Thursday, September 27, 2012

LES KABILISTES S'ENTRETUENT: Jean-Claude Muyambo (Président de Scode et Notable du Katanga ) adresse une première lettre ouverte au kabiliste Moïse Katumbi.

---------- Forwarded message ----------
From: Masika Kiku <masikakiku@aol.com>
Date: Thu, 27 Sep 2012 15:44:28 -0400 (EDT)

LES KABILISTES S'ENTRETUENT

Jean-Claude Muyambo adresse une première lettre ouverte à Moïse Katumbi

Vendredi, 21 Septembre 2012 13:00

''Ma patience est au bout devant vos différentes provocations,
différents comportements et agissements contre moi depuis votre retour
d'exil, jusqu'à ce jour. C'est aussi dans le souci d'éclairer
l'opinion Katangaise, congolaise et internationale, afin de lui
permettre de mieux vous découvrir, vous connaître, et d'avoir une idée
réelle de votre personne c'est-à-dire un homme qui mérite d'être
repris, et qui raidit le cou, sera brisé subitement et sans remède. Ma
démarche d'une essence chrétienne pour un frère dans la foi n'étant
nullement dans l'intention de vous nuire, mais celle de vous aider à
changer votre caractère et comportement'' - écrit le Bâtonnier
Muyambo au Gouverneur Katumbi, en guise d'introduction dans une lettre
ouverte.


Sans commentaires de notre part, découvrez plutôt, ci-après,
l'intégralité de cette lettre fleuve, une première qui, manifestement,
annonce toute une série.


Objet : Première lettre ouverte : Ma part de vérité

Monsieur le Gouverneur,


Si je me permets aujourd'hui de vous écrire cette première lettre
ouverte, c'est en ma triple qualité de Président national d'un parti
politique, la Solidarité Congolaise pour la Démocratie et le
Développement, en sigle SCODE et de notable de la province du Katanga
et de la commune de Ngaliema à Kinshasa. Ma patience est au bout
devant vos différentes provocations, différents comportements et
agissements contre moi depuis votre retour d'exil, jusqu'à ce jour.
C'est aussi dans le souci d'éclairer l'opinion Katangaise, congolaise
et internationale, afin de lui permettre de mieux vous découvrir, vous
connaître, et d'avoir une idée réelle de votre personne c'est-à-dire
un homme qui mérite d\'être repris, et qui raidit le cou, sera brisé
subitement et sans remède. Ma démarche d'une essence chrétienne pour
un frère dans la foi n'étant nullement dans l'intention de vous nuire,
mais celle de vous aider à changer votre caractère et comportement.

En tant qu'un homme, créé à l'image de Dieu, et surtout selon sa
ressemblance, j'ai une personnalité et une dignité à préserver tant
sur le plan local, national, qu'international. Je me suis limité dans
cette première lettre à vous prodiguer des conseils, dans la vérité.
Je suis votre frère qui vous connaît bien, qui vous a tendu sa main
lorsque vous êtes rentré de votre exil. Je vous ai reçu, logé et
nourri, mais je vous ai toujours dit la vérité en face, en lieu et
place de flatteries. A votre détriment, vous apprendrez un jour comme
le disait si bien Jean de La Fontaine dans l'une de ses fables que
tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Dans cette
première lettre ouverte, je tâcherais d'expliquer à l'opinion
katangaise, congolaise ainsi qu'internationale, comment nous nous
sommes connus, comment vous aviez procédé pour vous procurer
aujourd'hui ce que vous estimez avoir reçu légalement, et enfin les
raisons qui vous ont poussé à organiser la tentative d'assassinat
contre ma personne et ma famille en date du 15 Juin 2010, ainsi que la
destruction et pillage des installations de ma station Radio
Télévision Lubumbashi jua, et celle de ma résidence à la même date.

I. GENESE
Sauf omission de ma part, je ne me souviens pas vous avoir connu ou
entendu parler alors que j'étais encore étudiant à l'université de
Lubumbashi, ni encore moins lorsque j'entrais dans ma vie
professionnelle en tant qu'avocat.
Le seul souvenir dont je me souviens de vous est d'avoir entendu
parler de vous, remonte de la période pendant laquelle votre nom a été
cité dans une affaire honteuse d'escroquerie dans les affaires des
magasins Témoins et d'achat d'armes pour le compte de la République
Démocratique du Congo, que vous avez, sauf oublie de votre part,
escroqué le feu Président Laurent Désiré KABILA. C'est alors que j'ai
été contacté par l'un de vos collaborateurs, en la personne de
l'Honorable Godé YASUPA, pour que j'use de tout mon poids pour que
vous reveniez au pays, vue que votre situation devenait de plus en
plus difficile et insoutenable à l'étranger ; situation que vous
connaissez parfaitement bien et sur laquelle vous ne pouvez pas me
contredire.

Je me souviens, que je me faisais toujours accompagner de Monsieur
Lord Nawej lors de nos différentes rencontres à l'étranger. Vous vous
souviendrez que j'ai eu à effectuer plusieurs voyages à Sun City pour
rencontrer différentes autorités politiques alors que je n'étais qu'un
simple avocat pour vous permettre de regagner le pays et contrairement
aux autres personnes qui entreprenaient les mêmes démarches que moi,
je ne vous avais jamais demandé un seul dollar pour toutes les
démarches effectuées y compris les frais de voyage et de restauration
car je vous considérais toujours comme un frère en détresse. Nos
différentes démarches et différents contacts en votre faveur ont eu
comme résultante, la bénédiction du chef de l'Etat, Joseph KABILA
KABANGE qui a finalement accepté que vous reveniez au pays malgré tout
ce que vous aviez causé comme préjudice à son père, M'zee Laurent
Désiré KABILA, alors chef de l'Etat.

A votre retour au pays, j'avais remarqué que vous n'aviez ni argent de
poche, ni endroit où habiter, et j'ai eu à m'occuper de bon coeur de
votre logement et restauration, et ce, dans mes installations, non pas
vous seul, mais avec tous les vôtres, pris en charge de la même
manière que vous. A cette époque, le Gouverneur NGOY MUKENA s'est
engagé en tant que gouverneur pour supporter les frais de logement et
de restauration qui s'élevaient jusqu'à 250.000 $ que je n'ai jamais
réclamés. Je me souviens encore, que le jour où vous êtes rentré au
pays, vous étiez accompagné de Monsieur Paul (un sujet zambien) que
vous m'aviez présenté comme étant votre frère, et c'est lui qui avait
loué le jet qui vous avait amené de Johannesburg à Kinshasa et de
Kinshasa à Lubumbashi, et comme l'accueil était chaleureux, vous aviez
usé de trafic d'influence pour informer aux autorités de la GECAMINES
et autres opérateurs minier que c'était le chef de l'Etat qui vous a
envoyé implanter son parti le PPRD au Katanga, et que la GECAMINES
DEVELOPPEMENT devrait vous donner ses minoteries pour moudre la farine
afin de permettre au parti PPRD d'avoir des subventions. C'est ce qui
a été fait. Dites-moi pourquoi Monsieur Paul est-il rentré en Zambie?
Car, un bon matin, ce dernier m'a appelé, alors qu'il se trouvait dans
le jardin de la résidence LOFOI, qui appartenait à Monsieur KATEBE
KATOTO, où vous vivez actuellement, et il me parla en ces mots : «
Muyambo mon frère, j'ai pensé que Katumbi était mon frère, mais ce
qu'il vient de faire est inacceptable, et je préfère rentrer en
Zambie… ». J'ai essayé pour ma part de le persuader en lui disant que
vous deux vous formiez une bonne équipe de travail, et que le début a
toujours été difficile, et que ça pouvait marcher dans les jours à
venir.

En présence de Monsieur Paul, je vous ai appelé pour demander ce qui
s'était passé entre vous ? J'ai été surpris de votre réponse: «
Président, laissez-le partir », et ma deuxième question de savoir
pourquoi devons-nous le laisser partir ? Sans attendre votre réponse
Paul va me cracher la vérité en ces termes : « lorsque le président de
la République Son Excellence Joseph KABILA KABANGE a accepté le retour
de Moïse KATUMBI au pays, ce dernier (Moise KATUMBI), m'a demandé de
louer un jet pour lui, et qu'en contre partie, je devrais moudre les
maïs à la GECAMINES DEVELOPPEMENT pour une période de 3 mois, de
manière à récupérer mon argent, en écoulant mes maïs à 15 $ le sac, en
réservant 15% de commission sur chacune de livraison, au profit de
Monsieur Moise KATUMBI.

