Cher Lambert !
Salut !
J'ai lu avec intérêt tes observations relatives à la dernière publication de l'APRODEC asbl. Tu es libre de croire ou non à la sainteté de Jimmy Carter et de sa fondation.
Sans aller très loin, je te demanderais notamment:- de revisiter la politique américaine par rapport au dictateur Mobutu à l'époque où Jimmy Carter était à la Maison blanche;- de lire ou relire tous les rapports publiés par le Centre Carter sur la mascarade électorale de 2005-2006;- de relire les déclarations que le porte-parole du Centre Carter a faites avant la sortie de leur rapport préliminaire du 10 décembre 2011;- de dire pourquoi le Rapport préliminaire publié par le Centre Carter le 10 décembre 2011 et le 23 février 2012 contredisent-ils les précitées affirmations qui ont été faites par son porte-parole ?Si tu as des réponses à toutes mes questions en sus peut-être que tu comprendras la stratégie de l'APRODEC asbl…
Bien à toi,BS KalomboAPRODEC asblTél: 0032.484.925.836
---------- Message transféré ----------
De : Ngoi Lambert <ngoilambert2011@gmail.com>
Date : 20 mars 2012 11:41
Objet : Erreur de l'APRODEC vis a vis du Président Jimmy CARTER
À : Asbl Aprodec <aprodecasbl@gmail.com>
Chers amis de l'APRODEC,J'ai ete surpris et un peu choque de lire votre lettre au Prix Nobel Jimmy Carter. Ce genre d'attitude aggressive, bien que legitime en milieu francophone, est difficilement acceptable par les anglophones. Ce n'est jamais aux auteurs [anglophones] de poursuivre ou fustiger ceux qui abusent leur bonne foi avec des citations selectives et des interpretations tendancieuses de leurs ecrits. Votre accusation de corruption passive risque d'etre tres mal prise et vous faire passer pour des malveillants que vous n'etes pas. Vous faites un travail patriotique unique et tres remarquable, ne le discreditez donc pas avec des erreurs de ce genre. D'autre part le Centre Carter n'est pas Jimmy Carter. Et vice versa. Ne faisons pas inutilement de SEM Jimmy Carter et du Centre Carter des ennemis. Ils ont deja enormement aide la RDC avec leur rapport bien que celui-ci ait ete, a notre avis, tres modere. Il faut neamoins les en remercier car ils auraient pu tout aussi bien user du chantage pour soutirer des dizaines de millions de dollars de Kanambe au lieu de la pitance de 500 mille euros que leur a fourni la Belgique. Qui ne sait pas que Monsieur Didier REYNDERS est aussi cupide qu'intellectuellment malhonnete ?Lambert NgoiCitoyen de la RD CongoJapon2012/3/20 Asbl Aprodec <aprodecasbl@gmail.com>
Mesdames, Messieurs,
Notre Association vous prie de prendre connaissance des termes de sa lettre de mise en demeure adressée au Président Jimmy CARTER dans laquelle elle invite le Centre Carter à désavouer - nommément et publiquement - dans les meilleurs délais Monsieur Didier REYNDERS (MR) Ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique suite à l'usage abusif et répétitif qu'il fait des rapports préliminaire et intermédiaire du Centre Carter, pour appuyer ses allégations selon lesquelles il n'existerait aucune preuve permettant de remettre en question l'élection frauduleuse de Joseph KABILA d'une part et d'autre part, le Centre Carter aurait conclut à l'impossibilité de remettre en cause les résultats de l'élection tels que proclamés par la CENI et confirmés par la Cour Suprême de Justice. Ceci, alors que de façon contradictoire Monsieur Didier REYNDERS a lui-même reconnu devant le Sénat de Belgique que la légitimité de Joseph KABILA est affectée par de très graves irrégularités. Autrement dit, Monsieur Didier REYNDERS affirme à la fois une chose et son contraire. Dans ces conditions, comment peut-on lui accorder encore le moindre crédit ?
A défaut de réserver une suite escomptée, endéans les huit jours de la saisine, notre Association sera au regret de considérer que l'octroi par le Gouvernement fédéral belge (expert du dossier congolais pour le compte de la communauté internationale, selon le Sénateur belge Armand de DECKER) au mois d'octobre 2011 d'un montant de 500 000 euros à la mission internationale d'observation d'élections du Centre Carter constitue un acte de corruption passive et qu'il relève d'un trafic d'influence. Le cas échéant, notre Association pourrait considérer « lata sensu » que le Centre Carter serait complice d'usurpation de fonction et partie prenante dans une association internationale de malfaiteurs. Cf. La planification et l'exécution de la fraude électorale en République Démocratique du Congo en faveur de Joseph KABILA.
Lire la suite via le lien suivant : http://aprodec.blog4ever.com/blog/lire-article-467504-8832089-letter_de_mise_en_demeure_adressee_par_l_aprodec_a.html
Nous vous prions de croire,Mesdames, Messieurs, en l'assurance de notre haute considération.
