On ne parle plus d'Ali Bongo. Gabon : vers une finale électorale Mamboundou-Mba Obame |
Écrit par Alfred MBA ASSEKO Dimanche, 30 Août 2009 16:07 |
Les surprises ne manquent pas à Libreville ce dimanche. Les Gabonais ont appris le désistement surprise d'un des quatre candidats principaux. Casimir Oyé Mba a jeté l'éponge. « D'après la rumeur, Casimir Oyé Mba aurait reçu 16 milliards de francs CFA (environ 25 millions d'euros) et un hélicoptère du système en place pour se retirer de la campagne présidentielle », explique Laurent Despas, le directeur du site d'information panafricain Koaci.com. On ne parle plus d'Ali Bongo « Cette information circule dans tous les téléphones portables par messagerie. En fait, Casimir Oyé Mba a compris qu'il n'était plus dans la course et que le sprint final allait mettre en lice Pierre Mamboundou et Mba Obame. On ne parle plus d'Ali Bongo. » C'est là la seconde surprise de ce jour d'élection présidentielle. Le fils d'Omar Bongo serait désormais hors course. Quelle va être sa réaction ? Va-t-il se plier au verdict des urnes ou bien tenter de sauver son élection par un coup de force ? L'hypothèse d'un « putsch » électoral inquiète de nombreuses communautés étrangères installées au Gabon. Parmi elles, la communauté d'origine française est la plus importante et pourrait être la cible de violences. Le dispositif français La France déploie des forces armées au Gabon depuis l'indépendance de ce pays en 1960 et conformément aux accords de défense d'août 1960. Libreville accueille une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique (avec Dakar, Djibouti et la Réunion). Un millier de militaires y est stationné. Leur première mission est de veiller à la sécurité des 12 000 ressortissants français installés dans le pays. Cette communauté est la troisième par la taille en Afrique. Articulées autour du 6e bataillon d'infanterie de marine basé à Libreville, les Forces françaises au Gabon (FFG) maintiennent des moyens en alerte : deux Transall C160, un peloton à trois blindés légers ERC90, deux compagnies d'infanterie parachutiste et trois hélicoptères Cougar, afin d'intervenir sur place en cas de troubles ou de renforcer les autres contingents tricolores déployés en Afrique en cas de tension particulière ou de déclenchement d'un plan d'évacuation. Source : http://www.ouest-france.fr/ |