Thursday, November 24, 2011

Scandale des Bureaux de Vote fictifs et Désorientation déliberée des électeurs

Jeudi, 24 Novembre 2011 04:42      
Scandale des Bureaux de Vote fictifs et Désorientation déliberée des électeurs
A part le scandale des bureaux de vote fictifs au Congo-Kinshasa, les électeurs se plaignent de ne pas trouver leurs noms sur les quelques listes des électeurs déjà affichées dans les bureaux de vote réels. Aussi, les internautes constatent que sur le site internet de la CENI: www.ceni.gouv.cd ( l'ancien site www.ceni_rdc.org est déjà désactivé), les listes des électeurs ne sont pas encore affichées. La CENI a-t-elle peur que le scandale des bureaux de vote fictifs couplé avec celui des listes des électeurs fictifs ne produisent un tsunami électoral ? Dans tous les cas, l'erreur est consommée. La CENI, avec son gros budget, vient de prouver qu'elle est de mauvaise foi.
 
Pasteur Ngoy Mulunda, Président de la CENI
Si l'opposition avait audité le serveur électoral, on pouvait la soupçonner d'y avoir introduit un puce multiplicateur de bureaux de vote. Mais comme l'audit n'a jamais eu lieu, la CENI est seule coupable. On peut se demander si ces bureaux fictifs ne figurent pas dans le serveur électoral que la CENI protège jalousement comme la prunelle de son œil. Les observateurs avaient donc raison d'exiger l'audit du serveur électoral. La CENI avait déclaré son abandon en faveur du comptage manuel des bulletins de vote oubliant que le rôle du serveur ne se limite pas au comptage des bulletins de vote. La CENI est ainsi pris dans son propre piège. Elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Le peuple congolais par la voie de la coalition Etienne Tshisekedi se révèle déterminé à mettre hors d'état de nuire tous les imposteurs de la république. C'est dommage que même une institution dite citoyenne tombe dans les travers des politiciens véreux et corrompus.
Le procès de la CENI commence ainsi avant le scrutin du 28 novembre 2011. Si la CENI dit qu'elle a repris les data de la défunte CEI de triste mémoire, elle confirmerait l'hypothèse généralement répandue que les élections de 2006 étaient aussi manipulées en faveur de Joseph Kabila. Si la CENI reconnait son erreur, elle confirmerait par le fait même qu'elle n'est pas prête à organiser les élections le 28 novembre prochain. Dans tous les cas de figure, elle doit faire son mea culpa public et dire au peuple congolais l'origine des bureaux fictifs. On se rappelle du discours du Pasteur Ngoy Mulunda qui disait avoir dispatché des équipes à travers les provinces pour répertorier les sites des bureaux de vote. Ses équipes étaient-elles fictives ou réelles ?
L'opposition politique doit poursuivre son travail de vérification de la véracité de bureaux de vote dans les villes et villages de l'intérieur. Il n'est pas impossible que le mal soit plus profond que les 107 bureaux de vote découverts dans une seule commune de Kinshasa. Quelle est donc l'ampleur des dégâts dans les provinces, notamment la poudrière de l'Est du pays ?
Les fins limiers de Beni-Lubero Online viennent de découvrir que le bureau d'enrolement ne correspond pas au bureau de vote. La CENI avait voulu semble-t-il rapprocher les électeurs de leurs bureaux de vote. Ainsi sur base de l'adresse de l'électeur, la CENI assignait un bureau de vote réel proche de la résidence de l'électeur. Mais le mal est que la CENI ne s'est jamais donné la peine de le dire aux électeurs. Cette stratégie de décourager les électeurs a dernièrement été décriée au Cameroun. Les électeurs qui souvent se déplacent à pieds arrivaient au bureau de vote où ils croyaient figurer sur les listes d'électeurs pour se voir renvoyer 5 à 10 km plus loin. A cause de la fatigue, ils abandonnaient carrément le vote. Un journaliste de Beni-Lubero Online a fait l'expérience ce matin. Pour savoir où voter, jeter un coup d'oeil sur votre carte d'électeur, dans le coin droit, à haut. Votre bureau de vote réel est précédé de la mention S.V. Faites large diffusion de ce détail important qui risque de faire perdre des voix aux candidats patriotes.