Fait à Bruxelles, le 19 mars 2012.
Pour l'APRODEC asbl,
[Signature]____________________Benjamin Stanis Kalombo
Président et Administrateur-délégué
Tél : 0032.484.925.836________________________________________________________________________________APRODEC asbl : N°d'entreprise (Moniteur Belge) : 891.074.266 ; Siège social : Rue desVétérinaires, 89 Boîte 3-1070 Anderlecht (Belgique); Tél/Fax : 0032.484.925.836E-mail : aprodecasbl@gmail.com Blog: http://aprodec.blog4ever.com; Nous rejoindre sur facebook : http://www.facebook.com/aprodecasbl; Nos Statuts : http://www.ejustice.just.fgov.be/tsv_pdf/2007/08/03/07116757.pdf; Delta Lloyd Bank:132-5334362-82 IBAN:BE25132533436282 BIC: BNAGBEBB
Nous remercions tous nos compatriotes et amis de notre pays qui copient nos emissions sur CD et les re-distribuent gratuitement partout au Congo a ceux qui n'ont pas acces a internet. C' est un service patriotique d'une valeur inestimable. La patrie vous en sera reconnaissante. Site web: www.congonetradio.com
Wednesday, March 21, 2012
Re: Erreur de l'APRODEC vis a vis du Président Jimmy CARTER
Tuesday, March 20, 2012
Erreur de l'APRODEC vis a vis du Président Jimmy CARTER
Mesdames, Messieurs,
Notre Association vous prie de prendre connaissance des termes de sa lettre de mise en demeure adressée au Président Jimmy CARTER dans laquelle elle invite le Centre Carter à désavouer - nommément et publiquement - dans les meilleurs délais Monsieur Didier REYNDERS (MR) Ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique suite à l'usage abusif et répétitif qu'il fait des rapports préliminaire et intermédiaire du Centre Carter, pour appuyer ses allégations selon lesquelles il n'existerait aucune preuve permettant de remettre en question l'élection frauduleuse de Joseph KABILA d'une part et d'autre part, le Centre Carter aurait conclut à l'impossibilité de remettre en cause les résultats de l'élection tels que proclamés par la CENI et confirmés par la Cour Suprême de Justice. Ceci, alors que de façon contradictoire Monsieur Didier REYNDERS a lui-même reconnu devant le Sénat de Belgique que la légitimité de Joseph KABILA est affectée par de très graves irrégularités. Autrement dit, Monsieur Didier REYNDERS affirme à la fois une chose et son contraire. Dans ces conditions, comment peut-on lui accorder encore le moindre crédit ?
A défaut de réserver une suite escomptée, endéans les huit jours de la saisine, notre Association sera au regret de considérer que l'octroi par le Gouvernement fédéral belge (expert du dossier congolais pour le compte de la communauté internationale, selon le Sénateur belge Armand de DECKER) au mois d'octobre 2011 d'un montant de 500 000 euros à la mission internationale d'observation d'élections du Centre Carter constitue un acte de corruption passive et qu'il relève d'un trafic d'influence. Le cas échéant, notre Association pourrait considérer « lata sensu » que le Centre Carter serait complice d'usurpation de fonction et partie prenante dans une association internationale de malfaiteurs. Cf. La planification et l'exécution de la fraude électorale en République Démocratique du Congo en faveur de Joseph KABILA.
Lire la suite via le lien suivant : http://aprodec.blog4ever.com/blog/lire-article-467504-8832089-letter_de_mise_en_demeure_adressee_par_l_aprodec_a.html
Nous vous prions de croire,Mesdames, Messieurs, en l'assurance de notre haute considération.
Fait à Bruxelles, le 19 mars 2012.
Pour l'APRODEC asbl,
[Signature]____________________Benjamin Stanis Kalombo
Président et Administrateur-délégué
Tél : 0032.484.925.836________________________________________________________________________________APRODEC asbl : N°d'entreprise (Moniteur Belge) : 891.074.266 ; Siège social : Rue desVétérinaires, 89 Boîte 3-1070 Anderlecht (Belgique); Tél/Fax : 0032.484.925.836E-mail : aprodecasbl@gmail.com Blog: http://aprodec.blog4ever.com; Nous rejoindre sur facebook : http://www.facebook.com/aprodecasbl; Nos Statuts : http://www.ejustice.just.fgov.be/tsv_pdf/2007/08/03/07116757.pdf; Delta Lloyd Bank:132-5334362-82 IBAN:BE25132533436282 BIC: BNAGBEBB
Sunday, March 04, 2012
GUERILLA: FINANCER LES 250 COMBATTANTS A KINSHASA
FINANCER LES 250 COMBATTANTS A KINSHASA
Appel a cotiser 1.200.000 USD
(un million deux mille dollars americains)
La non-violence a ses merites et ses limites. Le temps est venu pour la diaspora patriotique de cotiser et payer adequatement les 250 combattants prets a donner leurs vies pour la patrie a Kinshasa. Le VRAI combat politique a lieu au Congo. Pas sur internet. Pas dans les salles et l...es rues en Occident. Nous devons AGIR a Kinshasa.
