Friday, July 31, 2009

RFI: Beni-Lubero ne fait plus partie de la RDC ?

31-07-09 Butembo : RFI continue d'émettre, l'ANR menace

Le fait que RFI continue d'émettre en relai à Butembo après l'annonce de la coupure de son signal sur toute l'étendue du territoire national, alimente la polémique dans la capitale économique de Beni-Lubero. Benilubero.com a recueilli les commentaires des habitants de la ville de Butembo.
Pour les ricaneurs, le fait que RFI continue d'émettre à Butembo est une preuve que dans l'entendement du Ministre Lambert Mende, Beni-Lubero ne fait plus parti du territoire national car selon lui, le signal de RFI a bel et bien était coupé sur toute l'étendue du territoire national. D'où la question de savoir si Beni-Lubero est toujours sous contrôle de Kinshasa ou pas !

Pour les moqueurs, Beni-Lubero est déjà un pays à part, car même les Tutsi n'ont pas voulu inclure Beni-Lubero dans la province qu'ils veulent se tailler par le biais des accords d'Ihussi /Goma. Beni-Lubero est donc un état à part qui peut demander son auto-détermination à l'ONU par moyen de referendum populaire.

Dans sa randonnée, benilubero.com a rencontré un professeur d'histoire de la place pour qui le Ministre Mende figure déjà sur sa liste des collabos de l'occupation de l'Est de la R.D. Congo au point qu'il ne veut pas que le monde soit mis au courant de la tragédie humaine qui se passe au Nord-Kivu ( meurtres, incendies des maisons, déplacés, etc.). Selon ce professeur d'histoire, le jour qu'il y aura un tribunal pénal sur le génocide congolais que les commanditaires régionaux et internationaux tentent de couvrir, le Ministre Mende qui a ordonné la coupure de RFI répondra de ses actes comme complice du silence autour du génocide congolais. Comme les soldats nazis sous Hitler, il ne saura pas dire qu'il était en service commandé car il n'est pas militaire mais ministre. Ensuite, il y a un parlement qu'il n'a pas voulu saisir avant de prendre et d'exécuter sa décision.

Dans un Nganda de la place, benilubero.com a rencontré des jeunes professionnels pour qui le fait que RFI continue d'émettre à Butembo par le canal des radios locales est un signe qu'au point de vue technologique, le gouvernement congolais n'a pas les moyens de sa politique. Certains de ces jeunes qui écoutent RFI chaque jour depuis qu'ils étaient à l'Ecole Secondaire, même si Kinshasa coupait les antennes-relais locales, ils continueront à écouter RFI-Afrique sur internet www.rfi.fr. Ces jeunes ne comprennent pas pourquoi le Ministre s'en prend à l'antenne de RFI au lieu d'intenter un procès contre le journaliste qui aurait diffusé des fausses nouvelles sur le Congo. En l'absence de RFI, la rumeur sur la tragédie humaine de l'Est peut, selon ces jeunes, se reveler plus fatale pour le pouvoir de Kinshasa dont Lambert Mende exécute avec zèle les ordres, mêmes les plus contradictoires.

La critique la plus acerbe est venu d'un démobilisé qui n'a pas eu peur de se présenter comme membre de la résistance du FPC de Kakule Lafontaine en mission à Butembo. Selon ce dernier, le gouvernement de Kinshasa a mal usé de sa souveraineté en coupant l'antenne de RFI qui n'avait fait que publier une nouvelle de la Radio Okapi. Si le message était contre le gouvernement congolais, il fallait aussi couper l'antenne de la Radio Okapi. Ensuite, dire que les membres des groupes armés quittent les rangs des Fardc, c'est un secret de polichinelle car c'est une vérité qui ne date pas de la semaine passée. Plusieurs Fardc congolais ont rejoint le maquis de la résistance depuis qu'ils ont constaté leur abandon par Kinshasa et surtout depuis le transfert du commandement militaire de la région aux Tutsi du CNDP ! « Nous devrions choisir entre nous faire broyer par le CNDP bien armé et bien payé ou retourner au maquis pour nous réorganiser et recommencer la lutte pour la défense de la terre de nos ancêtres ! »


Pour un journaliste d'une radio locale, dans la journée du mercredi 29 juillet, les agents de l'ANR/Butembo auraient rendu visite à toutes les radios de la ville pour une mise en garde contre la poursuite du relai des programmes de RFI et pour menacer d'arrestation quiconque refuserait d'obtempérer. Certains responsables auraient demandé sans obtenir de réponse aux agents de l'ANR si c'est seulement le journal de RFI-Afrique qui fait problème ou toutes les émissions culturelles de RFI telles le journal de sport, santé, pages d'histoires, Moyen-Orient, etc.

Cet avertissement des radios locales de la part l'ANR démontre que Kinshasa est toujours maître de Beni-Lubero. Mais l'opinion ne croit pas que c'est en coupant le signal d'une radio qui informe le monde sur la tragédie humaine qui se déroule au Kivu que le gouvernement de Kinshasa fera sentir son autorité. Au Contraire!

Tembos Yotama
Butembo
Beni-Lubero Online

Tuesday, July 28, 2009

Un Général Nigaud apprend comment faire la chasse au FDLR







Le chef d'Etat Major Général des Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC, le général Didier Etumba, s'est adressé aux députés provinciaux, ce lundi à Bukavu, sur le déroulement des opérations Kimia II lancées le 12 juillet dernier. De leur coté, les députés provinciaux lui ont exposé leurs inquiétudes sur ces opérations, rapporte radiookapi.net-->

Pour le général Didier Etumba, ces opérations se déroulent bien : « Depuis (l'opération) Umoja Wetu jusqu'à aujourd'hui, plus de 800 FDLR ont été tués. Notamment pendant l'étape préliminaire, 412 FDLR ont été tués et depuis le lancement officiel de l'opération, il y a déjà 245 FDLR tués au Nord et au Sud-Kivu. Plus de 250 FDLR ont été capturés et plus de 110 dépendants ont été récupérés », a t-il déclaré devant un auditoire constitué des députés provinciaux, des membres du gouvernement provincial ainsi que de quelques officiers de l'armée.De leurs cotés, les députés provinciaux ont eu l'occasion de poser différentes questions sur ces opérations. Certains d'entre eux, comme Byemba Songa, se disent préoccupés par la tournure de ces opérations sur le terrain : «Nous, on n'a pas compris, nous la population. On devait mettre nos troupes à Kindu, à Wamaza, à Kalole, à Fizi et qu'elles commencent à remonter vers la frontière du Rwanda, que ces FDLR soient coincés entre la frontière et notre pays et ils seront obligés de rentrer chez eux. Mais commencer par la frontière et les ramener à l'intérieur ? Mais ils sont allés en profondeur et ils se regroupent en attendant le départ de nos troupes». Au sortir de cette rencontre, les députés se sont réjouis tout de même de l'initiative du chef d'Etat Major Général des FARDC.


