Friday, February 12, 2010

ASFCO AFFIRME: "NE PAS SE MOQUER DE NOUS LES CONGOLAIS"



asfco.bmpDRESSONS NOS FRONTS 

FEUILLET DE REFLEXION CIVIQUE ET CITOYENNE

ANTENNE LIBRE Amis Sans Frontières du Congo

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N°001

Février 2010 

 

1.    NE PAS SE MOQUER DE NOUS 

 



CHERS FRERES ET SŒURS, CONGOLAISES ET CONGOLAIS, CHERS COMPATRIOTES AU PAYS ET VOUS DE LA DIASPORA

 

ASFCO prend l'initiative de vous adresser ce message, le premier de toute une série,  car il est de sa mission et devoir de nous aider à bien réfléchir ensemble sur le quotidien de nos vies, sur l'avenir de notre cher et beau pays,
la RDC, en prélude des prochaines échéances électorales dans notre pays, dont les élections locales, municipales, législatives et présidentielles auxquelles nous nous approchons. Il faut que nous ne manquions pas ce second rendez-vous assez important et historique  dont dépend la survie de notre pays et qu'une fois pour toutes nous puissions décider à ne plus confier notre mandat  entre les mains des dinosaures  qui jusqu'à ce jour font de ce grand pays leur '' res privata'' (propriété privée), leur tremplin pour bien soigner leurs intérêts égoïstes. 

ASFCO prend l'initiative de nous interpeller et d'échanger avec vous les préoccupations et  espoirs qui continuent à rythmer notre quotidien, afin de pouvoir ensemble éloigner définitivement ce spectre de peur, de misère et d'insécurité croissante qui demeure encore dans nos provinces, territoires, villes, communes et villages.    

ASFCO prend l'initiative  de nous guider dans nos prochains choix auxquels, tous, sommes appelés, car le moment est venu pour que notre pays soit dirigé par des hommes compétents, honnêtes, intègres,  épris de justice, respectueux des droits fondamentaux de la personne humaine et soucieux du bien être social et du respect des biens communautaires. 

ASFCO dans ce premier message, tout en attendant vos réactions et  vu que le calendrier électoral est encore en souffrance et que
la Commission Electorale Indépendante,
la CEI, est paralysée par des problèmes internes de malversations financières, la future Commission Electorale Nationale Indépendante,
la CENI, tarde à être mise en place, ose alors commencer ce bout de chemin avec vous et vous  suggère de premières pistes de réflexion, car mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. 

Tous ce que nos frères et sœurs politiciens nous disent de temps en temps est à prendre avec une grande et immense réserve. Leurs mots ne sont  loin de tout suspect louche de complicités malhonnêtes qui ne tiennent compte que des intérêts de leurs tribus et de leurs familles.    

Combien de promesses nous ont-ils faites au cours de la dernière campagne électorale? Mais hélas,  combien de ces promesses on été concrétisées ?   Y a-t-il eu des bénéfices pour nous populations ? 

Et à mi mandat  de leur «règne»  le bilan est très négatif et aussi désastreux. Il suffit de lire et méditer sur les chiffres que les compétents nous ont déjà donnés. Le discours à
la Nation du Président de la République, n'a  pas été tout à fait exhaustif et clair. Nos gouvernants nous cachent pas mal de choses. Nous ne sommes plus des naïfs de ce temps, nous ne sommes plus dupes, nous aussi,  sommes filles et fils de notre temps et nous connaissons bien aussi toutes les techniques et ruses financières et surtout politiques, derrière lesquelles se cachent nos gouvernants. 

Ces gens étaient arrivés dans nos contrées avec leurs cadeaux  bien empoisonnés  avec lesquels ils avaient essayé de '' droguer'' nos consciences et nous réduire au silence.  Beaucoup  d'entre nous ont bien accepté ces cadeaux, mais cela par la seule et unique motivation qu'ils se sentaient en ce moment là accablés par la famine et la misère et ils cherchaient fiévreusement un morceau de pain à montrer à leurs enfants au repas du soir. 

