P. Luigi A la recherche de Jésus 18e dimanche TOB - 05 aout 2012
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean : Jn 6, 24-35 La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas au bord du lac, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L'ayant trouvé sur l'autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l'homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte. »
Ils lui dirent alors : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. » Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l'Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. » Jésus leur répondit : «Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif. » Dimanche dernier, nous avons lu dans l'évangile de Jean le récit de la multiplication des pains ou mieux de la distribution de 5 pains d'orge et de deux poissons pour une foule immense, dont 5.000 hommes. Aujourd'hui et la semaine prochaine, nous lisons la suite de ce récit. C'est le grand discours de Jean sur le pain de vie, mais c'est aussi une longue discussion animée entre Jésus et les Juifs. Nous sommes, comme les foules de l'évangile d'aujourd'hui, à la recherche de Jésus. Il lui dit et il nous dit : « Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle ». L'Évangile est une bonne nouvelle et non une leçon de bonne conduite et de morale du partage. Toute la question est donc de savoir quel est ce pain venu du ciel donné par Dieu ? Et pourquoi ce pain ? Il ne s'agit pas d'attendre que quelque chose nous tombe du ciel, mais plutôt de vivre le message que Jésus nous a transmis, de se nourrir de lui dans chacune de nos actions. Comme le dit Saint Paul, nous devons nous laisser guider intérieurement par un esprit renouvelé. Nous devons faire confiance à la vie, car Dieu lui-même prend soin de nous. Dans un monde qui soigne bien son propre corps, mais qui tient moins compte de la vie des êtres humains, car on tue très facilement et avec tous les moyens, dans un monde pareil ce discours de Jésus me semble fondamental et nécessaire. Avoir foi en la parole de Jésus, tout est là. Sa parole est parole de vie, elle est nourriture substantielle, elle est don de Dieu. Aucune évidence miraculeuse ne nous est donnée, aucune assurance, aucune preuve. Jésus dit toujours la vérité, pas de mensonges en Lui, pas de discours à double sens… L'univocité est très grande !. Le monde de la vie s'ouvre à vous quand, tout d'un coup, nous parvenons à bien voir au-delà de l'immédiat. Quand, tout d'un coup, un événement nous amène à un tournant de notre vie, telle une parole qui nous étonne et qui rejoint notre faim de spiritualité dans la traversée de nos déserts. Jésus est le pain véritable, un pain qui demeure pour la vie éternelle, qui donne la vie éternelle. Un pain qui rassie. Souvenons-nous toujours de cela, nous qui sommes dans une société où la dimension mercantile envahit peu à peu tous les domaines de la vie, jusqu'aux fondements mêmes de notre vie. C'est dans la pratique soutenue de notre foi que nous trouverons les forces nécessaires pour envisager avec courage, non seulement les réalités du présent, mais les défis de l'avenir. Toujours à la recherche de Jésus, toujours à la recherche de son chemin, toujours à la recherche pour donner consistance à la vie quotidienne. Nous devrons travailler fort et dur, encore faut-il bien poser la question : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus a donné la réponse aux foules qui le suivaient et cette réponse s'adresse à nous aussi : « L'œuvre de Dieu c'est que vous croyez en celui qu'il a envoyé. » Jésus nous lance une invitation à faire mille miettes de nos vies, à en faire l'ingrédient quotidien dont Dieu se sert pour se révéler et combler la faim de notre cœur. C'est dans le dépouillement qu'il nous comble, dans l'abandon qu'il se donne à nous, dans l'oubli de soi qu'il nous trouve, dans la pauvreté qu'il est notre richesse. C'est ainsi que nous trouvons Dieu. Ne donnons pas à manger du vieux pain rassis trop longtemps enfermé dans nos garde-manger poussiéreux. Donnons de ce pain frais, le pain d'aujourd'hui pour aujourd'hui, comme la manne, un pain pétri de vie et cuit au feu de l'Esprit. Le désir de vivre du pain de Dieu n'est pas prêt de s'éteindre, car cette demande est toujours présente : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain là ! Pour les nourrir il fait pleuvoir la manne, il leur donne le froment du ciel. » (PS.77) Bonnes et heureuses vacances à tous !. © kakaluigi 5 aout 2012 Lecture du livre de l'Exode : Ex 16, 2-4.12-15 Dans le désert, toute la communauté des fils d'Israël récriminait contre Moïse et son frère Aaron. Les fils d'Israël leur dirent : « Ah ! Il aurait mieux valu mourir de la main du Seigneur, au pays d'Égypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim tout ce peuple assemblé ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain. Le peuple sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne, et ainsi je vais le mettre à l'épreuve : je verrai s'il obéit, ou non, à ma loi. J'ai entendu les récriminations des fils d'Israël. Tu leur diras : 'Après le coucher du soleil, vous mangerez de la viande et, le lendemain matin, vous aurez du pain à satiété. Vous reconnaîtrez alors que moi, le Seigneur, je suis votre Dieu.' » Le soir même, surgit un vol de cailles qui recouvrirent le camp ; et, le lendemain matin, il y avait une couche de rosée autour du camp. Lorsque la couche de rosée s'évapora, il y avait, à la surface du désert, une fine croûte, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol. Quand ils virent cela, les fils d'Israël se dirent l'un à l'autre : « Mann hou ? » (ce qui veut dire : Qu'est-ce que c'est ?), car ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit : « C'est le pain que le Seigneur vous donne à manger. » Psaume : 77, 3.4ac, 23-24, 25.52a.54a R/ Donne-nous Seigneur, le pain du ciel ! Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté ; nous le redirons à l'âge qui vient, les titres de gloire du Seigneur, Il commande aux nuées là-haut, il ouvre les écluses du ciel : pour les nourrir il fait pleuvoir la manne, il leur donne le froment du ciel. Chacun se nourrit du pain des forts, il les pourvoit de vivres à satiété. Tel un berger, il conduit son peuple, Il les fait entrer dans son domaine sacré. | ||
|
Nous remercions tous nos compatriotes et amis de notre pays qui copient nos emissions sur CD et les re-distribuent gratuitement partout au Congo a ceux qui n'ont pas acces a internet. C' est un service patriotique d'une valeur inestimable. La patrie vous en sera reconnaissante. Site web: www.congonetradio.com
Sunday, August 05, 2012
Prions et Agissons Ensemble __ Dimanche 05 AOUT 2012
Friday, August 03, 2012
Les congolais du Canada au....
Canada Kivu
Les congolais du Canada au secours de nos compatriotes
victimes de la guerre au Kivu.
