Tout le monde se sert de la présence des éléments armes rwandais et ougandais pour continuer à faire des affaires en RDC.
Personne ne veut mettre fin à la plus grave tragédie que l'humanité n'ait jamais connue depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale.
· 7 000 000 de morts depuis 1996 (IRC)
· Plus de 38 000 morts par mois / 1200 morts par jour
· Des centaines de milliers de femmes et enfants violées (HWR)
· 585 000 enfants meurent chaque année des conséquences de la guerre
· 1,4 a 1,6 millions de déplaces du au conflit (NU OCHA)
Les affaires au Congo rapportent trop bien pour les commanditaires de la guerre d'agression. Le Congo est devenu un business tellement juteux, tellement lucratif que personne ne veut abandonner cette proie qui est la RDC.
Le gouvernement d'occupation dirigé par Joseph Kabila joue bien son jeu dans sa politique de sape au niveau le plus élevé de la magistrature suprême de la république. Voilà les raisons pour lesquelles, il a été reconduit à la tête de l'entreprise.
Dans une interview qu'il a accordée au mois d'août 2005 au Journal Le Potentiel, l'ancien ministre en charge de la Coopération régionale Mbusa Nyamuisi n'avait pas sa langue en poche sur ce point. « Certes, la menace vient de l'Est, des voisins. Mais la principale menace vient de Kinshasa. De manière consciente ou inconsciente, …».
Personne ne veut mettre fin à la plus grave tragédie que l'humanité n'ait jamais connue depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale.
· 7 000 000 de morts depuis 1996 (IRC)
· Plus de 38 000 morts par mois / 1200 morts par jour
· Des centaines de milliers de femmes et enfants violées (HWR)
· 585 000 enfants meurent chaque année des conséquences de la guerre
· 1,4 a 1,6 millions de déplaces du au conflit (NU OCHA)
Les affaires au Congo rapportent trop bien pour les commanditaires de la guerre d'agression. Le Congo est devenu un business tellement juteux, tellement lucratif que personne ne veut abandonner cette proie qui est la RDC.
Le gouvernement d'occupation dirigé par Joseph Kabila joue bien son jeu dans sa politique de sape au niveau le plus élevé de la magistrature suprême de la république. Voilà les raisons pour lesquelles, il a été reconduit à la tête de l'entreprise.
Dans une interview qu'il a accordée au mois d'août 2005 au Journal Le Potentiel, l'ancien ministre en charge de la Coopération régionale Mbusa Nyamuisi n'avait pas sa langue en poche sur ce point. « Certes, la menace vient de l'Est, des voisins. Mais la principale menace vient de Kinshasa. De manière consciente ou inconsciente, …».
Les militaires des Fardc ne sont pas bien équipés par rapport aux rebelles rwandais qui disposent des armes sophistiquées et seraient bien habillés. Qui leur fournit cette logistique et cet habillement ?
De deux choses, l'une. Ou c'est Kigali qui continue à fabriquer « ses rebelles» pour ne pas épuiser ses arguments et justifier ses menaces, ses pressions et la présence de ses troupes en Rdc. Dans le cas contraire, la complicité vient de Kinshasa où quelques personnalités se font du beurre avec cette présence des Fdlr. Serait-ce cela les « Forces d'inertie » dont fait allusion le ministre Nyamwisi ? Dans ce cas, l'axe «Kigali-Kinshasa» fonctionnerait bien au détriment du peuple congolais et du processus de transition en RDC. Sinon comment expliquer ce silence de Kinshasa de ne pas dénoncer officiellement ceux qui continuent à soutenir militairement les Fdlr.
Le Cardinal Etsou avait pleinement raison lorsqu'il déclarait que nous n'avons pas vote Joseph Kabila. Il nous a été impose pour satisfaire le désir glouton et prédateur des commanditaires de la guerre d'agression dont le Congo est victime.
La présence des Interhamwe et celle des rebelles ougandais au Congo sont tout simplement des prétextes fallacieux que le Rwanda, l'Ouganda et leurs pères se servent pour leur permettre d'entrer librement au Congo et exécuter la mission qui leur a été confiée.
