Wednesday, March 21, 2012

Re: Erreur de l'APRODEC vis a vis du Président Jimmy CARTER

Bien Cher Benjamin,
J'ai bien sur des reponses a tes questions (listees ci-dessous). Neamoins, considerant l'etat d'esprit de nos compatriotes en Belgique, ces reponses ne seraient surement pas satisfaisantes pour toi et une partie ceux qui nous lisent en Belgique. En resume, je dirai que nous ne devons pas vivre avec le regard fige sur le retroviseur. En ce qui concerne le processus electoral en RDC, je ne vois pas aujourd'hui qui, mieux que le cardinal Monsengwo et le Centre Carter, ont aide la RDC en cette periode critique de son histoire. Malgre leurs fautes passees, il ne faut pas  aujourd'hui chercher a se les aliener inutilement. Le cardinal Monsengwo et le Centre Carter ont deja beaucoup contribue et en bien !!!  Nos propres freres africains avec l'Union Africaien, ne se sont-ils pas debines devant leurs responsabilites ? Ce n'est pas a Jimmy Carter de restaurer la verite des urnes mais au peuple congolais lui-meme. Ce dernier se trouve helas trahi par ses leaders qui, dans l'ex-Opposition, ont choisi d'aller a la mangeoire pour leurs interets personnels. Vouloir toujours blamer les autres pour nos malheurs et demander aux autres de regler nos problemes ne me semble pas tres responsable. Le Congo appartient aux congolais. Il nous appartient de nous en approprier reellement  par des ACTIONS significatives sur terrain. Trouvons un moyen de chasser l'imposteur par nous-memes et de retablir la verite sans attendre ou dependre des autres. Les Philippines avec la People Power qui, par une revolution populaire bien ancadree, a conduit Corazon Aquino au pouvoir est un excellent exemple. Les congolais valent-ils intellectuellement et spirituellment moins que les Philippins ? Les Philippins avaient brave la plus feroce des dictatures, celle de Ferdinand Marcos qui pourtant beneficiait du massif soutien americain, et ils ont empeche le hold-up electoral d'avoir lieu. S'il nous faut jeter un regard dans le retroviseur, c'est celui-la qu'il faut avoir.  L'Aprodec est la pour aider les congolais a avancer et a vaincre le Mal. Ne tournons pas en rond. Ce n'est qu'une opinion.
 
Lambert Ngoi
 
 
 
2012/3/21 Asbl Aprodec <aprodecasbl@gmail.com>

Cher Lambert !

 

Salut !

 

J'ai lu avec intérêt tes observations relatives à la dernière publication de l'APRODEC asbl.  Tu es libre de croire ou non à la sainteté de Jimmy Carter et de sa fondation.

 

Sans aller très loin, je te demanderais notamment:
 
- de revisiter la politique américaine par rapport au dictateur Mobutu à l'époque où Jimmy Carter était à la Maison blanche;
- de lire ou relire tous les rapports publiés par le Centre Carter sur la mascarade électorale de 2005-2006;
- de relire les déclarations que le porte-parole du Centre Carter a faites avant la sortie de leur rapport préliminaire du 10 décembre 2011;
- de dire pourquoi le Rapport préliminaire publié par le Centre Carter le 10 décembre 2011 et le  23 février 2012  contredisent-ils les précitées affirmations qui ont été faites par son porte-parole ?   
 
Si tu as des réponses à toutes mes questions en sus peut-être que tu comprendras la stratégie de l'APRODEC asbl…

 

 
 
Bien à toi,
 
BS Kalombo
APRODEC asbl
Tél: 0032.484.925.836  


---------- Message transféré ----------
De : Ngoi Lambert <ngoilambert2011@gmail.com>
Date : 20 mars 2012 11:41
Objet : Erreur de l'APRODEC vis a vis du Président Jimmy CARTER
À : Asbl Aprodec <aprodecasbl@gmail.com>



Chers amis de l'APRODEC,
J'ai ete surpris et un peu choque de lire votre lettre au Prix Nobel Jimmy Carter. Ce genre d'attitude aggressive, bien que legitime en milieu francophone, est difficilement acceptable par les anglophones. Ce n'est jamais aux auteurs [anglophones] de poursuivre ou fustiger ceux qui abusent leur bonne foi avec des citations selectives et des interpretations tendancieuses de leurs ecrits. Votre accusation de corruption passive risque d'etre tres mal prise et vous faire passer pour des malveillants que vous n'etes pas. Vous faites un travail patriotique unique et tres remarquable, ne le discreditez donc pas avec des erreurs de ce genre. D'autre part le Centre Carter n'est pas Jimmy Carter. Et vice versa. Ne faisons pas inutilement de SEM Jimmy Carter et du Centre Carter des ennemis. Ils ont deja enormement aide la RDC avec leur rapport bien que celui-ci ait ete, a notre avis, tres modere. Il faut neamoins les en remercier car ils auraient pu tout aussi bien user du chantage pour soutirer des dizaines de millions de dollars de Kanambe au lieu de la pitance de 500 mille euros que leur a fourni la Belgique. Qui ne sait pas que Monsieur Didier REYNDERS est aussi cupide qu'intellectuellment malhonnete ?
 
 
Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon

2012/3/20 Asbl Aprodec <aprodecasbl@gmail.com>

Mesdames, Messieurs,

 
 
 

 

Notre Association vous prie de prendre connaissance des termes de sa lettre de mise en demeure adressée au Président Jimmy CARTER dans laquelle elle invite le Centre Carter à désavouer - nommément et publiquement - dans les meilleurs délais Monsieur Didier REYNDERS (MR) Ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique suite à l'usage abusif et répétitif qu'il fait des rapports préliminaire et intermédiaire du Centre Carter, pour appuyer ses allégations selon lesquelles il n'existerait aucune preuve permettant de remettre en question l'élection frauduleuse de Joseph KABILA d'une part et d'autre part, le Centre Carter aurait conclut à l'impossibilité de remettre en cause les résultats de l'élection tels que proclamés par la CENI et confirmés par la Cour Suprême de Justice. Ceci, alors que de façon contradictoire Monsieur Didier REYNDERS a lui-même reconnu devant le Sénat de Belgique que la légitimité de Joseph KABILA est affectée par de très graves irrégularités. Autrement dit, Monsieur Didier REYNDERS affirme à la fois une chose et son contraire.  Dans ces conditions, comment peut-on lui accorder encore le moindre crédit ?

 
 

A défaut de réserver une suite escomptée, endéans les huit jours de la saisine, notre Association sera au regret de considérer que l'octroi par le Gouvernement fédéral belge (expert du dossier congolais pour le compte de la communauté internationale, selon le Sénateur belge Armand de DECKER) au mois d'octobre 2011 d'un montant de 500 000 euros à la mission internationale d'observation d'élections du Centre Carter constitue un acte de corruption passive et qu'il relève d'un trafic d'influence. Le cas échéant, notre Association pourrait considérer « lata sensu » que le Centre Carter serait complice d'usurpation de fonction et partie prenante dans une association internationale de malfaiteurs.  Cf. La planification et l'exécution de la fraude électorale en République Démocratique du Congo en faveur de Joseph KABILA.

 

 

Lire la suite via le lien suivant : http://aprodec.blog4ever.com/blog/lire-article-467504-8832089-letter_de_mise_en_demeure_adressee_par_l_aprodec_a.html

 


Nous vous prions de croire,Mesdames, Messieurs, en l'assurance de notre haute considération.

  

 

 

 

Fait à Bruxelles, le 19 mars 2012.

 

 
 

Pour l'APRODEC asbl,

 
 
[Signature]
____________________ 

Benjamin Stanis Kalombo

Président et Administrateur-délégué

Tél : 0032.484.925.836
 
________________________________________________________________________________
APRODEC asbl : N°d'entreprise (Moniteur Belge) : 891.074.266 ; Siège social : Rue desVétérinaires, 89 Boîte 3-1070 Anderlecht (Belgique); Tél/Fax : 0032.484.925.836E-mail : aprodecasbl@gmail.com Blog: http://aprodec.blog4ever.com;  Nous rejoindre sur facebook : http://www.facebook.com/aprodecasbl;  Nos Statuts : http://www.ejustice.just.fgov.be/tsv_pdf/2007/08/03/07116757.pdfDelta Lloyd Bank:132-5334362-82     IBAN:BE25132533436282      BIC: BNAGBEBB       
 















Tuesday, March 20, 2012

Erreur de l'APRODEC vis a vis du Président Jimmy CARTER

Chers amis de l'APRODEC,
J'ai ete surpris et un peu choque de lire votre lettre au Prix Nobel Jimmy Carter. Ce genre d'attitude aggressive, bien que legitime en milieu francophone, est difficilement acceptable par les anglophones. Ce n'est jamais aux auteurs [anglophones] de poursuivre ou fustiger ceux qui abusent leur bonne foi avec des citations selectives et des interpretations tendancieuses de leurs ecrits. Votre accusation de corruption passive risque d'etre tres mal prise et vous faire passer pour des malveillants que vous n'etes pas. Vous faites un travail patriotique unique et tres remarquable, ne le discreditez donc pas avec des erreurs de ce genre. D'autre part le Centre Carter n'est pas Jimmy Carter. Et vice versa. Ne faisons pas inutilement de SEM Jimmy Carter et du Centre Carter des ennemis. Ils ont deja enormement aide la RDC avec leur rapport bien que celui-ci ait ete, a notre avis, tres modere. Il faut neamoins les en remercier car ils auraient pu tout aussi bien user du chantage pour soutirer des dizaines de millions de dollars de Kanambe au lieu de la pitance de 500 mille euros que leur a fourni la Belgique. Qui ne sait pas que Monsieur Didier REYNDERS est aussi cupide qu'intellectuellment malhonnete ?
 
