Saturday, September 24, 2011

Campagne électorale : tous à l’étranger (ELECTIONS RDC 2011)

Campagne électorale : tous à l'étranger
Par Freddy Monsa Iyaka Duku

Une date à retenir : le 28 octobre 2011. Elle marquera le lancement officiel de la campagne électorale pour les élections 2011. Un mois durant, le pays vibrera au rythme des discours, programmes et promesses électoraux. Et pour joindre l'utile à l'agréable, les spectacles, kermesses et shows à l'américaine, à l'italienne ou à la congolaise, seront au rendez-vous. En attendant, on peaufine les stratégies et on affûte les « armes ». Conséquence ? Le pays est actuellement vidé de ses «poids lourds », candidats à la présidentielle et aux législatives. La plupart, si pas tous sont à l'étranger.
La campagne électorale débute officiellement le 28 octobre pour se clôturer le 27 novembre 2011. Un mois durant, le pays sera quadrillé de toutes parts par ces innombrables manifestations publiques et politiques dans le cadre de la campagne électorale en prévision des élections de 2011.
Les partis et formations politiques sans oublier les forces vives de la Nation, avec en tête leurs candidats et leaders, vont se jeter à l'eau. Ils feront sortir la grande artillerie pour séduire et convaincre leur électorat. Une campagne qui s'annonce riche en couleurs tant les ambitions sont diverses et la pression grande que la campagne électorale précoce a donné le ton. Pour ne pas gâcher la fête et éviter des débordements, les autorités politico-administratives et la CENI ont été contraintes à prendre des mesures conservatoires afin de rappeler tout le monde à l'ordre. Brandissant d'un côté les lois de la République, et de l'autre le Code de bonne conduite, tous les protagonistes ont été conviés à tempérer leurs ardeurs et à s'en tenir à l'essentiel pour des élections apaisées. Ce qui n'a pas empêché ces mêmes protagonistes de continuer à exercer des pressions sur la CENI pour un partenariat adulte en vue des élections transparentes, crédibles et démocratiques. Une façon de dire que chacun doit jouer correctement et honnêtement sa partition pour que les vaches soient très bien gardées.
Centres périphériques
Tout se passe donc comme si le message a été entendu. L'accalmie s'est installée. Serait-ce ce calme qui précède toujours la tempête ? La question demeure posée.
Toutefois, il y a « tempête » et « tempête ». Pas celle qui emporte les toits, déracine les arbres avant de causer dégâts et désolation. Mais cette tempête qui annonce la bonne nouvelle, faite de ce vent qui précède la mousson pour que la moisson soit abondante.
Il est vrai que les élections étant aussi une affaire de passion, la température monte souvent d'un cran. L'essentiel est d'éviter un langage enflammé susceptible de mettre le feu à la case.
L'on n'est pas encore à ce stade. Il s'agit maintenant de peaufiner les stratégies et tactiques pour bien se lancer dans la danse. L'on observe ainsi depuis la semaine passée, des va et vient hors des frontières nationales. A tel point qu'aujourd'hui, la plupart des « poids lourds » séjournent à l'étranger.
Allusion faite au président de la République, Joseph Kabila Kabange, candidat de la Majorité présidentielle. Etienne Tshisekedi, président national de l'UDPS et candidat de l'Opposition. Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, candidat de l'UFC à l'élection présidentielle est également absent de Kinshasa, affirme-t-on dans les milieux proches de son parti. C'est ainsi que la conférence qu'il devrait animer ce week-end aurait été reportée sine die. Il n'est pas exclu que le candidat de l'UNC à l'élection présidentielle, Vital Kamerhe, se déplace pour l'étranger. Les premières rumeurs faisaient état de ce qu'il serait attendu depuis la première quinzaine du mois de septembre en France.
Pour des raisons d'Etat, le président de la République, Joseph Kabila Kabange est à New York, pour prendre part aux travaux de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, ONU. Un déplacement justifié au regard de ses hautes responsabilités politiques.
Il n'est pas du tout exclu qu'il mette son séjour new-yorkais à profit pour souligner l'importance de prochaines élections en RDC et l'engagement des Congolais à sortir définitivement leur pays du bourbier. Président en exercice, candidat à sa propre élection, il ne serait que logique qu'il tâte le pouls des partenaires pour qu'il évalue et apprécie leur façon de compter la RDC parmi leurs partenaires privilégiés.
Le président national de l'UDPS avait quitté Kinshasa bien avant. Il s'est arrêté en Europe et était attendu depuis jeudi de la semaine passée aux Etats-Unis avant de revenir sur l'Europe par Londres. Une croisade qui a pour but également de souligner l'importance des élections 2011 et les ambitions des Congolais de provoquer un changement pour s'engager dans un tournant déterminant. Le moment est bien indiqué pour échanger avec les partenaires extérieurs et se rassurer si ceux-ci ont levé aussi l'option d'accompagner le peuple congolais dans ses ambitions légitimes.
S'il faut faire fi des révélations de Wikileaks, la présence de Léon Kengo wa Dondo dans les pays d'Outre-mer, principalement au pays de l'Oncle Sam, ne surprendrait personne. Mieux introduit dans les milieux occidentaux au regard de son parcours politique, le candidat de l'UFC à l'élection présidentielle ne confirmerait que les ambitions de son parti qui demeure «une force de changement ». C'est-à-dire de gouverner autrement. Un discours qu'il aimerait bien redire devant des partenaires traditionnels afin de dissiper tout malentendu dans la perspective d'un partenariat adulte.
Quant à Vital Kamerhe, il continue à susciter de la curiosité. Son dynamisme et son discours suscitent des débats intéressants tant les observateurs le présentent déjà comme le «candidat du renouveau ». Puisque la RDC ne vivra pas du tout en autarcie, les partenaires ne manqueront de saisir cette opportunité pour creuser davantage son discours politique en rapport avec ses ambitions politiques.
Il est vrai que tous ces déplacements suscitent des commentaires en sens divers. Les plus osés n'hésitent pas de franchir un pas pour mettre en exergue l'existence des « centres périphériques » où se prennent souvent des décisions importantes. Souveraineté ou pas, la pression des partenaires extérieurs n'est jamais à sous-estimer. Leurs interférences doivent toujours faire partie des « petits calculs et des grandes manœuvres » politiques en prévision des élections. Les ignorer serait faire preuve de surdité et de cécité politiques au regard de l'impact de l'environnement international sur les politiques nationales. Le tout est toujours de savoir comment tirer son épingle du jeu pour préserver l'intérêt supérieur de la Nation. C'est en ce moment précis qu'il faut se souvenir de ce « cri de cœur » de Thabo Mbeki, ce sage d'Afrique qui invitait les dirigeants africains à s'imposer une introspection en référence à la «Guerre de Libye».
Et autour des candidats députés
Dans la foulée, les ténors de grands partis en lice ont pris également le bâton de pèlerin pour les pays d'Outre-mer. Il nous revient qu'à La Haye, les visites se succèdent à la CPI. In signale celle que mène en ce moment Jean-Claude Vuemba du MPRC, parti politique d'Opposition aile Fatima. A en croire des informations dignes de foi, il aurait également rendu visite à Thomas Lubanga, après la visite du président national de l'UDPS, Etienne Tshisekedi.
La presse étrangère fait également état de la visite du professeur Evariste Boshab, président de l'Assemblée nationale et secrétaire général du PPRD, en Corée du Sud. Un partenaire traditionnel avec qui la RDC entretient de bonnes relations de coopération multisectorielle.
Une visite d'Etat qui ne manquerait pas d'avoir un volet «électoral» lorsque l'on connaît la capacité des Coréens à fabriquer du matériel électoral.
Ce serait donc de bonne guerre que «tous» se retrouvent à l'étranger. Mais pas de compromission, car ce serait une trahison.

Liste candidats-deputes UDPS 2011

Chers Compatriiotes,
L'UDPS ne fait pas mieux que le PPRD et le MPR en cette matiere electorale. Il est temps de remanier l'equipe dirigeante du parti UDPS sur lequel repose les espoirs de tout un peuple.
Balancer une simple liste de noms et numeros d'ordre rappelle l'epoque du Mobutisme ou les gens etaient elus au stade par accalamation. En tant que Tshisekediste, je suis choque et attriste. Une telle liste sommaire et fantomatique n'a de place que  sur le site de la CENI. http://www.udps.be/beluxx/viewtopic.php?f=4&t=2198&sid=6c612341168338ac72078bbb2b2ea195Il y a encore beaucoup a faire a l'UDPS et dans l'Opposition. Se referrer au discours de Dr. Loseke a Bruxelles.
 
Les electeurs potentiels ont besoin de connaitre les CV+photos ou notices biographiques des candidats, leur experience ainsi que leurs ambitions pour leurs circonscriptions respectives et la nation. Ces candidats-deputes n'ont-ils donc pas etes retenus sur base de dossiers (y compris CV et paiement de cotisations) comme instruit par le Sphinx Tshisekedi lui-meme? A-t-il encore ete desobei ou trahi ?
 
Merci encore au patriote Etienne Ngandu pour ses inlassables efforts visant a combler le  tragique deficit mediatique dont souffre cruellement l'UDPS.
 
Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon


 

Friday, September 23, 2011

Tshisekedi ce jeudi à Londres, 22 sept. 2011

Après Bruxelles et Berlin : Tshisekedi ce jeudi à Londres


Parti du pays il y a presque deux semaines, Etienne Tshisekedi poursuit ses contacts tant avec les Congolais de la diaspora qu'avec des diplomates et décideurs politiques occidentaux. Après avoir vidé un lourd agenda d'entretiens et visites à Bruxelles, en Belgique, il a passé toute la journée d'hier mercredi à Berlin en Allemagne.

Très sollicité de partout, le président national de lUDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) est annoncé à Londres pour ce jeudi. Son séjour dans la capitale britannique devrait en principe s'étaler sur 48 heures. Si aucune perturbation n'intervient dans son programme, il devrait passer le week-end en Suède un pays où il est fort réclamé par sa «base ».

Le Phare m'a pu obtenir des détails des sujets de conversation ou débats entre. Etienne Tshisekedi et ses interlocuteurs. Mais l'on croit savoir qu'il continue de plaider pour le soutien moral, matériel et financier à sa candidature à la présidence de la République, afin d'impulser au Congo le changement tant attendu par es masses laborieuses. L'homme qui se bat, depuis près de 30 ans pour le retour de l'Etat de droit, l'instauration de la vraie démocratie, le bien-être effectif du peuple congolais, la construction de la paix durable et d'un pays prospère, tient à ratisser large auprès des Congolais de l'étranger, afin que ceux-ci puissent- peser moralement, lors des élections, sur leurs frères et soeurs restés au pays.

Disparition des fonds de campagne : fausse alerte !

La ville d Kinshasa grouille, depuis le week-end, de rumeurs faisant état de la disparition des fonds de campagne collectés en faveur d'Etienne Tshisekedi en Europe. Selon son entourage contacté par Le Phare, il n'a rien de plus faux. Ses proches se demandent à quel endroit se trouverait la fameuse caisse pillée ou dans quel compte bancaire, le président national de l'UDPS n'ayant pas l'habitude de trimballer des liquidités dans ses valises ou ses poches.

l'on pense qu'il s'agit là d'une campagne d'intoxication destinée à distraire des millions de Congolaises et Congolais qui croient fermement en la possibilité d'une alternance politique en RDC au lendemain du 28 novembre

La trahison de Kengo, Kemerhe et Kashala. Du deja-vu !!!

Les candidatures de Kamerhe, Kengo et Mbusa: est-ce une volonté de conquérir le pouvoir ou un appel de pied à Etienne Tshisekedi?
Écrit par Emmanuel Ngeleka Ilunga
Lundi, 19 Septembre 2011 20:07

Nous pensions que le projet de l'union de l'opposition était mort de sa belle mort. Et que le décor était définitivement planté pour les grands-messes électorales attendues. Il n'en est rien. Même après avoir déposé leur candidature en fanfare à la CENI et versé une caution non remboursable de $ 50.000, M. Kamerhe, Kengo et Mbusa se déclarent chacun "ouvert au dialogue" en vue de la désignation d'un candidat unique de l'opposition, ce qui ressemble fort à un appel de pied à Tshisekedi. Que peut-il se cacher derrière ce ˝altruisme ̏ ? Plusieurs scénarios peuvent être envisageables.

1. Les ̏opposants proches de Kabila˝ sont désorientés par la fin brutale des négociations entre ˝Fatimȁ et ̏Sultani˝ et en mal de stratégie. Si le dépôt de sa candidature à la CENI le 05/09/2011 était un coup de maitre, la rupture unilatérale des négociations entre les deux groupes d'opposants (Fatima et Sultani) par E. Tshisekedi l'était encore plus. Pris de court, les "opposants proches de Kabila" ont perdu de leur panache et sont privés définitivement d'argument à faire valoir pour faire pression sur l'homme de Limete. Depuis, ils sont affaiblis, paraissent désorientés et sont sur la défensive.

Sinon, comment comprendre que M. Kamerhe et ses amis font une chose et son contraire à la fois: volonté de briguer la magistrature (par le dépôt de leur candidature) et la volonté de vouloir s'effacer pour l'un des opposants qui serait plébiscité (la demande des négociations). Comment expliquer qu'eux qui, il y a encore peu, déclaraient que la priorité allait à l'élaboration du programme commun avant la désignation du candidat, ne peuvent se choisir l'un d'eux comme candidat maintenant que la première étape semble franchie ? Comment comprendre que les auteurs des récentes menaces à peine voilées consistant à "s'arroger le droit de présenter leur candidature si leur main tendue à Tshisekedi n'était pas acceptée" changent soudain de discours, maintenant que l'opportunité de se présenter leur est offerte et du coup semblent mal à l'aise dans leur statut de candidats? Tout laisse croire qu'ils maintiendront cette ̏main tendue˝ jusqu'à ce qu'ils trouvent une stratégie de rechange.

2. La ˝main tenduȅ de Kamerhe et ses amis est une stratégie du pouvoir visant à faire accréditer la thèse selon laquelle « l'opposition est divisée ». Déposer sa candidature à la CENI et être prêt à s'effacer au profit d'un autre, après versement d'une importante caution est contraire à toute logique. C'est comme avoir mis la charrue avant le bœuf. Mais puisque M. Kamerhe et ses amis sont assez intelligents pour ne pas savoir ce qu'ils font, cet ˝altruismȅ cache des arrières-pensées politiques. Nous pouvons en imaginer trois de la part de petits soldats de Kabila.

D'abord, l'intention serait de faire accréditer la thèse que ˝l'opposition est diviséȅ, refrain déjà repris autant par la presse prépayée kinoise qu'internationale. Implicitement on saluera l'ordre et la discipline qui règne dans le camp du président sortant. Une fois cette assertion admise, tripatouillage ou pas, la victoire de Kabila se justifiera ̏puisque l'opposition était divisée˝. Ensuite l'intention est d'étouffer le message critique venant de la vraie opposition. Les échos venant de Fatima et Sultani étant contradictoires (certains veulent la réprise des négociations, d'autres non), cela donnera lieu à une cacophonie délibérément voulue par le pouvoir. Enfin, la ˝main tenduȅ est une démarche initiée pour détourner l'attention de la vraie opposition des vrais enjeux et la focaliser sur des questions administratives.

3. A travers sa ˝main tenduȅ à Tshisekedi, Kamerhe rêve de jouer le beau rôle de "père de l'union de l'opposition congolaise" et en tirer le bénéfice électoral. La préoccupation de tout homme politique est entre autres d'accomplir quelque hauts faits à même de le mettre malgré lui en orbite, servant ainsi de référence à tous et en même temps c'est un élément utile pour galvaniser les membres de sa formation politique. C'est ainsi que naissent des mythes autours de nombreux politiciens. Les 27 ans d'emprisonnement de Nelson Mandela par le régime raciste Blanc et les près de 30 ans de lutte d'Etienne Tshisekedi ne sont que des exemples. Il arrive que lorsque des faits impressionnants n'existent pas, on les invente: voilà pourquoi les mobutistes avaient "imaginé" l'histoire du maréchal bravant les rebelles sur le pont Kamanyola!

Que faire lorsque votre passé renseigne seulement que vous êtes l'auteur de "Pourquoi j'ai choisi Kabila", son Directeur de campagne et Président d'une chambre d'enregistrement? La meilleure façon de s'ancrer dans l'opposition ne peut-elle pas consister d'apparaitre comme l'initiateur de l'union de cette même opposition ? Qui pourrait douter de son statut d'opposant après l'obtention de ce genre de lettres de noblesse? A la veille des échéances comme celles qui nous attendent, cela peut être rentable.

4. L'alternance est sérieusement envisageable après novembre prochain. Pour ce faire Kamerhe et ses amis ne tiennent pas à être du côté des perdants. Dans les mœurs politiques congolaises, la politique ne « paie bien » que tant que vous êtes du bon côté, c'est-à-dire – osons le mot – du côté de la mangeoire. ̏ L'opposition ne nourrit pas son homme ˝, entend-on souvent. Dès lors il n'est pas étonnant que des actes de « vagabondage politique » ne soient dirigés que dans un seul sens : en direction du pouvoir-mangeoire. Que le mouvement se fasse en sens contraire (cas de Kamerhe et Mbusa rejoignant l'opposition) et de surcroit à la veille des grandes échéances électorales, cela semble suspect et plein d'arrière-pensées. Se pourrait-il que les membres du groupe de l'hotel Sultani aient flairé un vent de changement et se sont dit qu'il « vaut mieux être amis avant la chasse qu'après » ?

5. Kamerhe et ses amis sont conscients qu'ils ne pèsent pas lourd dans la balance. Si les sondages d'opinion n'existent pas au Congo, néanmoins d'autres paramètres pouvant déterminer le poids politique d'un homme ou une formation politiques existent: la capacité de donner un mot d'ordre et ses troupes occupent le pavé dans une manif, être capable ou non de drainer des foules lors des descentes sur terrain, faire salle comble dans des stades avec ses sympathisants, etc. Au mois d'août dernier, il a été donné aux congolais de juger lors des tournées de Kamerhe au Bas-Congo et Tshisekedi au Katanga ainsi que lors du meeting au Stade des Martyrs le 09/09/2011. Le constat était que loin de ses terres kivutiennes, V. Kamerhe avait du mal à fasciner sans un coup de main des autres formations politiques. Puisque l'homme est intelligent, en aurait-il vu le danger à venir et souhaiterait une alliance avec Fatima ?

