plus cours dans la mesure où, en fait d'agressions, l'on est de plus en plus face à des guerres déclarées entre anciens frères d'armes, que tout tend aujourd'hui à opposer. En Centrafrique, ce sont les anciens alliés du général président Bozizé, ceux-là mêmes qui l'avaient aidé à déboulonner Ange Félix Patassé, qui lui en veulent à mort aujourd'hui. De même au Tchad, ce sont d'anciens partenaires qui se livrent à une bataille féroce.
A suivre
La liste de quelque présidents Africains assassinés par la france
Depuis 1963, :
- en 1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo
- en 1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria
- en 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie
- en 1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar
- en 1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar
- en 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad
- en 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria
- en 1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville
- en 1977 : Teferi Bante, président de la rép. d'Ethiopie
- en 1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d'Egypte
- en 1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia
- en 1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso
- en 1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores
- en 1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia
- en 1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d'Algérie
- en 1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi
- en 1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi
- en 1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda
- en 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger
- en 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép.
du Congo-Kinshasa
-en 2011 : Mouammar khadafi, président de la rep du Libye, assassiné par le CNT de la France.
—
Gouvernance en Afrique : la RDC classée 51ème
- Catégorie : A la Une
- Publié le samedi 20 octobre 2012 14:11
- Écrit par Angelo Mobateli
- Affichages : 1196
Marché central
Le Jury du Prix Ibrahim, réuni lundi 15 octobre à Londres pour clôturer ses délibérations sur le Prix Ibrahim 2012, classe la République démocratique du Congo (RDC) « 51ème sur 52 pays de l'Afrique » en matière de gouvernance.
« Cette année, aucune des candidatures éligibles n'a satisfait pleinement les critères nécessaires pour remporter ce prix prestigieux (qui) récompense l'excellence en matière de leadership », suivant l'IIGA (Indice Ibrahim de la gouvernance africaine) », a-t-il précisé. « La RDC a enregistré cette année un score de 33 (sur 100) pour la gouvernance globale, et s'est classé 51ème sur 52 pays de l'Afrique », a déclaré samedi 20 octobre Mme Aicha Bah Diallo, membre du Comité d'attribution du Prix Ibrahim dans un entretien à www.lepeotentielonline.com .
« Il faut que les citoyens de la RDC regardent ce score de plus près. Par exemple, dans quelles catégories est-elle plus faible ou plus forte ? Que pouvons-nous faire afin d'améliorer la qualité de gouvernance et ainsi le score de la RDC dans l'IIAG ? », a-t-elle souligné. « L'IIAG est divisé en quatre catégories : Développement humain, Développement économique durable, Participation et droits de l'homme et Sécurité et souveraineté du droit.
Dans l'édition de 2012, la RDC a enregistré son score le plus élevé dans la catégorie de développement humain (38 sur 100) et son score le plus faible dans la catégorie de développement économique durable (28 sur 100). Quand on regarde les sous-catégories, la RDC obtient son meilleur classement (32e) en Participation et son classement le plus bas en Infrastructures (52e). Les citoyens et les autorités publiques doivent se servir de l'IIAG comme d'un tableau de bord pour définir les priorités du gouvernement », a expliqué Mme Aicha Bah Diallo.
Elle a indiqué que « le Prix Ibrahim est une source d'inspiration. Les lauréats nous démontrent que oui, il y a des bons leaders africains dont nous pouvons être fiers. Cependant, je pense qu'il ne faut pas oublier que le Prix Ibrahim n'est qu'un pilier parmi les nombreux projets de la Fondation Mo Ibrahim. Chaque année, la Fondation publie les résultats de l'Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG).
L'IIAG est le recueil le plus complet de données quantitatives conduisant à une évaluation annuelle de la performance en matière de gouvernance en Afrique. Il permet aux gouvernements la possibilité d'évaluer les résultats de leurs politiques et aussi aux citoyens de déterminer si le gouvernement fournit bien les services publics auxquels les citoyens ont droit ».
Évaluation de la gouvernance dans chaque pays
« Créé en 2007, l'IIAG constitue le recueil le plus complet de données quantitatives conduisant à une évaluation annuelle de la performance en matière de gouvernance dans chaque pays africain, à l'exception actuellement de la République du Soudan et de la République du Soudan du Sud, pour lesquelles les données ventilées ne sont pas disponibles », selon Mme Aicha Bah Diallo.