 
Lambert Ngoi
Citoyen de la RD Congo
Japon

2012/3/20 Asbl Aprodec <aprodecasbl@gmail.com>

Mesdames, Messieurs,

 
 
 

 

Notre Association vous prie de prendre connaissance des termes de sa lettre de mise en demeure adressée au Président Jimmy CARTER dans laquelle elle invite le Centre Carter à désavouer - nommément et publiquement - dans les meilleurs délais Monsieur Didier REYNDERS (MR) Ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique suite à l'usage abusif et répétitif qu'il fait des rapports préliminaire et intermédiaire du Centre Carter, pour appuyer ses allégations selon lesquelles il n'existerait aucune preuve permettant de remettre en question l'élection frauduleuse de Joseph KABILA d'une part et d'autre part, le Centre Carter aurait conclut à l'impossibilité de remettre en cause les résultats de l'élection tels que proclamés par la CENI et confirmés par la Cour Suprême de Justice. Ceci, alors que de façon contradictoire Monsieur Didier REYNDERS a lui-même reconnu devant le Sénat de Belgique que la légitimité de Joseph KABILA est affectée par de très graves irrégularités. Autrement dit, Monsieur Didier REYNDERS affirme à la fois une chose et son contraire.  Dans ces conditions, comment peut-on lui accorder encore le moindre crédit ?

 
 

A défaut de réserver une suite escomptée, endéans les huit jours de la saisine, notre Association sera au regret de considérer que l'octroi par le Gouvernement fédéral belge (expert du dossier congolais pour le compte de la communauté internationale, selon le Sénateur belge Armand de DECKER) au mois d'octobre 2011 d'un montant de 500 000 euros à la mission internationale d'observation d'élections du Centre Carter constitue un acte de corruption passive et qu'il relève d'un trafic d'influence. Le cas échéant, notre Association pourrait considérer « lata sensu » que le Centre Carter serait complice d'usurpation de fonction et partie prenante dans une association internationale de malfaiteurs.  Cf. La planification et l'exécution de la fraude électorale en République Démocratique du Congo en faveur de Joseph KABILA.

 

 

Lire la suite via le lien suivant : http://aprodec.blog4ever.com/blog/lire-article-467504-8832089-letter_de_mise_en_demeure_adressee_par_l_aprodec_a.html

 


Nous vous prions de croire,Mesdames, Messieurs, en l'assurance de notre haute considération.

  

 

 

 

Fait à Bruxelles, le 19 mars 2012.

 

 
 

Pour l'APRODEC asbl,

 
 
[Signature]
____________________ 

Benjamin Stanis Kalombo

Président et Administrateur-délégué

Tél : 0032.484.925.836
 
________________________________________________________________________________
APRODEC asbl : N°d'entreprise (Moniteur Belge) : 891.074.266 ; Siège social : Rue desVétérinaires, 89 Boîte 3-1070 Anderlecht (Belgique); Tél/Fax : 0032.484.925.836E-mail : aprodecasbl@gmail.com Blog: http://aprodec.blog4ever.com;  Nous rejoindre sur facebook : http://www.facebook.com/aprodecasbl;  Nos Statuts : http://www.ejustice.just.fgov.be/tsv_pdf/2007/08/03/07116757.pdfDelta Lloyd Bank:132-5334362-82     IBAN:BE25132533436282      BIC: BNAGBEBB       
 













Sunday, March 04, 2012

GUERILLA: FINANCER LES 250 COMBATTANTS A KINSHASA

 
‎.
FINANCER LES 250 COMBATTANTS A KINSHASA
Appel a cotiser 1.200.000 USD
(un million deux mille dollars americains)
La non-violence a ses merites et ses limites. Le temps est venu pour la diaspora patriotique de cotiser et payer adequatement les 250 combattants prets a donner leurs vies pour la patrie a Kinshasa. Le VRAI combat politique a lieu au Congo. Pas sur internet. Pas dans les salles et l...es rues en Occident. Nous devons AGIR a Kinshasa.

Kabila Kanambe et les collabos ne partiront que par la force.

SEM Etienne Tshisekedi est (avec raison) resolument et IRREVERSIBLEMENT non-violent, pacifiste. Il doit le rester. SEM Etienne Tshisekedi ne donnera JAMAIS son accord pour la creation d'une force armee aussi patriotique soit-elle. Neamoins, vu les limites de la non-violence et l'impatience du peuple, nous devons, dans ce cas, agir sans requerir l'aval de M. Tshisekedi et sans l'informer. Il y a en effet urgence et necessite absolue.

Rappel: Kabila Kanambe et les collabos ne partiront que par la force.
Un montant d'un million deux cents mille dollars americains (1.200.000 usd) sont necessaires pour financer une guerilla armee efficace en plein Kinshasa. La societe civile et l'Eglise Catholique doivent aussi continuer avec les manifs populaires.

Lorsque les traitres collabos commenceront a etre inquietes et elimines systematiquement, le regime tombera de lui-meme.

IMPORTANT: On ne negocie jamais avec un dictateur, on l'abat. Autrement, le dictateur vous tournera en bourriques et vous liquidera.
Les compatriotes congolais de la diaspora sont donc invites a contribuer chacun 100 a 300 USD dollars par mois.
Comment cet argent sera-t-il LEGALEMENT collecte au sein de la diaspora ? Comment et par quelle equipe cet argent sera-t-il gere? Qui sont les 250 combattants a Kin? Ou sont les armes ? Des Responsables Locaux sont prets a repondre face-a-face a vos questions au cours de reunions en cercles restreints dans vos pays et villes de residence. En effet, ceci ne peut faire l'objet des discussions publiques, conferences ou debats dans les medias. Ne contribuez pas si vous n'etes pas satisfaits de nos reponses. En effet, nous n'avons pas besoin des tiedes, des debatteurs, des donneurs d'idees ou de lecons. L'heure est a l'action.
Notre inspiration: la Resistance Francaise, la Revolution Americaine et la Revolution Cubaine.

Pour Connaitre les Responsables locaux en Asie, au Canada, en France, aux USA, en Afrique du Sud, veuillez me contacter pour la coordination (Lambert Ngoi: TEL 00819084538549 de 11H00 a 14H00 GMT ).

Le nouveau gouvernement de la RDC, au nom du peuple congolais et sous l'egide de notre elu M. Etienne Tshisekedi, saura concretement exprimer sa gratitude aux contributeurs de la diaspora. Ceci est une certitude.

C'est notre derniere chance et notre dernier combat.
Oyo ekoya, eya !!

L’UDPS persiste et signe : les députés singeant au Palais du Peuple seront exclus

Siéger ou singer ?
Assemblée nationale / L'UDPS persiste et signe : les députés seront exclus
(Le Potentiel 01/03/2012)


Où va la République démocratique du Congo ? Interrogation pertinente au moment où l'on assiste à la mise en place progressive des institutions de la République alors que ne cesse d'enregistrer des critiques sur la crédibilité du processus électoral.

Entre-temps, l'UDPS menace les députés élus sous son label d'exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Le parti cher à Etienne Tshisekedi décide donc d'évoluer en dehors des institutions nationales. C'est donc la crise politique qui se précise et s'accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu'à inquiéter les partenaires extérieurs.

On savait déjà que le président national de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, candidat à la dernière élection présidentielle, avait rejeté les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la Cour suprême de justice. Cette réaction a suscité un débat et des interrogations pour autant qu'elle jetait les bases d'une énième crise politique en République démocratique du Congo. Aussi, soucieux d'éviter à la RDC des jours incertains, des initiatives ont été déclenchées, évoquant la possibilité d'un dialogue.

Le déjeuner chez l'ambassadeur allemand au président national de l'UDPS, confirme bel et bien l'existence d'une crise politique. Il ne faut plus la nier.