Quelle ne fut pas la surprise de Paul d'apprendre qu'au lieu de livrer
le sac de maïs de 25Kg à 15 $ à la GECAMINES DEVELOPPEMENT, Monsieur
Moise KATUMBI le livrait à 30 $. Il est écrit dans les Saintes
écritures « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l\'un,
et aimera l\'autre; ou il s\'attachera à l\'un, et méprisera l\'autre.
Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ». Et là j'ai été convaincu par
Paul, et je ne pouvais plus insister qu'il reste à Lubumbashi. Je me
souviens encore que vous commenciez à racketter des Libanais et des
Grecques dans cette ville de Lubumbashi pour remplir vos poches. Et
l'une de vos premières victimes fut Monsieur FWADE, un sujet libanais
à qui vous aviez exigé la somme de 400.000 $ en le menaçant de démolir
sa résidence avec l'aide des fanatiques de Mazembe, et ce dernier a
quitté précipitamment le pays pour aller s'exiler en Afrique du Sud.
Et à ma question de savoir le pourquoi de ces types de comportements,
vous m'aviez laissé entendre que vous le faisiez pour avoir de
l'argent de poche, et que vous me réserveriez ma part. Chose que je
n'avais pas aimée, ni appréciée, et je me souviens vous avoir répondu
en ces termes : « président, il est bon pour un homme de vivre et de
se nourrir de ce qui lui revient, comme fruit de son travail, et non
de s'enrichir de ce qui est à autrui, qui est source de malédiction ».
Le jour suivant, c'est Monsieur Alex BAZANO qui m'appelle en détresse
pour m'informer de menaces que vous exerciez sur sa personne en vue de
lui ravir ses biens, et votre réponse a été claire : « Président, ce
Monsieur n'a jamais contribué à l'équipe de MAZEMBE ». Je vous avais
conseillé avec insistance pour que vous le laissiez en paix, vous
m'aviez dit qu'il devrait à tout prix contribuer. Tel ne fut pas ma
surprise de voir que ce Monsieur était devenu votre meilleur et grand
ami. Ne dit-on pas ceux qui se ressemblent s'assemblent.

II. DOSSIER SEMPYA
Il est écrit, « Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c\'est
celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la
séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent
infructueuse ». Malin que vous êtes, vous saviez où vous vouliez
m'amener en me piégeant avec des gens que vous m'envoyiez comme c'est
fut le cas de Judas et Jésus. Cependant selon ma foi chrétienne, dans
mon éducation et dans mon sang, je n'ai jamais eu en aucun moment un
esprit tribal ou celui de haïr les autres à cause de leur appartenance
ethnique ou tribale car celui qui prétend être dans la lumière, et qui
hait son frère, est encore dans les ténèbres et le Seigneur d'ajouter
que quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu\'aucun
meurtrier n\'a la vie éternelle demeurant en lui. Je ne comprenais pas
que vous puissiez envoyer Madame LILIANE PANDE et Monsieur KIKI
MUSHOTA venir me dire que je pouvais être un bon Président de la
communauté SEMPYA; chose que je ne voulais jamais entendre dans mes
oreilles. Comme je devais écouter la voix de mon Sauveur Jésus-Christ
et pour aider les miens, j'ai accepté non pas pour votre volonté mais
pour la volonté divine car il est écrit « l\'Eternel Dieu est un
soleil et un bouclier, l\'éternel donne la grâce et la gloire, il ne
refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l\'intégrité ».

Les deux émissaires vous ont fait rapport, et vous êtes
personnellement venu à ma résidence pour me convaincre, et dans
l'immédiat j'avais dit que je ne parlais pas la langue Bemba. Vous
m'aviez dit que cela n'était pas nécessaire, et que vous seriez là
pour m'encadrer, m'aider à apprendre vite cette langue de chez nous
avec votre concours. Chose que j'apprécie aujourd'hui puisque j'en
parle. Ainsi fait, les élections se sont organisé, et j'ai été élu
Président national de l'association socio culturelle SEMPYA. J'ai usé
de tout mon poids pour que le cri de notre communauté puisse se faire
entendre et que la communauté puisse sortir de la misère. J'ai été
scandalisé le jour où vous êtes venus me dire que vous aviez décidé,
vous et le feu ambassadeur KATUMBA MWANKE ce qui suit : « Pour que le
chef de l'Etat Joseph KABILA KABANGE prenne notre communauté en
considération, nous devrions lui faire des chantages…».

Je vous ai dit sans réfléchir que cela ne pouvait pas marcher avec moi
et mon éducation, car je suis le président qui dirige une association
avec l'appui de mon Comité Directeur, pour le bon fonctionnement de
celle-ci, et que tous les projets devraient être proposés par le
président que j'étais et qui devait à son tour le soumettre au Comité
Directeur et non aux membres même d'honneur à vouloir influencer le
Comité National. J'étais contre votre proposition qui était de nature
à faire chanter le chef de l'Etat, et je ne savais comment entrer en
contact avec lui pour l'informer de ce qui se conjugue contre lui. Je
vous avais dit en face : « pourquoi le feu Ambassadeur qui ne s'était
jamais intéressé à la communauté puisse le faire maintenant » ? Votre
réponse : « tu ne comprends rien » j'ose croire que c'est vous qui ne
compreniez rien. J'ai pensé vous faire revenir à la raison ; j'ai été
désagréablement surpris et étonné que le même jour, le comité de sages
composé de Monsieur BWALYA, TSHANSA et Csrt puisse me convoquer pour
que j'accepte vos propositions. Le rendez-vous était fixé à 18h à la
résidence de Monsieur BWALYA et moi j'étais accompagné de l'honorable
Aerts KAYUMBA, les sages étaient là, y compris vous-même, et devant
ces derniers j'ai été très clair disant qu'il n'était pas question que
l'association Sempya fasse la politique et que je n'étais pas un
président pour être manipulé. Je vous avais dit devant tous ces gens
que vous pouviez jouer ce jeu avec tous les autres mais pas avec moi
car vous ne m'avez pas élu à la tête de Sempya pour protéger vos
intérêts. Et je vous ai dit clairement et cela devant toutes ces
personnalités que je ne pouvais pas jouer votre jeu. C'est ce qui a
fait que la réunion soit terminée en queue de poisson. A la suite de
ces évènements, vous aviez tout fait pour m'écarter de l'association
étant donné que nos membres ainsi que nos autorités provinciales
étaient déjà pris en otage. Vous êtes venu avec des agents de l'ordre
pour organiser les élections en vue de me destituer et malgré ce
cirque, c'est ce jour que vous aviez compris que Sempya était divisée
en deux ailes. Il y en a ceux qui ont résisté avec moi et ceux dont
vous aviez acheté la conscience qui sont partis avec vous. Dois-je
vous rappeler que vous avez fait tabasser votre propre petit frère,
l'Honorable Aerts KAYUMBA puisqu'il a estimé à l'époque que ma
démarche était noble. Ainsi, j'avais déposé une plainte contre vous au
parquet de Bruxelles. La plainte a été retirée par la victime parce
que vous lui avez présenté des excuses. La violence est votre seconde
nature. Chose que j'aime aujourd'hui et qui me soulage car ceux-là
même qui sont partis avec vous ne cessent de me dire : « Président,
excuse-nous car nous avons été trompé… ». Vous êtes conscient que vous
n'avez rien fait pour la communauté. Par contre vous vous êtes servi
de la base de Sempya comme un tremplin et ses membres comme des
torchons finis. Dites-moi en toute honnêteté qui de Sempya aviez-vous
propulsé ? Si ce n'est ceux qui sont à votre solde, esclaves de votre
argent. Vous voulez me dire que vous aviez aidé le Bishop MWEWA avec
sa chaine de télévision, qui, à longueur de journée ne fait que passer
vos insultes pour vous plaire ? Vous l'avez financé pour acheter sa
conscience et c'est ce que vous trouvez normal. Et c'est ce que vous
vouliez avec ma chaine de télévision et de radio et quand j'ai dit non
vous étiez étonné de ma réponse.

Vous souvenez-vous du jour où la RTLj faisait passer l'émission
sportive en parlant de la violence des 100 % contre les joueurs de
Vclub, jour où vous n'étiez pas gêné de m'appeler et de me demander
ceci : « président, est-ce vous suivez la télé » ? Je vous ai dis non,
qu'est ce qu'il il y a ? A vous de répondre : « suis la télévision ».
En ouvrant celle-ci j'ai trouvé que les journalistes commentaient sur
la violence qu'il y a eu au stade et j'ai fini par comprendre que vous
êtes ennemi de la démocratie et de la liberté d'expression et que vous
préférez les flatteries. Voilà dans quel état d'esclavagisme vous
placez vos propres frères.