Dr. Camille Ilunga, patriote et medecin de son etat, ainsi que ses
collegues, leaders d'associations congolaises en Ontario, ont
lance des initiatives visant a concretement ...
http://www.congonetradio.com/congo-assistance-
20120803.html
ECOUTEZ >>>
Wednesday, August 01, 2012
RDC: inquiétude de l'ONU alors que la rébellion du M23 s'approche de Goma
RDC: inquiétude de l'ONU alors que la rébellion du M23 s'approche de Goma
Par RFI
L'avancée des troupes du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo se poursuit et inquiète l'ONU. Le Conseil de sécurité s'est saisi de la question et s'apprête à lancer un avertissement aux rebelles congolais et à ceux qui les soutiennent. Mis en cause, le Rwanda et l'Ouganda se défendent.Kampala a répondu ce mardi 31 juillet aux accusations lancées il y a quelques jours par le président Kabila.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Selon l'ONU, les rebelles du M23 ont repris leur avancée dans l'est de la RDC et se dirigent maintenant vers Goma avec, semble-t-il, l'intention d'encercler la ville.
Les hélicoptères de l'ONU sont intervenus au moins à deux reprises pour pilonner des groupes rebelles qui menaçaient de s'en prendre à des civils, mais la Monusco, la force de l'ONU, n'est censée intervenir qu'en soutien à l'armée congolaise.
Or les soldats congolais sont en recul. Ils ont abandonné plusieurs positions et le représentant de l'ONU sur place, Roger Meece, a confié au Conseil de sécurité que les FARDC, les troupes de l'armée régulière congolaise, ne sont pas en mesure de résister à l'avancée du M23.
Plutôt que d'intervenir directement, le Conseil de sécurité veut faire pression sur les soutiens présumés des rebelles comme le Rwanda. Un texte doit être adopté d'ici la fin de la semaine.
Des rumeurs accusent aussi l'Ouganda de soutenir les rebelles du M23
Le week-end dernier, le président Joseph Kabila a demandé une explication à l'Ouganda. Mardi 31 juillet, Kampala a démenti ces allégations. Henry Oryem Okello, adjoint au ministre des Affaires étrangères ougandais, les juge fallacieuses : « Il faut que tout soit très clair: il n'y a absolument aucune troupe ou élément des forces armées ougandaises présentes en République démocratique du Congo. Nous n'avons, aujourd'hui, aucun interêt à participer à un conflit en RDC.
Même s'il existe des menaces sur nos soldats, nous ne voulons pas participer à ce conflit. Bien au contraire, nous nous préparons à accueillir un sommet des chefs d'Etat de la région sous l'égide d'organisations internationales pour aider la RDC à en finir avec cette guerre de manière pacifique. Tous ceux qui véhiculent ces rumeurs sur l'implication de soldats ougandais doivent cesser immédiatement car ils sapent tout. Avec cette réunion à venir, nous souhaitons ramener la paix et l'harmonie dans la région ».
Les 6 et 7 août prochains, Kampala doit en effet accueillir un sommet de la région des Grands Lacs. Il doit y être question du déploiement d'une force militaire internationale dans la région.
Tuesday, July 31, 2012
HELAS, LA MARCHE DES CHRETIENS VIENT D' ECHOUER A KINSHASA ET AILLEURS EN RDC.
La dictature se renforce et les meurtres se multiplient. L'insecurite est grandissante. L'imposteur Kabila Kanambe est toujours au pouvoir. Les congolais continuent a mourir. Les rwandais
avancent vers Goma.
En Tunie, en Egypte, etc. le pouvoir sanguinaire avait ete destabilise et evince
LIRE SUITE: http://www.congonetradio.com/E-chec-Marche-des-Chretiens-Kinshasa-RDC-20120801.html
Saturday, July 28, 2012
Où pourrions-nous acheter du pain ?... donnez-leur vous-mêmes à manger.
Wednesday, July 25, 2012
Kagame: Kabila est rwandais. Tous les rwandais en RDC sont congolais
Nkunda Batware a déclaré : "Eh bien, si vous entendez par
soldats rwandais tous ceux qui ont servi un jour au sein du Front patriotique rwandais, le FPR, et ensuite dans l'Armée patriotique rwandaise, l'APR du général Paul Kagame, alors le peuple congolais a un sérieux problème à résoudre car son propre président, élu au suffrage universel direct par plus de 58% [en octobre 2006] - je cite Joseph Kabila - est non
seulement d'origine tutsi, comme moi, mais est aussi un ancien soldat du FPR, comme moi" (Pages 415-416 extraites de "Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique", Paris, Fayard, 2010.Pierre Péan).
http://www.youtube.com/watch?v=lcHJYzgctIA&feature=related
Monday, July 23, 2012
La mère d'Eugène Diomi Ndongala à la recherche de son fils
RDC: la mère d'Eugène Diomi Ndongala à la recherche de son fils
Par RFI
Cela fait semaine qu'Eugène Diomi Ndongala, président du parti d'opposition la Démocratie Chrétienne, est porté disparu. Poursuivi par la justice pour une affaire de viol de mineures, cet opposant proche d'Etienne Tshisekedi aurait été enlevé par les services de sécurité, selon ses proches. Mais pour la justice, Diomi est en cavale. Dans un point de presse tenu samedi 21 juillet à Kinshasa, sa mère a parlé d'une cabale et accusé un député de la majorité d'avoir voulu lui extorquer de l'argent en proposant de faire régler cette affaire de viol à l'amiable.
Quant aux accusations de viol mises à charge du président de la Démocratie chrétienne, « une cabale », a tranché Sona Diakiessé qui a dit avoir été approchée par Francis Kalombo, un député de la majorité, venu proposer une facilitation moyennant de l'argent.
« Lorsqu'il nous a parlé, il m'a demandé de dire à son excellence, mon fils, de donner de l'argent pour qu'on règle l'affaire en famille. Il a dit : "Ces filles-là sont mes filles, les enfants de mon grand frère. La maman ne s'en occupe pas tellement. Ce sont des filles qui font le trottoir. Nous pouvons arranger ça en famille ».
Mis en cause, le député PPRD Francis Kalombo, a rejeté toutes ces allégations : « Elles étaient à trois femmes qui sont venues me voir, s'est-il justifié. Je n'ai pas été les chercher. Elles sont venues me voir, justement pour me demander de l'aide. Et la maman a reconnu qu'elle savait où se trouvait son fils. Mais il ne peut pas travailler, il ne peut pas apparaître. Il a peur ! Donc si je peux trouver un arrangement pour le mettre en contact avec la famille [des victimes supposées, NDLR] de manière à leur permettre de pouvoir négocier et de trouver un arrangement... Je leur ai dit que j'allais essayer et de me recontacter le mardi. J'ai donné mon numéro de téléphone, depuis, elles ne m'ont plus jamais contacté ! »
Sunday, July 22, 2012
Kinshasa: Marche des Chretiens pour dénoncer la balkanisation du Congo
RDC: l'église catholique va organiser une marche pour dénoncer la « balkanisation du pays »
publié il y a 9 heures, 23 minutes, | Denière mise à jour le 21 juillet, 2012 à 7:43 | sous Actualité, La Une, Nationale.