Voilà que le Centre Carter saisit ce moment pour rendre public son rapport définitif sur les élections du 28 novembre 2011. Cette organisation de promotion de la démocratie conclut en des termes sévères que le processus électoral en RDC a été entaché de graves irrégularités, que les élections du 28 novembre ne sont pas du tout crédibles. Elles posent nettement le problème de légitimité.

Ce rapport relance ainsi le débat. C'est dans ce contexte que quelques députés de l'Opposition ont décidé de boycotter les travaux de l'Assemblée nationale jusqu'à ce que leurs préoccupations soient prises en considération. Bien plus, l'UDPS menace les députés élus sous son label d'exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Du coup, la crise politique se précise et s'accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu'à inquiéter les partenaires extérieurs. Voire à les diviser.

Des lendemains incertains

Que va-t-il se passer maintenant ? C'est la question fondamentale. Une chose est vraie, c'est qu'en politique, tout fait, tout événement, mineur soit-il, mérite qu'il soit vite géré pour éviter qu'il ne s'éternise avec toutes les conséquences imprévisibles. Ceci dit, la crise politique est là, il faut la gérer.

Autre chose, c'est que rien n'arrêtera la mise en place des institutions nationales. Certes, comme toutes les parties ont reconnu qu'il y a eu de graves irrégularités qui ont été commises, allant jusqu'à poser le problème de légitimité, il faudra un consensus de toutes les parties congolaises pour annuler ces élections. Or, la réponse est bien connue : il n'y aura pas de consensus.

D'autre part, en partant du principe qu'il vaut mieux «de mauvaises élections que pas d'élections du tout», même les partenaires extérieurs ne sont pas prêts à cautionner ce schéma. Ils continueront à privilégier la poursuite du débat national au sein des institutions.

Par ailleurs, l'Opposition semble divisée. Seule l'UDPS est radicale et tranchante, allant jusqu'à menacer ses députés d'exclusion. Voilà une autre dimension de cette crise politique, car la décision de l'UDPS, après la validation des mandats est sans effet. «Ses» députés continueront à siéger au Parlement. Ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur le parti.

Tous ces faits confirment l'existence de la crise politique en RDC. Bien plus, elle s'accentue en prenant des dimensions multiformes. Le fait que l'Occident soit déjà divisée autour de la crédibilité des élections aura des conséquences néfastes sur la classe politique qui sera également divisée. A chacun son parrain ou son parapluie. De ce fait, les institutions nationales vogueront au gré des vagues. Elles seront inefficaces, inefficientes.

Arrêter l'escalade

Il est temps de prendre des initiatives concrètes, réalisables et courageuses. La première chose consiste à favoriser un face-à-face entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi pour qu'ils prennent la mesure de cette crise en privilégiant les intérêts supérieurs de la Nation et du peuple congolais. Certes, c'est une tâche difficile, mais c'est une voie de sortie de crise pour une solution durable.

Qu'ils se parlent même par personnes interposées crédibles pour dégager un compromis tant les intérêts de la Nation et du peuple ne sont pas à brader. Chacun est bien obligé de mettre de l'eau dans son vin.

Dialogue également au sein de l'Opposition et particulièrement au niveau de l'UDPS. Une fois de plus, appel doit être fait à des stratégies politiques payantes pour qu'il y ait une «suite à suivre» et non «une suite et une fin». Aussi, est-il à retenir que la «rue» est une forme d'expression démocratique. Mais la «rue» ne gouverne pas.

L'Opposition a maintenant une chance unique, UDPS y compris, de faire entendre sa voix au sein des institutions nationales en brisant le rétroviseur pour ne plus tomber dans les erreurs du passé. Une tribune qu'il ne faut jamais renverser. Pragmatisme politique oblige. Surtout que l'Opposition n'a pas du tout les moyens de sa politique de provoquer des élections anticipées.

Enfin, les partenaires extérieurs devront eux aussi se parler. Jouer franc jeu et non entreprendre des initiatives sur fond des intérêts divergents, en cherchant à régler le «leadership» européen ou mondial sur le sol congolais.

C'est de cette manière-là qu'on arrêtera l'escalade et régler la crise politique congolaise qui, depuis 1960, a comme cause principale la «méconnaissance de l'autorité établie». Il n'y a qu'à se souvenir de différentes rébellions, sécessions, guerres de libération… pour reconnaître que les mêmes causes continuent à produire les mêmes effets. Qu'on se le tienne pour dit.


Par Le Potentiel
© Copyright Le Potentiel

UDPS et alliés : controverse autour de la participation à l’Assemblée nationale

UDPS et alliés : controverse autour de la participation à l'Assemblée nationale
(Le Potentiel 03/03/2012)


Les violons sont loin de s'accorder entre l'UDPS et alliés au sujet de la participation de leurs élus à l'Assemblée nationale.

La déclaration des députés regroupés au sein «des forces acquises au changement» a soulevé une vive controverse autour de la participation des élus qui s'identifient comme tels, dont l'UDPS/Tshisekedi. A travers cette déclaration, le député Kalonji Mukendi Romain, élu sous le label UDPS/Tshisekedi dans la circonscription électorale de Miabi, au Kasaï Oriental, a fait remarquer que la manœuvre visant à pousser les forces du changement à boycotter ce mandat ne passera pas. « Les animateurs du pouvoir sortant nous poussent à boycotter ce mandat pour leur offrir l'opportunité, notamment de décider seuls du choix des responsables des institutions politiques et celles d'appui à la démocratie, telles que la Cour constitutionnelle, la CENI et le CSAC ainsi que le contrôle des élections à venir».

L'élu de Miabi a rassuré leur attachement à Etienne Tshisekedi : « C'est donc par souci de barrer la route aux prédateurs et de sécuriser les intérêts de notre peuple meurtri que nous avons levé l'option de faire valider les mandats des élus, de démasquer tous les fraudeurs et engager des discussions pour résoudre la crise postélectorale. Avec ce choix stratégique, nous tenons à rassurer le peuple congolais de notre fidélité, de notre indéfectible attachement, ainsi que de notre loyauté à son élu, le président Etienne Tshisekedi wa Mulumba ».

Par ailleurs, même si ces derniers siègent déjà, ils n'acceptent toujours pas le verdict des urnes, publiés par la CENI. « Nous tenons aussi à préciser que l'acceptation de nos mandats ne veut pas dire que nous acceptons les résultats des élections que nous continuons de qualifier de non crédibles… », a déclaré Romain Kalonji.

Jusque hier vendredi, la déclaration a comporté près d'une cinquantaine de signature des élus UDPS, USC, ECIDE, SET, RECO, MPCR, PT, DTP et DDC.

Du côté du bureau politique de l'UDPS, de même que des autres alliés tels que la Démocratie chrétienne d'Eugène Diomi Ndongala, ils sont loin de partager cette vision. Comme pour dire, ceux qui acceptent de siéger ont cessé de défendre l'idéal du changement.

Joint au téléphone, Me Daniel Asselo, membre de la présidence de l'UDPS, souligne : « Le parti ne pourra que tirer les conséquences juridico-politiques qui s'imposent». Et d'ajouter : «Mais nous vous avions déjà dit que pour des raisons d'intérêt personnel, il y aurait toujours un groupe de députés qui accepteraient d'aller siéger. C'est paradoxal qu'ils reconnaissent l'autorité de Tshisekedi, alors qu'ils ne respectent pas les instructions de ce dernier », a-t-il affirmé.

Pour Me Daniel Asselo, il n'y a jamais eu un quelconque consensus, lequel serait en plus, approuvé par le président du parti, Etienne Tshisekedi.

Cet avis est du reste partagé par la Démocratie chrétienne. Pour le président de ce parti, Eugène Diomi Ndongala, il reste fidèle à Etienne Tshisekedi. Avant de noter : «Si nous souhaitons le changement pour lequel nous nous sommes battus. Nous devons donc comprendre que ce changement n'est possible que si nous nous dépassons de la passion de l'opportunisme et de la recherche des intérêts personnels ».

Pitshou Mulumba

© Copyright Le Potentiel

Thursday, March 01, 2012

Christian Badibangi et Frank Diongo: traitres ?

 

SIEGER OU SINGER ?
Ils sont au total 482 députés dont le mandat a été validé à la plénière d'hier mardi 28 février 2012. Le premier pas a été donc franchi par le bureau provisoire de l'Assemblée nationale que dirige Kombo Nkisi. Dans l'hémicycle nous avons noté la présence des membres du gouvernement, à savoir le premier ministre Muzito, les ministres Célestin Mbuyu des Hydrocarbures, Lukiana du Genre et famille, Basengezi de l'Agriculture, etc. Parmi les gouverneurs élus, la présence très remarquée du gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta, du Bas Congo Mbatshi Basthia, du Nord Kivu, Julien Paluku. A partir de mardi donc, les élus ont 8 jours pour pouvoir opter, soit en restant en place comme ministre ou gouverner, soit en siégeant au parlement. Interrogé a ce sujet, le gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku a déclaré à la presse qu'il est prêt à déposer le tablier du gouverneur au profit du mandat de député. Il convient donc de signaler que les mandats de tous élus ont été validés, en ce compris ceux de l'UDPS. Malgré le boycott, signalons que 3 députés de l'opposition ont siégé à visage découvert. Il s'agit de Christian Badibangi, Frank Diongo et Me Lumeya Duma Legi.