 
Depuis le début du processus électoral, les congolais n'avaient cessé de relever les irrégularités dans le travail la CENI. Tant que les faits reprochés à la CENI se passaient en Province, la CENI bénéficiait toujours d'un démenti sans vérification des autorités provinciales sur la radio Okapi et l'affaire était close. On se rappelle des irrégularités de l'enrôlement des mineurs, des militaires, des rwandais, burundais et ougandais, la vente des cartes d'électeurs, les doublons, etc. La révision du fichier électoral était ainsi devenue le cheval de bataille de la coalition Etienne Tshisekedi dans son duel avec la CENI. Malheureusement comme nous l'avions relevé en son temps, la coalition d'Etienne Tshisekedi n'était active qu'à Kinshasa. Ses Manifestations n'étaient organisées qu'à Kinshasa. Bien que ces manifestations aient forcé la CENI à opter pour le comptage manuel des bulletins de vote, on se demandait qui surveillerait la CENI dans les fins fonds des provinces où la coalition Etienne Tshisekedi n'est pas active.
Il n'est pas surprenant que les bureaux de vote fictifs aient été découverts par la coalition Etienne Tshisekedi dans la capitale Kinshasa. La coalition d'Etienne Tshisekedi se confirme ainsi comme le seul vrai représentant de l'opposition politique congolaise.
Les fins limiers de Beni-Lubero Online ont aussi découvert l'existence dans la circonscription électorale de Beni-Territoire de 4 bureaux de vote itinérants, un autre mot pour dire fictifs. Les candidats de cette inscription ainsi que les électeurs ne savent rien de ces bureaux de vote itinérants.
Pour se moquer du peuple, la CENI a fait un appel au peuple congolais de lui révéler ses bureaux fictifs. Qu'est-ce qu'on n'a pas demande au peuple congolais ? On lui demande de se sécuriser contre les forces d'occupation rwando-ougandaises, d'arrêter les bandits qui pillent ses biens et violent ses femmes. Aujourd'hui, elle doit sans support matériel et sans salaire dénicher les bureaux fictifs. Que font les milliers d'agents de la CENI qui se la coulent douce avec l'argent du contribuable congolais?
 
Mr. Jacques DJOLI de l'opposition politique a demandé à la population d'informer la CENI sur l'existence d'autres bureaux de vote fictifs. Il au moins reconnu que le peuple congolais devrait être dès le départ le premier expert de la CENI.
Comme c'est la coalition d'Etienne Tshisekedi qui a découvert le pot aux roses des bureaux fictifs, pourquoi ne pas lui confier toute la mission de contre-expertise non seulement à Kinshasa mais aussi dans toutes les provinces ? Et pour que les congolais dans l'ensemble participent à cet exercice de salut public, il faut que la CENI sensibilise les électeurs car elle est payée pour cela. Transparence oblige, Mr le Pasteur Ngoy Mulunda.
Le scandale des bureaux de vote fictifs révèle aussi au grand jour que les autres partis politiques suivent le processus électoral sans se soucier de sa transparence. Le silence des autres partis politiques en lice pour les élections en cours signifie-t-il que ces partis politiques sont fictifs ou des doublons du PPRD ? Le scandale des bureaux fictifs devait provoquer un tollé dans la classe politique congolaise y compris la majorité au pouvoir.
Il en est de même du feuilleton de 3 millions de vote qui auraient été remplis dans l'usine en Afrique du Sud. Vidéo: Les combattants de Jobourg découvrent 3.000.000 de bulletins de vote cochés pour Joseph Kabila.
Dans d'autres cieux, les membres de la CENI devraient démissionner en cascade pour l'honneur. La cour suprême de Justice devait ordonner une enquête immédiate et sans complaisance. Le processus électoral qui paraît de plus en plus fictif et irréaliste devrait être arrêté jusqu'à ce qu'un audit des bureaux de vote soit réalisé sur toute l'étendue du territoire national.
Mais comme la justice congolaise est au service de l'empire, elle reste silencieuse quand le peuple congolais a besoin d'elle. Les Congolais qui avec des moyens de bord essaient de jouer leur rôle de contrôle du pouvoir sont déjà pointés du doigt par la CENI qui menace de les traduire en justice. Cela s'appelle dictature ! Mais qui traduira la CENI en justice?