Des évêques catholiques, lors d'une messe officiée par le cardinal Laurent Mosengwo Pasinya (au centre) le 12/1/2012 à la Cathédrale Notre Dame du Congo. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo12-jan-2012 19:50, Canon Canon EOS 60D, 5.6, 135.0mm, 0.02 sec, ISO 3200 |
L'abbé Santedi a annoncé que les évêques catholiques vont faire un plaidoyer en faveur de la paix en RDC auprès des « acteurs nationaux et internationaux influents ».
Les évêques prévoient aussi d'organiser trois journées de prière « pour la paix, l'unité et l'intégrité du territoire », du 30 juillet au 1er août, dans toutes les paroisses catholiques.
Pour assister les victimes des combats qui opposent depuis le mois de mai les rebelles du Mouvement du 23 mars et les militaires congolais, les prélats vont organiser des collectes des fonds et des dons dans toutes les paroisses au cours du mois d'août.
Les évêques projettent enfin d'organiser, « dans les prochains jours », une visite pastorale dans les diocèses touchés par la guerre.
A l'issue de leur assemblée plénière du lundi 9 juillet, les évêques congolais membres de la Cenco avaient dénoncé « un plan macabre de balkanisation et d'émiette de la RDC », appelant le peuple congolais au sursaut populaire « pour sauver la patrie en danger ».
A cette occasion, l'abbé Léonard Santedi avait promis « des actions de grande envergure à mener à travers toutes les paroisses catholiques du pays ».
Depuis le mois de mai, l'Est de la RDC est en proie à une nouvelle rébellion, le M23, constituée d'officiers mutins de l'armée congolaise.
Les affrontements qui opposent ces rebelles et les militaires causent le déplacement de plusieurs milliers de personnes.
Lire aussi sur radiookapi.net:
- RDC : le gouvernement décrète « la mobilisation générale » contre la mutinerie aux Kivu
- Nord-Kivu: les rebelles du M23 ont repris le contrôle de la cité de Bunagana
- Rutshuru : les habitants craignent une attaque des mutins du M23
- Rutshuru : les populations s'enfuient vers Goma et Butembo malgré le calme apparent
- Kinshasa et Kigali s'engagent à pacifier l'Est de la RDC
- RDC: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne la mutinerie du M23
Wednesday, July 18, 2012
Museveni, Kabila and Kagame are dangerous lunatics in Africa
The East African - Kenya : "... Overall, it reveals the wider security crises of the Congo Basin-Great Lakes region, coming as the latest effects of US foreign policy overreach, and the contradictions in the policies and practices carried out by the regimes in Kampala and Kigali since the fall of Mobutu.
In their quest to consolidate their strategic position in the region, the US may find that they have perhaps relied a little too heavily on the perspectives offered by the local "partners" serving as implementers and guarantors.
Apart from matters of scale, the DRC's problems are not essentially different from the problems faced by most of the European-created states in the region: Trying to build a modern nation out of what was essentially someone else's economic project.
Uganda has called for a multi-nation conference to find a way beyond the failed previous peace initiative, and has appealed for international humanitarian assistance to cope with the tide of refugees.
But the country's poor record in the DRC of instigating, and then failing to resolve disastrous conflicts, mean that no honest stakeholder should take its proposals seriously. For a start, perhaps if Uganda had not first participated in the further wrecking of the wreckage already left by Mobutu, then maybe this crisis would not have emerged in the first place.
Furthermore, if the Ugandan government had found the decency to honour the 2005 UN International Court of Justice ruling to compensate the DRC to the tune of $10 billion, then perhaps some of the reasons cited for the mutinies — poor pay and conditions — would not have developed to this stage.
Wednesday, July 11, 2012
Enjeux de la guerre à l'Est de la RDC
Personne ne veut mettre fin à la plus grave tragédie que l'humanité n'ait jamais connue depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale.
· 7 000 000 de morts depuis 1996 (IRC)
· Plus de 38 000 morts par mois / 1200 morts par jour
· Des centaines de milliers de femmes et enfants violées (HWR)
· 585 000 enfants meurent chaque année des conséquences de la guerre
· 1,4 a 1,6 millions de déplaces du au conflit (NU OCHA)
Les affaires au Congo rapportent trop bien pour les commanditaires de la guerre d'agression. Le Congo est devenu un business tellement juteux, tellement lucratif que personne ne veut abandonner cette proie qui est la RDC.
Le gouvernement d'occupation dirigé par Joseph Kabila joue bien son jeu dans sa politique de sape au niveau le plus élevé de la magistrature suprême de la république. Voilà les raisons pour lesquelles, il a été reconduit à la tête de l'entreprise.
Dans une interview qu'il a accordée au mois d'août 2005 au Journal Le Potentiel, l'ancien ministre en charge de la Coopération régionale Mbusa Nyamuisi n'avait pas sa langue en poche sur ce point. « Certes, la menace vient de l'Est, des voisins. Mais la principale menace vient de Kinshasa. De manière consciente ou inconsciente, …».
De deux choses, l'une. Ou c'est Kigali qui continue à fabriquer « ses rebelles» pour ne pas épuiser ses arguments et justifier ses menaces, ses pressions et la présence de ses troupes en Rdc. Dans le cas contraire, la complicité vient de Kinshasa où quelques personnalités se font du beurre avec cette présence des Fdlr. Serait-ce cela les « Forces d'inertie » dont fait allusion le ministre Nyamwisi ? Dans ce cas, l'axe «Kigali-Kinshasa» fonctionnerait bien au détriment du peuple congolais et du processus de transition en RDC. Sinon comment expliquer ce silence de Kinshasa de ne pas dénoncer officiellement ceux qui continuent à soutenir militairement les Fdlr.
Le Cardinal Etsou avait pleinement raison lorsqu'il déclarait que nous n'avons pas vote Joseph Kabila. Il nous a été impose pour satisfaire le désir glouton et prédateur des commanditaires de la guerre d'agression dont le Congo est victime.
La présence des Interhamwe et celle des rebelles ougandais au Congo sont tout simplement des prétextes fallacieux que le Rwanda, l'Ouganda et leurs pères se servent pour leur permettre d'entrer librement au Congo et exécuter la mission qui leur a été confiée.