Les ambitions économiques du Rwanda ne se limitent pas à la prédation de richesses facilement accessibles et commercialisables, comme l'or et le diamant. Le sous-sol du Kivu recèle des minerais utilisés dans l'industrie de pointe (électronique, aéronautique, médecine nucléaire), comme le niobium (15 % des réserves mondiales se trouvent en Afrique, dont 80 % au Congo), le tantale, associé au colombium, appelé coltan dans la région (l'Afrique recèle 80 % des réserves mondiales de tantale, dont 80 % au Congo). Ces minerais rares ont pour caractéristique une exceptionnelle résistance au froid et à la chaleur et peuvent être utilisés dans des alliages très ductiles et très résistants. D'après de nombreux témoignages en provenance du Kivu, l'exploitation et la commercialisation de ces minerais sont le monopole des Rwandais, protégés par les militaires, et plusieurs compagnies internationales, dont Kenrow International of Gaithersburg, originaire du Maryland, sont représentées à Kigali.
Selon le Daily Mail de Tanzanie (14 janvier 1999) le vice-président Kagame et le commandant James Kabare - qui fut chef d'état-major par intérim auprès du président Kabila avant de se retourner contre lui - détiendraient des intérêts dans plusieurs compagnies minières (Littlerock Mining Ltd, Tenfields Holdings Limited, Collier Ventures Ltd, Sapora Mining Ltd) et une compagnie d'import-export, Intermarket. Depuis l'éclatement de la première guerre du Congo, qui mena au renversement du maréchal Mobutu, plusieurs sociétés minières ont été citées, pour avoir financé des opérations militaires en échange de contrats avantageux dans l'est de la RDC : l'américaine Barrick Gold Corporation (dont l'un des actionnaires est l'ancien président George Bush), l'australienne Russel Ressources dirigée par l'ancien général israélien David Agmon, l'autrichienne Krall, la canadienne Banro American Ressources.
A ce sujet, Jean-Claude Willame note : « Que ce soit en Ituri, au Kivu ou au Nord-Katanga, il était difficile d'occulter le constat d'une « économie de guerre » alimentée par une demande extérieure de ressources primaires si abondantes au Congo, une économie sur laquelle la communauté internationale voulut parfois fermer pudiquement les yeux. » (J.-C. WILLAME, Les faiseurs de paix au Congo. Gestion d'une crise internationale dans un Etat sous tutelle, Bruxelles,Crip, p.108) Et qui en profitait ? « Sur 85 entreprises listées comme ayant enfreint les dispositions du code de conduite des entreprises multinationales édicté par l'OCDE, se trouvent quatre grandes banques (dont trois belges), dix-sept « juniors miniers » américains, canadiens, belges ou britanniques, un important groupe miner belge, onze entreprises diamantaires belges, ainsi que plusieurs dizaines de sociétés peu connues établies en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. » (Ibidem)
Au regard de ce qui précède, le peuple congolais doit se prendre en charge. Il doit utiliser tous les moyens nécessaires pour défendre son pays, ses richesses, ses terres, sa souveraineté, et la population à la merci des bandits en cravate.
Dans sa lutte pour recouvrer sa liberté et sa dignité, le peuple congolais doit cesser de placer son espoir sur la Monuc (qui poursuit en RDC les mêmes objectifs que le Rwanda et l'Ouganda).
De deux choses, l'une. Ou c'est Kigali qui continue à fabriquer « ses rebelles» pour ne pas épuiser ses arguments et justifier ses menaces, ses pressions et la présence de ses troupes en Rdc. Dans le cas contraire, la complicité vient de Kinshasa où quelques personnalités se font du beurre avec cette présence des Fdlr. Serait-ce cela les « Forces d'inertie » dont fait allusion le ministre Nyamwisi ? Dans ce cas, l'axe «Kigali-Kinshasa» fonctionnerait bien au détriment du peuple congolais et du processus de transition en RDC. Sinon comment expliquer ce silence de Kinshasa de ne pas dénoncer officiellement ceux qui continuent à soutenir militairement les Fdlr.
Le Cardinal Etsou avait pleinement raison lorsqu'il déclarait que nous n'avons pas vote Joseph Kabila. Il nous a été impose pour satisfaire le désir glouton et prédateur des commanditaires de la guerre d'agression dont le Congo est victime.