III. DOSSIER MUAMBA KABASELE (PILLAGE DE LA MINE DE MBOLA)
Il est écrit dans les Saintes écritures « Cherchez premièrement le
royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront
données par-dessus ». Souvenez-vous m'avoir appelé au téléphone pour
me demander si je pouvais vous tenir compagnie visiter la mine de
MBOLA ? J'ai décliné cette offre au motif que j'étais très occupé.
Quelques heures plus tard, j'ai été informé de l'ampleur du dégât que
vous aviez causé en complicité avec les creuseurs à la mine de MBOLA ;
Je vous avais appelé au téléphone pour en savoir plus, en vous
demandant ceci : « président est-ce vrai ce que je viens d'apprendre ?
Vous m'aviez répondu sans gêne : « président ni ba Kasaï…» (président
ce sont des Kasaïens !), j'ai rétorqué en disant que même si c'est un
Kasaïen, il a perdu beaucoup de biens et de l'argent et qu'il fallait
lui donner un délai raisonnable pour quitter la concession. Votre
réponse était en kibemba « (benatshalo) ce qui signifie c'est notre
terre ». Au fait c'était quoi au juste ? Vous étiez informé que les
minerais de la mine de Mbola pour lesquels Monsieur MUAMBA KABASELE
détenait les documents dument signés par le Ministre des Mines
Monsieur INGELE IFOTO avaient une forte teneur. De là vous vous êtes
résolu de le mettre dehors pour vous en accaparer, avec l'appui de
creuseurs.

Arrivé sur le lieu, vous aviez tenu un meeting incendiaire
d'incitation à la haine et au pillage des biens et des installations
de Monsieur MUAMBA KABASELE, dont, même le Président de l'Assemblée
Nationale de l'époque, Monsieur Vital KAMHERE a accusé réception de la
plainte de la victime. Vous insistiez en disant que c'était vous la
justice, je dirai le « justicier ». Ainsi Monsieur MUAMBA KABASELE a
perdu ses biens d'une valeur de plus de 1.500 000 $ et 400. 000 $ en
espèce.
Il a porté plainte au Parquet de Grande Instance de Kipushi, vous
n'aviez dénié y répondre ; par contre le Procureur de la République,
Monsieur KASONGO MPAU OKINGI en a eu pour son compte avec des
insultes. Le directeur de Cabinet du Chef de l'Etat à l'époque,
Monsieur Léonard She OKITUNDU a écrit, il a perdu son temps ; Le
ministre de l'intérieur de l'époque l'Honorable Théophile BEMBA NFUNDU
a demandé la sécurisation de la carrière de Mbola et a envoyé des
messages au Gouvernorat de la province, il n'y a jamais eu de
réaction. C'est à cette occasion que j'apprendrais que les barrières
qui étaient érigées pour contrôler les entrées et sorties de la
carrière de Mbola ont été détruites par vous-même et cela malgré la
présence des policiers. Quand ces derniers ont voulu intervenir, vous
vous êtes déboutonné pour les affronter. Vue le nombre de creuseurs
qui vous accompagnait, vous aviez réussi votre coup. Quelques mois
plus tard, vous vous êtes retourné contre les creuseurs qui vous ont
aidé pour vous accaparer de cette mine. Finalement, suite à ces
pillages, destructions et vols de ses biens, Monsieur KABASELE va
piquer une crise et va rendre l'âme. Vous faites semblant comme si de
rien n'était. Je vous informe que sa veuve se trouve actuellement à
Lubumbashi pour que justice soit faite. Tout ce que vous ne voulez que
les hommes ne fassent pour vous, ne le faites non plus à eux. Je sais
qu'il n'y a que le Seigneur qui est le père des orphelins, le
défenseur des veuves, c'est-à-dire, la veuve KABASELE est protégée et
je pense qu'elle aura, tôt ou tard, gain de cause. J'ai été estomaqué
quand vous passiez à la télévision en criant haut et fort que c'est
votre argent qui a aidé le chef de l'Etat Joseph KABILA KABANGE à
battre campagne. Quel argent ? Dois-je vous rappeler qu'avant les
élections vous aviez convoqué toutes les sociétés minières du KATANGA
et autres opérateurs économiques en les menaçant en ces termes : «
quiconque ne va pas contribuer pour les élections ne va plus
travailler dans la province du Katanga …». Vous vous êtes fait une
bagatelle somme de 50.000.000 $ us et qu'en réalité vous n'aviez
dépensé qu' 1.500.000 $ en les jetant à travers toute la République
pour montrer à la population congolaise que vous étiez fortuné. Moi je
connaissais déjà votre système de fonctionnement car c'est de la même
manière que vous aviez agit avec le feu président zambien Fréderic
TSHILUBA. J'ose croire que l'opinion tant nationale qu'internationale
est entrain de comprendre de quelle manière vous vous êtes enrichi !

IV. DOSSIER CANDIDATURE AU GOUVERNORAT
Malgré qu'on ne s'entendait plus et me retrouvant à KINSHASA, vous
aviez pris le courage de venir me demander une rencontre et le
rendez-vous était fixé à la résidence de Monsieur IBRAHIM de Socimex à
Gombe au quartier SOCIMAT ; l'un de vos collaborateurs en l'occurrence
Monsieur Fréderic KITENGE est venu nous trouver (il était étonné de
nous voir encore ensemble) et vous lui avez demandé de nous laisser
seuls. C'est à cette occasion que vous aviez profité pour m'informer
que vous étiez aussi candidat gouverneur, et que vous n'attendiez que
l'accord du Chef de l'Etat. Vous avez profité aussi de cette occasion
pour présenter des excuses pour tous les maux que vous m'aviez causés
et vous avez sollicité mon appui. Je vous ai répondu premièrement que
vous devriez vous entendre avec le président KYUNGU wa KUMWANZA et
l'honorable NAZEM NAZEMBE. Vous étiez sur le point de refuser, j'ai
insisté en vous disant qu'en politique, il faut être flexible et le
deuxième rendez-vous était fixé à Lubumbashi la même semaine à la
résidence Lofoi que vous veniez d'acquérir.

De mon côté, J'ai fait de mon mieux pour convaincre l'honorable NAZEM
qui du reste était catégorique et qui finalement viendra assister à la
réunion. Quant au pasteur Théodore NGOY, il m'a répondu que c'était
une bêtise et la mort du KATANGA, et je ne peux que lui donner raison
aujourd'hui car il avait déjà une vision. Le pasteur Théodore NGOY ne
voulait pas être dans votre milieu qu'il pressentait déjà être impur.

Je ne pouvais imaginer en aucun moment que vous pourriez inféoder de
hautes personnalités à cause de l'argent et les rendre des mendiants
pour vous adorer. A l'issu de cette réunion, le partage devrait être
équitable pour des postes ministériels et ce n'est qu'après que j'ai
compris que vous nous avez roulé dans la farine, car le nombre de
postes ministériels attribués à chaque parti politique ou groupement
n'était plus respecté. Aussi les personnes qu'on vous a présentées
pour animer ces ministères, ont été conquises à votre cause. La
campagne de dénigrement, de la sape de mon honneur a commencé comme
pour me dire : « arrêtes de me contrôler sinon tous vont se retourner
contre vous ». Effectivement vous avez réussi parce que la plupart des
membres de la coalition de l'époque se retournaient contre moi et vous
les avez tous lâchés. Et plus tard ils ont compris qu'ils devraient
rester fidèles à MUYAMBO, fort et conscient.

V. DOSSIER LWISHA
En donnant le Ministère des mines à un membre de ma coalition, j'ai
compris que c'était une façon pour vous de flouer votre propre parti
politique et que vous puissiez avoir la main mise sur ce ministère en
toute liberté et que votre parti ne soit au courant de vos manigances.
Si réellement vous aimiez votre parti politique vous ne devriez pas
être hypocrite. Vous vous souvenez lorsque j'ai été alerté par les
religieuses de LWISHA qu'elles étaient envahis par les creuseurs et
que l'école risquait d'être détruite ; je vous ai cherché et vous vous
trouviez en Italie ; je vous ai fait le rapport des cris des détresses
des religieuses et des élèves de cette école mais je ne comprenais pas
que le ministre provincial des mines puisse cautionner de tels actes ;
votre réponse était claire : « je ne suis pas au courant, je n'y suis
pour rien, MUMBA fait de sa tête et d'ailleurs c'est toi qui me l'as
recommandé et tu as insisté qu'il soit là... » Avec le temps il s'est
avéré faux car vous étiez au courant et l'opinion Katangaise a compris
que vous étiez le sapeur pompier, comme si c'était vous qui protégiez
l'école. C'est en ces moments que vous aviez commencé à m'opposer à
mon propre frère avec qui j'ai passé de bons moments et envers qui je
garde des bons souvenirs.