Nicole Lidimbo  

Opposition-RDC : La stratégie de la résignation

 

 

Opposition : La stratégie de la résignation
Écrit par Tharcisse Loseke Nembalemba, MD, PhD   

Mercredi, 29 Février 2012 13:08

"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission". «Celui qui lutte peut gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !»
« La vision qui consiste à négocier avec un dictateur peut même être dangereuse : les négociations donnent au dictateur une légitimité dont il a besoin pour asseoir son pouvoir».

Le rappel des ces principes nous conduit à l'actualité politique du moment en RD Congo. Certains députés « élus » de l'opposition veulent siéger au sein de cette institution «made in CENI» de Daniel Ngoy Mulunda. Pour quel combat et pour gagner quoi dès lors que les vraies préoccupations de la population sont canalisées par les forces de changement réunies autour du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba ? La majorité dans cette assemblée est détenue par le camp Kabila avec plus de 350 «députés» sur 500. La phagocytose des
«députés» issus de l'opposition ne saurait tarder lors de décisions importantes, notamment lors de l'élaboration du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. La « majorité présidentielle » MP pro-Kabila ne fera aucun cadeau à l'opposition qui totalise à peine « théoriquement » plus d'une centaine des députés sans compter les classiques défections. En prélude à cette domination, il suffit de prendre connaissance des propos tenus récemment par Joseph Kabila à sa famille politique et rapportés par la presse : « pour des raisons qui tiennent au jeu démocratique ; il n'y aura ni concession, ni gouvernement d'union nationale». C'est tout dire. Comme on peut le constater, dans une dictature, le seul homme politique c'est le dictateur lui-même, toutes les autres personnes ne sont que des «suiveurs».

Le président élu, Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, n'a pas eu besoin d'une trop longue réflexion pour prendre sa décision d'annuler les élections législatives du 28 novembre 2011. Sur base de la Constitution qui régit actuellement la RD Congo, il est le garant de la Constitution et des Institutions. Agir autrement c'est cautionner des fraudes massives et des antivaleurs. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois. Ou bien on est avec Tshisekedi ou on n'est pas avec lui et on le lui dit.

Décision non concertée ?

Nous entendons ci et là certaines personnes dire que la décision du président Tshisekedi d'annuler les élections est unilatérale et non concertée. Concertation oui, mais entre la Présidence de la République et quelle structure ? Le moins que l'on puisse dire est qu'aucun effort n'est fait par ces personnes pour comprendre le bien-fondé de cette décision logique empreinte de cohérence politique et intellectuelle.

Certains députés « élus » de l'opposition partisans de la participation à tout prix ont tendance à oublier les objectifs de 30 ans de combat politique du Président Tshisekedi. Bien plus, aucune argumentation convaincante ne lui est fournie pour infléchir sa position. Sont-ils convaincus que le fait de siéger dans cette Assemblée largement dominée par la « MP », la RD Congo sera un Etat de droit ? Avec cette assemblée, sauront-ils éradiquer la corruption, la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l'homme ? Rien n'est moins sûr dès lors que les partisans de Kabila disposant d'une majorité trop confortable ne feront de cette institution, à l'instar de la précédente législature, qu'une caisse de résonnance de leur exécutif.

Par quel mécanisme démocratique et parlementaire nos « élus » de l'opposition feront-ils triompher leurs thèses dès lors qu'il s'agit d'un problème d'arithmétique parlementaire et du jeu démocratique ?

Sort réservé au Président du Bureau provisoire.

Le Président du Bureau provisoire actuel ne comprend pas qu'il est instrumentalisé. Son rôle se limite à valider les mandats des « députés élus » et mettre en place le Bureau définitif de l'Assemblée nationale. Mais en attendant, il fragilise son parti et la vraie opposition par son attitude. Bientôt, il sera relégué dans les oubliettes et se rendra dans son Madimba en honorable déshonoré. Etant donné le cynisme bien connu des kabilistes, ils peuvent même aller jusqu'à invalider plus son mandat par la Cour suprême de justice (CSJ) comme ils ont fait il y a de cela 5 ans avec Monsieur Mbenza Thubi. Il suffit qu'il y ait un recours de quelqu'un de la MP contre l'actuel Président du Bureau provisoire et ainsi la messe sera dite. Ce sont eux qui contrôlent la CSJ qui n'est pas du tout indépendante. Il continue à se réclamer de l'UDPS, laquelle ? car il n'est sûrement plus dans celle dirigée par Tshisekedi.

Polémique non fondée

Dans certains médias audio sur le net, un ancien Secrétaire Général de l'UDPS s'en est pris de manière discourtoise à ses collègues candidats qui n'étaient pas « élus » ou « nommés » pour devenir « députés » de cette Assemblée de la fraude. Cela étonne plus d'un observateur car cet ancien SG était l'Animateur de la structure qui a piloté les élections au sein de ce parti. Comment comprendre qu'il fasse semblant d'ignorer les injustices dont certains membres de son Parti et d'autres de l'opposition ont subi de la part de la CENI ? Cet ancien SG de l'UDPS sait-il que même dans les rangs de ces « élus » ou « nommés » issus de l'opposition ; certains ont largement bénéficié du concours charitable de la CENI pour devenir « député » ? Nous connaissons tous trop bien ce qui s'est passé. Avant de critiquer les « non élus » dont la plupart sont des victimes de ces manœuvres électorales frauduleuses, il aurait fallu plutôt afficher une attitude de solidarité. Pour beaucoup d'observateurs, il est inutile d'alimenter cette polémique qui marque le début de l'ivresse du pouvoir dans le chef de certains « élus » issus de l'opposition et qui ne peut que faire le jeu de l'adversaire politique.

L'argent et l'honneur

Beaucoup de ces « élus » ou « nommés » issus de l'opposition utilisent des arguments spécieux pour justifier la participation à cette assemblée. Les plus courants sont notamment : éviter la politique de la chaise vide… , il faut se battre à l'intérieur…, il faut siéger au nom des mandats donnés par les bases qui nous ont « élus »,… Il n'est pas certain que les véritables bases électorales soient d'accord avec eux car ils n'arriveront jamais à nous démontrer comment avec la majorité de ces députés kabilistes, produits de la fraude électorale massive, ils parviendront à améliorer le sort de cette population qui risque de croupir encore pendant 5 ans dans la misère innommable. C'est l'argent qui est la véritable motivation de cette participation. Cela est humainement compréhensible mais malheureusement tout à fait incompatible avec les objectifs de notre lutte politique.

S'agissant de l'argent, il est clair que la précarité dans laquelle nous vivons tous nous pousse à accepter l'inacceptable. Siéger pour toucher l'argent venant de ceux que nous combattons, c'est cela la résignation et l'essoufflement de certains membres dits de l'opposition qui mettent leur confort personnel à l'avant plan. Les caisses de l'Etat sont vides. Où le gouvernement trouvera-t-il de l'argent pour payer régulièrement les « députés » pendant que les agents de l'Etat restent des mois impayés ? Une façon de rendre impopulaires les « élus » dits de l'opposition qui ne feront que la figuration.

Bientôt, nous ne manquerons pas d'observer ces « opposants » dans des délégations des missions parlementaires à l'extérieur et dans des Commissions d'enquête ou de contrôle parlementaire de toutes sortes comme pour leur dire «prenez vos perdiems et taisez-vous ». Il n'est pas nécessaire de se battre dans l'opposition pour prétendre avoir ces privilèges.

Ce qui est vrai pour l'argent, l'est aussi vrai pour les honneurs liés à la fonction de député. Nous disons que les véritables « honorables députés » ne seront que ceux seront issus des élections réellement démocratiques, justes et transparentes ; mais qui auront amélioré le niveau de vie des Congolais de par leur présence active dans une véritable Assemblée nationale. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui pour la présente assemblée nationale si on se réfère à la Déclaration de la CENCO, le dernier Rapport du Centre Carter et ceux de tous observateurs nationaux et internationaux. Les observateurs du centre Carter estiment que la situation politique se complique puisque le problème de légitimité qu'ils mettaient en avant après la présidentielle s'étend désormais à l'Assemblée nationale.

Le rapport de force asymétrique.

Ce qui est important pour la vraie opposition, c'est de rétablir la symétrie de rapport de force ou carrément l'inverser. Pour y arriver il faut d'abord bien maîtriser les paramètres sur lesquels repose ce rapport de force et adopter des stratégies adéquates. Parmi ces paramètres, nous pouvons citer : le peuple, l'argent, l'armée et les forces de sécurité, la communication et enfin la communauté internationale.
Le peuple est le paramètre le plus important qui donne la légitimité aux élus.