En 2011, le Prix a été attribué au président du Cap-Vert, Pedro Verona Pires, pour sa « vision qui l'a conduit à transformer son pays en un modèle de démocratie, de stabilité et de développement », après avoir succédé à Joaquim Chissano (2007) et à Festus Mogae (2008) en tant que Lauréat du Prix Ibrahim. En 2006, Nelson Mandela a été nommé Lauréat d'honneur lors de la première cérémonie de remise du Prix. En 2009 et 2010, le Jury n'a pas décerné le Prix.
« Le Prix Ibrahim a été conçu par Mo Ibrahim afin d'encourager le leadership d'excellence sur le continent africain. Ceci consiste à fixer des priorités, prendre des risques et faire des choix. Très souvent, gouverner de cette manière n'est pas aussi avantageux pour les chefs d'état et de gouvernement africains que de participer à la culture de corruption. Le Prix Ibrahim - qui s'élève à 5 millions de dollars versés sur dix ans et qui est suivi par un versement annuel à vie de 200 000 dollars – récompense ceux qui ont démontré un leadership d'excellence.
Il permet aux chefs d'états et aux chefs de gouvernement d'excellence de mettre leurs compétences et leurs expériences au service de toute l'Afrique », a-t-elle dévoilé. A l'en croire, « les lauréats du Prix Ibrahim servent comme des modèles à suivre pour la prochaine génération de leaders ». Depuis sa conception, le Prix Ibrahim a distingué trois lauréats remarquables qui sont des exemples à émuler : l'ancien président du Cap-Vert Pedro Verona Pires (2011), l'ancien président du Botswana Festus Mogae (2008) et l'ancien président du Mozambique Joaquim Chissano (2007).
Ces lauréats ont aujourd'hui tous leurs propres fondations et causes qu'ils soutiennent sur le continent. Ils continuent à nous inspirer. Chaque année, la Fondation Mo Ibrahim organise un Forum de gouvernance sur le continent africain. Le 9-11 novembre cette année, ce Forum aura lieu à Dakar et regardera en détail les défis auxquels sont confrontés les jeunes africains aujourd'hui. Avant le Forum, les jeunes participants vont pouvoir assister gratuitement à une grande soirée culturelle y compris un concert avec de grandes stars africaines.
« La fondation a aussi un programme de bourses qui permet à des jeunes africains qui aspirent à devenir des leaders en Afrique l'accès à certaines universités, comme l'université américaine du Caire, celle de Ahfad de Khartoum, la London Business School et l'Ecole d'Etudes Orientales et Africaines (SOAS). D'autres bourses de la Fondation permettent à des jeunes professionnels déjà hautement qualifiés à bénéficier de tutorat au sein de grandes institutions internationales spécifiquement concernées par les problématiques africaines », a assuré Mme Aicha Bah Diallo.
Video: L'Holocauste Congolais: 10 Millions D'Ames Sacrifiées Sur L'Autel Du Nouvel Ordre Mondial
Visionnez et partagez!
BigMac
LISEZ AUSSI LES ARTICLES EN PIECES JOINTES
Il se déroule à partir du 18 février 1999, officiellement sous prétexte de pourchasser les Maï-Maï, alors qu'il s'agit en réalité d'attaques en vue de conquérir cette importante zone minière.
D'après les premiers témoignages convergents, le déroulement de ces événements tragiques est le suivant : Depuis le déclenchement de l'offensive militaire qui a touché les régions
Le 4 mars, satisfaits du résultat obtenu, certains hauts dirigeants du RCD, notamment le Vice–Président Moïse NYARUGABO et le Chef du Département de l'Intérieur, Joseph MUDUMBI, accompagnés par le Gouverneur du Sud-Kivu, Norbert BASHENGEZI et le Directeur de Province, Eugène ISENGO, se rendent par avion (petit porteur) à Kamituga pour présider un meeting organisé à l'intention de la population locale.
A la fin de ce meeting, après avoir annoncé leur intention d'aller déloger définitivement les Maï-Maï même dans la Zone de Kitutu, les autorités du RCD sollicitent la collaboration de la population pour le transport d'armes et des munitions.
Plusieurs dizaines de personnes se présentent alors et, sans délai, la troupe se met en route. Mais vite l'opération tournera court à la suite d'une attaque surprise des Maï-Maï ayant causé de lourdes pertes.
C'est à la suite de cette lourde défaite que se déchaînera une fois de plus la furie meurtrière des militaires tutsis contre la population civile. Les soldats qui avaient survécu à l'embuscade de Bigombe, pendant leur repli vers Kamituga, entamèrent leur impitoyable boucherie, en massacrant toute personne qu'ils rencontraient dans les villages situés le long de la route : Mazozo, Lutunda, Kenge, Luliba, Kabukungu. En même temps, les militaires restés à Kamituga, avertis par motorolla de la défaite essuyée par leurs compagnons, se livrèrent au massacre des civils même dans la ville de Kamituga (Quartiers de Tangila et Kele).