Edgar Kahindo
Butembo
Jeudi, 24 Novembre 2011 04:42
 
A part le scandale des bureaux de vote fictifs au Congo-Kinshasa, les électeurs se plaignent de ne pas trouver leurs noms sur les quelques listes des électeurs déjà affichées dans les bureaux de vote réels. Aussi, les internautes constatent que sur le site internet de la CENI: www.ceni.gouv.cd ( l'ancien site www.ceni_rdc.org est déjà désactivé), les listes des électeurs ne sont pas encore affichées. La CENI a-t-elle peur que le scandale des bureaux de vote fictifs couplé avec celui des listes des électeurs fictifs ne produisent un tsunami électoral ? Dans tous les cas, l'erreur est consommée. La CENI, avec son gros budget, vient de prouver qu'elle est de mauvaise foi.
Pasteur Ngoy Mulunda, Président de la CENI
Si l'opposition avait audité le serveur électoral, on pouvait la soupçonner d'y avoir introduit un puce multiplicateur de bureaux de vote. Mais comme l'audit n'a jamais eu lieu, la CENI est seule coupable. On peut se demander si ces bureaux fictifs ne figurent pas dans le serveur électoral que la CENI protège jalousement comme la prunelle de son œil. Les observateurs avaient donc raison d'exiger l'audit du serveur électoral. La CENI avait déclaré son abandon en faveur du comptage manuel des bulletins de vote oubliant que le rôle du serveur ne se limite pas au comptage des bulletins de vote. La CENI est ainsi pris dans son propre piège. Elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Le peuple congolais par la voie de la coalition Etienne Tshisekedi se révèle déterminé à mettre hors d'état de nuire tous les imposteurs de la république. C'est dommage que même une institution dite citoyenne tombe dans les travers des politiciens véreux et corrompus.
Le procès de la CENI commence ainsi avant le scrutin du 28 novembre 2011. Si la CENI dit qu'elle a repris les data de la défunte CEI de triste mémoire, elle confirmerait l'hypothèse généralement répandue que les élections de 2006 étaient aussi manipulées en faveur de Joseph Kabila. Si la CENI reconnait son erreur, elle confirmerait par le fait même qu'elle n'est pas prête à organiser les élections le 28 novembre prochain. Dans tous les cas de figure, elle doit faire son mea culpa public et dire au peuple congolais l'origine des bureaux fictifs. On se rappelle du discours du Pasteur Ngoy Mulunda qui disait avoir dispatché des équipes à travers les provinces pour répertorier les sites des bureaux de vote. Ses équipes étaient-elles fictives ou réelles ?
L'opposition politique doit poursuivre son travail de vérification de la véracité de bureaux de vote dans les villes et villages de l'intérieur. Il n'est pas impossible que le mal soit plus profond que les 107 bureaux de vote découverts dans une seule commune de Kinshasa. Quelle est donc l'ampleur des dégâts dans les provinces, notamment la poudrière de l'Est du pays ?
Les fins limiers de Beni-Lubero Online viennent de découvrir que le bureau d'enrolement ne correspond pas au bureau de vote. La CENI avait voulu semble-t-il rapprocher les électeurs de leurs bureaux de vote. Ainsi sur base de l'adresse de l'électeur, la CENI assignait un bureau de vote réel proche de la résidence de l'électeur. Mais le mal est que la CENI ne s'est jamais donné la peine de le dire aux électeurs. Cette stratégie de décourager les électeurs a dernièrement été décriée au Cameroun. Les électeurs qui souvent se déplacent à pieds arrivaient au bureau de vote où ils croyaient figurer sur les listes d'électeurs pour se voir renvoyer 5 à 10 km plus loin. A cause de la fatigue, ils abandonnaient carrément le vote. Un journaliste de Beni-Lubero Online a fait l'expérience ce matin. Pour savoir où voter, jeter un coup d'oeil sur votre carte d'électeur, dans le coin droit, à haut. Votre bureau de vote réel est précédé de la mention S.V. Faites large diffusion de ce détail important qui risque de faire perdre des voix aux candidats patriotes.