Des cadeaux, donc qui nous ont rendus esclaves et qui ont enténébré nos pensées, mais surtout nos intelligences. N'oublions pas que nos politiciens sont des bons parleurs mais des mauvais faiseurs. Et la démagogie de nos politiciens ne sert à rien. Ouvrons grandement les yeux et les oreilles cette fois-ci pour ne plus retomber dans leur piège. Dressons nos fronts longtemps courbés et pour de bon prenons le plus bel élan cette fois-ci… 

Avec tout ce que nos frères et sœurs, président de la république, députés  nationaux et provinciaux, sénateurs, ministres, gouverneurs, maires, bourgmestres et autres,  nous ont donné, nous n'avons pas eu la chance de franchir le seuil de notre misère et de notre insécurité. Bien au contraire, nous sommes devenus plus pauvres et demeurons toujours parmi les pays très pauvres et très endettés au monde. Quel scandale! Quel paradoxe de retrouver notre cher et beau pays ''mieux'' classé parmi les pays le plus pauvres de la planète. Un pays, pourtant, si riche, un véritable scandale géologique, avec des matières premières très nécessaires et convoitées dans le monde entier, et qui, malheureusement, sont pillées, exploitées illégalement tant par des grandes puissances de ce monde, par nos pays voisins que par nos soient disant dirigeants qui, en complicité avec les précédents, participent à l'appauvrissement du peuple congolais. Les revenus nationaux sont inégalement répartis au grand damne de la population congolaise alors que ce pays est un patrimoine commun à nous tous  nous légué par nos ancêtres. L'argent est toujours trouvé pour une certaine classe, principalement, si pas exclusivement, la

 

classe dirigeante, minoritaire, malheureusement. N'est ce pas une moquerie et un opprobre à la population congolaise ? 

Dans notre pays on parle trop. La guerre des mots entre les différentes forces politiques en est une illustration : 

pour l'UDPS, ''Cinq Chantiers'' signifie "Cinq champs entiers", tandis-que le MLC croit  que c'est "Cinq Chants entiers" et pour une bonne franche de la population cinq chantiers signifie "Cinq Chansons". Et nos gouvernants,  continuent  à prêcher sans honte aucune sur ces cinq chantiers.  A qui donner raison ? La situation va du mal en pire du jour au lendemain et fait apparaître un contraste criant  entre les objectifs de cinq chantiers de
la République et les réalités sociales quotidiennes. Alors que ces Chantiers  auraient  dû captiver l'attention  et faire l'objet d'une appropriation tous azimuts de la population, ils   donnent l'impression que   le pays navigue  à vue :  plus on parle des routes, plus délabrées elles sont ;  plus on parle de la santé, plus sont inaccessibles les soins de qualité ;  plus on parle de l'emploi, plus nombreux sont les chômeurs ;  plus on parle de l'éducation, plus l'éducation de qualité devient inaccessible, bref Nous naviguons presque à vue sans que quelqu'un ne  rappelle les autres à la raison faute de vision." On nous prend tout et on nous prive de tout et nous restons naïvement obnubilés. 

  

Il nous semble donc qu'il est grand temps de sortir de notre profond  sommeil, de notre carcan et de prendre en mains notre destinée, la destinée de notre Patrie. N'ignorons pas, nous peuple congolais, que bon gré malgré, gardons encore notre souveraineté et pouvons à tout moment, comme par un sursaut d'orgueil, l'exercer et changer le cour de notre vie. Notre situation actuelle n'est pas une fatalité, c'est tout simplement le produit du travail des officines nationales et internationales en mal d'intérêts et d'autres  prédateurs. Mais nous pouvons dire non à tous ces marchants d'illusions et des porteurs d'armes pour réhabiliter notre dignité longtemps bafouée. Notre Hymne National nous le recommande fermement: "Dressons nos fronts, longtemps courbés", insiste-t-il. 

 

Nous ne réussirons cette œuvre que si nous sommes capables de nous dépasser pour faire des choix judicieux de nos dirigeants et représentants dans toutes les structures du pays. Ces choix pour être porteurs, devraient être impartiaux, honnêtes et objectifs. Nous devrons bien connaitre l'individu avant de lui faire confiance pour lui accorder notre mandat afin que plus tard qu'il ne crache pas sur nous ni ne se moque de nous. 

 

A bon entendeur, demi-mot suffit ! 



  

Prochaine  parution  en Mars 2010: '' Le pouvoir doit être cette fois-ci entre nos mains'' 

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