Les ambitions économiques du Rwanda ne se limitent pas à la prédation de richesses facilement accessibles et commercialisables, comme l'or et le diamant. Le sous-sol du Kivu recèle des minerais utilisés dans l'industrie de pointe (électronique, aéronautique, médecine nucléaire), comme le niobium (15 % des réserves mondiales se trouvent en Afrique, dont 80 % au Congo), le tantale, associé au colombium, appelé coltan dans la région (l'Afrique recèle 80 % des réserves mondiales de tantale, dont 80 % au Congo). Ces minerais rares ont pour caractéristique une exceptionnelle résistance au froid et à la chaleur et peuvent être utilisés dans des alliages très ductiles et très résistants. D'après de nombreux témoignages en provenance du Kivu, l'exploitation et la commercialisation de ces minerais sont le monopole des Rwandais, protégés par les militaires, et plusieurs compagnies internationales, dont Kenrow International of Gaithersburg, originaire du Maryland, sont représentées à Kigali.
Selon le Daily Mail de Tanzanie (14 janvier 1999) le vice-président Kagame et le commandant James Kabare - qui fut chef d'état-major par intérim auprès du président Kabila avant de se retourner contre lui - détiendraient des intérêts dans plusieurs compagnies minières (Littlerock Mining Ltd, Tenfields Holdings Limited, Collier Ventures Ltd, Sapora Mining Ltd) et une compagnie d'import-export, Intermarket. Depuis l'éclatement de la première guerre du Congo, qui mena au renversement du maréchal Mobutu, plusieurs sociétés minières ont été citées, pour avoir financé des opérations militaires en échange de contrats avantageux dans l'est de la RDC : l'américaine Barrick Gold Corporation (dont l'un des actionnaires est l'ancien président George Bush), l'australienne Russel Ressources dirigée par l'ancien général israélien David Agmon, l'autrichienne Krall, la canadienne Banro American Ressources.
A ce sujet, Jean-Claude Willame note : « Que ce soit en Ituri, au Kivu ou au Nord-Katanga, il était difficile d'occulter le constat d'une « économie de guerre » alimentée par une demande extérieure de ressources primaires si abondantes au Congo, une économie sur laquelle la communauté internationale voulut parfois fermer pudiquement les yeux. » (J.-C. WILLAME, Les faiseurs de paix au Congo. Gestion d'une crise internationale dans un Etat sous tutelle, Bruxelles,Crip, p.108) Et qui en profitait ? « Sur 85 entreprises listées comme ayant enfreint les dispositions du code de conduite des entreprises multinationales édicté par l'OCDE, se trouvent quatre grandes banques (dont trois belges), dix-sept « juniors miniers » américains, canadiens, belges ou britanniques, un important groupe miner belge, onze entreprises diamantaires belges, ainsi que plusieurs dizaines de sociétés peu connues établies en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. » (Ibidem)
Au regard de ce qui précède, le peuple congolais doit se prendre en charge. Il doit utiliser tous les moyens nécessaires pour défendre son pays, ses richesses, ses terres, sa souveraineté, et la population à la merci des bandits en cravate.
Dans sa lutte pour recouvrer sa liberté et sa dignité, le peuple congolais doit cesser de placer son espoir sur la Monuc (qui poursuit en RDC les mêmes objectifs que le Rwanda et l'Ouganda).
"On peut tromper tout le peuple une partie du temps, une partie du peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ",disait Abraham LINCOLN.
«Dès lors qu'un individu prend conscience que les lois qui régissent sa société sont injustes et arbitraires, il a le devoir de se révolter et de les combattre. » (Mahatma GHANDI).
Les rwandais disent vouloir capturer et occuper Kinshasa endeans 60 jours (ANGLAIS)
Congo Rebels To Topple Kabila In 60 Days
By Agencies:
The M23 rebel group in Eastern Democratic Republic of Congo, believed to enjoy the backing of Rwanda, have vowed to topple President Joseph Kabila in two months.
Speaking on Sunday in Bunagana, two days after the capture of the important mineral transit town, the M23 leader, Sultani Makenga said they are advancing steadily to Kinshasa and would oust the government of Joseph Kabila in the next 60 days.
His claim has been independently confirmed by Ugandan security sources familiar with the goings-on in Congo. These Ugandan intelligence sources have told us the M23 is so strong and heavily backed, it should be able to take power in Kinshasa within months – if the situation remains the way it is.
This could be a case of history repeating itself as Laurent Kabila, Joseph Kabila's father who was assassinated by his own body guard led his little-known guerrilla movement to launch a seven-month campaign that ousted Mobutu Sese Seko in May 1997, ending one of the world's most corrupt and megalomaniacal regimes.
In a dramatic turn of events, just days after the United Nations issued a report linking the operations of the M23 rebels to Kigali, hoping to cut the alleged ties, the rebels seem to have grown even more confident to advance to take over Kinshasa.
However, Rwanda President Paul Kagame, has vehemently dismissed claims that Kigali has strong links with the M23 rebels, saying the UN and her sister agencies are malicious on Rwanda.
A day after the capture of Bunagana, the rebels advanced to capture Rutshuru from the government forces on Sunday, further embarrassing the UN-backed army.
Sources said the capture of Rutshuru opens the way for a possible rebel advance on Goma, the provincial capital, about 70km (43 miles) to the south.
The gains for the M23 rebel movement in volatile, mineral-rich North Kivu Province risk dragging the vast, loosely governed Central African state back into war.
They could also damage fragile relations with neighbouring Rwanda, which has repeatedly denied allegations that M23 rebels are receiving support from Kigali military officials.
The M23 insurgents, mostly Congolese Tutsis, many of them army mutineers, take their name from a March 2009 peace deal that ended a previous rebellion in North Kivu, but which the rebels say has been broken.
Like the larger eastern rebellion from 2004 to 2009, the current mutiny has its roots in ethnic and political wounds dating back to Rwanda's 1994 genocide. Later, invasions of Congo by Rwandan forces and Kigali's backing of Congolese rebels fuelled two successive wars that killed several million people.
Sources said well armed foreign soldiers under the cover of M23 rebels have started their 2,000-mile long march to Kinshasa.
According to Afro-America Network, a blog on social, economical, political and other events in the Great Lakes of Africa, the order to march on Kinshasa was given on June 30, 2012 in a meeting attended by ex-CNDP Commander, Gen. Laurent Nkunda and Rwandan top military leaders.
The march started on July 1, 2012 when the last unit of close to 3,000 Rwandan troops crossed the border into the Democratic Repuplic of Congo (DRC) on the night of June 30 to reinforce 2,000 troops already supporting M23.
Gen. Nkunda turned down the offer to lead the rebellion. Sources say during several meetings held in the weeks before, Rwanda once again asked Nkunda to lead the rebellion. Kigali expressed its displeasure to work with Gen. Bosco Ntaganda.