Mise à jour le Lundi, 19 Septembre 2011 20:12

Thursday, September 22, 2011

Les traîtres[congolais] se reconnaîtront dans ce texte

---------- Forwarded message ----------
From: Likembe <likembe2005@gmail.com>
Date: 2011/9/22
Subject: [congocitizen] Les traîtres se reconnaîtront
To: congocitizen@yahoogroups.ca


 

 LES TRAITRES de Marcus Garvey (17 août 1887, Saint Ann's Bay, Jamaïque-10 juin 1940, Londres) 

Dans la lutte pour s'élever, les opprimés sont toujours handicapés par ceux d'entre eux qui trahissent leur propre race, c'est-à-dire par les hommes de peu de foi, et tous ceux qui se laissent corrompre et acceptent de vendre les droits de leurs propres frères.

Nous non plus, membres de la race noire, ne sommes pas totalement à l'abri de ce genre de fléau. Si j'exprime le fond de ma pensée, je dirai même que nous en sommes affligés plus que toute autre race, parce que nous n'avons pas la formation et la préparation nécessaires pour occuper la place qui nous revient parmi les peuples et les nations du monde. Chez les autres races, le rôle du traitre se limite en général à l'individu médiocre et irresponsable. Les traîtres de la race noire, malheureusement, sont la plupart du temps, des gens haut placés par l'instruction et la position sociale, ceux-là même qui s'arrogent le titre de leaders. De nos jours, en effet, tout individu, ou presque, qui tente sa chance comme leader de la race, commence par s'établir, tel un animal domestique, dans les faveurs d'un philanthrope d'une autre race : il va le voir, dénigre sa race dans les termes les plus vils, humilie sa fierté d'homme, et gagne ainsi la sympathie du «grand bienfaiteur», qui lui dicte ce qu'il doit faire dans son rôle de leader de la race noire. En général, c'est : «Va dire à tes gens d'être humbles et soumis ; dis leur d'être de bons serviteurs, obéissants et loyaux envers leur maître. Si tu leur enseignes ce genre de doctrine, tu peux toujours compter sur moi pour te donner 1000 dollars, ou 5000 dollars par an de revenus, pour ton journal et l'institution que tu représentes. Je te recommanderai à mes amis comme un brave homme sans problèmes».

Nanti de ces avis, et d'une promesse de patronage, le leader noir ordinaire s'en va guider les masses infortunées. Il nous dit tout le bien possible de Mr Untel, nous racontes combien nous avons de bons amis dans l'autre race, et assure que tout ira bien à condition qu'on s'en remette complètement à lui. Voici le genre de direction que nous subissons depuis un demi-siècle. Je ne vois là rien d'autre que perfidie et trahison de la pire espèce.

Si l'homme qui met en difficulté son pays est un traître, celui qui brade les droits de sa race n'est pas autre chose. Tant que nous ne serons pas établis en tant que nation de 400 millions d'hommes (en 1910), et que nous n'aurons pas fait comprendre à ceux qui se sont placés à notre tête que nous sommes mécontents et dégoûtés ; tant que nous n'aurons pas choisi nous-mêmes un leader envers qui nous remplirons nos engagements, nous serons incapables de sortir du bourbier de la dégradation et de nous élever vers la liberté, la prospérité et l'estime humaine ».

Marcus Garvey (père du concept du panafricanisme, Garvey était un intrépide combattant contre l'humiliation infligée à la population de peau noire depuis 1500 ans d'esclavage arabe et européen)

UDPS Maladie de Tshisekedi et détournement des fonds de campagne - INTOX !!!

INTOX !!!
 
1. TSHISEKEDI EST BIEN PORTANT ET L INTERVIEW VIDEO ACCORDEE A JEANNOT KABUYA EN TEMOIGNE AVEC ELOQUENCE
 
2. DETOURNEMENT DE QUELS FONDS ? La collecte des fonds ayant lamentaleblement echoue, Tshisekedi est reduit de s en remettre a ses bienfaiteurs kasaiens habituels. Bien entendu, nul ne doit esperer qu on divulgue les noms de ces patriotes kasaiens.
 
Les traitres collabos rwandophiles recourrent a l intox depuis plusieurs annees pour destabiliser l UDPS et cela en vain.
 
Cette fois ces traitres-collabos risquent de reussir car ils y mettent les moyens pour recruter des kasaiens auxquels faire executer les sales besognes contre Tshisekedi. Ciakudia n avait il deja pas percu ses vingt mille dollars d avance a Londres ? On le voit maintenant dans son travail de sape sur la chaine du collabo infiltre Bony. Pourtant Congonet Radio avait deja denonce CIAKUDIA et alerte l opinion publique depuis plusieurs mois.
 
Les congolais ne sont pas naifs. Cependant ilf faut reconnaitre que la desorganisation actuelle de l UDPS, ses reactions tardives et son absence dans les medias alternatifs font la bonne affaire des ennemis du peuple. C est triste !!!
 
Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon

2011/9/22 MUKEBA TSHIALALA Didier <dimutshia@yahoo.fr>
Chers Amis
Information ou intoxication?
Bien à vous
Didier
 
Maladie, détournement des fonds de campagne :

TSHISEKEDI EN MAUVAISE POSTURE ELECTORALE

Deux grandes mauvaises nouvelles pour les militants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Alors qu'Etienne Tshisekedi, Président national de l'Udps est interné dans un hôpital belge pour des soins médicaux, les fonds destinés à sa campagne électorale viennent d'être détournés par ses proches. Deux gros coups de boule qui font mal au sphinx de Limete. La panique est à son comble chez ceux qui espèrent encore voir l'opposant trentenaire briguer un mandat à la tête du pays.

Après de longues tournées à travers le monde (Europe, Etats-Unis, Canada) et le territoire national (Lubumbashi, Likasi Kolwezi…), d'intenses mouvements (Stade des Martyrs à Kinshasa, dépôt de candidature à la Ceni) et réflexions sur l'avenir de sa carrière politique, Etienne Tshisekedi tombe encore malade. Et ce, après s'être déclaré candidat à la présidentielle de novembre 2011.

La tournée européenne d'Etienne Tshisekedi a ajouté une autre mission. Au départ, l'opposant allait fructifier ses contacts diplomatiques, aujourd'hui, il s'est vu interné dans un hôpital belge pour des soins. Le candidat déclaré à la présidentielle du 28 novembre a connu de problèmes habituels de santé. Ce qui l'a conduit aux soins avant son retour à Kinshasa.

De sources proches, nous apprenons que le docteur soignant lui aurait conseillé de se reposer pour se préserver d'une éventuelle crise. Un conseil qui n'a pas eu bonne presse au sein du camp tshisekediste. Les proches du sphinx ne jurent que par la victoire le 28 novembre. Ils obligent le vieux à ne pas désarmer même s'il n'est pas en bonne forme. L'objectif serait, selon les analystes, non seulement celui de marchander avec la popularité de l'opposant pour être élu aux législatives, mais aussi celui de le succéder quand il se serait déclaré incapable de continuer l'action politique.

Des ambitions, tout de même folles, dans la mesure où le congolais n'est encore dupe. Pour ceux qui ont appris la nouvelle de la maladie de l'homme de Limete, l'avenir du pays serait biaisé s'il venait à être élu Président de la République. « En 2006, nous avons fait confiance à un autre opposant qui, par la suite, nous a déçu par son âge, nous ne sommes pas disposés à donner, une fois de plus, notre cutus à quelqu'un qui s'avère au départ incapable de tenir cinq ou dix mois », déclare un kinois qui a suivi l'actualité de l'Udps.

Et les fonds de campagne

L'on sait de quelle manière, l'Udps a collecté les fonds pour mener la campagne électorale. D'une part, c'est par des cotisations des membres d'honneurs du parti, d'autre part, ce sont les collectes publiques qui ont renfloué les caisses de la fille ainée de l'opposition. Lors des meetings et des événements publics, l'on a vu les paniers circulaient, comme à l'Eglise, pour la récolte des maigres sommes d'argent pouvant soutenir le lider maximo de l'Udps.

Malgré cela, le parti s'est avéré incapable à payer les cautions de ses candidats députés exigées par la Commission Electorale Nationale Indépendante. L'objectif était de faire des économies pour tenir lors de la campagne électorale. L'austérité budgétaire de l'Udps s'est vue payée en monnaie des singes par ceux-là qui l'avaient initiée. Les fonds de campagne se sont volatilisés dans la nature.

Une nouvelle qui risque d'aggraver la crise tant politique que sanitaire dans laquelle sont plongés l'Udps et son Président National. Certaines sources parlent d'une « auto-escroquerie » pour justifier la non prise en charge des cautions des candidats députés. Tshisekedi aurait détourné le parti pour ressourcer ses comptes personnels, probablement pour prendre en charge ses soins médicaux, les analyses de la situation vont dans toutes les directions.