L'argent est le nerf de la guerre sans lequel aucune action valable ne peut aboutir. L'armée et les forces de l'ordre avec leur pouvoir de contrainte confèrent l'impérium au pouvoir élu. Nous observons en ce moment comment le pouvoir illégitime en place à Kinshasa use de ce paramètre pour neutraliser le Président élu de la RD Congo. La communication a toujours servi à tenir le peuple informé de la marche du pays et d'être à l'abri des rumeurs et de la désinformation distillées par les tenants du pouvoir illégitime. Actuellement dans notre pays, tous les médias officiels sont confisqués par la famille politique de Joseph Kabila. C'est la pensée unique parce que les tenants du pouvoir ont réussi à rendre l'opposition aphone. Quant à la communauté internationale, elle s'aligne toujours du côté où se trouve l'avantage par rapport à ce rapport de force. C'est ce que nous venons d'observer en RD Congo avec les positions récentes de certains de nos partenaires extérieurs. Que l'on ne se trompe pas. Il n' y a pas que des intérêts de ces partenaires qui comptent. C'est avant tout la capacité des acteurs politiques de l'opposition d'inverser ce rapport de force qui sera le facteur déterminant du soutien de la communauté internationale.

La question fondamentale est celle de savoir si notre combat avec le Président Tshisekedi permettra d'inverser ce rapport de force. La réponse est forcément affirmative dans la mesure où il a la légitimité populaire. L'avènement d'un Etat de droit en RD Congo étant notre objectif ultime, nous devons commencer par modifier les structures du pouvoir politique et instaurer une démocratie durable. Cela ne peut se réaliser sous certaines conditions : éviter la compromission, chasser la peur et surtout éviter d e s'essouffler prématurément. Toutes les stratégies doivent viser conquérir l'impérium. La participation à cette assemblée nationale n'en est pas une. Elle ne fera que cautionner l'illégitimité.

En effet, toute négociation entre un dictateur et ses opposants démocratiques est vouée à déboucher sur un marché de dupes : la vision "romantique" de dictateurs qui seraient prêts à faire des concessions majeures, est au mieux irréaliste car si un dictateur veut assouplir son régime, il n'a pas besoin de négocier pour le faire. Aucun pouvoir ne peut se maintenir durablement s'il n'a pas d'appui populaire. C'est ce que nos Evêques de la CENCO ont appelé « gouverner par défi ».

L'art d'éluder les dossiers qui fâchent.

Il est souvent reproché à l'opposition d'être aphone ou de se cabrer en permanence dans la défensive alors que la meilleure stratégie politique serait l'attaque avec des dossiers qui mettent en difficulté les adversaires politiques.
L'exemple typique est celui que nous vivons actuellement au sein de cette fameuse assemblée nationale où on s'apprête à valider des mandats des « députés » qui ont des nationalités étrangères. Que fait l'opposition pour faire entendre sa voix à commençant par le Président du Bureau qui ne peut pas prétendre ignorer ce dossier ou qu'il n'a pas de preuve alors que les lettres lui ont été adressées pour lui donner les noms et les preuves de ces caciques de la Majorité présidentielle qui ont des nationalités étrangères. Il ne peut pas ignorer le cas du ministre de la défense sortant de la Défense nationale qui a la nationalité belge.

L'autre sujet qui fâche, c'est la confiscation des médias publics par la famille politique de Joseph Kabila. L'opposition n'a pas encore usé de tous les moyens démocratiques pour libérer ces médias.

Pour l'opinion, ces attitudes de l'opposition sont assimilées à la compromission, à la peur, à l'aveu d'impuissance ou tout simplement à l'irresponsabilité politique par rapport à la constitution de la RD Congo. Avec un peuple impuissant et résigné, il ne faudrait pas que les « élus » de l'opposition adoptent aussi la stratégie de résignation. Une lutte politique sans sacrifices, surtout physiques et matériels, ne peut conduire à un changement démocratique durable.

Cette analyse exclusivement personnelle n'engage que son auteur.

 

LOBITCH KENGO (rwandais) AU SECOURS DE KABILA KANAMBE (rwandais)

2012/3/1 gustave <gustave_lipo@yahoo.com>
 

KENGO LANCE SA CANNE À PÊCHE COMME CANDIDAT INCONTOURNABLE À LA PRIMATURE DE LA MODERNITÉ. KABILA MORDRA-T-IL À L'HAMEÇON ?

 

QUEL HÉRITAGE KENGO A-T-IL LAISSÉ AU PEUPLE CONGOLAIS DEPUIS  ET JUSQU'ALORS ?

La présente analyse, n'implique que la responsabilité de l'auteur lui-même dont je suis.

«Kengo ne peut être un récidiviste ni pour un ticket présidentiel, ni pour la primature. Politiquement parlant, c'est une véritable vipère humaine qui n'embrasse que ses propres intérêts financiers. Il trimbale un gros obus, sur son passé de fidèle allié et lieutenant du maréchal Mobutu, dont il fut Premier ministre à trois reprises (1982-1986 ; 1988-1990 et 1996-1997), Procureur Général de la République, Ambassadeur, membre du Bureau Politique et du Comité Central du MPR. Ainsi, recherche-t-il à s'affermir radicalement la bénédiction des USA et de toute la Communauté internationale, afin que sa candidature manquée à la présidentielle soit soutenue à la primature, pourtant un maniaque déjà vomit par l'opinion congolaise. »

Trois fois au poste de Premier ministre. N'est-il pas suffisant pour céder aussi la place aux autres et surtout à la jeunesse montante car, rien ne prouve sa compétence à ce poste puisque, aucun Congolais ne peut vanter le moindre prix Nobel de son héritage national. L'homme politique qui a fait son temps au rythme du XXème siècle sans succès.

Et j'ajoute l'autre approche dont : Kengo tombe toujours dans les affaires politiques Congolaises comme : «une mèche de cheveux qui tombe dans la soupe.» Qui en voudrait encore avaler cette mèche? S'il est parvenu à le faire avaler à maintes reprises à Mobutu et une fois à Kabila en devenant Président du Sénat, je ne pense pas que Kabila avait bien digéré ce premier coup et j'en suis sûr que Kengo aura à absorber cette fois-ci sa propre mèche car,  Kabila dit : «Assez c'est assez, c'est le moment de la modernité.»

Kengo, champion de décorticage à peigne fin de tous les dires des hauts dignitaires étrangers pour les tailler à sa propre mesure, veut encore cette fois-ci induire Kabila dans l'erreur, en l'enfonçant encore un plus gros clou sous le pied sous le terme du Président Obama (…Gouvernement inclusif…)  Il essaie de faire comprendre vainement à Kabila que c'est lui le maître de l'opposition, c'est lui l'homme de la rigueur pour la modernité donc, le siège de la primature lui convient parfaitement. Mon cher vieux Renard Léon Kengo peine perdue, Kabila a déjà compris vos magouilles.

Kengo s'était fait membre de l'ex AMP, non parce qu'il était convaincu de l'idéologie de Kabila. Selon ses pensées de manipulateur, il avait bien planifié et calculé pour les élections présidentielles de 2011. En gros son projet de société était, occuper le siège de la magistrature suprême à la place de Kabila, par tous les moyens.

KENGO ISOLÉ DE PROJET DE LA MODERNITÉ DE KABILA.

Kabila n'est pas Mobutu. Premier ministre pendant 7 ans (1982-1986= 4 ans; 1988-1990=2 ans; 1996-1997= 1 an; au total : 4+2+1=7). Sans compter les autres postes de haut niveau pendant le règne de Mobutu. Aucun héritage de la part de ce monsieur au peuple Congolais, si ce n'est que de s'enrichir au dépend de ce dernier. En plus, il est parvenu à dribler une fois de plus Kabila en devenant Président du Sénat. À 77 ans, ne pense-t-il toujours pas à la retraite, pour s'occuper de ses progénitures ? pense-t-il être toujours l'homme à la rigueur le plus rusé et comme, il se trouve au milieu des jeunes il se croit toujours plus habile ?

Selon moi, Kengo n'est qu'une vieille grenouille qui veut se faire gros comme un éléphant et à la fin il va éclater sans qu'on lui perce même une simple aiguille.

Kabila n'est pas aussi bête qu'il le croit. Kengo n'a aucune position fixe. Après la chute de Mobutu, qu'était-il devenu ?

À l'arrivée de M'zee Kabila en 1997, Kengo disparu de la circulation en RDC, à destination de la Belgique. Il réapparut en 2006 derrière et au côté de Jean-Pierre Bemba dans sa campagne présidentielle en 2006 pour combattre avec acharnement Kabila. Et remarquez bien chers lecteurs : « Battre campagne au côté de Bemba, en ne  s'adhérant jamais au mouvement politique de Bemba. N'est-il pas louche ?»