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Sunday, July 26, 2009

UDPS: Video controversee de M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba a Bruxelles

Congonet Radio  ___  26-07-2009 ---
Scandal ou Controverse:  Un montage video suscite l'emoi a l'UDPS. Trucage ?
 
M. Felix Tshisekedi Tshilombo et Dr. Mpuila Tshipamba sont soupconnes d'avoir lance sur le net une video controversee  de M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba sans son aval. Cette video est un grossier montage qui montre des images d'une CONVERSATION PRIVEE entre groupe de cadres de l'UDPS et le couple Tshisekedi en leur lieu de residence a Bruxelles.
Par un montage grossier, nous appred-t-on, M. Felix Tshilombo Tshisekedi et Dr. Francois Mpuila Tshipampa ont tente de faire croire a l'opinion publique que cette rencontre informelle privee equivalait a une reunion officielle du parti. Une recommendation, faite a batons rompus, par Dr. Etienne Tshisekedi (pour l'avancement d'un Etat de Droit e RDC) a ete manipulee, abusivement tiree de son contexte, afin d' etre interpretee comme un ordre venant du Chef du Parti UDPS. Ceci afin d'engager un proces "retentissant" contre des cadres dits "rebelles" de l'UDPS.  Ce proces ne pourra avoir lieu sans un mandat ecrit du President National de l'UDPS ou du College des Fondateurs.

Il semble que les propos de M. Etienne Tshisekedi wa Mulamba ont ete deliberement tronques et places hors contexte. Pour fixer l'opinion, la video complete doit etre diffusee. L'informateur qui requiert l'anonymat precise que M. Tshisekedi wa Mulumba ne signera jamais un document mandatant qui que ce soit a s'attaquer en proces contre des cadres du parti ou meme des "brebis egarees" de l'UDPS. Il existe en effet des mecanismes prevus par les statuts du parti pour des actions disciplinaires. D'autre part, au vu de nombreux cas de "faux et usage de faux" recement constates a l'UDPS,  il y a le reel rique que si M. Tshisekedi signait un tel document que lui-meme soit convoque, en cas de proces,  comme temoin devant la barre, devant les tribunaux reputes kabilistes, pour confirmer la validite de la signature au bas dudit document qui serait signe par lui. Ce qui serait la pire des humiliations en public du Lider Maximo. Nul doute que le pouvoir dictatorial qui veut "demystifier Tshisekedi" et detruire definitivement l'UDPS ne manquera pas cette occasion. http://video.google.com/videoplay?docid=-5619883863840647131

Dossier a suivre !!!

Pour Congonet  Radio,

Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
 
 
 
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Le Président National demande au Secrétaire Général de porter plainte contre les imposteurs de Righini 
 
http://www.udps.be/belux/viewtopic.php?t=1445
C'est à l'occasion de la remise du rapport des Assises de Bruxelles (19 au 22 juin 2009), que le Président National a clairement instruit le Secrétaire National de porter plainte contre les usurpateurs et imposteurs de Righini qui continuent abusivement à prétendre représenter l'UDPS. (voir la vidéo ci-après)

Tshisekedi demande au Secrétaire Général de porter plainte contre les imposteurs de Righini .

Il est bon de se rappeler quelques actes qui ont jalonné cette rébellion de Righini:

La falsification par Aka Mantsia de la décision 075 qui réglementait le fonctionnement du COC. Cet acte délictueux condamnable en justice a eu pour conséquence immédiate, la révocation de son et son remplacement par Albert Moleka.
L'instrumentalisation par le COC de 3 membres du Collège des Fondateurs pour ressusciter le feu Directoire en vue de contrarier le Président National qui venait de prendre une décision (Décision 078) annulant les actes non statutaires posés par le Président du COC qui utilisait abusivement des prérogatives du Président National (articles 25 et 26 des statuts).
Le dédoublement des structures du Parti (Comité National, Secrétariat National ) et l'installation de leur propre permanence à Righini comme siège du Parti.
Le refus d'obtempérer à la Décision 081 dissolvant le COC en continuant à se prévaloir d'être l'Exécutif du Parti sous l'autorité d'un Directoire dénoncé par le Président National ;
Le refus de la décision 082 qui reportait la tenue du Congrès à une date ultérieure.
L'organisation en Avril dernier à Righini d'une rencontre appelée abusivement Congrès de l'UDPS.

Ainsi, cette délégation comprenant le Président du Comité National, le Secrétaire Général, le Secrétaire National aux Relations Extérieures et des membres le Bureau des Assises de Bruxelles initiées par l'UDPS-Extérieure rapportait au Président National les démarches entreprises par le Secrétariat National dans le cadre des futures élections en lui remettant les recommandations des assises.

Parmi les recommandations des Assises de Bruxelles soumises au Président National, on trouve notamment les propositions suivantes :

o L'étoffement du Secrétariat Général par la nomination de Secrétaires Généraux Adjoints,

o Le réaménagement du Secrétariat National par la création de nouveaux départements dont celui des ressources humaines et le remplacement de Secrétaires Nationaux absentéistes ;

o La neutralisation de la rébellion au sein du Parti et l'exclusion des organisateurs de la rencontre de Righini, ,abusivement appelée Congrès de l'UDPS, par une Décision du Président National, conformément aux articles 108 et 109 du Règlement d'Ordre Intérieur;

o L'enrôlement massif et immédiat des combattants en vue de la participation à toutes les élections à venir.

o La tenue du premier Congrès de l'UDPS avant la fin de 2009.

Cette requête du Président National met définitivement fin au flou artistique que le groupe de Righini continue à entretenir pour perpétuer sa rébellion et son imposture en trompant les combattants innocents et crédules que les actes qu'il pose aujourd'hui encore ont l'aval du Président National.
 