Les élections c'est une question de quelques jours. Tout le monde met de l'eau dans son vin. Toutes les batteries sont activées pour que le 28 novembre prochain, les congolais expriment leur volonté. Mauvais départ pour l'Udps qui doit désormais résoudre des questions internes très sensibles avant de recadrer les tirs vers le sprint final électoral.

Jérémie KADO
 
 




Wednesday, September 21, 2011

La rencontre des sorciers africains a Paris

 Ce sont des bobards du meme fou Ciakudia. Il debite des stupidites depuis des annees. C'est le meme Ciakudia qui a accepte vingt mille dollars d'un proche de Kanambe. Credibilite Zero !
 
Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon

La rencontre des sorciers

http://www.youtube.com/watch?v=19SmqufWtkk&feature=player_embedded#!

 



2011/9/21 Tsasa Longo <longo@live.jp>

 

Date: Wed, 21 Sep 2011 03:31:53 +0100
From: kbisengo@yahoo.fr
Subject: Sango2011-09-20- La rencontre des sorciers
To: bphongid@yahoo.fr; longo@live.jp; enzita@worldbank.org; disonamaphemba@un.org; chanzimas@yahoo.fr; josephtsola@yahoo.fr; brunodumbi@yahoo.fr; mwbruns@mweb.co.za; mabengodinzenza@yahoo.fr; pascalkunda@yahoo.fr; pascalsundy@yahoo.fr; mpasa1@yahoo.fr; mmvitu2001@yahoo.fr; yngm@lycos.com; Josephmabika06@yahoo.fr; maitredim@hotmail.com; daladianafl@yahoo.fr; mazemb_eddy@yahoo.fr; balangala@webmail.co.za; kbisengo@yahoo.fr; julienmvemba@yahoo.fr; papymayema@yahoo.fr; phemac2002@yahoo.fr; freddymbu@yahoo.fr; andremasiala@yahoo.fr; mlusembo@yahoo.com; erilubamba@hotmail.com; ngumung@yahoo.fr; rlody07@yahoo.com; dinobak@yahoo.fr; isentile@yahoo.com; djmnmbu@yahoo.fr; jhbutsila@yahoo.fr; ameliembk@yahoo.com; mtkokolo@yahoo.fr; kossorob@hotmail.com; umbariste2000@yahoo.fr; aripheya@yahoo.fr; ashekomba@hotmail.com; caroline_maondo@yahoo.fr; ilungakadi@yahoo.fr; jbkdimo@yahoo.fr; yvlelomba@yahoo.fr; ginabakana@yahoo.fr; biyoko_tho@yahoo.fr; rnlenda@yahoo.fr; hmbungu@yahoo.fr; Matsuela@yahoo.fr; inforcell_dc@yahoo.fr; bonimabonzo@yahoo.fr; kmabonzo@yahoo.fr; franciswits@yahoo.ca; nlanducompr@yahoo.fr; muanzu@yahoo.fr; agape.travel@netactive.co.za; guyh.ditubangoma@uqat.ca; nkongolo@telkomsa.net; Kwishi@yahoo.ca; jpmbambi@yahoo.fr; jpmuimba@yahoo.com; bueyama@yahoo.fr; appoikuku@ymail.com; kazigwam@yahoo.fr; mabialaj@gmail.com; fanzale@yahoo.fr; jkuvula4@yahoo.fr; jlybit1@hotmail.com; Didier.mpemb@gmail.com; Bastef3@hotmail.com; amelia90020@yahoo.com; palamabongo@yahoo.fr; florevel_n@yahoo.com; Jbisimwa@yahoo.fr; jnicaise@yahoo.com; adinzei77@hotmail.com; Nsokinorthon@yahoo.fr; aigle_michael@yahoo.fr; Jean_Kalenga@yahoo.com; Jonasbongo@yahoo.fr; anselmet2@yahoo.com; Sylvain_Bebela@yahoo.fr; El.ndongo@yahoo.com; Ernestdnkangu@yahoo.com; Ngenokay@yahoo.fr; path_other@yahoo.fr; sergembuilu@hotmail.com; Chantemabiala@yahoo.fr; doctatsitsu@yahoo.fr; mosta_ndudi@yahoo.fr; Borotojeandedieu@yahoo.fr; Tsangalawilfrid@yahoo.fr; andre_badu2006@yahoo.fr; beddyngoto@yahoo.com

 

La rencontre des sorciers

http://www.youtube.com/watch?v=19SmqufWtkk&feature=player_embedded#!

 
 
 
 


Julien Afata a Kinshasa: une honte !

Monsieur le Modérateur,
Tout serait concevable sauf quand les parents ( surtout les mamans) des uns et des autres seraient ainsi insultés.

Awazi Kasele
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Collabo Julien Afata,
A un grossier, on repond grossierement. De meme a un inculte
Un enfant de pute restera toujours un enfant de pute. Qui ne connait pas ta mere  a Kinshasa ? Elle qui couchait avec le vice-gouverneur de la Banque du Zaire  pour conserver ton poste malgre une incompentence averee. Le meme vice-gouverneur se permettait non seulement d'abuser ainsi de ta mere pour assouvir ses desirs mais en plus de ta femme. Et souvent, d'apres tes anciens collegues. il le faisait le meme jour. Pire encore  , il couchait avec ta mere et ta mere dans son bureau a la Banque du Zaire.
 
Chacun peut imaginer combien les secretaires etaient genees de voir ces deux femmes humiliees pour sauver un employe incompetent et grossier. Ta mere et ta femme t'ont permis de garder un boulot a la Banque du Zaire. Et c'est avec cet argent de la debauche que tu te nourrissais. Mawa trop.
 
Aujourd'hui exile au Canada, ton incompentence est visible a tous car tu es au bas de l'echele sociale. Nul doute que tu te trouves au Canada parce que le nouveau gouverneur JC Masangu trouve ta femme et ta mere trop vieilles et moches. Mawa trop. On nous dit que JC Masangu prefere les katangaises, les balnches et les metisses.
 
Il ne te reste plus qu'a lecher le c... de Kanambe comme tu le fais quotidiennment sur internet. Mawa trop.
 
Dommage pour toi que j'ai ete oblige d'exposer ainsi ta mere et femme, ceci a cause de ton comportement indigne. D'autres revelations pourraient etre fournies si tu t'entetes. En effet, les sources ne sont pas taries a la Banque du Zaire, devenue Banque Centrale du Congo.  Contentes-toi d'etre chomeur et collabo. Mawa trop !
 
Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon
 
 
 

C'est simple Ngoy Lambert. Il a eu son diplome d'État en couchant avec ta salle mere derriere sa case kie kie kie kie kie kie kieeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ngoy Lambert  est cuit dans ses écrits sans fondément. Continue a publier les photos de ``Mulume wa Bakaji``. T'es fatigué? Tu réagis au bilan de Joseph sur Mazembe? Tu oublies que le TP/Mazembe présidé par Moise K. est sorti Vice-Champion sous Joseph?Sois intellectuellement honnete(!). C'est le moindre que je puisse dire.

--- En date de : Mer 21.9.11, Ngoi Lambert <ngoilambert2011@gmail.com> a écrit :

De: Ngoi Lambert <ngoilambert2011@gmail.com>
Objet: TP Mazembe, nouvelle propriete de Kabila ? ____ Re: Re : [congocitizen] Une première en RDC et en Afrique. Un avion pour Mazembe : un geste qui interpelle
À: auditeurs@congonetradio.com
Date: Mercredi 21 septembre 2011, 4h52


 

Comment le collabo Julien Afata  a-t-il obtenu son diplome d'Etat avec une ponctuation aussi mediocre: (!)...  (!).  ?  
TP Mazembe est une entreprise privee. Les actions du TP Mazembe font-elles partie des actions du gouvernement comme l'insinue Julien Afata, le diplome semi-illettre sorti de l'UNIKIN ? Julien Afata est encore plus idiot qu'on ne l'aurait imagine. Dans son cas IDIOT n'est pas une insulte, c'est une description exacte de son etat.
 
Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon
 
2011/9/21 julien afata julienafata@yahoo.fr

Tout a  l actif du gouvernement. Qu on se le dise(!)...une premiere(!). Ceci a peut-etre ete oublie dans le bilan sportif du quinqu/nat(!).

--- En date de : Mer 21.9.11, NICO KADIMA <bakambu@gmail.com> a écrit :

De: NICO KADIMA <bakambu@gmail.com>
Objet: [congocitizen] Une première en RDC et en Afrique. Un avion pour Mazembe : un geste qui interpelle
À: udps_peuple_uni@yahoo.ca, lecridesopprimes@yahoogroupes.fr, "Medias Congolais" <mediascongolais@yahoogroups.com>, congocitizen@yahoogroups.ca, "Cdps Llibre" <Cdpspeuplelibre@yahoo.com>
Date: Mercredi 21 septembre 2011, 2h01

 

Une première en RDC et en Afrique

Un avion pour Mazembe : un geste qui interpelle

Par Freddy Monsa Iyaka Duku

Qu'une équipe de football se tape un avion pour ses déplacements, ce serait un fait divers qui ne soulèverait pas de foules. Mais que le geste soit posé en République démocratique du Congo, un pays aux immenses ressources et talents sportifs, mais qui occupe une place peu honorable dans le palmarès de meilleures équipes de football dans le monde, selon le classement FIFA, et qu'en plus qu'il s'agisse d'une première en Afrique, le geste change tout. Il interpelle toutes les consciences sereines.