À vous,  les membres de la MP et de la PPRD d'en juger, et d'en discuter avec le RAÏS. »  

En janvier 2007, Kengo fut élu au Sénat à partir de l'Équateur. Il posa ensuite sa candidature pour la présidence du sénat en tant qu'indépendant et remporta une victoire surprenante contre Léonard She Okitundu, le candidat de l'Alliance de la Majorité Présidentielle ou AMP.

Reconnu comme Sénateur sous la bannière de Bemba et de son parti (sans pourtant avoir adhérer dans MLC). Quant à la candidature à la Présidence du Sénat, il devient INDÉPENDANT. Ceci ça s'appelle de l'ingratitude. Et jusqu'ici, on dirait que tout le monde est envoûté par ses manœuvres aussi mesquines. Après son élection comme Président du Sénat, le voici adhérer au clan d'AMP. Est-ce-que, vous les membres de MP et du PPRD comprenez ou pas ?

D'un autre côté, comme tous les Kabilistes ne jurent maintenant que par modernité, si on considère le quota sur l'équilibre régional, national…, on ne peut pas toujours confier ce poste à Kengo pour la quatrième fois lui, qui est issu de l'Équateur. Dans le clan de MP; il n'existe pas vraiment un autre candidat compétent et valable d'une autre province pour ce poste ? Cette fois-ci par exemple un ressortissant de la Province Orientale ? C'est juste un constat de la modernité !

Il est clair que : La majorité des Congolais et Congolaises, membre ou pas de clan Kabila, ne veut pas de Kengo comme Premier Ministre. Je dis plus haut ce que les autres confrères et consœurs le disent tout bas. Je suis nationaliste et pour la meilleure démocratie il faut être transparent. Cet avis n'influence à rien la décision de la Majorité Présidentielle, du PPRD et même pas du Président Kabila, s'ils veulent bien de Kengo comme Premier ministre. D'ailleurs on n'ira pas aux urnes pour voter un premier ministre.

En 2011, à la veuille des élections, il se crée un parti et se camouffle dans le camp de l'opposition. Ayant été découvert par les opposants que c'est une puce dangereuse, il n'a plus de choix que se présenter seul comme candidat à la présidentielle sans les alliés de Fatima contre Kabila. Après échec, il est le premier à clamer l'annulation des élections et aujourd'hui il revient à la charge. Quelle audace ?

Gustave Botela Lipo.

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Wednesday, February 29, 2012

TSHISEKEDI: SOURD OU AVEUGLE?

From: Fumu Ngondji <fngondji@yahoo.com>
Date: 2012/3/1
Subject: [ibihwihwiswa] TSHISEKEDI: SOURD OU AVEUGLE?

TSHISEKEDI: SOURD OU AVEUGLE?
Par  Fungula Fumu Ngondji lemaniKongo
 
Tous ceux qui ont l'habitude de me lire regulierement savent que je n'ai jamais cache mon devolu des partis politiques congolais comme de leurs chefs. Dans un de mes articles recents, j'ai pu montrer qu'il n'existe aucune difference entre les petites boutiques installees a travers tout notre pays et ce qu'on appelle parti politique. Dans ces boutiques comme dans les partis politiques, les proprietaires assument tous les droits, devoirs et obligations. Ce qu'on appelle membres n'ont, ni le droit, ni le pouvoir de sanctionner le president du parti - qui, generalement, est le fondateur (selon le modele initie par Mobutu Sese Seko, president fondateur du Mouvement Populaire de la Revolution de triste memoire). Ils, (les membres) ne peuvent meme pas prendre l'initiative de convoquer en session une instance quelconque du parti. Tous les partis politiques Congolais, sans exception, fonctionnent selon les regles de la dictature par lesquelles le plus fort, c.a.d., le chef du parti detient tous les leviers de commandement.
Il en est ainsi, disais-je, de la LIDEC, du PPRD, (actuellement au pouvoir) comme de l'UDPS, le parti d'Etienne Tshisekedi sur lequel sont fondes (pourtant) les espoirs de la majorite du peuple Congolais de reprendre le controle de leur pays a l'occasion des elections, (dites democratiques), envisagees en novembre 2011.
 
Je faisais alors remarque dans mon article qu'aucun parti politique Congolais n'est en mesure de gouverner avec competence, meme s'il arrivait, par accident, comme cela a toujours ete le cas dans notre pays, que l'un de ces partis accede au pouvoir dans l'hypothese ou Joseph Kabila serait  courcicuite par ses proteges occidentaux.
 
POURQUOI?
Parce que gouverner, c'est visionner, prevoir, preparer, former, planifier, organiser, structurer, etc..etc... Nous savons tous qu'aucun parti politique existant aujourd'hui au Congo n'a pu prendre conscience de ces constances fondamentales. Et cela pour la simple raison que ces partis, a l'exception de l'UDPS et du PALU, ont ete improvises a l'approche des elections de 2006 et celles attendues pour novembre 2011. Un parti improvise ne peut produire qu'un gouvernement improvise. Et comment appelle-t-on les acteurs de l'improvisation? Des comediens. Ils font fortune dans l'art d'improvisation (amuser ou faire rire le public). Mais un etat ne peut jamais prosperer avec des comediens au sommet du pouvoir. L'experience du Congo depuis 51 ans est suffisamment edifiante en cette matiere.
Meme l'UDPS et le PALU, dans la forme ou ils sont aujourd'hui ne seraient pas capables de former un gouvernement competent si on ne jugeait que par leur age. Ce n'est pas qu'il y manquerait des hommes capables d'assumer des fonctions de gouvernants. Il y a bien de millions de Congolais possedant des diplomes de toutes sortes. Mais posseder un diplome et manager ou diriger une entreprise ou un pays sont deux choses differentes.
 
On pourrait sans doute me poser la question pourquoi, connaissant tout cela, ai-je alors soutenu la candidature d'Etienne Tshisekedi pour la presidence de la republique aux elections de 2011?
Je crois avoir deja eu l'occasion de repondre a cette question en disant que mon choix etait fonde sur le principe d'intrancigeance de Tshisekedi aux valeurs d'honnetete et de fidelite qu'il a observe tout au long de ses 25 ans d'opposition aux regimes de dictature dans notre pays apres son divorce avec Mobutu. J'ai toujours pense qu'apres avoir resiste a la corruption morale, intellectuelle et spirituelle avec une telle force de caractere - sans pour autant etre un saint - Tshisekedi serait capable de confronter avec la meme discipline n'importe quel autre obstacle pour donner a notre pays un regime politique et economique repondant au desiderata de tous.
 
QUESTIONS
C'est la raison pour laquelle j'ai prefere observer plutot que de juger trop hativement ce qui se passe en ce moment dans notre pays. Mais a l'allure ou vont les choses, on est en droit de se poser quelques questions sur la demarche et la vision de cet homme que la majorite de notre peuple s'est choisi comme leader. reconnu ou pas par les forces caballes qui nous regentent. Plusieurs fois dans le passe, je me suis en effet interroge sur la demarche de Tshisekedi a realiser son reve de briguer un jour le sommet du pouvoir dans notre pays aussi bien que sur sa vision. Bien que nous sachions tous que la classe politique congolaise dans son ensemble, opposition comme celle au pouvoir est totalement corrompue et qu'il est difficile de faire confiance a qui que ce soit lorsqu'il s'agit de negotiation politique; Ce qui expliquer la mefiance de Tshisekedi a s'associer intimement avec les autres chefs des partis d'opposition au regime de Kabila; quiconque se veut  le porte etendard de tout un peuple ainsi que se reclame Tshisekedi, doit etre capable de concevoir une formule lui permettant d'ecouter et d'etre ecoute par toutes les fractions, favorables ou defavorables a ses vues, de maniere a controler le terrain.
 
Ce n'est pas pour rien que les representants des Congregations religieuses , particulierement les Catholiques, se melent a la politique. L'histoire du monde leur a prouve que les princes, princesses, reines, rois et empereurs de ce monde ont souvent preferer se confier a eux (derriere le confessional) pour dialoguer avec les diplomates des pays amis ou ennemis.
 
Et pour dialoguer avec ces differents intermediaires, Tshisekedi doit avoir des pleinipotentiaires non seulement efficaces, mais bien formes dans l'art des affaires du monde. Raison de plus pourquoi je n'ai jamais cesse de protester contre le secret qui regne autour des ceux qui constitue le cercle des conseillers et collaborateurs directs d'Etienne Tshisekedi. Le peuple a le droit de connaitre qui sont ceux qui influencent leurs leaders. Qu'il s'agisse de Tshisekedi ou de Kabila Kabange, l'usurpateur. Parce qu'a travers la personalite, qualites et capacites de leurs collaborateurs, nous pouvons aussi juger les orientations de ceux qui gouvernent.
 
