Thursday, June 28, 2012

Kabila fait arreter Diomi Ndongala et terroriser ses proches

Jeudi, 28 Juin 2012 15:12



Le président national du parti politique dénommé Démocratie Chrétienne (DC), le député national, Eugène Diomi Ndongala a été enlevé hier mercredi 27 juin courant par les éléments de la Police nationale congolaise et les agents de l'ANR, au niveau de la station services Elf sur l'avenue de la démocratie ex-24 Novembre, dans la commune de Lingwala. Cette information a été livrée par le secrétaire général de son parti, Freddy Kita au cours d'un point de presse tenu à l'hôtel Canna à Gombe.

Eugène Diomi Ndongala a été enlevé en route à bord de son véhicule alors qu'il se rendait à la paroisse Notre Dame de Fatima, à Gombe, pour assister aux activités de la signature de la charte de la Majorité Populaire, une plate-forme politique soutenant le président Etienne Tshisekedi, a précisé Freddy Kita. Ce dernier ignore la destination où les bourreaux ont amené Eugène Diomi Ndongala.

Selon Freddy Kita, le mardi dans la soirée, la résidence d'Eugène Diomi Ndongala, située dans la commune de la Gombe a été encerclée par les éléments de la police conduits par le Colonel Kanyama, commissaire de la PNC/Lukunga.

Hier, pendant toute la journée, la demeure de ce proche d'Tshisekedi a été toujours encerclé par les éléments de la police qui ont procédé à l'arrestation des quelques travailleurs de Diomi Eugène et les agents de sécurité d'une société privée de gardiennage commis à son domicile.

Le secrétaire général du parti de Diomi Ndongala déplore le comportement de la PNC déployés pour commettre ce forfait.

Toutes les organisations des droits de l'homme tant nationales et internationales ont été alertées par la famille biologique et proche d'Eugène Diomi Ndongala sur le sort de ce dernier.

Elu député national pour la ville de Kinshasa dans la circonscription électorale de la Funa, Eugène Diomi Ndongala a refusé de siéger à l'Assemblée nationale. Aujourd'hui, ce fidèle lieutenant d'Etienne Tshisekedi est devenu la bête noire du régime en place. Son enlèvement hier par les éléments de la Police nationale congolaise et les agents de l'ANR prouve que la RDC est loin d'être considérée un Etat démocratique et respectueux des droits de l'homme.

La ministre de la Justice et Droits humains ainsi que les autorités ayant la PNC dans leurs attributions sont interpellés sur le cas Diomi Ndongala.