Par ailleurs, selon l'Agence Catholique MISNA, les rebelles du RCD et la coalition rwando-burundo-ougandaise ont perpétré un massacre horrible dans le Sud-Ouest de Bukavu, au Sud-Kivu, principalement dans la Ville de Ngweshe. Le bilan établi fait état de 250 Congolais tués dans les rangs des personnes vulnérables (les enfants, les femmes et les personnes âgées).
D'où viennent ces tutsis qui sont au Congo?.
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais:"Joseph Kabila et la réalisation maximale de sa mission en RDC" | |
Le colonel John Tshibangu.
"Commando antiterroriste"
Qui est John Tshibangu ? Enrôlé dans les FAZ (Forces armées zaïroises) en 1988, "John" a suivi par la suite une formation à l'EFO (Ecole de formation des officiers) à Kananga avant d'être affecté dans le Service d'action et des renseignements militaires (SARM). Lorsque l'AFDL prend le pouvoir le 17 mai 1997 à Kinshasa, il se trouvait en poste à Uvira (Sud Kivu). En 1998, il refuse de rejoindre la nouvelle rébellion «congolaise» pro-rwandaise dénommée «Rassemblement congolais pour la démocratie». Tshibangu aurait été emprisonné à Munzenze, au Rwanda, pour avoir tenté de détourner un avion rwandais. Il se serait évadé du pénitencier avant de rejoindre le RCD K-ML de Mbusa Nyamwisi. A l'époque, ce dernier avait déjà engagé des pourparlers avec le gouvernement de Kinshasa. La suite est connue. L'officier connaîtra plusieurs affectations à l'Est du pays. Baroudeur, disent ses proches, l'art de guerre n'aurait plus de secret pour lui. Il a affronté les combattants du CNDP à Mushaki avant la débâcle de la fin de l'année 2008. Il a participé à des combats à Kanyabayonga (Nord Kivu). Dernier poste d'attache : Commandant en second de la 4ème Région militaire à Kananga.
Le 6 juin dernier John Tshibangu se trouvait à Kinshasa. En compagnie de 126 autres officiers supérieurs, il participait à la deuxième session du séminaire sur la réforme de l'armée à l'ex-Cité de l'OUA. La rencontre s'est terminée par une «causerie morale». L'orateur n'était autre que «Joseph Kabila». Celui-ci a rappelé aux épaules galonnées présentes «qu'ils ont la mission sacrée d'assurer la paix et la sécurité» sur toute l'étendue du territoire national». Et qu'«il n'y a pas de place pour les officiers indisciplinés qui pensent qu'au sein des FARDC on peut avoir un commandement parallèle». Enfin, a dit "Joseph", «l'officier militaire congolais ne peut pas servir deux maîtres à la fois. On ne peut pas être à la fois officier des FARDC et opérateur minier, il faut choisir entre l'armée et les affaires». Profitant de son séjour kinois, «John» aurait obtenu une audience auprès du «commandant suprême» à qui il aurait révélé la proposition lui faite par un
«haut gradé». La proposition consiste à aller livrer des armes et des munitions aux combattants du M-23. Tshibangu aurait été stupéfait et dégoûté par le «détachement» de «Joseph Kabila» à l'écoute de ce "témoignage".
"Installer Etienne Tshisekedi à la tête de l'Etat"
Samedi 18 août au début de la soirée, l'auteur de ces lignes a pu joindre au téléphone le colonel - le général ? - John Tshibangu. «Le mouvement que je dirige procède de l'initiative d'un Congolais à cent pour cent», lance-t-il en liminaire. Pourquoi a-t-il attendu huit mois après l'organisation des élections pour lancer son "mouvement pour la vérité des urnes" ? «Nous espérions que le personnel politique allait trouver une solution politique aux problèmes nés après l'élection présidentielle chahutée du 28 novembre 2011. Rien n'a été fait. Nous nous sommes concertés avec des amis avant de prendre notre décision…». Quels sont les objectifs de son mouvement ? «La population congolaise demande le changement. Le 28 novembre dernier, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a été élu président de la République. Notre objectif est de l'installer à la tête de l'Etat». A-t-il été contacté par des officiels à Kinshasa après son «départ» ? «Il y a eu une tentative d'amorcer des négociations avec moi mais ma décision est irrévocable. J'ai levé l'option de lutter pour l'avènement de la démocratie». Que pourrait-il répondre à ceux qui suspectent l'Angola de «parrainer» son mouvement ? «Je souhaiterais bénéficier du soutien non seulement de l'Angola et de la Belgique mais aussi de celui de toute la communauté internationale…». Quel est le fait ou événement qui a joué le rôle de «détonateur» à sa défection ? «John» dit garder encore quelques «détails secrets» qu'il divulguera «prochainement». Revenant sur la naissance de la mutinerie du M-23, il dit : «Au commencement, les mutins étaient à peine une trentaine d'hommes, curieusement les autorités de Kinshasa ont ordonné un cessez-le-feu alors que les FARDC pouvaient anéantir cette action. Comment ne pas suspecter le gouvernement d'avoir ordonné un cessez-le -feu pour permettre aux insurgés de gagner du temps pour se renforcer en hommes et en matériel ?». Autre grief articulé par le colonel Tshibangu: «Joseph Kabila devait faire une déclaration de la guerre dès que la communauté internationale a confirmé l'implication du Rwanda dans l'agression contre le Congo. En ne le faisant pas, il a bradé la souveraineté nationale en transformant le Congo en un pays de pleurnicheurs du soutien de la communauté internationale… ».