Alexis Mutanda
Secrétaire Général UDPS
 

Hinterland Changement de mon e-mail

 

Chers compatriotes,
Vendredi, un quidam s'est introduit dans ma boîte e-mail et m'a piqué tous les éléments que j'avais sur les deux rapports de Global Witness et de la FIDH. Je suis obligé de changer mon e-mail. Les amis et les amies auront bientôt mon nouvel e-mail. Je sais que le secret n'est pas du tout garanti même en changeant. Mais, il faut bien changer; sans peur. "La coupe de la vie ne se boît pas à moitié".
 
Jean-Pierre


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La mise en valeur intégrale du territoire congolais passe, entre autres, par le désenclavement d'un de ses plus beaux écosystèmes que constitue la Cuvette centrale. Cet hynterland doté d'un grand potentiel et drainé par des voies d'eau qui se prêtent à la navigation et à la pêche, répose sur une stratigraphie qui cache à peine ses ressources énergétiques fossiles.

La Cuvette congolaise produit, sans discontinuer des denrhés agricoles à cause de son climat humide toute l'année. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques sont des gîtes pour des espèces rares comme l'Okapi et le Bonobo. À elle seule, cette région pourrait produire plus d'essences de foresterie que tout le continent africain. Son potentiel dans ce domaine vient en seconde position après l'Amazonie au Brésil. Ses ressources humaines sont nombreuses, dynamiques autant qu'elles ne manquent pas d'ingéniosité. 

Non traversé par une route ou une voie ferrée, n'habritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une apesanteur à l'intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu'il dispose d'un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du Congo économique.

Voilà pour quoi l'Hinterland entreprend de sensibiliser des acteurs publics, privés et collectifs congolais  sur le rôle moteur que pourrait jouer l'ouverture des économies de la Cuvette centrale au reste de la nation.
N.B.: Seuls les Rédacteurs diffusent vos textes jugés être des contributions substantiels à l'objet social de cet organe.
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Saturday, July 25, 2009

BEMBA RESTE EN PRISON. La Belgique refuse de l'accueillir.



FLASH: JP BEMBA RESTE EN PRISON
CPI_Justice internationale. le 25/07/2009  
La Belgique n'accueillera pas Jean-Pierre Bemba. La France , le Portugal et la Hollande ont également opposé un refus. La nouvelle du refus de la Belgique est  ...  Cliquez >>>       http://www.congonetradio.com/Bemba 
 

Hinterland Lisez aussi ceci

 


République démocratique du congo

Un parfum de mobutisme à Kin

Gérald Papy

Mis en ligne le 25/07/2009

La FIDH dresse un réquisitoire accablant sur la dérive autoritaire du régime de Kabila. Elle appelle l'Occident à cesser sa politique de l'autruche.
On a déjà dénoncé à plusieurs reprises dans ces colonnes les manifestations de l'autoritarisme du pouvoir congolais. A l'égard des parlementaires, des magistrats, des défenseurs des droits de l'homme... Dans un rapport documenté, fruit d'une enquête menée en avril de cette année en collaboration avec ses trois associations locales partenaires, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme dresse un constat accablant sur l'évolution du pouvoir de la République démocratique du Congo (RDC). Et cela, à mi-mandat de la présidence, soit deux ans et demi après l'élection de Joseph Kabila à la tête de l'Etat. Au-delà du réquisitoire, l'organisation veut alerter les acteurs de la communauté internationale sur les dangers qu'une inaction de leur part impliquerait sur la stabilité du pays.
Le constat. Le président de la Ligue belge francophone des droits de l'homme, Benoît Van Der Meerschen, résume l'enquête, intitulée "RDC, la dérive autoritaire du régime" en ces termes : "Tous ceux qui s'élèvent pour contester les orientations politiques du régime sont systématiquement visés par le pouvoir". La répression n'est donc pas la conséquence des séquelles de la guerre et d'un certain chaos qui persisterait, selon M. Van Der Meerschen. Certes, reconnaît-il, le Congo est handicapé par un lourd passé. Mais des élections ont porté au pouvoir Joseph Kabila; la RDC a ratifié les principales conventions de défense des droits de l'homme; le citoyen congolais est donc en droit de réclamer des comptes à ses dirigeants...
Or, personne n'est épargné par la vague de répression. L'opposition politique est muselée; la société civile est assimilée à cette dernière et subit le même sort; les activités des défenseurs des droits de l'homme sont entravées; la presse est contrôlée...
Ce climat est en outre aggravé par la déliquescence de l'Etat de droit. Une évolution qui est, parfois, encouragée par le régime. Une illustration : "Le pouvoir n'a pas envie d'une justice performante", juge Benoît Van Der Meerschen. Elle est maltraitée; le département de la Justice ne représente que 0,02 % du budget global de l'Etat; la justice est parfois instrumentalisée pour faire taire les voix dissidentes, etc..., soulignent en substance les représentants de la FIDH.
Autre état des lieux dramatique, celui des services de sécurité et de la "police politique multiforme", selon la formule du président de la Ligue belge des droits de l'homme. Les forces de police, les services de renseignement, les gardes rapprochées ont essaimé en différents organes au point que l'on ne sait plus qui fait quoi, qu'il est impossible de savoir vers qui se retourner en cas d'abus... On est face à "une société de barbouzes plus que devant un Etat de droit", souligne Benoît Van Der Meerschen. Ce qui l'amène inévitablement à constater qu'"un parfum de la période du mobutisme refleurit à Kinshasa".
Cette confusion favorise les arrestations arbitraires, pour quelques jours, sans justification, avec l'intimidation pour finalité. Ce fut le cas récemment de Floribert Chebaya, militant des droits de l'homme de l'association "La voix des sans-voix". Et les conditions de détention sont à l'avenant. Le rapport de la FIDH explique qu'au centre de détention de Kin Mazière, il y a trois types de cellules. La "Memling", du nom de l'hôtel de luxe de la capitale congolaise, où "il y avait quelques mousses pour dormir, des toilettes, une baignoire et de l'éclairage". L'"Afrique" où "il n'y avait ni toilettes, ni lumière et où les détenus dormaient sur les tables en plastique". Enfin, la cellule "Zaïre", où "il n'y avait ni toilettes, ni lumière" et où "les détenus faisaient leurs besoins dans des bouteilles ou des gobelets en plastique, dormaient à même le sol et où il n'y avait pas de nourriture"...
Les arrestations arbitraires, Raoul Nsolwa Muye en a été victime, lui qui est président d'un groupe de jeunes qui soutiennent l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du vieil opposant Etienne Tshisekedi. Depuis 2008, il a été interpellé à cinq reprises et a été battu, notamment pour avoir critiqué la visite en mars 2009 du président français Nicolas Sarkozy. La torture et l'application de traitements inhumains et dégradants sont, du reste, devenues des pratiques systématiques.
Enfin, la FIDH complète son réquisitoire par une mise en garde pressante contre le fléau de la corruption qui gangrène, selon elle, toute la société. Or, la corruption, outre qu'elle pénalise la population, "empêche les investisseurs de venir" dans le pays, souligne Souhayr Belhassen, la présidente de l'organisation.
L'appel. Mme Belhassen se dit préoccupée par l'attitude, jugée passive, de la communauté internationale. Déjà maintenant, souligne-t-elle, on observe que les bailleurs de fonds sont plus enclins à apporter une aide au développement économique, notamment par des apports aux infrastructures, qu'à la mise en place d'un Etat de droit, par l'assistance au système judiciaire, policier... Comme si le fait d'avoir organisé des élections avait installé une démocratie durable au Congo-Kinshasa. Les responsables de la FIDH s'inscrivent en faux contre ce sentiment, répandu, selon eux, auprès des pays partenaires. Et ils mettent en garde. Les élections locales et provinciales de 2010 pourront-elles être organisées ? Rien n'indique, sur un plan technique, que cela puisse être le cas. Le pouvoir en profitera-t-il pour justifier une annulation de ce rendez-vous avec le risque que le scrutin présidentiel de 2011 ne conduise à un scénario à l'ivoirienne de division du pays ? Qu'adviendra-t-il enfin de la sécurité après le départ de la Mission des Nations unies ?
Face à toutes ces questions, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme appelle les partenaires du Congo à cesser la politique de l'autruche et à prendre les mesures nécessaires pour prévenir une perdition complète du régime. Et pour le dire à l'aune de l'échiquier politique belge, à la complaisance présumée d'un Louis Michel, elle préfère la stratégie de fermeté et de vérité prônée par l'ex-ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht.
© La Libre Belgique 2009