Kabila Kanambe et les collabos ne partiront que par la force.
SEM Etienne Tshisekedi est (avec raison) resolument et IRREVERSIBLEMENT non-violent, pacifiste. Il doit le rester. SEM Etienne Tshisekedi ne donnera JAMAIS son accord pour la creation d'une force armee aussi patriotique soit-elle. Neamoins, vu les limites de la non-violence et l'impatience du peuple, nous devons, dans ce cas, agir sans requerir l'aval de M. Tshisekedi et sans l'informer. Il y a en effet urgence et necessite absolue.
Rappel: Kabila Kanambe et les collabos ne partiront que par la force.
Lorsque les traitres collabos commenceront a etre inquietes et elimines systematiquement, le regime tombera de lui-meme.
IMPORTANT: On ne negocie jamais avec un dictateur, on l'abat. Autrement, le dictateur vous tournera en bourriques et vous liquidera. Les compatriotes congolais de la diaspora sont donc invites a contribuer chacun 100 a 300 USD dollars par mois.
Comment cet argent sera-t-il LEGALEMENT collecte au sein de la diaspora ? Comment et par quelle equipe cet argent sera-t-il gere? Qui sont les 250 combattants a Kin? Ou sont les armes ? Des Responsables Locaux sont prets a repondre face-a-face a vos questions au cours de reunions en cercles restreints dans vos pays et villes de residence. En effet, ceci ne peut faire l'objet des discussions publiques, conferences ou debats dans les medias. Ne contribuez pas si vous n'etes pas satisfaits de nos reponses. En effet, nous n'avons pas besoin des tiedes, des debatteurs, des donneurs d'idees ou de lecons. L'heure est a l'action.
Notre inspiration: la Resistance Francaise, la Revolution Americaine et la Revolution Cubaine.
Pour Connaitre les Responsables locaux en Asie, au Canada, en France, aux USA, en Afrique du Sud, veuillez me contacter pour la coordination (Lambert Ngoi: TEL 00819084538549 de 11H00 a 14H00 GMT ).
Le nouveau gouvernement de la RDC, au nom du peuple congolais et sous l'egide de notre elu M. Etienne Tshisekedi, saura concretement exprimer sa gratitude aux contributeurs de la diaspora. Ceci est une certitude.
C'est notre derniere chance et notre dernier combat.
Oyo ekoya, eya !!
L’UDPS persiste et signe : les députés singeant au Palais du Peuple seront exclus
(Le Potentiel 01/03/2012)
Où va la République démocratique du Congo ? Interrogation pertinente au moment où l'on assiste à la mise en place progressive des institutions de la République alors que ne cesse d'enregistrer des critiques sur la crédibilité du processus électoral.
Entre-temps, l'UDPS menace les députés élus sous son label d'exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Le parti cher à Etienne Tshisekedi décide donc d'évoluer en dehors des institutions nationales. C'est donc la crise politique qui se précise et s'accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu'à inquiéter les partenaires extérieurs.
On savait déjà que le président national de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, candidat à la dernière élection présidentielle, avait rejeté les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la Cour suprême de justice. Cette réaction a suscité un débat et des interrogations pour autant qu'elle jetait les bases d'une énième crise politique en République démocratique du Congo. Aussi, soucieux d'éviter à la RDC des jours incertains, des initiatives ont été déclenchées, évoquant la possibilité d'un dialogue.
Le déjeuner chez l'ambassadeur allemand au président national de l'UDPS, confirme bel et bien l'existence d'une crise politique. Il ne faut plus la nier.
Voilà que le Centre Carter saisit ce moment pour rendre public son rapport définitif sur les élections du 28 novembre 2011. Cette organisation de promotion de la démocratie conclut en des termes sévères que le processus électoral en RDC a été entaché de graves irrégularités, que les élections du 28 novembre ne sont pas du tout crédibles. Elles posent nettement le problème de légitimité.
Ce rapport relance ainsi le débat. C'est dans ce contexte que quelques députés de l'Opposition ont décidé de boycotter les travaux de l'Assemblée nationale jusqu'à ce que leurs préoccupations soient prises en considération. Bien plus, l'UDPS menace les députés élus sous son label d'exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Du coup, la crise politique se précise et s'accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu'à inquiéter les partenaires extérieurs. Voire à les diviser.
Des lendemains incertains
Que va-t-il se passer maintenant ? C'est la question fondamentale. Une chose est vraie, c'est qu'en politique, tout fait, tout événement, mineur soit-il, mérite qu'il soit vite géré pour éviter qu'il ne s'éternise avec toutes les conséquences imprévisibles. Ceci dit, la crise politique est là, il faut la gérer.