VI. DOSSIER MINE DE KISWISHI
Un bon matin, j'ai eu l'appel de Monsieur George FOREST se plaignant
du comportement du ministre des mines qui s'est permis d'aller avec
les journalistes de la Radio OKAPI sur son site et qu'à partir de là,
les journalises ont fait une déclaration selon laquelle les minerais
de cette concession avaient des effets radio actifs ; Monsieur FOREST
est venu se plaindre au motif que c'était un ministre qui dépendait de
moi. Après avoir discuté avec vous, j'ai compris que la réalité était
autre car je vous ai demandé pourquoi traitiez-vous Monsieur FOREST
qui est notre frère de la sorte ? Votre réponse était claire : «
c'était une façon d'exercer une pression sur lui pour qu'il me donne
le contrat de sous-traitance et s'il ne le fait pas je vais lui
arracher tous les marchés de construction des routes…» ; J'ai compris
que c'était une façon pour vous de malmener les opérateurs miniers
pour vous faire de l'argent. Et vous le saviez pertinemment bien que
moi je ne pouvais pas cautionner de tels démarches et comportements.
Pour distraire l'opinion sur toutes ces vérités, vous avez trouvé bon
de commencer à m'insulter. Dois-je vous rappeler que l'insulte est une
arme des faibles ?

VII. DOSSIER SITE BWALYA
Monsieur BWALYA est des nôtres ; c'est-à-dire votre frère Sempya. Il
s'est vu malmené par vous et vous vous êtes permis de démolir plus de
200 maisons sur des terrains que lui-même avait vendus en morcellent
sa ferme avec l'accord des services du cadastre. Je vous avais demandé
pourquoi cette démolition? Vous m'aviez dit que c'était pour protéger
les atterrissages et décollages des avions. Pourtant la réalité est
autre. C'était une aubaine pour vous de faciliter RWASHI mining à
obtenir une ligne de haute tension, en contrepartie vous aviez eu de
fortes commissions et d'autres avantages. Vous aviez sacrifié vos
propres frères à cause de l'argent ; vous devriez avoir horreur du mal
; Je suis intervenu personnellement pour demander au gouvernement
central de trouver une autre solution pour ces pauvres populations et
c'est ce qui a été fait.

VIII. DOSSIER SNEL ET REGIDESO
Il fera bientôt 6 ans que vous êtes à la tête de la province. Pour
quel bilan? Bien des congolais pensent que le Katanga est une province
où coulent le miel et le lait! Comment peut-on expliquer que plusieurs
quartiers de la ville de Lubumbashi sont toujours dans le noir ? Le
courant n'est stable que dans les endroits où vous avez vos intérêts,
ceux de votre famille et de vos amis. Vous empêchiez à la population
d'avoir le courant pour qu'elle ne soit informée des réalités de la
province mais curieusement, le jour où il y a match de Mazembe, le
courant est stable dans toute la ville. Vous avez facilité et priorisé
les sociétés minières à avoir du courant au détriment de la
population. Pour vous celle-ci ne compte pas, le business avant tout.
Et lorsqu'un particulier, veut mettre un transformateur dans un
quartier comme ça se faisait à l'époque, avec l'accord de la SNEL,
vous vous rabaissiez pour donner des injonctions de ne pas le faire.
C'est depuis 2007 que j'ai mis à la disposition de la population de
Kasapa un transformateur qui malheureusement n'a jamais été mis en
service puisque vous pensiez que je vous concurrençais.
L'honorable NAZEM en a eu pour son compte lorsqu'il voulait installer
un transformateur dans la commune de Katuba. En ce qui concerne l'eau
potable qui doit être à la disposition de toute la population, vous
êtes conscient depuis que vous êtes à la tête de cette province que
les mamans utilisent les bidons jaunes de 20 litres à longueur de
journée à la recherche de cette denrée rare qui pourtant devrait être
à la disposition de toute la population. Dans la périphérie de la
ville de Lubumbashi, la population utilise les eaux de rivières
polluées par des minerais. Vous faites semblant de ne pas comprendre
pourquoi il n'y a pas assez d'eau dans la ville de Lubumbashi. C'est
parce que vous avez favorisé une société qui a fait une étude de
faisabilité dont l'un de vos protégés est responsable. Celui-ci a
donné de fausses informations sur la production et le captage de
volume d'eau par seconde sur le projet de la station LWANO. Vous
devriez avoir le courage de le dire à la population de la ville de
Lubumbashi, la raison pour laquelle l'eau est insuffisante. Avez-vous
oublié que vous avez forcé les sociétés minières et autres opérateurs
économiques à contribuer à l'amélioration de ces deux secteurs vitaux
et que la contribution financière est arrivée jusqu'à 30.000.000 $ ?
Où est parti cet argent ? Ça s'appelle un détournement !

IX. DOSSIER CONSTRUCTION DES ROUTES
La plupart des routes que vous êtes entrain de construire s'abiment
soit après 6 mois soit une année. Après, vous revenez toujours avec le
colmatage, et lorsqu'on vous fait des critiques, vous voulez donner
l'impression qu'on est contre vous. La raison est simple, vous ne
faites pas des routes à longue durée de vie parce que c'est un
business pour vous. Or, il ne faut jamais mélanger le business et la
politique. Pourquoi la société chinoise CREC est-elle partie ? Parce
que vous lui exigiez sur un kilomètre de route à construire, de payer
1.000.000 $ us. Elle devait en outre diminuer le volume d'asphaltage,
en contre partie, celle-ci devrait vous rétrocéder la moitié de la
somme. Conséquence, elle a plié ses bagages et traversé la frontière.
Pour distraire l'opinion katangaise, et pour que vous ne soyez pas
soupçonné de magouille, vous avez commencé à redistribuer quelques
marchés à la société MALTA FOREST. Or en réalité le gros du marché est
confié à la société SAFRICAS où votre famille a des actions et où vous
faites sous-louer des engins BELL. Comme conséquence, vous créez le
marché, en construisant, en reconstruisant, en démolissant le même
tronçon pour vous faire de l'argent. Point n'est besoin de vous
rappeler que c'est l'argent de l'Etat et vous ne voulez pas qu'on vous
contrôle. Combien de fois l'avenue KASAVUBU a été asphaltée et ré
asphaltée ? L'avenue du 30 juin a été bétonnée depuis l'époque
coloniale, fut-il nécessaire d'enlever ce bêton pour remettre une
petite couche de macadam? J'ai compris que c'est une façon pour vous
de donner du travail à votre propre société. Vous souvenez-vous de
l'asphaltage de l'avenue MANIEMA, avenue qui a été détruite le jour
même de son inauguration par le Chef de l'Etat KABILA KABANGE, vous
avez, contribué par ce geste, à vouloir ternir son image dans
l'opinion. Combien d'argent était-il dépensé pour ce tronçon ? La
route qui mène vers l'aéroport (Boulevard M'SIRI), que vous avez
préféré appeler « autoroute », dois-je vous rappeler qu'il y a déjà
plus ou moins 5.000.000 $ us de dépenses pour l'implantation des
arbres, de la pelouse ainsi que la construction des feux de
signalisation et canalisation ? Les briques cuites et autres matériels
ont été fournis par l'une de vos sociétés. C'est une idée géniale de
faire agrandir une route mais il ne fallait pas faire d'énormes
dépenses à la province pour qu'au bout de moins de 3 ans toute cette
dépense puisse se volatiliser. C'est pour vous une façon de faire
effacer les traces de votre gestion calamiteuse de la province.

X. DOSSIER DEMOLITION CRAA
Je suis né à KOLWEZI et grandi là bas ; mon grand père LASAMU N'KOLE
SEKO était parmi les personnes qui ont contribué à la construction de
cette ville en 1922 et ma grand-mère MPUNDU LUMBWE était chef du
quartier BIASHARA, dans la commune de DILALA, d'où je connais la
réalité de notre province et j'ai fini mes études à l'université de
Lubumbashi. Donc quelque part je connais l'histoire de cette
université. Je ne voulais pas que la population de Lubumbashi périsse
faute de connaissance. Lorsque j'étais étudiant, je passais tout mon
temps dans la concession CRAA qui était une brousse où j'étudiais avec
mes collègues à longueur de journée dont la plupart sont magistrats,
avocats, conseillers juridiques dans les entreprises, hommes
d'affaires, des magistrats militaires... et tous connaissent très bien
la vérité de notre université. C'est depuis l'époque du Recteur
KILANGA MUSINDE, que le comité de gestion de l'université de
Lubumbashi avait décidé de morceler et de vendre sa concession aux
professeurs et autres agents du building administratif. Cette
opération a continué même sous le règne du recteur KAUMBA. L'actuel
maire de la ville de Lubumbashi Monsieur SANGUZA connaît très bien le
dossier lorsqu'il fut bourgmestre de la commune de Lubumbashi.
Personnellement, je ne pouvais pas comprendre qu'après 35 ans que vous
puissiez ordonner la démolition de plus de 500 maisons sans jugement
ni indemnisation, lesquels maisons et terrains ont été acquis par des
paisibles citoyens. Même dans la jungle il y a une loi que les fauves
respectent.