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La Cuvette congolaise produit, sans discontinuer des denrhés agricoles à cause de son climat humide toute l'année. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques sont des gîtes pour des espèces rares comme l'Okapi et le Bonobo. À elle seule, cette région pourrait produire plus d'essences de foresterie que tout le continent africain. Son potentiel dans ce domaine vient en seconde position après l'Amazonie au Brésil. Ses ressources humaines sont nombreuses, dynamiques autant qu'elles ne manquent pas d'ingéniosité. 

Non traversé par une route ou une voie ferrée, n'habritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une apesanteur à l'intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu'il dispose d'un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du Congo économique.

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Hinterland Purge du judiciaire en RDC. Réaction du CLD

 





--- En date de : Sam 25.7.09, Fweley Diangitukwa <afriquenouvelle@bluewin.ch> a écrit :

De: Fweley Diangitukwa <afriquenouvelle@bluewin.ch>
Objet: Purge du judiciaire en RDC. Réaction du CLD
À: "Jean--Pierre Mbelu" <jpmbelu@yahoo.fr>, hinterland@yahoogroupes.fr, lecridesopprimes@yahoogroupes.fr, rpuati@bluewin.ch
Date: Samedi 25 Juillet 2009, 10h27

 

PURGE DU JUDICIAIRE PAR LE CHEF DE L'ETAT SANS

RESPECT DE

PROCEDURE LEGALE : VIOLATION FLAGRANTE DE

LA CONSTITUTION, FRAGILISATION DE LA JUSTICE

ET HAUTE TRAHISON

Le point de vue de « Le Congo en Légitime Défense » (CLD)

adressé à la Cour constitutionnelle (avec

copie au pouvoir judiciaire) de la

République Démocratique du Congo

et au peuple congolais,

témoin de son histoire immédiate

2

1. Sont Concernés :

1.1. Les magistrats limogés et tous les membres de la magistrature,

1.2. Les membres du pouvoir judiciaire dans leur ensemble

1.3. Les membres du pouvoir exécutif dans leur ensemble

1.4. Les membres du pouvoir législatif dans leur ensemble

1.5. Les membres de la Cour Constitutionnelle

1.6. Tous les partis politiques de l'opposition

1.7. Le peuple congolais dans son ensemble.

2. Document de référence

2.1. Constitution de la République démocratique du Congo dans ses articles : 82, 149, 150,

151, 152, 162-169.

2.2. Décret limogeant les magistrats.

3. Buts

3.1. Violation par le Président de la République du sacro-saint principe de la division des

trois pouvoirs dans le fonctionnement des institutions de la République.

3.2. Une République respectueuse du droit établit les faits avant de sanctionner et de

limoger un haut magistrat et/ou tout autre fonctionnaire accusé de manquement

grave et/ou de corruption.

4. Faits déterminants

4.1. Article 82 de la Constitution : « Le Président de la République nomme, relève de leurs

fonctions et, le cas échéant, révoque, par ordonnance, les magistrats du siège et du

parquet sur proposition du Conseil supérieur de la magistrature ».

4.2. Article 149 : « Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du

pouvoir exécutif ».

4.3. Article 150, alinéa 3 : « Le magistrat du siège est inamovible… ».

4.4. Article 151, alinéa 1 : « Le pouvoir exécutif ne peut donner d'injonction au juge dans

l'exercice de sa juridiction, ni statuer sur les différends, ni entraver le cours de la

justice, ni s'opposer à l'exécution d'une décision de justice ».

4.5. Article 152 : « Le Conseil supérieur de la magistrature est l'organe de gestion du

pouvoir judiciaire. […] Il élabore les propositions de nomination, de promotion et de

révocation des magistrats. Il exerce le pouvoir disciplinaire sur les magistrats. Il donne

ses avis en matière de recours en grâce. Une loi organique détermine l'organisation et

le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature ».

5. Violation de la Constitution

5.1. Les articles évoqués ci-dessus montrent clairement que, en limogeant et en nommant

lui-même les nouveaux magistrats, le chef de l'Etat n'a pas respecté la Constitution. Il

l'a violée.

6. Sanctions prévues par la loi

6.1. Article 162, alinéa 1 : « La Cour constitutionnelle est juge de l'exception

d'inconstitutionnalité soulevée devant ou par une juridiction [et alinéa 2] Toute

personne peut saisir la Cour constitutionnelle pour inconstitutionnalité de tout acte

législatif ou réglementaire ».