Depuis le début du processus électoral, les congolais n'avaient cessé de relever les irrégularités dans le travail la CENI. Tant que les faits reprochés à la CENI se passaient en Province, la CENI bénéficiait toujours d'un démenti sans vérification des autorités provinciales sur la radio Okapi et l'affaire était close. On se rappelle des irrégularités de l'enrôlement des mineurs, des militaires, des rwandais, burundais et ougandais, la vente des cartes d'électeurs, les doublons, etc. La révision du fichier électoral était ainsi devenue le cheval de bataille de la coalition Etienne Tshisekedi dans son duel avec la CENI. Malheureusement comme nous l'avions relevé en son temps, la coalition d'Etienne Tshisekedi n'était active qu'à Kinshasa. Ses Manifestations n'étaient organisées qu'à Kinshasa. Bien que ces manifestations aient forcé la CENI à opter pour le comptage manuel des bulletins de vote, on se demandait qui surveillerait la CENI dans les fins fonds des provinces où la coalition Etienne Tshisekedi n'est pas active.
Il n'est pas surprenant que les bureaux de vote fictifs aient été découverts par la coalition Etienne Tshisekedi dans la capitale Kinshasa. La coalition d'Etienne Tshisekedi se confirme ainsi comme le seul vrai représentant de l'opposition politique congolaise.
Les fins limiers de Beni-Lubero Online ont aussi découvert l'existence dans la circonscription électorale de Beni-Territoire de 4 bureaux de vote itinérants, un autre mot pour dire fictifs. Les candidats de cette inscription ainsi que les électeurs ne savent rien de ces bureaux de vote itinérants.
Pour se moquer du peuple, la CENI a fait un appel au peuple congolais de lui révéler ses bureaux fictifs. Qu'est-ce qu'on n'a pas demande au peuple congolais ? On lui demande de se sécuriser contre les forces d'occupation rwando-ougandaises, d'arrêter les bandits qui pillent ses biens et violent ses femmes. Aujourd'hui, elle doit sans support matériel et sans salaire dénicher les bureaux fictifs. Que font les milliers d'agents de la CENI qui se la coulent douce avec l'argent du contribuable congolais?
Mr. Jacques DJOLI de l'opposition politique a demandé à la population d'informer la CENI sur l'existence d'autres bureaux de vote fictifs. Il au moins reconnu que le peuple congolais devrait être dès le départ le premier expert de la CENI.
Comme c'est la coalition d'Etienne Tshisekedi qui a découvert le pot aux roses des bureaux fictifs, pourquoi ne pas lui confier toute la mission de contre-expertise non seulement à Kinshasa mais aussi dans toutes les provinces ? Et pour que les congolais dans l'ensemble participent à cet exercice de salut public, il faut que la CENI sensibilise les électeurs car elle est payée pour cela. Transparence oblige, Mr le Pasteur Ngoy Mulunda.
Le scandale des bureaux de vote fictifs révèle aussi au grand jour que les autres partis politiques suivent le processus électoral sans se soucier de sa transparence. Le silence des autres partis politiques en lice pour les élections en cours signifie-t-il que ces partis politiques sont fictifs ou des doublons du PPRD ? Le scandale des bureaux fictifs devait provoquer un tollé dans la classe politique congolaise y compris la majorité au pouvoir.
Il en est de même du feuilleton de 3 millions de vote qui auraient été remplis dans l'usine en Afrique du Sud. Vidéo: Les combattants de Jobourg découvrent 3.000.000 de bulletins de vote cochés pour Joseph Kabila.
Dans d'autres cieux, les membres de la CENI devraient démissionner en cascade pour l'honneur. La cour suprême de Justice devait ordonner une enquête immédiate et sans complaisance. Le processus électoral qui paraît de plus en plus fictif et irréaliste devrait être arrêté jusqu'à ce qu'un audit des bureaux de vote soit réalisé sur toute l'étendue du territoire national.
Mais comme la justice congolaise est au service de l'empire, elle reste silencieuse quand le peuple congolais a besoin d'elle. Les Congolais qui avec des moyens de bord essaient de jouer leur rôle de contrôle du pouvoir sont déjà pointés du doigt par la CENI qui menace de les traduire en justice. Cela s'appelle dictature ! Mais qui traduira la CENI en justice?
Edgar Kahindo
Butembo