Le TP Mazembe, équipe de football de la ligue d'honneur de la République démocratique du Congo, vice-champion du monde, vient d'acquérir un aéronef. Grâce aux efforts de son staff dirigeant, et plus particulièrement de son président, Moïse Katumbi Chapwe, ce fait insolite a été réalisé. Des efforts qui ont été accompagnés par les responsables de la Banque commerciale et de développement du Congo, BCDC, qui ont soutenu financièrement cette initiative très encourageante.

Une première en République démocratique du Congo et en Afrique. Un fait sans précédent quand on sait que le football en Afrique, même s'il commence à nourrir son homme, navigue toujours à vue. Le football africain accuse encore un retard considérable par rapport au football européen et sud-américain. Et pourtant, dans les stades européens, ce sont les footballeurs africains qui font la pluie et le beau temps. De véritables talents à revendre au point que les recruteurs ne résistent plus à leurs charmes. Même les pays arabes avec leurs pétro-dollars n'hésitent plus à traverser mers et océans pour débarquer en Afrique et s'approprier ces « pépites d'or », ces orfèvres qui soulèvent des foules dans des stades.

Le football africain est de plus en plus exportable. Mais qu'est-ce que l'Afrique gagne en retour ? Certes, en finale des Coupes du monde de football, son quota est revu à la hausse. Bien plus, l'Afrique du Sud, un pays africain, a réussi à organiser avec brio en 2010 une finale de la Coupe du monde de football, donnant ainsi un autre visage de l'Afrique. Ce n'est pas assez.

UN SECTEUR PRODUCTEUR

Un avion pour Mazembe demeure une première qui dépasse les frontières sportives. Une première qui pose la problématique de ce concept : organisation. Un concept mal utilisé et un mal dont souffre le football congolais et africain, au-delà, tous les secteurs de la vie nationale.

Réduit à la dimension de «loisir», le football, mieux, le sport reste incontestablement un secteur vital de la vie nationale en plus de ce fait qu'il est multisectoriel : un fait social, économique, diplomatique, culturel… Il s'agit donc d'un secteur producteur à même de générer des ressources indispensables à tout pays pour son développement.

Pour demeurer plus près de nous, l'Afrique du Sud est aujourd'hui mieux connu dans le monde à cause de son football ainsi que de l'organisation qui a entouré cette manifestation sportive. Après la finale de 2010, des investisseurs se bousculent au portillon. Ils explorent d'autres domaines où l'Afrique du Sud offre plusieurs opportunités d'investissements. Le tourisme a pris ainsi de l'ampleur tant l'Afrique du Sud dispose des lieux historiques, des plages attrayantes et attirantes, une faune et une flore exubérantes dont raffolent les puristes de la nature. En retour, le pays y gagne par des rentrées de devises qui renforcent et sécurisent les réserves nationales. Par conséquent, le pays peut se permettre de donner un nouveau souffle à la production interne. Il dispose désormais des « fonds souverains » qui font que par ces temps qui courent, l'Afrique du Sud fait partie des pays émergents. Le football en particulier, le sport en général, demeure donc un secteur producteur à ne point négliger.

DES REFORMES COURAGEUSES

Mais pour donner une impulsion génératrice de progrès et de recettes, le chemin passe par la mise en place d'une « organisation véritable » et qui s'appuie sur le management. En des termes plus précis, les réformes doivent être courageuses, mieux réfléchies et qui touchent toutes les couches productrices.

S'il faut demeurer dans ce secteur du football et du sport, la restructuration des fédérations devient une urgence, une nécessité. Une restructuration qui mettrait un accent particulier sur le « Statut du football » congolais. Une façon d'évaluer des voies et moyens susceptibles d'embrasser le professionnalisme. Que les équipes de football, en tant que sport-roi, soient dirigées à l'image des entreprises, s'engageant ainsi sur la voie du progrès.

Une restructuration qui permettrait aux footballeurs déjà professionnels d'être redevables vis-à-vis du Trésor public en rapatriant une partie de leurs revenus sous forme d'impôts. Une façon de neutraliser ces différents réseaux négatifs de transferts des joueurs vers d'autres cieux et qui n'enrichissent que leurs auteurs.

Des réformes qui auront pour conséquence positive l'élaboration d'une « politique sportive » avec ses corollaires. Notamment la construction et l'amélioration des infrastructures sportives, l'introduction de la pratique obligatoire du sport dans l'armée, la police, les écoles, les instituts supérieurs et universités avec au bout du tunnel l'organisation des championnats intersectoriels visant l'éclosion des valeurs sportives encore inconnues.

VISION ECONOMIQUE, VISION POLITIQUE

Il ne s'agit point d'inventer la roue. Il suffit tout simplement de se doter d'une vision globale de la gestion d'un pays. Pas une vision étriquée pour s'embrouiller par la suite et se contenter des résultats immédiats qui ne sont qu'illusion. L'organisation correcte que l'on appelle de tous les vœux est tributaire d'une bonne vision économique pour mieux sous-tendre toute vision politique qui mettrait en œuvre des réformes courageuses.

Voilà pourquoi le fait que Mazembe se dote d'un avion interpelle les consciences sereines. Une meilleure interprétation de cette première en RDC et en Afrique ouvrirait la porte à d'autres opportunités porteuses d'espoir.


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Monday, September 19, 2011

Lubumbashi dans le noir : Moïse Katumbi prend Kinshasa pour responsable

 
From: NICO KADIMA <bakambu@gmail.com>
Date: 2011/9/20

Lubumbashi dans le noir : Moïse Katumbi prend Kinshasa pour responsable

Par  Le Potentiel

Ça brûle entre Lubumbashi et Kinshasa. Depuis le vendredi 16 septembre 2011, la ville de Lubumbashi est à ¾ dans le noir. Pour cause, un incendie dans le répartiteur Sud. Pour le gouverneur du Katanga, la faute incombe à Kinshasa.

Depuis le vendredi 16 septembre 2011 une bonne partie de la ville de Lubumbashi est dans le noir. Jusque-là, la cause de cette perturbation en fourniture électrique est cet incendie qui s'était déclaré dans l'une des installations de la Société nationale d'électricité, notamment au niveau du répartiteur Sud, installé à la Gecamines. Les responsables de la Snel ont déploré d'énormes dégâts matériels, évalués à des millions de dollars américains.

Dépité, le gouverneur de la province du Katanga n'a pas eu de mots tendres envers la Snel. Sans y aller par le dos de la cuillère, le chef de l'exécutif a directement pointé du doigt Kinshasa, principal responsable, selon lui, de cette débâcle qui plonge les ¾ de la ville de Lubumbashi dans le noir.

Selon les témoignages recueillis sur place, l'incident s'est produit autour de 15 heures locales. Ces installations électriques, rapporte-t-on, datent de l'époque coloniale et n'ont pas été renouvelés depuis des années.

Au moment de l'incident, les camions anti-incendie de la mairie de Lubumbashi et de la RVA ont pu maîtriser le feu. Mais, le feu avait pris tellement de l'ampleur que le gros du répartiteur Sud a été totalement endommagé. D'où, la colère du gouverneur de la province qui a dit avoir déploré, à plusieurs reprises et depuis son arrivée à la tête de la province, cette situation sans que la Snel ne rende, depuis son siège de Kinshasa, une suite favorable à ses multiples demandes.

Arrivé sur le lieu, le gouverneur de province n'a pas caché son amertume: «Tout ça, c'est la faute du gouvernement central. J'avais tiré la sonnette d'alarme depuis mon entrée en fonction, il y a quatre ans. Nous aurions pu éviter ces dégâts en dépensant 500 mille dollars. Mais c'était sans réponse ».

« Chaque mois, la direction provinciale de la Snel/Katanga verse 8 millions de dollars américains à la direction centrale qui ne rétrocède rien. Ce Katanga, devenu vache laitière pour Kinshasa, en a assez », a indiqué Moise Katumbi.

Il a, à cet effet, exigé la présence à Lubumbashi du ministre de l'Energie pout tirer au clair cette affaire et apporter, en même temps, des solutions durables au réseau de distribution du courant électrique dans la ville de Lubumbashi.

Fwd: [congocitizen] Et si Kinshasa s’embrasait un jour …

 
From: NICO KADIMA <bakambu@gmail.com>
Date: 2011/9/20
 

Incendies en cascade

Et si Kinshasa s'embrasait un jour …  Par Freddy Monsa Iyaka Duku

En l'espace d'un mois, deux grands incendies ont été déclarés à Kinshasa. Avec dégâts matériels très importants et mort d'hommes. En passant, d'autres petits incendies ont été signalés ci et là dans certaines communes de la capitale. A voir la promiscuité très prononcée dans laquelle les populations vivent d ans certains quartiers, plus proches des pipelines, Kinshasa pourrait s'embraser un jour.