6.2. Article 163 : « La Cour constitutionnelle est la juridiction pénale du Chef de l'Etat et

du Premier ministre dans les cas et conditions prévus par la Constitution ».

6.3. Article 165, alinéa 1 : « Sans préjudice des autres dispositions de la présente

Constitution, il y a haute trahison lorsque le Président de la République a violé

3

intentionnellement la Constitution ou lorsque lui ou le Premier ministre sont

reconnus auteurs, co-auteurs ou complice de violations graves et caractérisées des

Droits de l'homme, de cession d'une partie du territoire national » et alinéa 2 : « Il y a

atteinte à l'honneur ou à la probité notamment lorsque le comportement personnel

du Président de la République ou du Premier ministre est contraire aux bonnes

moeurs ou qu'ils sont reconnus auteurs, co-auteurs ou complices de malversations, de

corruption ou d'enrichissement illicite ».

7. Les conditions de poursuivre le chef de l'Etat pour violation intentionnelle de la

Constitution

7.1. Les lois évoquées ci-haut montrent suffisamment que toutes les conditions sont

réunies pour poursuivre pénalement le chef de l'Etat.

7.2. Si le président de la République a jugé plusieurs magistrats responsables de la

corruption qui règne dans le pays, il n'a pas jugé utile de les déférer à la justice afin de

les juger, d'établir leur degré de culpabilité et de fixer clairement l'opinion publique

sur la responsabilité de chacun d'eux. En agissant ainsi, il a porté atteinte à l'honneur

des magistrats limogés ainsi qu'à celui de leurs familles à qui il n'offre aucun moyen

de rétablir les faits ni dans l'immédiat ni dans le futur. Eux et leurs familles tombent

définitivement dans le déshonneur public. Dans l'histoire nationale, dorénavant on se

souviendra d'eux comme des magistrats corrompus. C'est excessivement grave. Par

cet acte pris à la légère, le chef de l'Etat cultive l'arbitraire, l'autoritarisme, la

complaisance et l'impunité au sommet de l'Etat.

7.3. En limogeant les magistrats accusés sans preuve sous le prétexte "noble" de

combattre le dol, la concussion et la corruption qui sévissent dans la justice

congolaise, le chef de l'Etat cherche simplement à les remplacer par des membres de

sa clientèle et de sa famille politique.

7.4. La nomination des nouveaux magistrats qui est faite au mépris des articles 152, 159

est une forme de corruption (le chef de l'Etat ne fait pas mieux que ceux qu'il vient

d'accuser publiquement), car les magistrats nouvellement nommés seront soumis au

chef de l'Etat et ne se retourneront jamais contre sa personne quelle que soit la faute

qu'il commettra. C'est une violation extrêmement grave de la Constitution et du

fonctionnement de la magistrature.

7.5. Les hommes les plus corrompus de la République et les criminels qui sont autour du

chef de l'Etat et à la tête des institutions de la République n'ont jamais été punis et ils

ne se sentent pas concernés par le présent décret.

8. Conclusion

Nous demandons à la Cour constitutionnelle de poursuivre le chef de l'Etat pour :

1. Violation flagrante et intentionnelle de la Constitution,

2. Atteinte à l'honneur des magistrats sans donner des preuves de leur culpabilité,

3. Recours au clientélisme et à la corruption morale active,

4. Entretien de l'impunité au sommet de l'Etat.

Nous demandons aux magistrats limogés de porter à la connaissance de l'opinion publique

tous les faits de corruption, notamment la captation de l'Etat congolais par les firmes

transnationales et des groupes mafieux étrangers organisés, l'octroi de contrats miniers et

forestiers léonins au profit des puissantes multinationales occidentales qui paient des

commissions juteuses au chef de l'Etat au détriment du peuple congolais ainsi que toutes les

formes de pots-de-vin et les dessous de table perçus par le chef de l'Etat dans l'exercice de

ses fonctions.

4

En cas d'un traitement complaisant de ce dossier ou de non-réponse par la Cour

constitutionnelle, nous recommanderons au peuple congolais de prendre ses responsabilités

et nous saisirons les juridictions internationales pour ce faire.

Fondés sur ce qui précède, nous avons l'honneur de conclure qu'il plaise à la Cour

constitutionnelle de privilégier les intérêts de la nation à ceux d'un individu soit-il le chef de

l'Etat ou encore à ceux de sa coterie, rétablir les magistrats dans leur droit, sanctionner les

fautifs d'entre eux sur la base de preuves irréfutables établies par une justice indépendante du

pouvoir exécutif, oeuvrer pour l'établissement d'un Etat de droit, imposer le respect de la

Constitution à tous les niveaux et à l'endroit du chef de l'Etat, lutter dorénavant contre toute

forme de corruption et d'impunité sur toute l'étendue de la République et empêcher le chef

de l'Etat ou autre personnalité de l'Etat d'abuser de sa position pour violer la Loi

fondamentale du pays.

Dr Fweley Diangitukwa

Vice-Président de

« Le Congo en Légitime Défense » (CLD)

Politologue et écrivain



__._,_.___
La mise en valeur intégrale du territoire congolais passe, entre autres, par le désenclavement d'un de ses plus beaux écosystèmes que constitue la Cuvette centrale. Cet hynterland doté d'un grand potentiel et drainé par des voies d'eau qui se prêtent à la navigation et à la pêche, répose sur une stratigraphie qui cache à peine ses ressources énergétiques fossiles.

La Cuvette congolaise produit, sans discontinuer des denrhés agricoles à cause de son climat humide toute l'année. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques sont des gîtes pour des espèces rares comme l'Okapi et le Bonobo. À elle seule, cette région pourrait produire plus d'essences de foresterie que tout le continent africain. Son potentiel dans ce domaine vient en seconde position après l'Amazonie au Brésil. Ses ressources humaines sont nombreuses, dynamiques autant qu'elles ne manquent pas d'ingéniosité. 

Non traversé par une route ou une voie ferrée, n'habritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une apesanteur à l'intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu'il dispose d'un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du Congo économique.

