Sunday, August 23, 2009

Le "général" semi-analphabete John Numbi Banza et le «bon de ristourne»

 

Le "général"  semi-analphabete John Numbi Banza de la Police nationale.
La tracasserie policière connue sous l'appellation de «bon de ristourne» perpétuée par certains éléments inciviques de la Police spéciale de roulage (PSR) sur les artères principales de la ville de Kinshasa se consolide davantage, au fils des jours, a constaté l'ACP depuis un certains temps.

Cette pratique s'applique généralement aux véhicules commun et autres véhicules des commerçants sur les carrefours et aux autres coins des avenues occasionnant un blocage ou un bouclage express de la circulation dans un sens comme dans l'autre par les éléments de la police routière qui en profitent pour rançonner les conducteurs de ces véhicules.

Souvent, c'est auprès des conducteurs qui desservent le même itinéraire pendant toute une journée que des inciviques de la PSR s'abattent sur eux. Les conducteurs qui s'accommodent à cette pratique sont d'office protégés par les agents rançonneurs de la PSR et sont, ipto facto, «exceptés» du contrôle des documents de bord et des sanctions en cas de violation du code de la route.

Les carrefours les plus utilisés pour cette pratique se trouvent être la route des poids lourds à l'entrée du camps militaire de la marine appelé communément «arrêt Baramoto», au croisement des avenues Kabambare et Kasaï, Kasaï et Kato et Kasa- Ruakadingi dans la commune de Barumbu, à l'entrée du port privé «Appolo» voire à la Nationale n° 1 (Matadi-Kinshasa) et (Bandundu - Kinshasa).

Interrogés par l'ACP, quelques conducteurs affirment que dans un carrefour, ils remettent à chaque agent 200fc, 300fc, parfois 500fc. Un agent femme affectée souvent au carrefour des avenues du Kasaï et Rwakadingi dans la commune de Barumbu, qui refuse catégoriquement de prendre 200fc exige plutôt 500fc alors que ses co-équipiers acceptent volontiers 200fc.

Cette situation créé une familiarité ente les conducteurs corrupteurs et les agents corrompus de la PSR, si bien que la loi perd sa rigueur et l'impunité s'installe. Seuls les conducteurs, qui ne s'apprêtent pas à cette pratique déshonorante, subissent la rigueur de la loi.

L'opinion en appelle à l'intervention des autorités publiques compétentes et plus particulièrement aux responsables de ce corps de police de mettre tout en œuvre pour sévir les coupables avec la dernière énergie car l'honneur du pays en dépend.

(D'après ACP)
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