La présence des Interhamwe et celle des rebelles ougandais au Congo sont tout simplement des prétextes fallacieux que le Rwanda, l'Ouganda et leurs pères se servent pour leur permettre d'entrer librement au Congo et exécuter la mission qui leur a été confiée.
Les ambitions économiques du Rwanda ne se limitent pas à la prédation de richesses facilement accessibles et commercialisables, comme l'or et le diamant. Le sous-sol du Kivu recèle des minerais utilisés dans l'industrie de pointe (électronique, aéronautique, médecine nucléaire), comme le niobium (15 % des réserves mondiales se trouvent en Afrique, dont 80 % au Congo), le tantale, associé au colombium, appelé coltan dans la région (l'Afrique recèle 80 % des réserves mondiales de tantale, dont 80 % au Congo). Ces minerais rares ont pour caractéristique une exceptionnelle résistance au froid et à la chaleur et peuvent être utilisés dans des alliages très ductiles et très résistants. D'après de nombreux témoignages en provenance du Kivu, l'exploitation et la commercialisation de ces minerais sont le monopole des Rwandais, protégés par les militaires, et plusieurs compagnies internationales, dont Kenrow International of Gaithersburg, originaire du Maryland, sont représentées à Kigali.
Selon le Daily Mail de Tanzanie (14 janvier 1999) le vice-président Kagame et le commandant James Kabare - qui fut chef d'état-major par intérim auprès du président Kabila avant de se retourner contre lui - détiendraient des intérêts dans plusieurs compagnies minières (Littlerock Mining Ltd, Tenfields Holdings Limited, Collier Ventures Ltd, Sapora Mining Ltd) et une compagnie d'import-export, Intermarket. Depuis l'éclatement de la première guerre du Congo, qui mena au renversement du maréchal Mobutu, plusieurs sociétés minières ont été citées, pour avoir financé des opérations militaires en échange de contrats avantageux dans l'est de la RDC : l'américaine Barrick Gold Corporation (dont l'un des actionnaires est l'ancien président George Bush), l'australienne Russel Ressources dirigée par l'ancien général israélien David Agmon, l'autrichienne Krall, la canadienne Banro American Ressources.
A ce sujet, Jean-Claude Willame note : « Que ce soit en Ituri, au Kivu ou au Nord-Katanga, il était difficile d'occulter le constat d'une « économie de guerre » alimentée par une demande extérieure de ressources primaires si abondantes au Congo, une économie sur laquelle la communauté internationale voulut parfois fermer pudiquement les yeux. » (J.-C. WILLAME, Les faiseurs de paix au Congo. Gestion d'une crise internationale dans un Etat sous tutelle, Bruxelles,Crip, p.108) Et qui en profitait ? « Sur 85 entreprises listées comme ayant enfreint les dispositions du code de conduite des entreprises multinationales édicté par l'OCDE, se trouvent quatre grandes banques (dont trois belges), dix-sept « juniors miniers » américains, canadiens, belges ou britanniques, un important groupe miner belge, onze entreprises diamantaires belges, ainsi que plusieurs dizaines de sociétés peu connues établies en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. » (Ibidem)
Au regard de ce qui précède, le peuple congolais doit se prendre en charge. Il doit utiliser tous les moyens nécessaires pour défendre son pays, ses richesses, ses terres, sa souveraineté, et la population à la merci des bandits en cravate.
Dans sa lutte pour recouvrer sa liberté et sa dignité, le peuple congolais doit cesser de placer son espoir sur la Monuc (qui poursuit en RDC les mêmes objectifs que le Rwanda et l'Ouganda).
"On peut tromper tout le peuple une partie du temps, une partie du peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ",disait Abraham LINCOLN.
«Dès lors qu'un individu prend conscience que les lois qui régissent sa société sont injustes et arbitraires, il a le devoir de se révolter et de les combattre. » (Mahatma GHANDI).
Ainsi, la démarche pour l'impérium passe par le contrôle de l'Est pour éviter la Balkanisation. Car celui qui contrôle le Nord et Sud Kivu, contrôlerait la RDC et le pouvoir de Kinshasa.
Voilà en réalité, l'autre « face de la guerre actuelle à l'Est de la RDC ». Une guerre pour le maintien de J. Kabila au pouvoir par Kigali.
Yves K.