Voilà pour quoi l'Hinterland entreprend de sensibiliser des acteurs publics, privés et collectifs congolais  sur le rôle moteur que pourrait jouer l'ouverture des économies de la Cuvette centrale au reste de la nation.
N.B.: Seuls les Rédacteurs diffusent vos textes jugés être des contributions substantiels à l'objet social de cet organe.
Rédaction de l'Hiterland.
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Apareco: nouvelle farce !!! ___ Kwebe Kimpele invité sur radiotvbendele

Apareco: nouvelle farce !!! ___  Kwebe Kimpele invité sur radiotvbendele
 
Apareco: nouvelle farce !!!
L'apareco vient d'echouer lamentablement a Dakar ou les Ngbandistes comptaient recruter des congolais pour redonner vie a l'apareco.
Voila maintenant que Ngbanda recute Kwebe Kimpele pour organiser sa propagande et sortir l'apareco du coma politique.
 
LE VRAI COMBAT POLITIQUE ET LA VRAIE LUTTE DE LIBERATION ONT LIEU A KINSHASA !!!
- Oscar Kashala vient d'annoncer qu'il va combattre a Kinshasa.
- Serge Welo vient d'annoncer qu'il va combattre a Kinshasa
- Christian Badibangi a quitte Paris pour aller dire NON a Kanambe a Kinshasa.
- Gabriel Mokia dit NON a Kanambe et le denonce a Kinshasa !
- Kengo est a Kinshasa
- Kutino est a Kinshasa
- Muanda Nsemi est a Kinshasa
 
L'apareco et Ngbanda eux aboient sans cesse a partir de Paris et de Libreville.
Quelle vaste blague !!!
Que ceux qui parmi nous ont le courage se rendent a Kinshasa.

Friday, July 24, 2009

Conseils a M. Serge Welo et Dr. Oscar Kashala

Bien cher compatriotes,
Monsieur Kashala,
Monsieur Welo,
 
 
Les discours et bonnes intentions ne serviront pas a grand chose pour le peuple congolais tant que la methodologie qui a contribue a l'echec cuissant des dernieres elections reste la meme:
 
1- Multitude de candidatures 
                   ce qui entrainera l'effrittement des voix de l'opposition pavant la consecration de l'ursupateur
2- Ranconnage des candidats
                    le montant exhorbitant par les candidat est un non sens qui exclu la majorite du processus
3- la dependence affichee du CEI au pouvoir actuel.
                    Occasionnera a nouveau le pillage des du choix populaire au profit de l'imposteur.
 
Vous devez bien reflechir avant de vous engager encore une fois en ordre disperse sans au prealable vous etre assurer que les jeux se feront selon les regles.  On ne peut pas tous etre PRESIDENT EN MEME TEMPS, il faut inculquer la notion d'ALTERNANCE  a nos dirigeants et celle de REPARTITION DE TACHES dans different DOMAINES (Ministeres).  Organiser des colloques des candidats declares et potentiels pour faire front commun et presenter un candidat solide et competent au nom de l'opposition.  En arriver a moins de cinq candidats serait ideal.
 
Au prealable, il faut militer pour la restructuration du CEI (qu'importe son nom actuel) et poser publiquement les questions relatives aux mefaits, qui sont en fait des actes de banditisme poses par le CEI (Bulletins brules, urnes eventres et jetes dans le fleuve, debochage des agents en poste dans les bureaux electoraux, menaces et autres bevues...)
 
Sans cela tout ne csera que waste of time.
 
Nyangu Banda
 

Kin Kiey Mulumba: un criminel au Bandundu

Le Cas Kin Kiey Mulumba prouve qu'en RDC, que vous ayez le sang de ses compatriotes sur ses mains ou pas, vous pouvez toujours compter sur la tribu qui va vous vous voter !

 

 

La Prospérité, 15/07/2009: Le PA, le Parti pour l'Action de l'Honorable Tryphon Kin-Kiey Mulumba qui, à peine né, prend de plus en plus racine tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du Pays. Les districts de Kwilu et de Kwango viennent de tomber sous le contrôle intégral du Parti du Crabe où son Président y séjourne dans le cadre de ses vacances parlementaires. L'accueil du ''Roi de Masi'' a été inaccoutumé. Compacte et difficile à maîtriser, la foule a adressé un mot d'ordre et d'encouragement au Président national du PA avant même qu'il ne prenne parole : «Pensez, avancez davantage, ne reculez jamais, nous sommes tous derrière».

 

Qui va nous faire parvenir cet article au Bandundu ou l'ignorance et la paupérisation des masses sont exploitées?

 

Il y a 9 ans, Tryphon Kin-Kiey Mulumba a co-entérré les femmes Congolaises - supposées être ses compatriotes - vivantes!

 

Il les a, par la suite, accusées de sorcellerie! Incroyable!

Du passage éphémère au ministère de l'information puis dans la "rébellion".

 

En tant que dernier porte-parole du gouvernement de Mobutu, Kin kiey était chargé de rédiger des communiqués soporifiques censés entretenir la bonne image d'un maréchal mourant, lâché par tous ses protecteurs occidentaux.

 

Il passait ainsi de son rôle de conseiller occulte à celui de dernier porte voix officiel de la mouvance présidentielle(F.D.U.) Nous avons le souvenir pathétique du dernier compte rendu d'un conseil de ministre, lu à la radio(OZRT) par un Kin kiey sans conviction pendant que Mobutu lui-même avait déjà quitté Kinshasa. Puis vint l'heure de l'exil pour le dernier carré de tous les Mobutistes, et Kin kiey quitta également le pays pour intégrer plu tard la rébellion militaire du RCD, il en fut même l'une des grandes figures à une époque.

Devenu conseiller spécial de Kagame chargé des affaires congolaises, il installe les bureux de son journal le Soft à Kigali.

 

Comme Ludo Martens, l'ecrivain Belge nous rappelle dans son article du 7 mars 200, intitulé «Caches d'armes et mutinerie à Bukavu, danger d'une troisième guerre au Congo», Kin-Kiey Mulumba se fait le porte-parole des capitaux américains et rwandais qui veulent "faire éclater les frontières" pour que "le monde devienne un vaste marché pour quiconque sait vendre et sait acheter"…

 

Voici comment ce digne mobutiste-kagamiste s'est exprimé le 26 février 2004:

 

 

«A Bukavu, le gouverneur RCD Chiribanya Chirimwami est brutalement limogé par le gouvernement dont l'ex-mouvement rebelle étatisé est partie prenante sans qu'il ne cherche à broncher. La crise qui couvait depuis juin 2003, a atteint sa phase terminale. Hutu et Tutsi, tous Banyarwanda, tous frères et sœurs, ennemis jurés hier jusqu'à s'entre-tuer massivement, ont enterré machettes et lances, et fait chorus. Ensemble, ils vont défendre leurs terres, en premier, leur gouverneur hutu Eugène Serufuli Ngayabaseka. La question n'est plus l'entrée en ébullition, la question est de savoir quand. À l'heure où les frontières éclatent, où le monde devient vaste marché pour quiconque sait vendre et sait acheter, il n'y a que dans l'ex-Zaïre où, faute de leadership, l'habitant n'a rien compris. Le Kivu lui veut vivre, se produire et se reproduire. Il se tente et se laisse tenter par une culture moderne, loin des incuries et qui marche. Qui lui en fera le reproche ?" (Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Le Soft, 26 février, n° 782; lesoftonline.net 04/03/2004).