© Congoindépendant 2003-2012
FLASH ! des troupes rwandaises,tanzaniennes et kenyanes se cantonnent à Kitona via Ndolo
« Il attend de chaque Congolais, d'accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n'y a pas de liberté, sans justice il n'y a pas de dignité, et sans indépendance il n'y a pas d'hommes libres. » - Patrice Emery Lumumba –
« Si cette prise de conscience pouvait faire tache d'huile ! Un peuple bien informé, bien formé (ou se formant à partir de la lecture des faits) et sagement organisé en force d'auto-défense populaire est « la meilleure arme de destruction massive » contre les politiques impérialistes. Celles-ci ne triomphent longtemps que là où l'obscurantisme et l'obscurité sont entretenus. » - Jean-Pierre Mbelu –
"En effet, depuis sa création en 1885 par les politiciens colonialistes européens, le Congo continue d'être une vache au lait dont seule une très petite fraction des congolais jouit de ses richesses. La majorité des congolais souffrent terriblement.
Ceux qui se soucient du bien-être de la majorité de congolais se posent souvent la question de savoir pourquoi tant de problèmes au Congo? Quand est-ce que le Congo va-t-il décoller? A quand la fin de la crise politique, sociale et économique ?
Ces questions sont importantes, car pour soigner une maladie il faut en connaitre les causes. Parfois, il nous faut saisir notre courage avec nos deux mains et saisir le taureau par ses cornes pour interroger le passé. Interroger le passé pour comprendre le présent afin de préparer l'avenir de nos enfants est un exercice obligatoire.
Faute de faire un diagnostic correct, nous risquons de tourner en rond alors que les années passent et que le monde mondialisé et compétitif ne cesse de nous apporter de nouveaux défis qui compromettent notre survie.
Examiner le passé ne veut pas dire que l'administration coloniale belge porte seule la responsabilité de tous les maux que nous sommes en train de vivre. Notre culture joue une plus grande part dans notre stagnation. Je vais le démontrer brièvement dans cet article. Cet examen du passé voudrait rétablir la responsabilité et insister que seuls les congolais doivent se sentir les premiers responsables à rechercher les voies et les moyens de trouver des solutions à leurs problèmes. Celui qui veut résoudre les problèmes du Congo sans examiner le passé ressemble à un charlatan qui pose son oreille sur le ventre du patient pour diagnostiquer les maux de ventre chroniques dont souffre ce dernier." - Mzee Lombe Mwembo -
Les Amis de Jean-Pierre Mbelu (Facebook)
«Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons.» - Martin Luther King -
"La solution des problèmes congolais sera confrontée à la résistance des occidentaux non par simple méchanceté, mais par la tendance naturelle humaine de conserver ses acquis. A tout cela, ajouter les difficultés financières qu'exigent toute reforme et surtout les désirs de vautours du monde mondialisé qui regardent le Congo comme un gâteau trop facile à se partager. Peut-être que ceux ou celles qui veulent voir et comprendre les problèmes du Congo ne sont pas encore né(es)." - Mzee Lombe Mwembo -
« Un fait est sûr : " Les petits restes, les minorités organisées et les autres ascètes du provisoire Congolais luttent sur plusieurs fronts. Un temps viendra où ils vont étonner le monde entier." » - Jean-Pierre Mbelu -
« Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu'il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. » - Patrice Emery Lumumba -
« J'aime cette Terre plus que tout le reste au monde. Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père serait pire qu'un animal sauvage. » - Chef Joseph Indien Nez Percé -
VIVE LE CONGO LIBRE, UNI & PROSPERE.