La démolition du quartier CRAA a eu lieu le 5 Janvier 2010, en ces
moments je me trouvais à KINSHASA. Dès mon retour à Lubumbashi le 9
Janvier 2010 et on s'était vu au deuil de Monsieur IGNACE MAZEMBE,
J'étais accompagné de maître MBOMBO BAMWELAKASHA et de mon
collaborateur pasteur Daniel KAITE, on s'est mis côte à côte, on
discutait politique et l'idée m'est venu de vous poser la question de
savoir si vous étiez intéressé par la concession CRAA et pourquoi vous
aviez autorisé au maire de Lubumbashi de démolir plusieurs maisons
appartenant à de paisibles citoyens. Je n'étais pas étonné de votre
réponse et mes collaborateurs vous ont bien suivi : « … président, je
ne connais pas cette histoire, je n'ai aucun intérêt… ». Le lundi 11
janvier 2010, je me suis rendu sur le lieu du sinistre, en vue de
réconforter la population. Comme c'était pendant la saison de pluie,
je lui ai acheté des bâches pour qu'elle se protège contre les
intempéries. Je n'ai pas compris, quelques heures après vous aviez
dépêché des jeeps remplies de policiers pour arracher, menacer,
frapper cette même population sinistrée. Le même jour aux environs de
19h00, vous aviez pris contact avec le recteur CHABU MUMBA pour
inciter les étudiants à marcher contre moi. Aux environs de 20h00,
heure locale, j'avais toute l'information et vous pensiez que j'allais
vous appeler pour vous supplier de me protéger. Du fond de moi-même,
j'ai voulu voir jusqu'où votre folie de grandeur vous amènerait.

Le 12 janvier 2010, une centaine d'étudiants seront reçu par vous,
avec des calicots : « Muyambo, un faux politicien, Muyambo ennemi de
l'Unilu, Muyambo toujours dans des dossiers sales, les étudiants
disent non à la spoliation de la concession de l'Unilu, etc ». Vous
connaissant cynique, j'ai compris que ça vous a fait un grand plaisir.
Par contre j'ai eu pitié de vous parce que je venais de découvrir
d'autres réalités de vous. Si vous n'étiez pas intéressé par cette
concession, pourquoi avoir monté les étudiants contre moi ? La raison
est simple : vous et le recteur CHABU aviez déjà pris contact avec une
société chinoise pour qu'elle vous verse une somme de 30.000.000 $. Il
fallait chercher une astuce pour récupérer cette concession. D'où il
fallait faire fi de la décision du Conseil d'administration du recteur
KAUMBA et récupérer par tous les moyens cette portion de terre. Comme
d'habitude vous avez remis à chaque étudiant qui devait faire la
marche de protestation contre ma personne un montant de 2.000 Francs
congolais équivalent à 2 $ us. Bravo vous avez pu avoir une dizaine de
sinistrés moyennant 500 à 3.000 $ pour qu'ils m'insultent et donnent
de fausses informations à la radio et télévision NYOTA ainsi que
WANTANSHI de « l'homme de Dieu » Paulin MWEWA. Etant légaliste, j'ai
initié une procédure en justice contre l'Université de Lubumbashi et
Monsieur KATAMEYA. Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre que vous
appeliez à tout moment le Procureur Général ESABE pour empêcher le
déroulement de ce procès ? Même pendant le temps de la deuxième
République, je n'ai jamais constaté l'immixtion d'un gouverneur de
province dans la gestion de la justice.

XI. LA GESTION DU TP MAZEMBE
Je pensais que le football était un jeu sain où les officiels ainsi
que les joueurs devraient faire preuve de fair-play. Souvenez-vous
qu'un jour vous m'aviez laissé entendre que vous vouliez transformer
l'équipe de Mazembe Asbl en Mazembe Sprl et nous avions eu de longues
discussions ; je vous ai déconseillé de le faire en disant que vous
pouviez le faire à l'époque mais si demain vous n'êtes plus là,
Mazembe transformée en Sprl redeviendra Mazembe Asbl. Comme vous aimez
les flatteries en lieu et places des conseils, j'appendrais sur les
voix des ondes de la radio et télévision que Mazembe était devenue une
Sprl. Souvenez-vous de ma question de savoir le pourquoi de cette
transformation ? Vous m'aviez dit que les supporters font beaucoup de
bruits pour rien et ne cotisent pas. Si l'équipe devenait forte vous
pourriez commencer à vendre les joueurs et ils chercheront que vous
leur rendiez compte. C'est ainsi que vous vous êtes résolu de faire un
montage où vous et votre famille devraient détenir 90 % des actions,
Salomon IDI et autres 8 % et 2 % pour les supporters qui avaient des
moyens. Dans tout ce que vous faisiez, je ne savais pas quelles
étaient vos intentions. J'ai pu constater que vous avez commencé à
menacer les miniers pour ne pas sponsoriser l'équipe de LUPOPO.
L'opérateur minier qui devait le faire n'a qu'à passer par vous ; dans
le cas contraire, ses camions n'allaient pas traverser la frontière.
Aujourd'hui vous donnez l'impression qu'il n'y a qu'une seule équipe
de football dans la ville de Lubumbashi, qui a pris tous les sponsors.
Alors, le thermomètre de MAZEMBE devrait être Fc MIKISHI, Fc LUPOPO et
autres. Est-ce que l'on peut parler du football ou de la maffia ?

Quand vous aviez pris Diego GARZITTO pour la première fois, je vous
avais dit que c'est un bon entraineur et qu'il allait bien encadrer
les joueurs de TP MAZEMBE. Quelques mois plus tard, j'ai été surpris
d'apprendre que vous aviez l'intention de le mettre dehors. Je vous ai
appelé en vous conseillant de ne pas le faire. Vous m'aviez répondu
que c'était une peine perdue. Vous l'avez même déjà chassé de la
maison où il logeait avec sa femme. L'honorable AERTS KAYUMBA viendra
me voir pour me supplier de le loger chez moi à Difalco en attendant
son départ pour l'Europe ; je vous ai encore rappelé au téléphone pour
que vous lui donniez à manger. Vous avez été catégorique. Je l'ai
supporté pendant 3 mois jusqu\'à ce qu'il soit rentré en Europe. Un
jour j'ai été surpris d'apprendre que vous l'aviez repris et après
avoir eu ce que vous vouliez de lui, vous l'aviez remercié de nouveau.
Ce n'est pas parce que vous êtes fortuné que vous pouviez lui demander
ou lui dicter n'importe quoi. C'était un bon entraineur qui a eu une
forte personnalité et qui ne pouvait pas accepter n'importe quoi.
Lorsque l'équipe de MAZEMBE gagnait des coupes dans les années 70, les
dirigeants de l'époque ne se comportaient pas comme vous et les
supporteurs de MAZEMBE finiront par me donner raison un jour. Quelle
que soit la longueur de la nuit le soleil finit par apparaître.

XII. INTERFERENCES DANS LA JUSTICE AU KATANGA
Souvenez-vous que vous m'aviez dit à mainte reprise qu'on ne vous fera
rien au Congo, c'est la raison pour laquelle quand vous avez fait
piller la mine de MBOLA de Monsieur MUAMBA KABASELE en lui disant : «
nitamuponona, na yenye tribunal nitaiponona » (je vais le battre et
même le tribunal sera battu) langage que vous gardez jusqu'à ce jour
pour intimider les magistrats. Souvenez-vous avoir dit le jour de
l'arrestation de MINGA : « nita fukusha ba magistrat bote mu katanga »
c'est-à-dire je vais chasser tous les magistrats du Katanga. Je vous
informe que c'est la justice qui élève une nation, mais le péché est
la honte des peuples. Chose étonnante, chaque fois que vous arrêtiez
des délinquants ou des criminels, vous faisiez appel à maintes
reprises au procureur général ESABE, vous prononciez des sentences
comme si c'était vous le magistrat suprême de la République
Démocratique du Congo. A titre illustratif, vous aviez fait arrêter le
voleur des câbles électriques, au lieu de les acheminer au parquet
pour qu'ils soient entendus, vous aviez fait appel au Procureur
Général ESABE qui est vite descendu au gouvernorat et devant des
milliers de téléspectateurs vous aviez dit : «…Monsieur le Procureur
général, ça c'est un pillage.. » et le procureur Général a voulu vous
expliquer que c'était un vol simple. Vous aviez rétorqué en disant : «
…non, c'est le pillage …vous aviez proposé que le délinquant soit
condamné à 100 ans de prison » peine non prévue par la loi. C'est
aussi le cas du Procureur de la République du territoire de Mpweto,
Monsieur Valery MWALI LUMANDE qui est Sempya comme vous, originaire de
Mpweto. Lors d'un meeting tenu récemment dans ce territoire, vous avez
incité la population à ne plus lui obéir en disant : « si ce procureur
veut vous arrêter, qu'il arrête son père ou sa mère, et je ferai tout
pour le faire partir d'ici… ». Cependant, je vous informe que les
magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette
fonction. Quel moral inculquez-vous à la population katangaise de se
révolter contre ces derniers ? Le cas le plus récent, c'est
l'expropriation d'un hectare de terre appartenant au Monastère de
Notre Dame de Kiswishi. La société de péage a été condamnée au 1er et
2e degré aux dommages et intérêts de l'ordre de 500.000 $ Us. Au lieu
que cette société s'exécute au paiement de cette somme, vous avez
signé à la hâte un arrêté déclarant l'expropriation de cette
concession pour cause d'utilité publique. Si cette société ou le
Gouvernorat payait 500.000 $ us aux moines, en quoi ça vous
dérangerait ? La population ne sait pas encore que vous avez des
intérêts sur le pont Bascule. A maintes reprises, vous avez acheté la
conscience de mes collègues et anciens bâtonniers dans le seul but de
me nuire et de me faire du mal. Vous avez donné une contribution de
10.000 $ us à l'un de mes anciens collègues bâtonniers, en
contrepartie vous lui avez demandé s'il avait la possibilité de me
suspendre. Il n'y a que vous qui trouvez ça normal. Vous avez intimidé
mes clients expatriés de quitter mon cabinet. Ceux qui refusent de
suivre vos instructions vous faites tout pour qu'il ne soit plus
responsable de leur société. Peine perdue pour vous. En cherchant à
vous ingérer dans tout, vous commettez de fautes graves dont vous
payerez les conséquences voire votre génération.