 

«Kin-Kiey Mulumba, comme Tshisekedi et Katebe Katoto, est parmi les politiciens qui jouent à fond la carte des Américains et de leur libéralisme outrancier qui fait sauter les frontières. Kagame possède une armée puissante qui s'insère délibérément dans la stratégie politico-militaire des EU pour la domination du continent. Son armée est très présente au Kivu où elle se fait passer comme faisant partie des rwandophones congolais… Cette présence politico-militaire au Kivu, jointe à une pénétration économique, permettra à l'alliance Etats-Unis-Rwanda kagamiste de dominer le Kivu sans l'annexer formellement.

 

«C'est à cette lumière qu'on peut interpréter les dires de Kin-Kiey Mulumba. « Paul Kagame éprouve des nouveaux besoins : il veut reconstruire son pays; il veut tisser des nouveaux liens dans le monde basés sur la compétitivité et la bonne gouvernance; il veut tourner le dos à la guerre et être vraiment ce nouvel homme que son pays et la région attendent. (Récemment,) il a fait fermer la frontière entre Bukavu et Cyangungu. Là aussi un même message adressé aux Congolais: 'Si vous vous battez, c'est bien entre vous. Les Rwandais n'ont rien à y faire'. »

 

Quelque temps plu tard il va quitter le RCD, n'ayant certainement pas trouvé sa place dans un mouvement téléguidé par le Rwanda. Et à la faveur des accords de Sun city, il retourne à Kinshasa pour y retrouver sa place de courtisans. Faute de n'avoir pas su faire décoller sa carrière politique, il excelle dans l'art de l'intrigue dans les milieux politiques kinois tout en s'appuyant exclusivement sur un mouvement politique composé essentiellement de ses proches. Et pour entretenir son image, il n'hésite à bouffer à tous les râteliers à l'instar de tous les journalistes griots de Kinshasa.

 

Devenu membre à part entière de l'AMP, maintenant nous apprenons que le député Kin Kiey Mulumba, rassemblant une poignée des Congolais de son lieu de naissance, vient de lancer un nouveau parti politique dénommé Parti pour l'Action (P.A.) - pour eroder l'electorat de Gizenga au Bandundu? Mais ce sont les actions passées de Kin Kiey Mulumba qui comptent.

En fait, cette année, c'est le 9e anniversaire des viols et des violences sexuelles contre les femmes de Mwenga (1999-2008) comme nous le rappelle de Dr Shungu Tundanonga! De femmes congolaises de cette localité, située dans le Sud Kivu, aux confins du Parc de Kahuzi-Biega, furent violées en public, lynchées et enterrées vivantes, après les viols, leurs bourreaux les avaient violées avec de morceaux de bois, de branches d'arbres et de barres de fer et mis de bâtons dans leurs organes génitaux (vagins).

 

Ensuite, ce fut du sel et du piment qu'ils mirent dans leurs vagins avec des objets contendants. Finalement, les moins malheureuses furent immediatement enterrées vivantes dans les trous que leurs maris, frères, pères et fils avaient été forcés de creuser, et, les plus malheureuses durent passer toute une nuit dans de fossés creusés par les mâles de Mwenga sous la menace des armes. Ces fossés étaient remplis d'eau salée, qui atteignaient les plus grandes jusqu'au cou (les plus petites furent noyées), le lendemain elles furent retirées de ces fossés, reviolées et massacrés l'une après l'autre.

 

Ces évenements ont été documentés par les ONG congolaises de droits de l'homme (COJESKI fut la première), vérifiés et confirmés par la Monuc et autres ONG internationales de droits de l'homme dont HRW.

 

Voici comment Ki-Kiey Mulumba, un sadique à la solde des Tutsi, a reagi à ces crimes indescrptibles contre l'humanité! Jugez-en l'homme vous-mêmes!

 

Goma, 19 mai 2000

 

1.. A la suite de diverses accusations portant sur des violations des droits de l'homme qui auraient été perpétrées dans la province du Sud-Kivu plus particulièrement l'affaire de «quinze femmes enterrées vivantes» qui se serait produite dans la localité de Mwenga, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie, RCD demande de manière pressante à l'Organisation des Nations Unies d'envoyer au Sud-Kivu une mission d'enquête internationale indépendante en vue d'établir la véracité sur ces allégations.

 

2. Le RCD s'engage à mettre tout en œuvre en vue de faciliter le travail des enquêteurs en leur assurant notamment toute la sécurité nécessaire lors de leur mission dans la région concernée.

 

3. Selon tous les rapports en possession du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, la tragédie de Mwenga s'est produite lorsque trois femmes accusées de sorcellerie par la population locale ont subi des sévices corporels, selon la coutume locale.

 

4. Selon ces rapports, aucun soldat, aucun commandant de l'Armée Nationale Congolaise-RCD n'a été mêlé dans cette tragique affaire.

 

5. Si à l'issue de cette enquête, une responsabilité quelconque était établie mettant en cause un élément ou des éléments de l'ANC-RCD, le Mouvement s'engage à prendre toutes ses responsabilités conformément aux textes de loi en vigueur dans le territoire libéré et en temps de guerre.

 

6. Le Mouvement rappelle que récemment encore, la Cour martiale a condamné à la peine capitale un policier qui, à Goma, au Nord-Kivu, avait ouvert le feu sur une compatriote.

 

7. Le RCD qui lutte, de toutes ses forces, pour l'instauration de la Démocratie et l'Etat de droit dans notre pays ne saurait en aucun cas tolérer des pratiques qu'il condamne.