Dans le meilleur des mondes, la decision prise par Tshisekedi de se proclamer president de la republique avant ou apres la foire electorale aurait du faire l'objet de serieuses considerations entre ses conseilleurs et toutes les fractions politiques favorables a sa vision. Si une telle formule etait de rigueur, je doute fort qu'elle aurait fait l'unanimite. Et cela aurait pu consolider l'union et la puissance des forces de l'opposition alliee derriere Etienne Tshisekedi, forces dont il a tant besoin en ce moment pour s'imposer comme alternative aux yeux de l'opinion tant nationale qu'internationale.
 
Depourvu d'un equipage professionnel avec premier et  deuxieme officiers en charge des differentes operations, le bateau de Tshisekedi navigue sans supervision puisque le commandant est seul devant la boussole sans savoir dans quel etat sont les autres composantes de son bateau. Et de surprise en surprise, il risque de terminer en catastrophe. La premiere de ces surprises a ete la presence de 42 representants de l'UDPS et plusieurs autres, issus de la foire electorale. Sourd ou aveugle, Tshisekedi n'a, ni entendu parler d'eux; ni ne les a vus venir. Et personne dans son entourage n'a pense a lui suggerer la moindre demarche la-dessus.  Comme tout commandant d'un bateau a la derive, Tshisekedi ne s'attendait pas du tout que l'un de ces representants etait le plus age des 500 membres issus de la foire electorale de Ngoy Mulunda. Au terme de ce qu'on appelle loi (dans un pays des "Hors-la-loi"), le representant de l'UDPS devenait d'office, president provisoire de l'assemblee nationale. N'ayant jamais consulte le president-fondateur de l'UDPS, le doyen d'age des 500 a agit selon sa conscience, c.a.d., assumer les responsabilites lui assignees par le peuple qui l'a choisi - je n'ose pas user le terme "elu". Troisieme surprise, Tshisekedi donne l'ordre a son directeur de cabinet d'annoncer que ce doyen d'age, president provisoire de l'assemblee nationale est revoque du parti, oubliant de nous informer sur base de quel article de la constitution de l'UDPS et qui a pris cette decision, quand, pourquoi et ou?
 
Faut-il ou pas continuer a croire que Tshisekedi est toujours capable de donner a notre pays un regime politique et economique repondant au desiderata de tous? Ma reponse est affirmative. En depit de toutes ses gaffes, Tshisekedi reste un homme honnete et capable de se reformer. Pourvue qu'il trouve autour de lui des collaborateurs aussi honnetes que lui-meme qui ne se contentent pas de le flatter et le tromper comme ils l'ont fait jusqu'ici.
 

 
 
 
 
 

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« Mon Dieu ! Mon Dieu ! Dans quel temps m'avez-vous fait vivre ! »

Le Rwanda est cet étrange pays où de s'être beaucoup trompé dans le passé constitue une présomption de lucidité pour l'avenir.

Baremera ga !

ut jam taceam quod in brutis plura observentur quæ humanam sagacitatem longe superant et quod somnambuli in somnis plurima agant quæ vigilando non auderent, pour taire pour l'instant ce fait qu'on observe chez les bêtes un assez grand nombre de choses qui dépassent de beaucoup la finesse humaine et que les somnambules font dans leurs sommeils un très grand nombre de choses qu'ils n'oseraient faire éveillés. Ikibya cyundi kirakandika.
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Un pasteur deporte de Suede a ete torture a Kinshasa ___ A PASTOR DEPORTED FROM SWEDEN TORTURED IN DRC

 
A PASTOR DEPORTED FROM SWEDEN TORTURED IN DRC
 
 
Published: 29 Feb 12 15:10 CETA Congolese pastor who was deported from Sweden last week after losing a long-running fight for asylum was reportedly beaten upon returning to his home country, just as his Swedish supporters had feared.
 
"I have been severely tortured and beaten, and there are pictures of damage that will show you the scars that will remain," pastor Jean Kabuidibuidi wrote in an email to a Swedish refugee activist.

Kabuidibuidi, 41, is an outspoken critic of the regime in the Democratic Republic of Congo and came to Sweden in 2003 to seek political asylum.

However, the Swedish Migration Board (Migrationsverket) denied his request, ruling that Kabuidibuidi's life would not be at risk should he return to Congo.

After being held for the past four months at an immigrant detention centre outside of Stockholm and managing to avoid deportation on three separate occasions, Kabuidibuidi was whisked away by police and deported in secrecy on the night of Friday, February 24th.

The pastor's representative in Sweden, Claes Strömvall, was not even told of the move, and called the deportation "deplorable".

"The police wouldn't give me any information yesterday and cited security concerns," Strömvall said in a statement on Friday.

At first, Kabuidibuidi's supporters weren't even sure he had been deported, only receiving confirmation the following day from a cryptic SMS sent by the pastor to a supporter in Sweden. 

"He is such a strong critic of the Congolese regime, and Congo is a dictatorship of divine grace. Everyone knows how they treat people there except the Swedish Migration Board," Strömvall told Expressen newspaper.

"We have argued that he could be imprisoned, tortured or executed. Now all of these have been done except the execution."

Kabuidibuidi was allegedly taken away upon arrival, before being beaten and then set free. He is now believed to be recovering in hospital. 

"I have been tortured. They took all my money and my clothes. I am damaged and have pain all over my body. Now I am in hospital," he wrote in a text message to Expressen.

According to the Migration Board's rules, asylum seekers are usually allowed to stay in Sweden if there is a risk of them being tortured.

However, the agency concluded that, based on available information, there was little chance that Kabuidibuidi would be tortured when he returned to Congo, according to Expressen.

But the pastor's supporters in Sweden continue to contest the decision, especially in light of Kabuidibuidi's claims that he has been tortured.

"The pictures of the injured Pastor Jean show, in all probability, he has been subjected to torture and that the Migration Board has been wrong in their contention that they are no risks for Jean to be deported to the Congo," Maria Furusand, a pastor of Elimkyrkan in Stockholm, said in a statement.

"The Swedish government has put Jean's life at risk. Now, the rules must be revised so that no more people will be deported from Sweden to be tortured."

The Migration Board, meanwhile, stands by its decision.

"Our decision is based on the information we had access to," spokesperson Johan Rahm told Expressen.

Rahm also emphasized that it remains unclear whether or not Kabuidibuidi was actually tortured.

"I don't think you can draw that conclusion. The information that has come to light is unconfirmed," he said.
 
 
           Thé Mulindwas Communication Group
"With Yoweri Museveni and Dr. Kiiza Besigye Uganda is in anarchy"
           
Kuungana Mulindwa Mawasiliano Kikundi
"Pamoja na Yoweri Museveni na Dk. Kiiza Besigye Uganda ni katika machafuko"
 
G.Lutonadio
P Save a tree...please only print this e-mail if it is genuinely required.

"We will remember not the words of our enemies, but the silence of our friends."
"Nous ne nous souviendrons pas des paroles de nos enemis mais plutot du silence de nos amis" 

"Tout militaire sans formation ideologique, c'est un criminel en puissance et malheur a ceux qui baillonnent leur peuple: Thomas Sankara"

"Je me demande pourquoi vous soutenez ces navires de la course au pouvoir appelés partis politiques mis en place pour que nous ne réalisions jamais ce qu'est reellement la politique et la démocratie et de toujours nous faire accepterer le mensonge sur la vérité. Vous ne pouvez jamais gagner un match en utilisant les règles du jeu qui peuvent etre changer par ses inventeurs en un clein d'oeil afin d'y sortir tourjours gagnant."

Open your eyes and your  mind with www.tpuc.org

A lire: THE CONGO !

THE CONGO
Those close to me know my Peace Corps village in the Democratic Republic of Congo had an amazing impact on my professional and personal life. It prompted me to become a journalist, a mother, and prompted me to create a digital platform that tells stories about women and girls in the developing world. So when I learned that Stanford was holding a 50th anniversary symposium last weekend, I volunteered to take some oral histories for the JFK Library in Washington, and to give my own.

Sunday, February 19, 2012

Katumba Mwanke: Revelations? Assassinat ?

Meme les collabos Kanambiste donnent raison a Congonet Radio.
Le journal d'un << eboueur>> Kanambiste et lech-c...des rwandais, LeSoft, doute aussi de la these de l'accident en evocant plusieurs hypotheses. Ce journal s'etonne du refus du gouvernement congolais d'autoriser des autopsies sur les pilotes et surtout de laisser les americains, proprietaires du jet, de faire une enquete approfondie. Que veut cacher Kabila ? La reponse est simple.
 
Congonet Radio
 
Voici l'article du Soft

Katumba Mwanke meurt comme son ami Samba Kaputo: à la veille de grandes échéances

Le Gulfstream 4 immatriculé N2SA immobilisé après sa sortie de piste à Kavumbu. Le jet s'est brisé en trois.
 