Autre chose, c'est que rien n'arrêtera la mise en place des institutions nationales. Certes, comme toutes les parties ont reconnu qu'il y a eu de graves irrégularités qui ont été commises, allant jusqu'à poser le problème de légitimité, il faudra un consensus de toutes les parties congolaises pour annuler ces élections. Or, la réponse est bien connue : il n'y aura pas de consensus.
D'autre part, en partant du principe qu'il vaut mieux «de mauvaises élections que pas d'élections du tout», même les partenaires extérieurs ne sont pas prêts à cautionner ce schéma. Ils continueront à privilégier la poursuite du débat national au sein des institutions.
Par ailleurs, l'Opposition semble divisée. Seule l'UDPS est radicale et tranchante, allant jusqu'à menacer ses députés d'exclusion. Voilà une autre dimension de cette crise politique, car la décision de l'UDPS, après la validation des mandats est sans effet. «Ses» députés continueront à siéger au Parlement. Ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur le parti.
Tous ces faits confirment l'existence de la crise politique en RDC. Bien plus, elle s'accentue en prenant des dimensions multiformes. Le fait que l'Occident soit déjà divisée autour de la crédibilité des élections aura des conséquences néfastes sur la classe politique qui sera également divisée. A chacun son parrain ou son parapluie. De ce fait, les institutions nationales vogueront au gré des vagues. Elles seront inefficaces, inefficientes.
Arrêter l'escalade
Il est temps de prendre des initiatives concrètes, réalisables et courageuses. La première chose consiste à favoriser un face-à-face entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi pour qu'ils prennent la mesure de cette crise en privilégiant les intérêts supérieurs de la Nation et du peuple congolais. Certes, c'est une tâche difficile, mais c'est une voie de sortie de crise pour une solution durable.
Qu'ils se parlent même par personnes interposées crédibles pour dégager un compromis tant les intérêts de la Nation et du peuple ne sont pas à brader. Chacun est bien obligé de mettre de l'eau dans son vin.
Dialogue également au sein de l'Opposition et particulièrement au niveau de l'UDPS. Une fois de plus, appel doit être fait à des stratégies politiques payantes pour qu'il y ait une «suite à suivre» et non «une suite et une fin». Aussi, est-il à retenir que la «rue» est une forme d'expression démocratique. Mais la «rue» ne gouverne pas.
L'Opposition a maintenant une chance unique, UDPS y compris, de faire entendre sa voix au sein des institutions nationales en brisant le rétroviseur pour ne plus tomber dans les erreurs du passé. Une tribune qu'il ne faut jamais renverser. Pragmatisme politique oblige. Surtout que l'Opposition n'a pas du tout les moyens de sa politique de provoquer des élections anticipées.
Enfin, les partenaires extérieurs devront eux aussi se parler. Jouer franc jeu et non entreprendre des initiatives sur fond des intérêts divergents, en cherchant à régler le «leadership» européen ou mondial sur le sol congolais.
C'est de cette manière-là qu'on arrêtera l'escalade et régler la crise politique congolaise qui, depuis 1960, a comme cause principale la «méconnaissance de l'autorité établie». Il n'y a qu'à se souvenir de différentes rébellions, sécessions, guerres de libération… pour reconnaître que les mêmes causes continuent à produire les mêmes effets. Qu'on se le tienne pour dit.
Par Le Potentiel
© Copyright Le Potentiel
UDPS et alliés : controverse autour de la participation à l’Assemblée nationale
(Le Potentiel 03/03/2012)
Les violons sont loin de s'accorder entre l'UDPS et alliés au sujet de la participation de leurs élus à l'Assemblée nationale.
La déclaration des députés regroupés au sein «des forces acquises au changement» a soulevé une vive controverse autour de la participation des élus qui s'identifient comme tels, dont l'UDPS/Tshisekedi. A travers cette déclaration, le député Kalonji Mukendi Romain, élu sous le label UDPS/Tshisekedi dans la circonscription électorale de Miabi, au Kasaï Oriental, a fait remarquer que la manœuvre visant à pousser les forces du changement à boycotter ce mandat ne passera pas. « Les animateurs du pouvoir sortant nous poussent à boycotter ce mandat pour leur offrir l'opportunité, notamment de décider seuls du choix des responsables des institutions politiques et celles d'appui à la démocratie, telles que la Cour constitutionnelle, la CENI et le CSAC ainsi que le contrôle des élections à venir».