XIII. LE CAS DE MINGA BOPE (Supporter de Lupopo)
Il n'y avait pas encore eu de procès contre MINGA BOPE devant les
Cours et Tribunaux, mais vous vous êtes substitué au magistrat
instructeur pour ordonner son arrestation, le menotter, l'acheminer au
gouvernorat à presqu'à moitié nu, bref, dans les conditions
infrahumaines. A la télévision et en présence du Procureur Général
ESABE, vous aviez déclaré ce qui suit : « Monsieur vous irez en prison
et votre procès sera télévisé ». Effectivement MINGA BOPE fut acheminé
en prison et c'est ESABE qui suivait de près toute la procédure pour
votre compte. La haine que vous avez vis-à-vis de Monsieur MINGA est
due au fait que c'est un supporter de l'équipe de Lupopo et il figure
parmi les personnes que vous soupçonnez de vous insulter au stade. Le
juge LOSANGE qui est le président du syndicat de magistrats au Katanga
a dénoncé votre ingérence dans cette affaire, il a été intimidé et
suspendu de ses fonctions pendant 3 mois laissant ainsi le champs
libre au Procureur Général ESABE pour que MINGA BOPE soit condamné.

XIV. CORRUPTION DANS LA PRESSE
Je n'ai jamais été touché dans ma propre conscience d'autant plus que
je sais que tout ce que la presse dit sur moi c'est du bluff et du
mensonge cousus de toutes pièces par vous et votre collaborateur
Salomon IDI KALONDA. C'est ainsi que vous vous êtes organisés pour que
la presse audio-visuelle, à longueur des journées, vous adore et
combatte vos adversaires par le mensonge et par le discrédit. Par
contre, lorsque j'avais créé la RTLjua, notre premier objectif est
d'éduquer la population katangaise. Il est aussi de dénoncer les
comportements et agissements qui frisent la maffia et permettre à la
population d'avoir une information saine. C'était aussi surtout pour
la promotion et le respect des droits humains au Katanga pour les
autorités et pour cette même population. Quand il y a une autre presse
écrite ou audio-visuelle qui n'est pas à votre solde, vous usez de
votre poids pour la déstabiliser. C'est pourquoi vous êtes venu
débaucher mes journalistes pour créer mon style d'information à votre
chaine de télévision dans l'espoir de faire tomber la RTLjua. Ces
jeunes journalistes qui passent leur temps à m'insulter, à insulter
les autres opérateurs politiques du Katanga, vous leur rendez un
mauvais service en les exposant pour votre compte, car après votre
départ du gouvernorat ils auront beaucoup d'ennuis et des poursuites
judiciaires. Et contre vous on ne fait qu'accumuler les preuves
d'incitation à la haine et à la violence. Des éditeurs des journaux de
la presse écrite de la ville de Lubumbashi comme ZITO ITELA, Papy
NYANGE, Donat MULONGOY, etc par le fait qu'ils font des critiques
objectives sur votre gestion vous avez déjà déclaré à qui voulait vous
entendre que vous allez les aider à mourir pauvres. Je pense que c'est
bien qu'ils meurent pauvres, que riches humiliés. C'est pareil cas
pour la ville province de Kinshasa où dans la presse écrite vous avez
déjà acheté la conscience de quelques journalistes et éditeurs des
journaux dont le journal le Potentiel. Souvenez-vous m'avoir dit «
Président, batanza kuandika bintu yote minapenda ju niba kasai
banaesha kupenda makuta sana » c'est-à-dire je leur demanderai
d'écrire tout ce que je veux parce que ce sont des kasaiens assoiffés
d'argent. C'est l'orgueil du pouvoir et de l'argent qui vous aveugle
pour demander aux journalistes dont Willy KABWE du journal Le
Potentiel d'écrire n'importe quoi sur vos adversaires politiques. En
son temps, j'ai appelé l'Honorable Modeste MUTINGA, Responsable du
Potentiel lui demandant s'il était au courant des écrits de son
journaliste Willy KABWE ? Il m'a promis de vérifier ces informations
et qu'il allait m'appeler. Jusqu'aujourd'hui, il ne m'a jamais
rappelé. Je comprends la force de l'argent que vous aviez mis à leur
disposition. Ce qui est vrai c'est que la vérité reste la vérité et le
Potentiel sera ridicule et perdra sa crédibilité un jour. Raison pour
laquelle, je ne demande jamais le droit de réponse ou vouloir les
amener en justice pour diffamation. Un jour, j'ai demandé à l'Apôtre
LWAMBWA Crispin de demander à Willy KABWE pourquoi écrire des
mensonges ? Il ne lui a pas donné une réponse claire. J'ai compris que
c'est une façon pour lui et tant d'autres de vous soutirer un peu
d'argent. Concernant le dossier Muyambo Park, une fois de plus, un
vieux à moi de Kinshasa qui est dans la presse audiovisuelle, avec qui
nous avons de bonnes relations (je préfère taire son nom), à qui vous
aviez payé le billet, logé au Park Hôtel et qui est allé se présenter
au service du cadastre pour intimider le Chef de division groupe-Est
de l'époque qu'il était le journaliste de la Présidence pour enquêter
sur le dossier Muyambo Park. Lorsque l'image mensongère est passée à
Kinshasa à sa chaine de télévision, je l'ai appelé en lui disant vieux
pourquoi tu as fait ça ? Il me dira « …mon jeune frère, laisse-moi
soutirer à votre gouverneur un peu d'argent, je viens d'avoir 10.000
dollars pour ce reportage et je te demande pardon.. » J'ai compris que
vous avez un sérieux problème. Aujourd'hui je remercie le Seigneur
parce que la population katangaise connait votre vrai visage et de
quelle manière vous cherchez à tout prix à trafiquer, à transformer
l'information. Vous le faites tellement de manière sale et ridicule
que je me demande si vous avez des conseillers en matière de
communication ?

‐ Dossier vente marché central Lusonga (M'zee)

Comment un individu comme moi peut avoir le culot de vendre un marché
en plein centre ville de Lubumbashi ? Voilà un montage de mauvais gout
que le journal, Le Potentiel à votre solde a publié en long et en
large pour distraire la population congolaise. La vérité est que vous
vouliez vous en approprier avec votre complice de tous les temps un
consul honoraire qui vous a aidé à obtenir la nationalité italienne.
Vous vouliez jauger la réaction de la population. Dans cette confusion
le marché allait vous appartenir. Pour distraire l'opinion lushoise,
il fallait citer le nom de Muyambo. Pourquoi les calicots étaient-ils
fabriqués nuitamment ? Là vous avez échoué à manipuler la population
de la ville de Lubumbashi.