MISE EN LIGNE LE 14 FÉVRIER 2012 | LE SOFT INTERNATIONAL N° 1151 DATÉ 13 FÉVRIER 2012.
Fauché dans le crash du jet Gulfstream 4 survenu dimanche 12 février 2012 sur la piste de Kavumu à Bukavu aux environs de 13 heures locales, le Député PPRD-Majorité, Augustin Katumba Mwanke, 49 ans (né le 15 oct. 1963) est décédé comme son ami de tous les temps qu'il n'avait eu de cesse de pleurer: le Député PPRD-Majorité Guillaume Samba Kaputo: à la veille des échéances politiques majeures et au moment où le Chef de l'État avait le plus grand besoin de lui.

Comme après la brusque disparition de celui qui fut l'homme clé dans le dossier du jeu et des joueurs pendant et après le dialogue inter-congolais de Sun City, l'accident tragique du jet qui a ôté la vie au Super Conseiller du Président souvent incompris par la classe politique laisse un vide dans un contexte de défis que le Chef de l'État s'est juré de relever.

Le président de la République Joseph Kabila Kabange qui a appris la nouvelle du crash de Kavumu et de la disparition de son conseiller alors qu'il présidait dimanche 12 février une réunion de sa majorité dans sa ferme de Kingakati, banlieue Ouest de Kinshasa, a rendu hommage à son conseiller en s'inclinant lundi 13 février au domicile du défunt devant la dépouille mortelle arrivée peu avant par vol spécial de Bukavu avant de repartir dans la soirée le même jour à Lubumbashi au Katanga où les funérailles seront organisées.

Katumba Mwanke sera porté en terre mercredi 15 février dans sa ville natale de Pweto, Katanga.

Joseph Kabila Kabange était accompagné dans cet hommage à Kinshasa de sa sœur jumelle Jaynet et de son frère Zoé élus députés du Katanga.

Député réélu de la circonscription de Pweto, Augustin Katumba Mwanke a été tué avec le pilote, le co-pilote de nationalité américaine selon certaines sources et deux paysans fauchés au sol. Le jet privé a raté son atterrissage sur la petite piste de Kavumu.

Cinq autres occupants ont été blessés et transférés en Afrique du Sud par un avion hôpital pour y suivre des soins.

Il s'agit du ministre des Finances Augustin Matata Ponyo, du gouverneur du Sud Kivu Marcelin Cishambo, du conseiller diplomatique du Chef de l'État Antoine Ghonda Mangalibi, du Député sortant Oscar Gema, oncle maternel de Ghonda et ancien A-dg de l'Ogedep, Office de gestion de la dette publique, et de l'homme d'affaires local Bertrand Bisengimana.

L'avion construit en 1989 arrivait de Kinshasa via Goma quand il a raté son approche et s'est posé au milieu de la piste avant de finir sa course dans un ravin après s'être coupé en trois parties.

Le jet immatriculé N2SA, propriété de la firme américaine LDCo, volait pour la compagnie aérienne Katanga Wings dont l'un des propriétaires est l'homme d'affaires belge Philippe Demoerloose propriétaire de la compagnie Hewa Bora.

A la suite d'irrégularités, le ministère des Transports et Voies de communication a annoncé le retrait de la licence de cette compagnie ainsi que de sa compagnie sœur Katanga Express.

C'est le deuxième accident d'avion dans le pays en deux semaines, après le crash d'un Antonov 28 de Tracep Congo le 30 janvier qui avait fait trois morts.

Toutes les compagnies aériennes de R-dC ont été blacklistées et ne volent ni en Union Européenne ni aux Etats-Unis, les griefs vont de l'absence de vérification des licences de pilotes au manque de rigueur dans l'entretien d'un parc aérien généralement trop vieux. Le dernier crash majeur remonte à juillet 2011, quand un Boeing 727 de la compagnie privée Hewa Bora Airways s'était écrasé près de l'aéroport de Kisangani, faisant 83 morts dont 79 passagers. A ce jour, nul ne sait des enquêtes qui auraient pu être menées alors que HBA a reçu l'autorisation de redécoller.

IMPRUDENTE LA THESE DU MINISTRE DES TRANSPORTS.
Ancien patron de la compagnie Hewa Bora Airways et ancien représentant auprès de la Fédération des entreprises du Congo (patronat) du Comité professionnel des transporteurs aériens, Stavros Papaioannou ne partage pas l'avis du ministre des Transports sur le crash du jet.

«Le ministre a déclaré que l'accident est dû à une erreur de pilotage. Moi, je trouve qu'en ce moment, il est vraiment prématuré et déplacé qu'on puisse aboutir à des conclusions d'enquête sans même avoir vu l'avion. Premièrement, suivant l'annexe 13 de l'OACI, c'est un devoir du gouvernement de pouvoir mettre sur pied une commission d'enquête».

«Et cette commission d'enquête a des devoirs. L'un de ces devoirs - étant donné que les corps des deux pilotes sont encore là - il faut les autopsier pour voir s'ils n'ont pas été empoisonnés, s'il n'y a pas eu crise cardiaque, s'ils n'ont pas succombé à un AVC, s'il n'y a pas eu un malaise quelconque qui leur aurait conduit à perdre le contrôle de l'aéronef…»

«On nous dit que l'avion s'est posé au milieu de la piste. Mais le fait de le poser au milieu de la piste ne conduit pas forcément à un accident parce que cet avion a été tellement puissant du point de vue notamment de son système de freinage que même s'il se pose au milieu de la, il aurait pu ne pas terminer sa course dans la brousse. Donc, quelque chose d'autre s'est passé certainement dans cet accident. Il faut investiguer».

«Est-ce qu'il n'y a pas eu des trains d'atterrissage qui ont lâché? Est-ce qu'il n'y a pas eu de problèmes hydrauliques à ce moment-là? Etc. C'est tout ça qu'il faut regarder. Maintenant, on dit que l'avion a atterri au milieu de la piste mais pourquoi a-t-il atterri à cette place? Qui l'a vu? Si quelqu'un l'a vu, c'est la tour de contrôle. Mais si la tour de contrôle l'a vu, pourquoi ne lui a-y-elle pas demandé tout de suite de redécoller ayant touché le sol trop tard. C'est dans l'obligation d'une tour de contrôle. Est-ce que la tour de contrôle a fait son métier? Si elle ne l'a pas fait, pourquoi ne l'a-t-elle pas fait? Quel est l'entraînement d'une tour de contrôle? Est-ce que cette tour existe d'abord? Est-ce que les gens qui y travaillent ont des licences? Est-ce qu'ils ont fait le travail qu'ils devaient faire? Quel est le dernier recyclage que ces gens qui sont là ont suivi? Autant de questions qu'il faut se poser».

«D'autre part, on nous dit aussi que les deux pilotes avaient des nationalités différentes: l'un était un Tchèque, l'autre un Sud-Africain. Est-ce ces gens ont eu, ensemble, un entraînement adéquat pour se mettre d'accord sur les procédures d'atterrissage d'un avion en cas d'urgence? Certainement, ils ont eu une urgence en vol et c'est possible qu'ils n'aient pas su réagir parce qu'ils n'étaient pas entraînés de la même façon, et qu'ils ont pris des mauvaises décisions? Cet avion dispose-t-il du manuel avec les SOP (Standard Operation Procedure), c'est-à-dire les procédures qu'ils doivent utiliser? Il faut sans doute prendre de bonnes décisions et des mesures d'urgence s'imposent car il s'agit de nos vies et de celles de nos enfants et il faut arrêter l'hémorragie. Il faut qu'on puisse enquêter sur ce qui s'est passé...»

«C'est donc prématuré de pouvoir déclarer que c'est uniquement une erreur de pilotage. Sinon, on ne rend service ni à l'aviation ni à qui que ce soit. Quand il y a un drame comme celui de la piste de Kavumu, et qu'il y a des personnes qui ont perdu la vie, c'est déjà un drame».

«Le seul résultat qu'on peut en tirer, c'est d'essayer de savoir au moins pourquoi ces personnes sont mortes afin que cela puisse prévenir un autre accident. Les commissions d'enquête qui sont mises sur pied ici, elles sont dirigées par des incompétents, qui ne savent pas de quoi ils parlent».

« Si un pays n'a pas d'experts pour mener une enquête, il peut demander à un autre pays de le faire. En l'occurrence ici, comme l'immatriculation de l'avion est américaine, le constructeur américain, et le concepteur américain, c'est donc tout à fait dans le devoir de l'autorité congolaise de pouvoir faire appel aux Américains pour enquêter. Au moins, on est sûr que l'enquête va bien se faire et qu'on va aboutir à des conclusions».

En évocation, Le Soft International qui l'a connu, publie une édition spéciale papier témoignage datée du 14 fév. n°1051 intitulée: Ce qu'il fut.

T. MATOTU.
lesoftonline.net 14/02/2012