L'élu de Miabi a rassuré leur attachement à Etienne Tshisekedi : « C'est donc par souci de barrer la route aux prédateurs et de sécuriser les intérêts de notre peuple meurtri que nous avons levé l'option de faire valider les mandats des élus, de démasquer tous les fraudeurs et engager des discussions pour résoudre la crise postélectorale. Avec ce choix stratégique, nous tenons à rassurer le peuple congolais de notre fidélité, de notre indéfectible attachement, ainsi que de notre loyauté à son élu, le président Etienne Tshisekedi wa Mulumba ».
Par ailleurs, même si ces derniers siègent déjà, ils n'acceptent toujours pas le verdict des urnes, publiés par la CENI. « Nous tenons aussi à préciser que l'acceptation de nos mandats ne veut pas dire que nous acceptons les résultats des élections que nous continuons de qualifier de non crédibles… », a déclaré Romain Kalonji.
Jusque hier vendredi, la déclaration a comporté près d'une cinquantaine de signature des élus UDPS, USC, ECIDE, SET, RECO, MPCR, PT, DTP et DDC.
Du côté du bureau politique de l'UDPS, de même que des autres alliés tels que la Démocratie chrétienne d'Eugène Diomi Ndongala, ils sont loin de partager cette vision. Comme pour dire, ceux qui acceptent de siéger ont cessé de défendre l'idéal du changement.
Joint au téléphone, Me Daniel Asselo, membre de la présidence de l'UDPS, souligne : « Le parti ne pourra que tirer les conséquences juridico-politiques qui s'imposent». Et d'ajouter : «Mais nous vous avions déjà dit que pour des raisons d'intérêt personnel, il y aurait toujours un groupe de députés qui accepteraient d'aller siéger. C'est paradoxal qu'ils reconnaissent l'autorité de Tshisekedi, alors qu'ils ne respectent pas les instructions de ce dernier », a-t-il affirmé.
Pour Me Daniel Asselo, il n'y a jamais eu un quelconque consensus, lequel serait en plus, approuvé par le président du parti, Etienne Tshisekedi.
Cet avis est du reste partagé par la Démocratie chrétienne. Pour le président de ce parti, Eugène Diomi Ndongala, il reste fidèle à Etienne Tshisekedi. Avant de noter : «Si nous souhaitons le changement pour lequel nous nous sommes battus. Nous devons donc comprendre que ce changement n'est possible que si nous nous dépassons de la passion de l'opportunisme et de la recherche des intérêts personnels ».
Pitshou Mulumba
© Copyright Le Potentiel
Thursday, March 01, 2012
Christian Badibangi et Frank Diongo: traitres ?
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SIEGER OU SINGER ? Ils sont au total 482 députés dont le mandat a été validé à la plénière d'hier mardi 28 février 2012. Le premier pas a été donc franchi par le bureau provisoire de l'Assemblée nationale que dirige Kombo Nkisi. Dans l'hémicycle nous avons noté la présence des membres du gouvernement, à savoir le premier ministre Muzito, les ministres Célestin Mbuyu des Hydrocarbures, Lukiana du Genre et famille, Basengezi de l'Agriculture, etc. Parmi les gouverneurs élus, la présence très remarquée du gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta, du Bas Congo Mbatshi Basthia, du Nord Kivu, Julien Paluku. A partir de mardi donc, les élus ont 8 jours pour pouvoir opter, soit en restant en place comme ministre ou gouverner, soit en siégeant au parlement. Interrogé a ce sujet, le gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku a déclaré à la presse qu'il est prêt à déposer le tablier du gouverneur au profit du mandat de député. Il convient donc de signaler que les mandats de tous élus ont été validés, en ce compris ceux de l'UDPS. Malgré le boycott, signalons que 3 députés de l'opposition ont siégé à visage découvert. Il s'agit de Christian Badibangi, Frank Diongo et Me Lumeya Duma Legi. Nicole Lidimbo |
Opposition-RDC : La stratégie de la résignation
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Opposition : La stratégie de la résignation Écrit par Tharcisse Loseke Nembalemba, MD, PhD |
Mercredi, 29 Février 2012 13:08 |
"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission". «Celui qui lutte peut gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !» Le rappel des ces principes nous conduit à l'actualité politique du moment en RD Congo. Certains députés « élus » de l'opposition veulent siéger au sein de cette institution «made in CENI» de Daniel Ngoy Mulunda. Pour quel combat et pour gagner quoi dès lors que les vraies préoccupations de la population sont canalisées par les forces de changement réunies autour du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba ? La majorité dans cette assemblée est détenue par le camp Kabila avec plus de 350 «députés» sur 500. La phagocytose des |
LOBITCH KENGO (rwandais) AU SECOURS DE KABILA KANAMBE (rwandais)
KENGO LANCE SA CANNE À PÊCHE COMME CANDIDAT INCONTOURNABLE À LA PRIMATURE DE LA MODERNITÉ. KABILA MORDRA-T-IL À L'HAMEÇON ?
QUEL HÉRITAGE KENGO A-T-IL LAISSÉ AU PEUPLE CONGOLAIS DEPUIS ET JUSQU'ALORS ?