- Dossier Muyambo Park
Ce n'est que la cupidité source de la jalousie qui vous ronge le cœur
et qui vous pousse à des extrêmes en cherchant par tous les moyens à
faire détruire ou disparaitre Muyambo park. Souvenez-vous lorsque vous
veniez de l'exil, je vous avais proposé de visiter le zoo ? Le constat
fait était que celui-ci n'avait plus d'animaux et je vous avais dit
qu'on devrait repeupler le zoo pour la fierté de notre ville. Comme
d'habitude vous m'avez floué pour que d'autres personnes s'en
occupent. Vous avez fait votre ferme Futuka, c'est une bonne chose et
je vous félicite. Mais pourquoi vous ne voulez pas que les autres
développent le secteur privé à leur manière ? C'est comme ça que vous
vous êtes acharné contre l'Honorable NAZEM, avec de faux dossiers,
menaçant de détruire ses biens. Quand vous avez appris que j'ai fait
un parc privé vous étiez fou de rage jusqu'à ce que vous fussiez allé
toucher de vos mains les treillis de celui-ci. Un de mes travailleurs
m'en a informé et je me suis dit ça y est, il y aura des problèmes.
Vous êtes allé plus loin pour m'accuser chez plusieurs autorités
politiques que dans le parc il y avait les maisons des militaires et
pourtant vous connaissez la vérité. Les chaines de télévision et radio
manipulées par vous ont confectionné plusieurs mensonges à ce sujet
mais la vérité reste têtue, elle ne restera que la vérité. Vous êtes
même allé demander au chef du village pourquoi il m'avait vendu ce
terrain avec un lac ? Le lac n'existait pas, je l'ai construit avec
mon argent et mon intelligence. Pour votre information c'est un lac
artificiel.

‐ Dossier ferme ROSTERNE
C'est vous Monsieur Moise KATUMBI qui avez spolié la grande partie de
cette ferme et comme vous êtes expert en corruption, vous avez remis
l'argent à l'abbé Joachim TSHIBANGU (ex-père provincial des salesiens)
qui à son tour va soulever les élèves avec des calicots scandant «
Muyambo a spolié le terrain des prêtres ». Lorsqu'un membre de mon
parti m'a appelé pour demander ce qu'il y avait, je lui ai répondu que
je n'étais au courant de rien. Et lorsqu'on demande à l'enseignant
organisateur de ladite marche, il va répondre « …on nous a demandé de
marcher contre Muyambo parce qu'il veut prendre nos maisons.. ». Après
vérification vous saviez très bien que c'était faux mais vous aviez
insisté et ordonné que ces images passent à votre chaîne de
télévision.

‐ Cas des immeubles sur le Boulevard KAMANYOLA J'ai acquis ces
immeubles en 1996 ; je les ai achetés auprès de Monsieur Georgius
Georges. Quand vous êtes rentré de l'exil, vous les aviez enviés, on
vous avait dit qu'ils étaient miens. Vous vous êtes permis encore de
monter des cabales pour dire que j'ai construit ces immeubles dans
l'enceinte du Zoo. J'ai brandi les documents de 1954 et le certificat.
La vraie simple raison : Muyambo ne pouvait pas posséder des immeubles
sur la même avenue que le Chef de l'Etat. Les Saintes écritures disent
que personne n\'use envers son frère de fraude et de cupidité dans les
affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses.

XV. PILLAGE DE LA GECAMINES
S'il y a une personne qui a aidé la Gécamines à être par terre, c'est
bien vous. C'est avec la complicité des responsables de la Gécamines,
qui vous ont facilité la magouille que cette dernière est ce qu'elle
est aujourd'hui. Pour les remercier, vous les avez aidés à devenir les
hauts responsables de cette entreprise publique, d'autres ministres
provinciaux et d'autres encore transformés en hommes d'affaires. Vous
avez demandé à tous les miniers du Katanga de faire les champs de
maïs, c'est une très bonne chose pour lutter contre la famine. Mais
ceux qui n'ont pas le temps de le faire, ils vous amènent des intrants
et du cash que vous affectez à votre propre ferme. Une fois que vous
produisez le maïs, vous imposez le prix de 560 $ la tonne à la
Gécamines, ce qui est exorbitant car le prix réel est de 260 $ la
tonne. Ce n'est qu'un aspect du problème.

XVI. DESTRUCTION DE LA SNCC
La SNCC ne va pas décoller aujourd'hui pour la simple raison que vous
menacez les opérateurs miniers à ne prendre que vos remorques pour le
transport des minerais et celui d'entre eux qui n'obéit pas à vos
ordres, ces marchandises font des mois et des mois à la douane jusqu'à
ce qu'il comprenne que c'est vous le seul décideur. C'est pourquoi, il
est important que les travailleurs de la SNCC comprennent que l'on
peut changer de comité de gestion, mais si la S NCC ne s'occupe pas du
transport des minerais, rien ne va changer. Vous semblez oublier que
la SNCC commence à Sakania où il y a nos frères, en passant par
Lubumbashi, Fungurume-Tenke, Tenke-Kolwezi-Dilolo, de Tenke à
Bukama-Kamina jusqu'à Kalemie, de Kamina à Ilebo. Il faut voir comment
ces travailleurs vivent et dans quelles conditions et combien sont-ils
enterrés par jour. Entre temps, vous faites sortir 100 trucks par jour
qui transportent les minerais en lieu et place de la SNCC pour votre
compte et pour celui de vos alliés. C'est pourquoi je dis haut et fort
que tant qu'on n'arrête pas ces trucks à transporter les minerais, je
ne vois de quelle manière la SNCC, va se remettre.

XVII. FRAUDE ELECTORALE CAUSEE PAR MONSIEUR KATUMBI CHAPWE
Vous savez pertinemment bien que j'ai été élu dans la circonscription
électorale de Lubumbashi et j'ai trainé avec moi un colistier mais
vous avez voulu me faire voir que c'est l'argent qui est le seul
maître. Raison pour laquelle, pendant la campagne électorale vous avez
fait venir 2 ou 3 kinois pour dire que j'ai eu à détourner dans le
dossier Mataba et Masikita. Ma conscience n'est pas tourmentée comme
la vôtre car je savais c'était un dossier monté de toute pièce par
vous-même et vos acolytes. Je me rappelle à l'époque, avant que je ne
donne ma version au Parlement, vous aviez déjà corrompu l'ancien
Procureur Général de la République MUSHAGARUSHA pour ouvrir un dossier
à ma charge. Vous avez même fait publier le numéro du dossier dans le
Journal Le Potentiel bien que je devais justifier l'utilisation de ce
fonds au Parlement. Je n'aimerai pas pour le moment mettre au grand
jour le rôle que MUSHAGARUSHA a joué pour vous lorsqu'il était
Procureur Général près la Cour d'Appel de Lubumbashi. Comme l'histoire
se répète, c'est de la même manière que le Procureur Général ESABE
vous a servi.

En outre, vous vous rabaissez en me piquant les jeunes gens désoeuvrés
communément appelés Karindula (musiciens traditionnels du Katanga qui
chantent au deuil) que j'encadrais pour leur épanouissement. Vous nous
avez critiqué, insulté en disant que la RTLj était une chaîne de
télévision de Karindula. Quelle ne fut pas la surprise de toute la
population de Lubumbashi de voir le même « Karindula » me dénigrer
durant les informations de Mbonda et Radi, que votre homme à tout
faire, Salomon KALONDA IDI a créé pour vous faire plaisir et vous
soutirer un peu d'argent. La façon dont vous trichez est tellement
ridicule et archaïque que je me demande si autour de vous il y a des
conseillers qui ont le pouvoir de vous dire la vérité. Je ne pense
pas, car plusieurs de vos collaborateurs se plaignent pour dire que
vous n'écoutez pas les conseils. Avant la compilation des résultats
électoraux dans la circonscription de Lubumbashi, Monsieur Fréderic
KIKUMBA avec la chaîne de Télévision Digital Congo, une chaine qui
incite la population à la haine et à la violence, diffusait déjà de
faux résultats des élections législatives pour la ville de Lubumbashi
pour déjà préparer l'opinion à maquiller la tricherie que vous avez
orchestrée. L'un de mes collaborateurs, en l'occurrence l'Honorable
Michel KOUVAS qui croit en Dieu m'a transmis un bon jour, aux environs
de 23heures, le regret et les excuses du Pasteur Daniel NGOY MULUNDA
pour tout ce qui s'était passé lors des élections législatives. Je
sais que ce n'était pas une question de pression qu'on a exercé sur
lui mais c'était aussi une question de corruption en liquide cash et
en biens matériels dont les 1000 mètres carrés de carreau dont votre
épouse et vous-même les lui avez offerts comme marbres pour son église
située au Carrefour. « Vous avez pour père le diable, et vous voulez
accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le
commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu\'il n\'y
a pas de vérité en lui. Lorsqu\'il profère le mensonge, il parle de
son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge ».
Savez-vous que dans mon dossier électoral à la Cour Suprême de
Justice, c'est le Procureur Général ESABE qui a donné son avis ?
Est-ce une coïncidence ou bien vous étiez sûr de contrôler la justice
? Je vous informe que c'est lui qui a fait le suivi pour que la Cour
Suprême n'aille pas au fond et qu'il était tout le temps en contact
avec vous. Pourquoi vous acharniez-vous pour que je ne sois pas au
Parlement ? La réponse est simple, vous aviez une peur bleue pour que
je ne dénonce vos magouilles et que j'initie des enquêtes
parlementaires pour vous contrôler. Savez-vous que le 10 janvier 2012,
c'est le jour où le centre de compilation des résultats de la ville de
Lubumbashi devrait afficher les résultats ? A ma grande surprise l'un
de mes collaborateurs, en l'occurrence Gustave MULUMBATI m'appellera
aux environs de 6h00 du matin pour m'informer qu'il tenait à me voir
de toute urgence. Je lui ai demandé de me parler au téléphone, il m'a
dit non président, ça nécessite que je vous parle en face.
Curieusement dans moins de 20 minutes, il était déjà dans ma
concession accompagné de deux de ses collègues. Monsieur Gustave
MULUMBATI qui fut le président urbain de mon parti a commencé à me
parler avec des tournures floues et cachées que je ne comprenais pas
moi-même. Après une heure et demie de pourparlers, je lui ai dit
Gustave, va tout droit au but et il va cracher : « président tout est
ok, allons voir seulement le Gouverneur, que la population vous voit
ensemble et tu seras élu de la ville de Lubumbashi. J'ai dit à mon
collaborateur Gustave MULUMBATI que je le remerciais de la confiance
me témoignée et que je devais lui répondre dans les heures qui
suivaient mais il a insisté que ça soit avant 12h00 parce que les
résultats seraient affichés à 14heures. Une voix à dit dans mon fort
intérieure : « Muyambo n'ose pas le faire » la suite, Gustave
MULUMBATI est allé adhérer dans votre parti que vous avez créé pour
court-circuiter le parti qui vous a favorisé à vous enrichir.
Savez-vous que la population katangaise était étonnée de votre
ingratitude lorsque vous avez crié haut et fort que vous ne seriez pas
candidat à la députation au motif qu'en 2006 vous avez as eu à trainer
plusieurs colistiers qui ne font que vous critiquer. Est-ce la vérité
? Si vous devenez amnésique, je vous le rappellerai un jour.