This was pegged on the recent UN Security Council resolution adjoining all the countries in the region to stop supporting Bosco Ntaganda, a Congolese renegade General who has been indicted by the International Criminal Court (ICC).
Rwanda leadership was also said not to trust Col. Sultani Makenga, who was born and raised in the Congo, and hence appears to have no emotional attachment to Rwanda.
Ntaganda continued to reject the offer arguing that he has been away from his troops for too long and insisted on keeping Col. Makenga and reassuring others that he will keep Col. Makenga in check.
Nkunda has been officially under house arrest in Rwanda since January 2009, following the international condemnation of Rwanda for supporting him in a bloody uprising.
But the reality is that he has never been under any arrest and was only forbidden from crossing. He and Ntaganda are involved in the exploitation of Congolese minerals, timber, oil and real estate businesses.
Plan For Invasion And Occupation
Investigations by Afro-America Network, point to an elaborate plan with multiple actors in the Rwandan forces top brass. The main actors are:
M23-CNDP that represent the Congolese ethnic Tutsis under the command of Gen. Laurent Nkunda, Gen. Bosco Ntaganda and Col. Makenga in the Eastern Congo and Congolese Police Chief, Gen. Bisengimana as a fifth column in Western DRC, especially the capital Kinshasa,
PARECO-APLCS, mostly Nande under the command of Gen. Kakulu Sikuli Vasaka Lafontaine and former Foreign Affairs Minister Mbusa Nyamwisi, PARECO mostly Hutu, under the command of Colonel Akilimali and ethnic Hema, under the Command of Col. Kahasha.
Other troops, mostly from Katanga, under the command of disgraced former DRC Police Chief Gen. Numbi, a confidante to Rwandan Defence Minister, Gen. James Kabarebe.
The plan is first to put in place a national cover for a Rwandan led rebellion. Once the cover is well recognised, M23 will officially remain in the Kivus, while other factions will continue the march to Kinshasa to overthrow Joseph Kabila and install a Congolese politician amenable to the Rwandan cause and interests.
Genesis
In order to be re-elected, Kabila promised several things to Rwanda top Generals in return for his support in the Kivu. Unfortunately for Joseph Kabila, he promised a lot and delivered little. Hence, as usual, in this case he delivered very little once he was elected:
First he promised to keep the Tutsis within FARDC key posts of leadership and maintain them in the Eastern DRC.
Second, he promised to never attempt to arrest Gen. Bosco Ntaganda.
Soon after the elections, under the pressure from the International community and to appease the radical Congolese who are angry with the Rwandan influence in Congolese politics, Kabila decided to move the Tutsis within FARDC to other regions of the DRC and officially declared his intention to arrest the renegade General, Bosco Ntaganda.
Once Rwanda came to the realisation that Kabila was about to get the renegade Gen. Ntaganda arrested and then transferred to the ICC, he became furious and dispatched Rwandan special forces to be the first ones that would get close to the fugitive General. This operation served mainly two purposes:
To prevent any unreliable/unfriendly forces in the eyes of Kagame to arrest Gen. Ntaganda since the Rwandan President does not want him to "spill the beans and/or talk" about all the support the latter has been getting from Rwanda.
In case of sustained scrutiny and denunciation by the International community, then the renegade General, Ntaganda would be eliminated by RDF operatives and his death would be reported to the world as a war casualty.
Simultaneously, Rwandan military leaders prepared a mutiny, that came to be M23 with the aim of regrouping all the Congolese troops loyal to Gen. Paul Kagame. Even then, Kagame wanted Nkunda to lead the rebellion but he hesitated.
He later confided to close family members that he was afraid he would end up seeing a bullet in the head, once Kagame finds another suitable replacement. Afro-America Network reported that Gen. Nkunda turned down the offer, Paul Kagames's services asked him to convince Makenga to create and head the M23 group. In return, Makenga was promised full cooperation and support from the Rwanda security services.
Kabila Vs Kagame
A palpable sentiment is emerging in top circles from both Kigali and Kinshasa: Joseph Kabila's days as President of the DRC are numbered.
Rwanda is determined to remove him from power and Kabila has no power to stop this. Even the United Nations, represented by MONUSCO appears powerless.
After the order to march to Kinshasa was given, M23 quickly seized on July 3, 2012, the strategic town of Bunagana. Simultaneously, and General Lafontaine and Colonel Kahasha's troops seized the strategic supply hubs of Lubero, Kasiki and Mbwavinywa.
These two operational successes by the rebels left the town of Rutshuru, which serves as a junction between the Capital Goma, the northern major towns of Beni and Butembo and the Eastern supply routes from Rwanda and Uganda, under siege. FARDC commanders along with 600 troops fled to Uganda abandoning weapons, tanks and military trucks. Most of the soldiers even removed their uniforms before fleeing to Uganda.
On July 8, 2012, M23 seized the towns of Rubare and Ntamugenga, situated on the axis between Goma and Rutshuru, thus completely isolating Rutshuru. Sources within M23 and Rwandan Defence Forces (RDF) told Afro-America Network that in the next days, they will move towards Masisi, Goma and Walikale. General Lafontaine's and Colonel Kahasha's troops are already moving towards the towns of Butembo and Beni to make a junction with the troops led by Col. Akilimali.
Then the troops will move westward to meet in the major town of Kisangani, before continuing on to Kinshasa.
Effects Of War
Uganda Red Cross Society Communications Officer, Catherine Ntabadde yesterday said they have doubled their volunteers to 50 at Nyakabande Transit Centre and Bunagana border following an increase in the number of Congolese refugees. Yesterday, 241 refugees were registered by URCS and UNHCR.
As of July 9, Nyakabande Transit Centre had 16, 270 registered refugees. Government and UNHCR are organising to transfer the refugees to Rwamwanja refugee settlement.
URCS Secretary General, Michael Richard Nataka notes that since July 5, the number of refugees that are crossing into the country from DRC has steadily increased.
One million Congolese could be displaced from North Kivu, according to AFP news agency.
In 2008, at least 45,000 people fled a refugee camp in Goma, a provincial capital in the east of the Democratic Republic of Congo due to panick by the advance of rebel fighters.
Witnesses reported hearing gunfire in Goma as members of Laurent Nkunda's National Congress for the Defence of the People (NCDP) moved closer to the city and government troops retreated south.
As the civilians packed what little goods they had and set off on foot, the NCDP declared a unilateral ceasefire, saying it was "to avoid panicking for the population of Goma".
However, Ron Redmond, a spokesman for the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR), said that, "the whole camp was packing up and leaving".
Tuesday, July 10, 2012
RFI: révélations dans l’affaire Chebeya
Par RFI (http://www.rfi.fr/) Article publié le : mercredi 11 juillet 2012
AFP Photo/Thierry Charlier
Le réalisateur belge Thierry Michel lors de sa conférence de presse du 10
juillet 2012, révélant un témoignage inédit dans l'affaire Chebeya.