La présente analyse, n'implique que la responsabilité de l'auteur lui-même dont je suis.
«Kengo ne peut être un récidiviste ni pour un ticket présidentiel, ni pour la primature. Politiquement parlant, c'est une véritable vipère humaine qui n'embrasse que ses propres intérêts financiers. Il trimbale un gros obus, sur son passé de fidèle allié et lieutenant du maréchal Mobutu, dont il fut Premier ministre à trois reprises (1982-1986 ; 1988-1990 et 1996-1997), Procureur Général de la République, Ambassadeur, membre du Bureau Politique et du Comité Central du MPR. Ainsi, recherche-t-il à s'affermir radicalement la bénédiction des USA et de toute la Communauté internationale, afin que sa candidature manquée à la présidentielle soit soutenue à la primature, pourtant un maniaque déjà vomit par l'opinion congolaise. »
Trois fois au poste de Premier ministre. N'est-il pas suffisant pour céder aussi la place aux autres et surtout à la jeunesse montante car, rien ne prouve sa compétence à ce poste puisque, aucun Congolais ne peut vanter le moindre prix Nobel de son héritage national. L'homme politique qui a fait son temps au rythme du XXème siècle sans succès.
Et j'ajoute l'autre approche dont : Kengo tombe toujours dans les affaires politiques Congolaises comme : «une mèche de cheveux qui tombe dans la soupe.» Qui en voudrait encore avaler cette mèche? S'il est parvenu à le faire avaler à maintes reprises à Mobutu et une fois à Kabila en devenant Président du Sénat, je ne pense pas que Kabila avait bien digéré ce premier coup et j'en suis sûr que Kengo aura à absorber cette fois-ci sa propre mèche car, Kabila dit : «Assez c'est assez, c'est le moment de la modernité.»
Kengo, champion de décorticage à peigne fin de tous les dires des hauts dignitaires étrangers pour les tailler à sa propre mesure, veut encore cette fois-ci induire Kabila dans l'erreur, en l'enfonçant encore un plus gros clou sous le pied sous le terme du Président Obama (…Gouvernement inclusif…) Il essaie de faire comprendre vainement à Kabila que c'est lui le maître de l'opposition, c'est lui l'homme de la rigueur pour la modernité donc, le siège de la primature lui convient parfaitement. Mon cher vieux Renard Léon Kengo peine perdue, Kabila a déjà compris vos magouilles.
Kengo s'était fait membre de l'ex AMP, non parce qu'il était convaincu de l'idéologie de Kabila. Selon ses pensées de manipulateur, il avait bien planifié et calculé pour les élections présidentielles de 2011. En gros son projet de société était, occuper le siège de la magistrature suprême à la place de Kabila, par tous les moyens.
KENGO ISOLÉ DE PROJET DE LA MODERNITÉ DE KABILA.
Kabila n'est pas Mobutu. Premier ministre pendant 7 ans (1982-1986= 4 ans; 1988-1990=2 ans; 1996-1997= 1 an; au total : 4+2+1=7). Sans compter les autres postes de haut niveau pendant le règne de Mobutu. Aucun héritage de la part de ce monsieur au peuple Congolais, si ce n'est que de s'enrichir au dépend de ce dernier. En plus, il est parvenu à dribler une fois de plus Kabila en devenant Président du Sénat. À 77 ans, ne pense-t-il toujours pas à la retraite, pour s'occuper de ses progénitures ? pense-t-il être toujours l'homme à la rigueur le plus rusé et comme, il se trouve au milieu des jeunes il se croit toujours plus habile ?
Selon moi, Kengo n'est qu'une vieille grenouille qui veut se faire gros comme un éléphant et à la fin il va éclater sans qu'on lui perce même une simple aiguille.
Kabila n'est pas aussi bête qu'il le croit. Kengo n'a aucune position fixe. Après la chute de Mobutu, qu'était-il devenu ?
À l'arrivée de M'zee Kabila en 1997, Kengo disparu de la circulation en RDC, à destination de la Belgique. Il réapparut en 2006 derrière et au côté de Jean-Pierre Bemba dans sa campagne présidentielle en 2006 pour combattre avec acharnement Kabila. Et remarquez bien chers lecteurs : « Battre campagne au côté de Bemba, en ne s'adhérant jamais au mouvement politique de Bemba. N'est-il pas louche ?»
À vous, les membres de la MP et de la PPRD d'en juger, et d'en discuter avec le RAÏS. »
En janvier 2007, Kengo fut élu au Sénat à partir de l'Équateur. Il posa ensuite sa candidature pour la présidence du sénat en tant qu'indépendant et remporta une victoire surprenante contre Léonard She Okitundu, le candidat de l'Alliance de la Majorité Présidentielle ou AMP.