Il y a de cela un mois, le dépôt central des médicaments et produits pharmaceutiques a pris feu. Le ministre de la santé qui est descendu sur place n'a pu que constater que des dégâts matériels très importants. Plus d'un million de dollars de médicaments et produits pharmaceutiques partis en fumée. Plus grave, la RDC risque de connaître une pénurie de médicaments, et ce sont des provinces qui seront fortement affectées dans la mesure où elles sont approvisionnées à partir de Kinshasa.

Pas plus tard qu'il y a deux semaines, en pleine nuit, un autre incendie, d'une ampleur tout aussi considérable, est signalé dans les installations du Port Baramoto, dans la commune de Gombe, aux abords du Fleuve Congo. Là également, l'on a déploré des dégâts matériels très importants. Plus particulièrement les marchandises manufacturières entreposées pour être acheminées à l'intérieur du pays. Tout a été calciné. Y compris une personne surprise dans son sommeil par la violence des flammes. Les enquêtes sont en cours pour déterminer les causes réelles des origines de ces incendies accidentelles ou criminelles. Aucune piste n'est à sous-estimer et les conclusions des enquêtes sont très attendues en cette période électorale. Soit.

Quelques jours auparavant, juste de l'autre côté de l'avenue Bobozo, dans le quartier Paka Djuma, un squatter où plus de 10.000 personnes vivent dans une promiscuité incroyable, certaines baraques avaient pris feu. Encore des dégâts matériels importants, plusieurs personnes sont maintenant sans abri. Le bourgmestre de la commune qui s'est rendu sur place n'a eu des yeux que pour constater des dégâts, lire la désolation. Tous les propos qu'il a tenus pour tenter d'expliquer les circonstances du drame n'ont affligé que davantage les victimes.

Deux incendies d'une ampleur considérable qui soulèvent autant de questions sur ce qui pourrait advenir un jour dans cette ville de Kinshasa de plus en plus surpeuplée. Au fait, bien avant ces deux cas, l'on a déploré d'autres incendies dans plusieurs quartiers de la capitale. Des maisons brûlées, des personnes décédées à Matete, Bandalungwa, Kalamu… pour avoir oublié une bougie allumée. La flamme a commencé par atteindre un tissu de vêtement ou un objet en plastic avant que la maison et celles des voisins ne prennent feu. Tout se passe tellement vite que lorsque des pompiers débarquent sur les lieux, il est trop tard. Le feu a déjà fait ses ravages pour ne laisser que des cendres, des pleurs et des gémissements.

La promiscuité

La crise de logements, la surenchère des loyers, la non prise en charge des familles éprouvées des militaires ont engendré une situation sociale explosive. Un véritable cocktail détonant à la moindre étincelle.

Une situation de promiscuité a vu le jour avec la dégradation au quotidien des conditions sociales et humanitaires. Au-delà de la dépravation des moeurs, l'on assiste à des raccordements frauduleux ou clandestins, c'est selon, aux installations de la SNEL et de la Régidéso. D'où, à la moindre défaillance technique, un court-circuit aidant, ou le vol d'un câble de raccordement par des inciviques comme c'est courant ces derniers mois, l'incendie est vite arrivé, se propageant comme une traînée de poudre. Dans l'hypothèse, des pluies torrentielles précédées par des tuyaux d'eau troués, les campings en carton cèdent devant la montée fulgurante des eaux, et c'est l'inondation avec ses corollaires de dégâts : propagation des maladies endémiques et épidémiques…

D'autre part, le banditisme urbanistique a aggravé cette situation. Dans cet élan de survie, des quartiers entiers sont transformés en prolongement des marchés publics. C'est le cas principalement du Marché central de Kinshasa.

Aujourd'hui, des avenues Rwakandingi, Lowa, Kato, Luvua, Lac Moero, Itaga, Tshuapa, Mbomu, Usoke, Kilosa… pour ne citer que celles-là, ont perdu une bonne partie de leurs tronçons. Elles sont amputées dans des parties comprises entre l'avenue Kasa-Vubu et Kasaï, dans les communes de Kinshasa et Barumbu. Des magasins, des échoppes ont poussé comme des champignons pendant que de nouveaux riches ont acheté des parcelles pour ériger des magasins. Le tout dans un espace très étroit à telle enseigne que ceux qui ont quitté Kinshasa dans les années 80 ne vont plus se retrouver en se rendant dans ces lieux. D'ailleurs, les véhicules n'ont plus accès dans ces tronçons si ce n'est que ceux qui viennent déposer des marchandises, souvent à des heures tardives.

Dans ces lieux, le moindre court circuit est difficile à maîtrisé tant l'accès au lieu du drame pose problème. Même si les services anti-incendie peuvent y parvenir à temps, ils éprouveront d'énormes difficultés pour limiter des dégâts. Surtout quand on sait qu' ils disposent d'une logistique insuffisante avec du matériel moyenâgeux, des véhicules souvent en panne sèche, sans oublier les caprices de la Régideso qui prive de nombreux quartiers d'eau, l' opération de sauvetage est vouée d'avance à l' échec.

Situation de promiscuité très avancée dans les environs du Marché central, même paysage autour des marchés Gambela, Wenze ya Bayaka, Kalembelembe … La menace d'une catastrophe est omniprésente.

Menace autour des marchés, menace le long des pipelines. L'on construit partout dans une insouciance écoeurante et révoltante. Si le salon de sa maison ne se trouve pas sur le grand tuyau d'évacuation des matières fécales, il est juste à côté des tuyaux conducteurs des produits pétroliers. A deux reprises, les habitants de Masina ont vécu des scènes dramatiques identiques à celles du Nigeria, avec des pipelines troués avant de prendre feu. Aujourd'hui, les travaux de modernisation des infrastructures routières peuvent être accompagnés des surprises de mauvais goût. Elles pourraient se produire si jamais les entreprises de construction ne travaillaient pas en étroite collaboration avec la SNEL, la Régideso et SEP - Congo.

Tout se passe déjà comme dans ces lieux très historiques à cause de leurs drames, à Manille, aux Philippines, dans des marchés des pays ouest-africains et nous en passons.

Il est temps que les autorités tant provinciales que nationales se ressaisissent. Car, un jour, Kinshasa pourrait s'embraser.

Cinq questions à Omer N'KAMBA K. K.

Article de l'édition du 19/09/2011
Par  Le Potentiel
Cinq questions à Omer N'Kamba K.K. Président national de la DPRe et ancien gouverneur de province