Je n'étais pas étonné avant les élections du 28 novembre 2011 de vous
voir trahir votre parti politique et combattre les candidats de votre
parti. C'est parce que vous aviez des calculs derrière votre tête car
vous pensiez avoir plusieurs députés de votre obédience et que vous
devriez contrôler le parlement pour ainsi exercer la pression sur le
Chef de l'Etat et les membres influents de votre parti. Je ne sais pas
si vous avez compris que le bon Dieu vous a confondu. Je ne sais pas
si vous comprenez que l\'arrogance précède la ruine, Et l\'orgueil
précède la chute. Sachez que vous êtes parmi ceux qui ont créé
l'anarchie et favorisé la tricherie pendant les élections dans la
province du Katanga. Ce n'est qu'une partie remise et l'avenir me
donnera raison.

XVIII. DESTRUCTION, PILLAGE DE LA RTLjua ET TENTATIVE D'ASSASSINAT
Vous avez voulu m'éliminer physiquement puisque vous saviez très bien
que je connais beaucoup de choses sur vous et que je deviens un témoin
gênant et un frein pour la maffia que vous exercez aujourd'hui au
Katanga et que vous voulez exercer dans toute la République
Démocratique du Congo. Ma chaîne de télévision et de radio est un
instrument pour l'éducation de la population katangaise mais aussi
pour lui donner une vraie information. Etant donné que vous ne voulez
pas qu'il y ait un débat contradictoire, vous vous êtes permis (même
si j'étais contre vous, en ce qui concerne votre gestion, votre façon
d'agir) de m'envoyer, pendant la journée, plus de 1000 délinquants
accompagnés de la police pour saccager, piller, incendier ma chaîne de
télévision pour que la vérité s'éteigne au Katanga ; c'était une
occasion pour vous de m'éliminer physiquement pour dire que c'est la
population qui s'est déchainé contre moi et pourtant c'est vous le
véritable commanditaire car l\'Eternel aime la justice, et il
n\'abandonne pas ses fidèles; Ils sont toujours sous sa garde, Mais la
postérité des méchants est retranchée. Pour me permettre de conclure,
ma première lettre ouverte que je viens de vous adresser, il serait
souhaitable et sage que vous puissiez vous faire violence et de cesser
d'instrumentaliser l'opinion locale, nationale et internationale
contre ma personne avec des mensonges, de fausses informations
fabriquées par vous dans le seul but de nuire et de porter atteinte à
mon honneur. Et vous comprendrez avec moi que je ne vous dois rien. Ce
que je peux vous réclamer ce sont mes droits de me défendre pour que
la justice soit rendue pour tous les préjudices que vous avez causé à
moi-même et à ma famille. Dans le cas contraire, j'userai encore de
mes prérogatives qui me sont reconnues par la Constitution et les lois
du pays pour me défendre et protéger mes intérêts et mes droits.
Que la paix du Seigneur soit avec vous

La Pros. http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=37134%3Apresident-de-scode-et-notable-du-katanga-jean-claude-muyambo-adresse-une-premiere-lettre-ouverte-a-moise-katumbi-&catid=28%3Ala-prosperite&Itemid=2#commentsMuyambo
fait l'autopsie de la gestion Katumbi

Samedi, 22 Septembre 2012 14:28
7 Commentaires
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Jean Claude MuyamboMoise Katumbi

Au total, c'est vingt deux dénonciations que l'ex ministre des
Affaires Sociales, Jean Claude Muyambo fait à l'endroit du Gouverneur
de la province du Katanga, Moise Katumbi Chapwe. A Lubumbashi, la
capitale de la province cuprifère, tout le monde sait qu'entre les
deux, c'est le «je t'aime, moi non plus».


Tout semble être permis pour que l'un ou l'autre se jette des pierres
à travers médias interposés.
Trop c'est trop, a déclaré l'ancien bâtonnier de Lubumbashi, Muyambo a
décidé de répondre au Gouverneur de province à travers également une
conférence de presse par vidéo conférence depuis Lubumbashi, suivie en
direct par des professionnels des médias à son siège de la commune de
Ngaliema. Le président national de la Solidarité Congolaise pour la
Démocratie et le Développement (SCODE), a fait presque une autopsie
qui révèle la face B du Gouverneur richissime du Katanga à travers une
lettre ouverte, envoyée aux professionnels des médias qui ont pris
part à la séance de sa conférence par vidéo conférence.

La rédaction de «CONGONEWS» a pris le soin de vous faire une synthèse
de ce que l'ex ministre des Affaires Sociales a dénoncé au sujet du
Gouverneur PPRD de la province du Katanga.
Jean-Claude Muyambo n'a rien laissé.

Il a ramassé tous les côtés négatifs de Katumbi. De sa gestion à son
immixtion à la Justice surtout dans la province du Katanga.
Là bas, indique la lettre ouverte de Muyambo, même d'autres Clubs
sportifs du Katanga n'ont pas droit au sponsoring par des compagnies
minières qui inonde la province cuprifère. Selon le mémo de Muyambo
dont copies, ont été réservées à certains animateurs des Institutions
de la République, une entreprise minière qui essaye de prendre en
charge un Club sportif autre que le Tout Puissant Mazembe ou encore
Don Bosco, un Club appartenant au fils biologique de Katumbi, les
portes de sortie du Katanga seront grandement ouvertes.


Par crainte de se faire expulser, des entreprises minières sont
obligées d'offrir leurs services aux deux clubs précités. En outre,
Jean-Claude Muyambo dénonce la gestion peu orthodoxe des dossiers
miniers dans la province du Katanga.

«DOSSIER LWISHA :En donnant le Ministère des mines à un membre de ma
coalition, j'ai compris que c'était une façon pour vous de flouer
votre propre parti politique et que vous puissiez avoir la main mise
sur ce ministère en toute liberté et que votre parti ne soit au
courant de vos manigances. Si réellement vous aimiez votre parti
politique vous ne devriez pas être hypocrite.

Vous vous souvenez lorsque j'ai été alerté par les religieuses de
LWISHA qu'elles étaient envahis par les creuseurs et que l'école
risquait d'être détruite ; je vous ai cherché et vous vous trouviez en
Italie ; je vous ai fait le rapport des cris des détresses des
religieuses et des élèves de cette école mais je ne comprenais pas que
le ministre provincial des mines puisse cautionner de tels actes ;
votre réponse était claire : « je ne suis pas au courant, je n'y suis
pour rien, MUMBA fait de sa tête et d'ailleurs c'est toi qui me l'as
recommandé et tu as insisté qu'il soit là... ».

Avec le temps il s'est avéré faux car vous étiez au courant et
l'opinion Katangaise a compris que vous étiez le sapeur pompier, comme
si c'était vous qui protégiez l'école.

C'est en ces moments que vous aviez commencé à m'opposer à mon propre
frère avec qui j'ai passé de bons moments et envers qui je garde des
bons souvenirs », peut-on lire dans la lettre ouverte de Jean-Claude
Muyambo.

MOZERMARONE


















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