C'est un témoignage inédit qui pourrait relancer l'affaire Chebeya en
République démocratique du Congo. Le réalisateur belge Thierry Michel,
auteur du
film « L'Affaire Chebeya : Crime d'Etat ? », refoulé dimanche à l'
aéroport de Kinshasa, a présenté mardi 10 juillet 2012, dans une conférence de
presse au Parlement européen à Bruxelles, le témoignage compromettant d'un
policier qui dit avoir assisté à l'assassinat du directeur de l'ONG La Voix
des sans voix, retrouvé mort le 1er juin 2010.
Paul Mwilambwe, jugé par contumace au procès Chebeya et en fuite dans un
pays d'Afrique, met en cause directement le chef de la police John Numbi dans
les entretiens qu'il a pu avoir avec le réalisateur belge via internet, la
dernière interview datant d'il y a seulement quelques jours. Son
témoignage, qui doit être pris avec toutes les précautions d'usage,
éclaircit de
nombreuses zones d'ombre.
Paul Milwambwe est formel : le donneur d'ordre est le patron de la police.
C'est lui, John Numbi, qui promet 500 000 dollars au major Christian Ngoy
en échange de l'élimination de Floribert Chebeya.
Thierry Michel, réalisateur de «L'Affaire Chebeya : Crime d'Etat ?»
Cela rejoint beaucoup d'autres témoignages anonymes.
Au moment des faits, Paul Mwilambwe se trouve à l'inspection générale de la
police, où a été convoqué le défenseur des droits de l'homme. Il
s'entretient avec lui avant d'assister à son assassinat, dit-il,
depuis son bureau,
via les caméras de surveillance. Il voit Floribert Chebeya se faire
étouffer par des sacs en plastique scotchés sur la tête.
Le procès reprend le 17 juillet
Paul Mwilambwe se déplace, il trouve Floribert à l'agonie et son chauffeur
tué un peu plus tôt. Le policier assure que le corps de Fidèle Bazana sera
ensuite déshabillé, enveloppé dans un imperméable militaire puis enterré
dans une fosse commune. Il indique le lieu avec précision.
Paul Mwilambwe assure qu'on a voulu faire taire Floribert Chebeya parce
qu'il détenait des informations sur les massacres des adeptes de la secte
Bundu dia Kongo, perpétrés par des policiers en 2007 et 2008. Des informations
qu'il avait l'intention de transmettre au roi Albert II à l'occasion du
cinquantenaire de l'indépendance.
Un témoignage qui reste à valider. Le procès en appel des accusés dans
l'affaire Chebeya doit reprendre mardi 17 juillet. Le tribunal doit alors
statuer sur la demande des parties civiles de voir John Numbi
comparaitre comme
prévenu.
_Écouter (01:16)_
(http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/201207/60_-_BRUXELLES_RDC_enro_Affaire_chebeya_mwilambwe.
mp3)
(http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/201207/60_-_BRUXELLES_RDC_enro_Affaire_chebeya_mwilambwe.mp3)
(http://www.rfi.fr/tech/rfi_player/embed/843635)
Hyppolite Kanambe,dit "Joseph Kabila" : mission accomplie.
From: Buadi Kalala <kalalabuadi4@gmail.com>
Date: Tue, 10 Jul 2012 20:28:40 -0400
Cette lettre est adressée aux Congolais de la mouvance politique de
monsieur Kanambe alias Kabila ainsi qu'à tous les " collabos ".
Mesdames,
Messieurs,
L'imminence de la proclamation de la sécession des provinces du Kivu
se précise et comme tout patriote, nous interrogeons notre vécu en vue de
comprendre pourquoi et comment sommes - nous arrivés à cette situation.
Vous qui avez fait le choix politique d'accompagner monsieur Kanambe dans
son chantier le plus important, celui consistant à organiser guerres, viols
de femmes et jeunes filles et délocalisations des populations, devez ,plus
que tout autre Congolais, vous sentir doublement interpellés car vous
vous êtes rendus complices intéressés du démantèlement de notre patrimoine
commun.
Les Tueurs Tutsi, groupe d' assassins opérant sous la conduite de Kagame ,
Museveni et Kanambe, amorcent en ce moment l' une des étapes décisives de
leur objectif : s'approprier les riches contrées du Kivu, dont le sous-sol
regorge des minerais à très forte demande sur le marché international.
Cet enjeu ne vous est pas étranger et toutes les opérations de sabordement
des forces armées congolaises, mieux ce qu'il en restait, se
sont déroulées avec votre assentiment complaisant.
Devrons-nous vous rappeler le sort du général Mbuza Mabe,
illustre défenseur des populations du Kivu ?
Les généraux en poste à l'Est du Congo sont tous originaires
d'une même ethnie et forcement membres des Tueurs Tutsi. Ils disposent,
chacun, des moyens capables de lever une armée et mettre à mal les forces
loyalistes, lesquelles connaissent plusieurs mois de non-payement de soldes
et ne sont pas équipées, donc démotivées.
Tout ceci est connu du grand public .
Ce grand public a compris que le fameux porteur d'oeufs est arrivé à sa
destination ultime : donner une partie des oeufs ( les Kivu ) aux Tueurs
Tutsi aux prix des tueries, assassinats multiples, viols ,
tricheries électorales et répressions meurtrières des manifestants sans
armes.
Mesdames et Messieurs de la mouvance kabiliste, collabos et autres griots ,
nous avons depuis le temps respecté votre choix politique mais voici qu'il
se révèle destructeur du rêve des Pères de l'Indépendance .
Et en guise de dernière note, sachez que le peuple du Congo aura son
heure... ne vous fiez pas beaucoup à la longueur de la nuit, le jour finit
toujours par se pointer .
Oh Congo !
Buadi Kalala
Monday, July 09, 2012
Premiere ville fantôme africaine ...
LUNDI, 09 JUILLET 2012 12:09
Une ville angolaise, nouvellement construite par une compagnie d'Etat
chinoise, s'est retrouvée abandonnée un an après sa construction. L'Angola,
dont la capitale est surpeuplée, a payé la société en pétrole ! Après
l'Europe et les Etats-Unis, voici que le syndrome de la ville fantôme
attaque l'Afrique.
Elle était censée héberger 500 000 personnes, mais des images inquiétantes
montrent comment Nova Cidade de Kilamba, en Angola, est devenue la toute
première ville fantôme flambant neuve du continent Noir.
Construite non loin de Luanda, la capitale, cette ville abrite 750
bâtiments de huit étages, douze écoles et plus de cent boutiques, indique
le site de la BBC. Soit tous les éléments nécessaires à l'épanouissement
d'une société.