Comment se positionne la DPRe, votre parti, dans le débat pré-électoral actuellement en cours au pays?
Depuis son existence en tant que parti politique à part entière, la Démocratie Progressiste pour le Renouveau -DPRe- n'a jamais manqué à un seul rendez-vous d'intérêt politique national, de la CNS jusqu'aux scrutins controversés de 2006, passant par le Dialogue Inter congolais, Et aujourd'hui plus que hier, nous gardons le cap aux côtés des forces politiques de la vraie Opposition dont l'UDPS tient la locomotive afin qu'à la suite du derby électoral de novembre prochain, nous mettions fin, une fois pour toutes, au règne éhonté dans notre pays des agents de l'imposture et la déchéance nationale.
2. Concernant le déroulement du processus électoral, quelle opinion portez-vous sur la prestation actuelle de la CENI, sur la multiplicité des candidatures à la présidentielle avec des alliances croisées au sein de l'Opposition et sur la perspective d'élections apaisées?
La CENI, de par la nature partisane, politisée et dépendante de ses dirigeants en égard de leurs géniteurs respectifs, est une véritable épée de Damoclès suspendue sur tout le processus électoral. Sa prestation, d'ores et déjà, entamée par nombre d'irrégularités dénoncées et la dysharmonie manifeste entre ses dirigeants au sommet, n'augure nullement des lendemains enchanteurs. A moins qu'une structure d'appoint réellement neutre, de préférence à portée internationale, soit mise à contribution pour colmater les brèches, crédibiliser les élections et leurs sanctions. La multiplicité des candidatures et alliances croisées dans le camp de l'Opposition traduit, n'en déplaise aux invétérés unanimistes et centralistes, la maturité et la volonté de la classe politique congolaise qui, blasée par la malheureuse expérience du "PAPA BOO? MOOKO!, MAMA BOO? MOOKO!" et très consciente des enjeux présents pour un baroud d'honneur national, croit en la vertu de la diversité et du choc des idées qui engendrent la lumière. L'alignement n'est plus automatique ou contraint, mais réfléchi et consenti. La perspective d'élections apaisées est tributaire de trois facteurs essentiels : -une CENI effectivement responsable, dégagée de tout soupçon grâce à sa consolidation par une structure d'appoint suggérée plus haut; -la sécurisation par une force neutre comme la Monusco ou autre, de principaux leaders engagés dans la compétition à l'élection présidentielle; -la neutralisation de toutes les milices privées ou rebelles et le casernement des forces publiques combattantes durant toute la période de la campagne électorale et postélectorale.
3. Quel est, selon vous, le rôle de la Communauté internationale dans ce processus électoral et son impact sur son déroulement?
La mondialisation n'est plus un phénomène limité à un aspect de la vie des peuples de la planète. Les coopérations multi ou bilatérales comme les ingérences politiques, économiques ou humanitaires font désormais parties intégrantes des relations internationales. Le processus électoral rd congolais qui est, une fois de plus, béni et financé en partie par la fameuse communauté internationale, n'échappera pas, quoiqu'en disent ou pensent les Congolais, au contrôle et à l'influence de ses créanciers. Heureusement que cette fois-ci, l'Opposition et son principal leader ETWM l'ont bien compris.
4. Quelles ambitions nourrissez-vous pour votre parti et vous-même à l'occasion de ces échéances électorales?
La DPRe, comme l'UDPS et tous les partis ou associations politiques et citoyennes de la vraie opposition qui communient dans l'Union sacrée pour l'Alternance, dans la Dynamique Tshisekedi-président ou dans soutien à Etienne Tshisekedi, s'est engagé dans la mobilisation tous azimuts, partout où elle est implantée, de tous les Congolais à voter Tshisekedi, président de la RDC. La DPRe a, en outre, aligné pour les législatives ses meilleurs cadres notamment à Kinshasa, au Katanga, au Kasaï Oriental et Kasaï Occidental. Personnellement, je me suis porté candidat à la députation nationale pour la ville de Kinshasa.
5. Gouverneur honoraire du Kasaï Oriental, quel bilan peut-on retenir de votre mandat à la tête de cette province?
Mon mandat à la tête du Kasaï Oriental, malgré sa brièveté, a laissé des traces indélébiles à la fois sur le terrain et dans les cœurs de mes anciens administrés qui peuvent encore en témoigner aujourd'hui. Premier chantier prioritaire : -sécurisation et protection de la population et ses biens contre la terreur et le pillage des hordes de militaires-kadokos et autres bandits en divagation à Mbujimayi et dans toutes les zones d'exploitation artisanale de diamants. J'avais dû interpeller et neutraliser les commandants militaires impliqués, faire caserner leurs troupes, ordonner l'organisation et le déploiement des patrouilles nocturnes mixtes de jeunes locaux+ militaires accrédités. La mise en place de la police provinciale avait complété le dispositif sécuritaire et ramener l'ordre et le calme. Corollairement à cet effort, un règlement idoine et durable avait eu lieu aux conflits fratricides de terres et pouvoirs coutumiers,comme les confrontations meurtrières à Katanda entre les Bena Nshimba et Bena Mwembia+Kapuya, ou la lutte de succession chez les Bakwa Kalonji à Lukalaba entre les clans Mwela et Kalala. Le sobriquet de « NTALAJA MATANDA » m'a été attribué et claironné dans toutes les couches populaires de la province. Ma deuxième priorité avait été la réhabilitation de l'administration provinciale à travers le réaménagement et la remise en service de tous ses principaux bureaux et services techniques laissés à l'abandon, l'équipement en charroi automobile, la restauration des résidences officielles des autorités provinciales, la réanimation de la petite territoriale par la mise en place et l'installation de nouveaux administrateurs territoriaux, du corps d'inspecteurs territoriaux avec leurs missions d'itinérance périodique. Troisième priorité qui avait été amorcée et interrompue en son cours du fait de la "guerre d'agression" était l'exécution des travaux de réhabilitation des axes routières urbaines et de la lutte anti-érosive à Mbujimayi, des routes provinciales Mbujimayi-Ngandajika-Kabinda, Mbujimayi-Tshibombo,Mwene-Ditu-Kalenda. Au social, sans compter toutes les interventions à caractère ponctuel ou humanitaire à l'initiative et financement de mon gouvernorat, on peut signaler que deux centres hospitaliers de Mbujimayi avaient été équipés en frigos mortuaires importés de la RSA. Ce bilan n'est pas exhaustif…
 
Propos recueillis par D.N.M.

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Pasteur Ngoy Mulunda Nyanga dévoilé par Kibambi Shintwa

From: Rédaction CONGO365 <redactioncongo365@gmail.com>
Date: 2011/9/20
L'homme chargé de mener à bien l'enracinement de la démocratie en RDC par l'organisation des deuxièmes élections générales de 2011 n'est connu que sous son nom de Pasteur Ngoy Mulunda ou des différents clichés, témoignages véhiculés dans la presse ou ailleurs. 

Dans cette émission "Profondeurs" aux questions sans tabous de Kibambi Shintwa, Ngoy Mulunda se dévoile et parle de son parcours, ses croyances, sa famille et du Congo! 

Cet élément est un must-see pour mieux connaitre l'homme Ngoy Mulunda qui est sur les feux des projecteurs congolais et internationaux en cette année électorale 2011.

INTERVIEW VIDEO:





Sunday, September 18, 2011

Clément Kanku choisit chez Tshisekedi !

A la une

Candidature unique de l'Opposition
Clément Kanku se positionne chez Tshisekedi !

Kinshasa, le 19/09/2011


*On l'a vu à Fatima et à Sultani. Non pas pour vagabonder. Mais plutôt, pour obtenir l'Assemblage de toutes les forces du Changement, de l'Opposition. Même si ce n'est pas encore chose faite, il y croit encore. Toutefois, il prend fermement pied du côté d'Etienne Tshisekedi. Il pense, ainsi, privilégier l'intérêt général. Et, cet intérêt général, pour lui, c'est de maximiser les chances de l'Opposition. Il l'a dit le samedi dernier, devant les militants du MR, sa machine politique mais également devant la presse. Il, c'est l'Honorable Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Coordonnateur de l'UN et Président du MR. Des raisons, il les a avancées. «Ce n'est pas parce que les autres ne sont pas efficaces. Non ! Parce que nous disons que c'est l'homme du moment, l'homme qui peut faire face au candidat de la Majorité et qui jouit déjà de la confiance d'un plus grand nombre d'opposants…», a-t-il déclaré, avant de tirer la sonnette d'alarme sur le fait que l'opposition ne peut pas se passer de la popularité d'un Kamerhe à l'Est ; d'un Ne Mwanda Nsemi dans le Bas- Congo et non plus de l'ancrage du Mlc à l'Equateur, pour gagner les élections. C'est pourquoi, souligne-t-il, il est de ceux qui pensent qu'il faut construire.


Construire pour l'élu de Dibaya, au Kasaï Occidental, c'est de poursuivre des concertations, pour aligner un seul candidat de l'opposition face à Kabila. Réagissant au bilan du Chef de l'Etat, Kanku le qualifie de chaotique.

Devant ses militants et des professionnels des médias, le Coordonnateur de l'Union pour la Nation (UN) et Président national du Mouvement pour le Renouveau (MR), l'Honorable Clément Kanku s'est ouvertement prononcé pour la Candidature du Président National de l'Udps, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, à la présidentielle de novembre prochain. Il l'a fait le samedi 17 septembre dernier, au siège du MR à Lingwala. Des raisons, Kanku Bukasa argumente que c'est le lider maximo qui a plus de crédibilité, de popularité pour mobiliser autour de lui la majorité des forces du changement. «Ce n'est pas parce que les autres ne sont pas efficaces. Non ! Parce que nous disons que c'est l'homme du moment, l'homme qui peut faire face au candidat de la Majorité et qui jouit déjà de la confiance d'un plus grand nombre d'opposants. Jusque-là, c'est le candidat qui a le plus grand nombre d'opposants qui se sont exprimés pour lui », a déclaré Clément Kanku tout en précisant qu'au niveau de l'Union pour la Nation, ils sont obligés, aujourd'hui, face à l'évidence, de privilégier l'intérêt général. L'intérêt général, pour Kanku, c'est de maximiser les chances de l'Opposition.

Toutefois, le Président du MR a vivement souhaité la poursuite de concertations car, il n'y a pas que la présidence de la République qu'il faudrait viser. Et de tirer la sonnette d'alarme en ces termes : «Nous ne pouvons pas nous passer de la popularité d'un Kamerhe à l'Est. N'oubliez pas que c'est lui qui a fait élire le président de la République actuel. Nous ne pouvons pas non plus nous passer de la popularité d'un Ne Mwanda Semi dans le Bas- Congo. Nous ne pouvons pas nous passer de l'ancrage du Mlc à l'Equateur pour gagner les élections. C'est pourquoi nous sommes de ceux qui pensent que nous devons construire ».


Clément Kanku qualifie de chaotique le bilan de Joseph Kabila ! Réagissant au bilan de Joseph Kabila dressé devant plus de 3.000 cadres de la MP à Kingakati la semaine dernière, Clément Kanku souligne que celui-ci est chaotique. A cet effet, il a déploré le social de la population qui, à l'entendre, n'est pas du tout à envier. Pour cela, il a démontré, secteur après secteur des cinq chantiers, comment les choses n'ont pas marché pendant cinq ans. L'école, l'énergie, la justice, les droits de l'homme, rien n'a marché, selon lui. En tant que Député national, il a affirmé que l'Assemblée nationale n'a pas aussi bien fonctionné durant la législature finissante. Au fait, ce n'est pas tout parce qu'il a déclaré que les Assemblées provinciales n'ont pas bien marché parce que les politiciens qui sont à Kinshasa, influencent ceux qui sont à l'intérieur du pays.