 

8. Lors de la rencontre avec la délégation des Ambassadeurs des Nations Unies conduite par l'Ambassadeur américain Richard Holbrooke, les autorités du RCD avaient déjà, répondant à une question de l'Ambassadeur des Pays Bas, demandé l'envoi de cette mission à Mwenga..

 

9. Le RCD espère ardemment que cette mission d'enquête internationale indépendante pourrait se rendre au Congo et au Sud-Kivu aussi vite que possible.

 

Signé Prof Kin-kiey Mulumba

Chef de Département de la Communication et de la Culture du RCD.

Porte-parole

Hinterland République démocratique du Congo:la dérive autoritaire du régime. Notre commentaire

 

République démocratique du Congo. La dérive autoritaire du régime

 

Tel est le tire du rapport de la Fédération Internationale des ligues des droits de l'homme rendu publique ce jeudi 24 juillet 2009 à Kinshasa à l'hôtel Memling et ce vendredi 25 juillet à Bruxelles au cours d'une conférence de presse animée par Benoît Van der Meershen, auteur du rapport et président de la fédération belge francophone des droits de l'Homme. Le régime dont il est question est celui issu des élections de 2006. Ce régime kabiliste est caractérisé par une violation systématique des droits de l'homme, par un affaiblissement permanent du pouvoir judiciaire et par un manque d'une quelconque volonté politique nécessaire à l'éclosion d'un Etat de droit digne de ce nom.

« Basé à la fois sur des faits et des témoignages précis et circonstanciés des victimes », ce rapport se penche sur « les derniers cas de répression contre les défenseurs des droits de l'homme ». Attention ! Si ce rapport traite des derniers cas, cela ne signifie pas que la répression date d'hier. « La répression a débuté dès les premiers mois du mandat de Joseph Kabila. Si son principal rival, Jean-Pierre Bemba et ses partisans étaient les premiers visés au départ, la répression vise aujourd'hui quiconque prend position contre les positions présidentielles et celles de sa famille politique». (p.3) Elle sert comme arme pour faire taire toute voix dissidente ou discordante. Les journalistes, l'opposition politique, les responsables des ONG de défense des droits de l'homme et toute la société civile sont constamment dans le collimateur du régime autoritaire kabiliste. Tous les services de sécurité sont mis à profit et n'obéissent qu'aux diktats du « raïs ». Ils constituent une police politique capable de menacer au téléphone et de promettre la mort aux récidivistes, d'arrêter qui elle veut, où elle veut et arbitrairement.

 

Dans quels cachots vont nos compatriotes arrêtés arbitrairement ?

 

Entre autres à Kin Mazière. Là, il y a trois cellules : « Memling »- qui est le nom d'un hôtel de luxe à Kinshasa-« Afrique » et « Zaïre ». Dans le cachot « Memling », les conditions  étaient plus ou moins acceptables : il y avait quelques mousses pour dormir, des toilettes, une baignoire et de l'éclairage. Dans la cachot « Afrique », il n'y avait ni toilettes, ni lumière, les détenus dormaient sur les tables en plastique. Le cachot « Zaïre » était le pire : il n'y avait ni toilettes, ni lumière. Les détenus faisaient leurs besoins dans des bouteilles ou des gobelets en plastique. Ils dormaient à même le sol. Il n'y avait pas de nourriture. Les familles pouvaient apporter à manger, mais pour cela elles devaient payer ».  Ces conditions inhumaines sont créées expressément pour intimider et punir les détenus présumés innocents !

Nos compatriotes sont aussi détenus au cachot du Parquet de Kinshasa Gombe et le CPRK caractérisés par une surpopulation carcéral et des conditions de vie infrahumaines.

Les raisons souvent avancées pour justifier cette banalisation de l'animalisation de nos compatriotes sont fallacieuses. La constitution est souvent évoquée théoriquement et son application laisse trop à désirer : elle est simplement foulée au pied. Il n'y a qu'une seule volonté qui compte, celle de Joseph Kabila aidé par Darwezi, le colonel Mukalay et les autres escadrons de la mort. En effet, « si les autorités congolaises se défendent de cette situation en invoquant à la fois un contexte conjugué de post conflits persistants à l'Est du pays qui rend ardue toute tentative de réforme, nos organisations, affirme Benoît Van der Meershen, concluent que ce discours masque surtout une absence de volonté politique d'agir concrètement en faveur des droits de l'homme. Pourtant, poursuit-il, la RDC a signé et ratifié quasiment tous les instruments internationaux en matière de protection des droits de l'homme. Les Congolais ont des droits, exigibles ici et maintenant, et n'ont pas à subir les conséquences de choix politiques qui visent à en reporter continuellement leur bénéfice plein et entier ».

Un rapport en plus ? Et alors quoi ? Il n'est pas exclu que les victimes de cette répression barbare se fassent accompagner par la FIDH aux fins de traduire leur bourreaux et ses acolytes devant la Cour Pénale Internationale dont le Congo a signé les statuts. Un Charles Taylor Congolais est vite pris dans les filets de la CPI.

De toutes les façons, il n'y aura plus un deuxième Mobutu en RD Congo. (Nous reviendrons sur ce rapport dans deux ou trois articles. Il peut être téléchargé sur Congoone.net ou sur le site Internet de la FIDH).

 

J.-P. Mbelu


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La mise en valeur intégrale du territoire congolais passe, entre autres, par le désenclavement d'un de ses plus beaux écosystèmes que constitue la Cuvette centrale. Cet hynterland doté d'un grand potentiel et drainé par des voies d'eau qui se prêtent à la navigation et à la pêche, répose sur une stratigraphie qui cache à peine ses ressources énergétiques fossiles.

La Cuvette congolaise produit, sans discontinuer des denrhés agricoles à cause de son climat humide toute l'année. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques sont des gîtes pour des espèces rares comme l'Okapi et le Bonobo. À elle seule, cette région pourrait produire plus d'essences de foresterie que tout le continent africain. Son potentiel dans ce domaine vient en seconde position après l'Amazonie au Brésil. Ses ressources humaines sont nombreuses, dynamiques autant qu'elles ne manquent pas d'ingéniosité. 

Non traversé par une route ou une voie ferrée, n'habritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une apesanteur à l'intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu'il dispose d'un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du Congo économique.

Voilà pour quoi l'Hinterland entreprend de sensibiliser des acteurs publics, privés et collectifs congolais  sur le rôle moteur que pourrait jouer l'ouverture des économies de la Cuvette centrale au reste de la nation.
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