Reconnu comme Sénateur sous la bannière de Bemba et de son parti (sans pourtant avoir adhérer dans MLC). Quant à la candidature à la Présidence du Sénat, il devient INDÉPENDANT. Ceci ça s'appelle de l'ingratitude. Et jusqu'ici, on dirait que tout le monde est envoûté par ses manœuvres aussi mesquines. Après son élection comme Président du Sénat, le voici adhérer au clan d'AMP. Est-ce-que, vous les membres de MP et du PPRD comprenez ou pas ?
D'un autre côté, comme tous les Kabilistes ne jurent maintenant que par modernité, si on considère le quota sur l'équilibre régional, national…, on ne peut pas toujours confier ce poste à Kengo pour la quatrième fois lui, qui est issu de l'Équateur. Dans le clan de MP; il n'existe pas vraiment un autre candidat compétent et valable d'une autre province pour ce poste ? Cette fois-ci par exemple un ressortissant de la Province Orientale ? C'est juste un constat de la modernité !
Il est clair que : La majorité des Congolais et Congolaises, membre ou pas de clan Kabila, ne veut pas de Kengo comme Premier Ministre. Je dis plus haut ce que les autres confrères et consœurs le disent tout bas. Je suis nationaliste et pour la meilleure démocratie il faut être transparent. Cet avis n'influence à rien la décision de la Majorité Présidentielle, du PPRD et même pas du Président Kabila, s'ils veulent bien de Kengo comme Premier ministre. D'ailleurs on n'ira pas aux urnes pour voter un premier ministre.
En 2011, à la veuille des élections, il se crée un parti et se camouffle dans le camp de l'opposition. Ayant été découvert par les opposants que c'est une puce dangereuse, il n'a plus de choix que se présenter seul comme candidat à la présidentielle sans les alliés de Fatima contre Kabila. Après échec, il est le premier à clamer l'annulation des élections et aujourd'hui il revient à la charge. Quelle audace ?
Gustave Botela Lipo.
__._,_.___
Wednesday, February 29, 2012
TSHISEKEDI: SOURD OU AVEUGLE?
Date: 2012/3/1
Subject: [ibihwihwiswa] TSHISEKEDI: SOURD OU AVEUGLE?
Le Rwanda est cet étrange pays où de s'être beaucoup trompé dans le passé constitue une présomption de lucidité pour l'avenir.
Baremera ga !
ut jam taceam quod in brutis plura observentur quæ humanam sagacitatem longe superant et quod somnambuli in somnis plurima agant quæ vigilando non auderent, pour taire pour l'instant ce fait qu'on observe chez les bêtes un assez grand nombre de choses qui dépassent de beaucoup la finesse humaine et que les somnambules font dans leurs sommeils un très grand nombre de choses qu'ils n'oseraient faire éveillés. Ikibya cyundi kirakandika.
Un pasteur deporte de Suede a ete torture a Kinshasa ___ A PASTOR DEPORTED FROM SWEDEN TORTURED IN DRC
Kabuidibuidi, 41, is an outspoken critic of the regime in the Democratic Republic of Congo and came to Sweden in 2003 to seek political asylum.
However, the Swedish Migration Board (Migrationsverket) denied his request, ruling that Kabuidibuidi's life would not be at risk should he return to Congo.
After being held for the past four months at an immigrant detention centre outside of Stockholm and managing to avoid deportation on three separate occasions, Kabuidibuidi was whisked away by police and deported in secrecy on the night of Friday, February 24th.
The pastor's representative in Sweden, Claes Strömvall, was not even told of the move, and called the deportation "deplorable".
"The police wouldn't give me any information yesterday and cited security concerns," Strömvall said in a statement on Friday.
At first, Kabuidibuidi's supporters weren't even sure he had been deported, only receiving confirmation the following day from a cryptic SMS sent by the pastor to a supporter in Sweden.
"He is such a strong critic of the Congolese regime, and Congo is a dictatorship of divine grace. Everyone knows how they treat people there except the Swedish Migration Board," Strömvall told Expressen newspaper.
"We have argued that he could be imprisoned, tortured or executed. Now all of these have been done except the execution."
Kabuidibuidi was allegedly taken away upon arrival, before being beaten and then set free. He is now believed to be recovering in hospital.
"I have been tortured. They took all my money and my clothes. I am damaged and have pain all over my body. Now I am in hospital," he wrote in a text message to Expressen.
According to the Migration Board's rules, asylum seekers are usually allowed to stay in Sweden if there is a risk of them being tortured.
However, the agency concluded that, based on available information, there was little chance that Kabuidibuidi would be tortured when he returned to Congo, according to Expressen.
But the pastor's supporters in Sweden continue to contest the decision, especially in light of Kabuidibuidi's claims that he has been tortured.
"The pictures of the injured Pastor Jean show, in all probability, he has been subjected to torture and that the Migration Board has been wrong in their contention that they are no risks for Jean to be deported to the Congo," Maria Furusand, a pastor of Elimkyrkan in Stockholm, said in a statement.