En effleurant un peu la grève des magistrats, Kanku Bukasa a déclaré que le domaine de la Justice en RDC est source d'insécurités judiciaire et juridique. « Je suis choqué, attristé de voir que le chef de l'Etat parle de son bilan sans parler des droits de l'homme », a-t-il affirmé avant de paraphraser quelqu'un qui avait déclaré que la situation des droits de l'homme en RDC est un véritable naufrage. Avant de finir son propos, il rassuré que la thérapeutique de choc arrive avec l'Opposition dans deux mois. Selon Clément Kanku, si la Ceni dit à la population de ne pas dormir car il y a des élections, lui préfère dire à celle-ci de ne pas être distraite car le changement est entre ses mains. Hubert Mwipatayi


Hubert Mwipatayi

Vital Kamerhe est rwandais.

Von: evariste mpwo <mmpwo@hotmail.com>
An: le cri des opprimes <lecridesopprimes@yahoogroupes.fr>; hinterland lambert opula <hinterland1@yahoogroupes.fr>; media congolais <mediascongolais@yahoogroups.com>; congo resistance <congoresistance@yahoogroupes.fr>; congocitizen@yahoogroupes.fr; kyalumiereinter@yahoogroupes.fr
Gesendet: 6:07 Freitag, 16.September 2011
Betreff: [lecridesopprimes] REPONSE A JP VUNUNU : LA CONFUSION DE SERGE GONTCHO FACE A SES PROPRES REVELATIONS : SERGE GONTCHO DISQUALIFIE KHAMHERHERE DE LA PRESIDENCE DU CONGO ET CONFIRME QUE SA MERE EST BURUNDAISE :ETRANGE TEMOIGNAGE DE SERGE GONTCHO : Kamerhe est-il Rwandais ?

 


Mon Bon JP,
Les bana mayi que vous cotoyez vous diront que je ne pouvais pas continuer cette campagne sur Khamherhere si j'avais un petit doute sur la justesse de la cause. Au debut, plusieurs amis du Kivu m'ont charge de tous les peches d'Israel. Mais, au fur a mesure que le debat progresse, ils comprennent que le Kivu a ete abuse par Vital qui leur a vendu le produit toxique du nom Kanambe. En cela, Vital est complice du genocide au Kivu. Aussi intelligent que vous etes, au lieu de chercher a me ridiculiser, relisez mon argumentation. De mon cote, je vais essayer de vous repondre point par point.
 
1. Est-ce l´on a épuisé le cas des autres candidats? Pourquoi après ses éclaircissements à la Radio Lisolo, les sceptiques perdurent et signent sur ce que l´on peut qualifier une haine viscérale ?
 
Vital n'a pas repondu a la question de savoir comment il a pu terminer les etudes en 1987 avec le prenom chretien de Vital pendant que tous les congolais avaient des noms authentiques et que seuls les etrangers avaient des prenoms chretiens.
2. A quel jeu jouez-vous? Et, pour le compte de qui? Le Compatriote Serge n´est pas un agent d´État-civil congolais pour que ses échanges avec Elonga soient considérées comme véridiques ou paroles d´évangile?
 
Je ne joue aucun jeu, je defend mon congo contre l'occupation rwandaise. Serge Gontcho est le temoin que Vital lui meme a cite et qui devait confirmer sa congolite. Malheureusement c'est par le meme Serge qu'on decouvre le pot aux roses.
 
3. Pour la petite histoire, certains ont confirmé la nationalité Rwandaise de la Maman de Kamerhe allant jusqu´à évoquer, le mariage de sa soeur qui s´est deroulé chez ses oncles à Kigali. Aujourd´hui, la même Maman serait devenue Burundaise, finalement qui croire?
 
La soeur de Vital est vivante et est mariee au gouverneur Makila. C'est le Gouverneur lui meme qui a raconte que sa femme l'a oblige d'aller verser le dot au Rwanda. Cela est possible dans le cas ou le centre coutumier pourrait etre au Rwanda pour les burundais du Nord. Les distances sont tres courtes dans ces deux pays. les burundais du Nord se confondent aux rwandais.
4. Pour la Maman du Président Kabila, tantôt l´on nous raconte qu´elle se trouve au Rwanda tantôt la même personne se trouverait aux États-Unis !!!
 
La Maman Marcelline a quitte la Tanzanie en 1994 pour Kigali. Elle est venu aux USA vers 2000 et est reparti en Afrique.
5. Sur le site-web de l´APARECO, quelqu´un d´autre se disant un vrai témoin et ancien Professeur de Kamehe aux humanités dans le Kasai, confirme qu´en 1987 Kamerhe était son élève en 6 ème secondaire. Or, lorsqu´on fait le calcul, Kamerhe est né le 04 mars 1959, donc 1987-1959= 28 ans! Pourtant, sur Radio Lisolo, Kamerhe dit avoir été très brillant aux humanités, ce qui fait qu´il était parmi les 5 premiers de ses classes, ce, jusqu´en sixième des humanités où il était le premier de sa classe aux examens d´État. Donc, d´après le récit du Professeur en question, Kamerhe avait donc 28 ans en sixième des humanités. Partant de là, si nous ajoutons 5 ans des études universitaires, Kamerhe aurait fini sa licence à 33 ans vers les années 1992, ceci ne correspond nullement à son CV.
 
Personne ne conteste les qualites de Vital comme etudiant ou dans la vie professionnelle. Nous parlons de ses origines douteuses.
 
6. Au lieu de se concentrer sur l´essentiel càd les vrais débats d´idées pour sortir notre pays du chaos actuel, le jour ne passe sans qu´on entende des révélations tonitruantes qui n´aboutissent nulle part. A quoi auraient servi les révélations de 2001, 2002, 2003...2006 et maintenant de 2011?
 
Le debat d'idees doit se passer entre congolais, nous devons chercher d'abord a liberer notre pays de l'occupation.
7. Certains vont jusqu´à exiger la CENI de se substituer aux autorités d´état-civil pour contrôler la nationalité des uns et des autres de nos candidats à l´élection présidentielle sans se demander si celle-ci a cette prérogative dans ses attributions?
 
Il ya cas de flagrance. C'est Vital lui meme qui dit tout haut a Washington qu'il n'etait pas congolais en 1987 a la fin de ses etudes.
 
8. Pensez-vous vraiment qu´en prenant l´exemple de Kengo, que celui-ci exhiberait un faux document après avoir été plusieurs fois premier ministre, procureur etc... en RDC?
 
Aucune fonction ne confere la nationalite. Pour etre president du Congo, il faut etre de pere et de mere congolais. Kengo Leon Lobitch est le fils du polonais Lobitch avec sa bonne rwandaise. Il est ne a Kigali et est venu au Congo parcequ'un soldat congolais a epouse sa mere.
9. La CENI ne peut pas contester un document établi par les autorités officielles congolaises quand bien même il y a anguille sous roche. C´est en amont au niveau du Parlement et de l´exécutif que le respect de la Constitution devrait commencer. Pas à la CENI. Lorsque Kengo a commencé la politique il y a 50 ans, Ngoy Mulunda de la CENI était un petit enfant, BOTIKA KOSIMBISA YE TOUCHE !!! En plus, l´homme de la rigueur a 76 ans sur le sol congolais, où étions-nous pendant tous ces temps? Idem pour les autres, ils ont occupé des hautes fonctions en RDC, et à chaque étape, cela n´a pas posé problème, et pourquoi aujourd´hui.
 
Si c'est par ignorance que vous racontez ces salades, Dieu vous pardonnera. Mais si vous avez un agenda cache, vous serez expose comme Serge l'est aujourd'hui. Trop de sang a ete verse au Congo par les infiltres et leurs complices pour que Dieu nous abandonne.
 
10. Un Prof. combattant pur et dur de Londres raconte à qui veut l´écouter qu´il y aurait eu une réunion secrète à Paris entre Tshisekedi, Kengo, Kamerhe et Kagame d´autant plus que certains confirment avoir vu Tshisekedi tous les jours à Bruxelles, qui croire?
  
C'est tout a fait normal que Ya Tshitshi soit courtise depuis qu'il est pressenti comme meneur. Il a l'obligation de participer a toute reunion, secrete ou pas, ou le sort du Congo se decide. Au moins lui n'ira pas faire des accords sur notre dos comme Kanambe, Kengo ou Khamherhere. Il a notre confiance.
11. Allons sur la simple logique que nos récriminations et jérémiades (sur le Net) bien que justifiées ne vont rien changer d´ici les 74 jours qui nous reste avant les élections, les 12 candidats sauf dans le cas d´un désistement, seront présent à l´appel le 28 novembre. Alors, concentrons-nous sur l´essentiel, càd, le programme de chaque candidat pour débattre là dessus, nos forums regorgent des éminents intellectuels qui pourront y contribuer.
 
Tout ce que nous demandons ce que les candidats a la Presidence reunissent la condition d'etre congolais de pere et de mere comme l'exige notre constitution.
 
Evariste