Mais Nova Cidade n'a toujours pas réussi à attirer des habitants,
incapables de payer les 75 000 euros que coûte un appartement. Ceci, dans
un pays où les deux tiers de la population vivent avec moins de 2 dollars
par jour.
Le constructeur payé en pétrole
Cette ville a été bâtie par une compagnie d'Etat chinoise - la China
International Trust and Investment Corporation (Citic) - pour près de 3,5
milliards de dollars (2,8 milliards d'euros). En contrepartie de cet
investissement immobilier gigantesque, le consortium asiatique a été
rétribué en pétrole par l'Etat angolais.
Dans cette ancienne colonie portugaise, dont la capitale souffre de
surpopulation (5 millions d'habitants), les citoyens les moins favorisés
gardent un goût doux-amer du projet. Sebastiao Antonio, jeune de 17 ans,
interrogé par la BBC, a déclaré : " J'aime vraiment cet endroit ". Et
d'ajouter : " il y a des parkings, des endroits pour jouer au football, au
basket ou au Handball. C'est très calme ".
Cependant, avec sa famille, il se heurte, comme beaucoup d'ouvriers, au
frein financier. Questionné sur un éventuel emménagement, il a répondu: "
En aucun cas, car nous n'en avons pas les moyens. C'est impossible. En
plus, il n'y aurait pas de travail pour mes parents ".
De son côté, Jack Francisco, agent d'entretien à Kilamba et âgé de 32
ans, a ajouté : " Oui, c'est un endroit agréable pour vous [journalistes de
la BBC, NDLR], mais pour vivre ici, il faut disposer de beaucoup de moyens.
Des gens comme nous ne peuvent pas se le permettre ".
En revanche, l'agence immobilière en charge de la vente des
appartements a expliqué à la chaine de télévision que le principal frein à
l'achat demeure la difficulté d'accès au crédit hypothécaire.
Seuls les travailleurs Chinois sillonnent les rues
Tout porte à croire que Citic n'a pas pris en considération le pouvoir
d'achat du peuple angolais au moment d'entamer ce chantier de 12 355
hectares, qui aura duré (seulement) trois ans. Kilamba est la plus grande
de toutes les villes satellites qui gravitent autour de Luanda. Les
annonces immobilières montrent des citoyens bénéficiant d'une vie
bourgeoise, " loin de la poussière des bidonvilles et de la capitale ".
Cependant, il ne s'agit que de publicité mensongère puisque douze mois
après la mise en vente du premier lot d'appartements composé de 2 800
unités, seuls 220 se sont vendus jusqu'à présent. Et parmi les rares
acheteurs, presque personne n'a emménagé, indique la BBC. " Il y a quelques
boutiques et un seul supermarché, qui vend de la nourriture ".
Pour le moment, les travailleurs chinois, qui vivent dans des
conteneurs aménagés en appartements pour l'occasion, semblent être les
seuls habitants sillonnant les rues désertes.
Yves KALIKAT
--
-------------------------------
Adresse courrier postal
Congonet Radio
Shisho Bako 43 Higashi
Youbinkyoku
Utsunomiya-shi, 321-8799
Japon
TEL 00819084538549
TEL 00328889193
__________________________
The 'richest woman' in the world is Australian
Queen Elizabeth II. It's an iron magnate from Australia.
< http://www.bbc.co.uk/news/magazine-18624350 >
Kabila expullse le belge Thierry Michel
par Colette Braeckman
9 juillet 2012
C'est ce qui s'appelle se tirer une balle dans le pied… Alors que
Kinshasa a grand besoin du soutien de la communauté internationale
(Union européenne, francophonie, Belgique, France) face à la situation
qui se développe dans l'Est, des raisons « administratives » dont nul
n'est dupe ont été invoquées pour remettre le cinéaste Thierry Michel
dans l'avion qui reprenait son vol pour la Belgique ! Son « permis de
résidence » n'aurait soudain plus été jugé valable. En réalité, il est
clair que le pouvoir ne souhaitait pas le voir présenter son film sur
le procès Chebeya, à une semaine de la réouverture du procès et que le
titre « un crime d'Etat ? » a pu être jugé provocateur. Cette
expulsion qui ne dit pas son nom ne peut qu'être regrettée et
condamnée, au nom de la liberté de la presse, de la liberté d'opinion,
du droit que peuvent avoir les Congolais de visionner à leur tour un
film qui les concerne et qui a déjà fait le tour de toutes les salles
européennes. De plus, ce film ne représente même pas une surprise :
n'a-t-on pas autorisé Thierry Michel, au vu et au su de tous, à filmer
toutes les séances du tribunal militaire, exercice qui aurait été
impensable dans bien des pays ?
Cette mesure présentée comme « administrative » s'inscrit aussi dans
un contexte de répression croissante à l'égard de la presse, elle ne
peut que raviver les inquiétudes et, finalement, elle s'avèrera contre
productive. Car, dans le flot des protestations, qui donc relèvera
que, dans aucun pays de la région, un tel exercice n'aurait été
possible : filmer un tel procès, si chargé politiquement, aurait été
imaginable. Quant à diffuser le film, dans la plupart des pays
africains, mieux vaut ne pas y penser !
En outre, et c'est ce qui chagrine le plus, l'écho qui sera donné à
cette décision regrettable risque d'éclipser des enjeux bien plus
importants et de paralyser de bien nécessaires solidarités: en effet,
il est évident que le Congo, une fois de plus, fait face à une
tentative de déstabilisation de l'Est du pays, à un vaste mouvement
militaire qualifié de mutinerie, mais qui vise en fait à permettre à
des criminels de haut vol d'échapper à la justice et à des circuits
mafieux transfrontaliers de se perpétuer impunément.
Les protestataires qui, à juste titre, soutiennent Thierry Michel,
sont aussi ceux qui, voici quelques semaines, avaient exercé de très
fortes pressions sur Kinshasa pour que le général Bosco Ntaganda soit
arrêté. Les menaces ont incité ce dernier à prendre peur, à s'armer, à
mobiliser ses partisans, jusqu'à ce que, finalement, par le jeu des
réactions en chaîne, la paix très fragile qui régnait au Kivu et qui
reposait sur une sorte de modus vivendi entre Kigali et Kinshasa
finisse par basculer vers une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui
a déjà jeté 200.000 déplacés sur les routes !
Au Congo comme ailleurs les vieux proverbes se vérifient : le mieux
peut être l'ennemi du bien, l'exigence de justice, posée en absolu,
peut mener à la guerre et, surtout, les conseilleurs ne sont pas les
payeurs…
Les évêques dénoncent le plan de balkanisation de la RDC
Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
« *Non à la balkanisation de la RDC*« .* *Cette déclaration est de l'abbé
Léonard Santedi, secrétaire général de la Cenco. Le prélat catholique l'a
dit ce lundi 9 juillet à l'issue de l'assemblée plénière des évêques
congolais membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) à
Kinshasa.
Ces serviteurs de Dieu ont exprimé leur profonde consternation sur la
guerre qui sévit encore dans les Nord et Sud-Kivu qui, selon eux,
illustre le plan de
balkanisation maintes fois dénoncé de la RDC.
Dans une conférence de presse tenue ce lundi au Centre inter diocésain à
Kinshasa, le secrétaire général de la Cenco a appelé le peuple congolais au
sursaut populaire pour sauver la patrie en danger.
L'abbé Léonard Santedi a par ailleurs annoncé des actions de grande
envergure à mener à travers toutes les paroisses catholique du pays.
«*La guerre qui sévit dans l'Est tue des paisibles citoyens congolais. Nous
menons une sensibilisation pour que les peuples se rendent compte que notre
pays est en guerre et défendent le moindre centimètre de notre territoire
national* », a déclaré le prélat catholique.
Le secrétaire général de la Cenco a par ailleurs invité les députés et les
gouvernants à placer la question de la guerre de l'Est comme une priorité
des priorités.
L'abbé Léonards Santedi estime qu'il faut mener des actions pour que la
communauté internationale se rende compte que le peuple congolais se lève
comme un seul homme pour dire non à ce plan macabre de balkanisation de la
RDC et d'émiette de notre pays.
*La population condamne le «laxisme» du gouvernement*
La situation de l'Est ne laisse pas indifférentes les populations de la
partie Ouest du pays. A Kinshasa par exemple, bon nombre de personnes
condamnent le «laxisme» du gouvernement de la République face à la
situation sécuritaire de l'Est.
Selon un habitant contacté par Radio Okapi, la population est victime de la
mauvaise gouvernance de Kinshasa:
«*Ceux qui nous dirigent ici savent ce qui se passe dans l'Est. Ils ne sont
pas ignorants. Comment expliquer que six cents soldats congolais trouvent
refuge en Ouganda. La responsabilité est à nos dirigeants. Nous ne sommes
que des victimes*».
Un autre déplore la situation de l'Est et appelle les dirigeants à dire la
«vérité» sur cette question.
«*La situation qui se passe à l'Est de la RDC est déplorable du fait que
nos autorités ne sont pas claires. Il y a eu des étapes qu'on a traversées
par rapport à ce que nous vivons aujourd'hui. Mais, les autorités ne nous
disent pas aussi la vérité. Elles doivent nous dire qu'est-ce qui ne va
pas. Nous devons être informés*». dit-il.
Face à cette «agression», un autre habitant encore exclut toute idée de
négociation avec les agresseurs, citant nommément le Rwanda:
«*Le pays est agressé. On nous dit que c'est le Rwanda qui soutient le M23.
Nous demandons au gouvernement d'arrêter avec cette histoire là. Négocier
avec le Rwanda ne serait pas une bonne option*».
Un General de Kabila en Ouganda
refugie en Ouganda !
Bunagana le 06 juillet 2012
Ce qui n'était que rumeur vient de se confirmer par plusieurs
sources, parmi les militaires FARDC qui ont jeté les tenues militaires
et armes avant de prendre la fuite vers l'Ouganda hier soir, il y
avait bel et bien le Général de Brigade MAYALA TENKEUR alias
Vainqueur commandant de la 8e région militaire et Patron de la 8ème
région militaire qui dirigeait personnellement les opérations
militaires dans la province du Nord-Kivu.
C'était vers 20h00 du soir qu'un groupe des militaires a traversé la
frontière congolaise prenant soin de jeter, devant le bureau du
service d'immigration, uniformes militaires et armes pour se faire
passer pour des civils. Un citoyen congolais aurait alors reconnu
parmi ces militaires le Général de brigade MAYALA TENKEUR alias
vainqueur, le Colonel BESTRO NGOROMA et le Colonel NIYIBIZI ainsi que
leurs escortes.
A la même heure, l'armée ougandaise venait d'enregistrer et de
désarmer 450 militaires FARDC refugiés et 100 autres blessés ont été
dispatchés dans différents hôpitaux de GISORO. Nous apprenons que
l'armée ougandaise vient d'identifier ce matin 1800 militaires FARDC
sur son territoire. Tout un régiment décimé pour satisfaire les
appétits bellicistes de Joseph KABILA qui envoie les citoyens
congolais dans les mouroirs pendant qu'il garantit à son porte-monnaie
une bonne santé au nom d'une guerre qu'il sait d'avance perdue
militairement.
Selon la même source, quelques heures avant la chute de Bunagana, le
chef d'état major des forces terrestres, le Général Gabriel AMISI
aurait quitté le théâtre des événements accompagné d'un autre officier
Supérieur non identifié. Cette source nous renseigne que cet officier
pourrait être le colonel Pacifique Ntawunguka adjoint du Général
MUDACHUMURA commandant en chef des Forces des Libération du Rwanda
FDLR. Ceci n'est guerre surprenant car il est de notoriété que le
gouverneur Julien Paluku joue le rôle de mobilisateur des FDLR. Ces
faits ont confirmé ce que tout le monde connaissait déjà, le
gouvernement de Kinshasa avait revisité et signé de nouvelles
alliances avec les FDLR.
Choisir la guerre c'est accepter le sacrifice suprême pour la défense
d'une cause noble et juste, c'est ce qu'on nous tue à écouter tous les
jours sur les medias de l'état à Kinshasa. Mais quand les généraux,
ceux qui sont censés donner l'exemple commencent à fuir et abandonner
les militaires sur le théâtre des opérations sans se soucier des
blessés, c'est que justice et noblesse qui caractérisent le corps
d'une armée ont cessé d'exister et les militaires FARDC aux fronts
peuvent le témoigner. Le commandant suprême devrait à cette heure
avoir honte de lui, car justement quand on ne sanctionne pas au nom de
la noblesse militaire, les détournements des soldes des hommes des
troupes, les pillages des biens de la population, le viol des femmes
et même celui des hommes, les extorsions, les discriminations, les
alliances avec le diable, peut on s'attendre à autre résultat que
celui de la fuite devant l'ennemi ?
Comme on le constate, notre armée a encore un long chemin à parcourir
pour s'affirmer comme une véritable armée républicaine à moins que
Joseph KABILA revienne à la raison et exhorte le Colonel MAKENGA
SULTANI de s'en occuper pour lui redonner sa dignité ? Au Rais de
choisir entre une vraie armée républicaine qui gagne à tous les coups
et un pays sans défense rongé par le virus de la haine.
La Rédaction/www.soleildugraben.com
Huruma K. Nashimbi