"The Swedish government has put Jean's life at risk. Now, the rules must be revised so that no more people will be deported from Sweden to be tortured."
The Migration Board, meanwhile, stands by its decision.
"Our decision is based on the information we had access to," spokesperson Johan Rahm told Expressen.
Rahm also emphasized that it remains unclear whether or not Kabuidibuidi was actually tortured.
"I don't think you can draw that conclusion. The information that has come to light is unconfirmed," he said.
"With Yoweri Museveni and Dr. Kiiza Besigye Uganda is in anarchy"
Kuungana Mulindwa Mawasiliano Kikundi
"Pamoja na Yoweri Museveni na Dk. Kiiza Besigye Uganda ni katika machafuko"
"Nous ne nous souviendrons pas des paroles de nos enemis mais plutot du silence de nos amis"
"Tout militaire sans formation ideologique, c'est un criminel en puissance et malheur a ceux qui baillonnent leur peuple: Thomas Sankara"
A lire: THE CONGO !
Sunday, February 19, 2012
Katumba Mwanke: Revelations? Assassinat ?
Katumba Mwanke meurt comme son ami Samba Kaputo: à la veille de grandes échéances
Le Gulfstream 4 immatriculé N2SA immobilisé après sa sortie de piste à Kavumbu. Le jet s'est brisé en trois.Fauché dans le crash du jet Gulfstream 4 survenu dimanche 12 février 2012 sur la piste de Kavumu à Bukavu aux environs de 13 heures locales, le Député PPRD-Majorité, Augustin Katumba Mwanke, 49 ans (né le 15 oct. 1963) est décédé comme son ami de tous les temps qu'il n'avait eu de cesse de pleurer: le Député PPRD-Majorité Guillaume Samba Kaputo: à la veille des échéances politiques majeures et au moment où le Chef de l'État avait le plus grand besoin de lui.
Comme après la brusque disparition de celui qui fut l'homme clé dans le dossier du jeu et des joueurs pendant et après le dialogue inter-congolais de Sun City, l'accident tragique du jet qui a ôté la vie au Super Conseiller du Président souvent incompris par la classe politique laisse un vide dans un contexte de défis que le Chef de l'État s'est juré de relever.
Le président de la République Joseph Kabila Kabange qui a appris la nouvelle du crash de Kavumu et de la disparition de son conseiller alors qu'il présidait dimanche 12 février une réunion de sa majorité dans sa ferme de Kingakati, banlieue Ouest de Kinshasa, a rendu hommage à son conseiller en s'inclinant lundi 13 février au domicile du défunt devant la dépouille mortelle arrivée peu avant par vol spécial de Bukavu avant de repartir dans la soirée le même jour à Lubumbashi au Katanga où les funérailles seront organisées.
Katumba Mwanke sera porté en terre mercredi 15 février dans sa ville natale de Pweto, Katanga.
Joseph Kabila Kabange était accompagné dans cet hommage à Kinshasa de sa sœur jumelle Jaynet et de son frère Zoé élus députés du Katanga.
Député réélu de la circonscription de Pweto, Augustin Katumba Mwanke a été tué avec le pilote, le co-pilote de nationalité américaine selon certaines sources et deux paysans fauchés au sol. Le jet privé a raté son atterrissage sur la petite piste de Kavumu.
Cinq autres occupants ont été blessés et transférés en Afrique du Sud par un avion hôpital pour y suivre des soins.
Il s'agit du ministre des Finances Augustin Matata Ponyo, du gouverneur du Sud Kivu Marcelin Cishambo, du conseiller diplomatique du Chef de l'État Antoine Ghonda Mangalibi, du Député sortant Oscar Gema, oncle maternel de Ghonda et ancien A-dg de l'Ogedep, Office de gestion de la dette publique, et de l'homme d'affaires local Bertrand Bisengimana.
L'avion construit en 1989 arrivait de Kinshasa via Goma quand il a raté son approche et s'est posé au milieu de la piste avant de finir sa course dans un ravin après s'être coupé en trois parties.
Le jet immatriculé N2SA, propriété de la firme américaine LDCo, volait pour la compagnie aérienne Katanga Wings dont l'un des propriétaires est l'homme d'affaires belge Philippe Demoerloose propriétaire de la compagnie Hewa Bora.
A la suite d'irrégularités, le ministère des Transports et Voies de communication a annoncé le retrait de la licence de cette compagnie ainsi que de sa compagnie sœur Katanga Express.
C'est le deuxième accident d'avion dans le pays en deux semaines, après le crash d'un Antonov 28 de Tracep Congo le 30 janvier qui avait fait trois morts.
Toutes les compagnies aériennes de R-dC ont été blacklistées et ne volent ni en Union Européenne ni aux Etats-Unis, les griefs vont de l'absence de vérification des licences de pilotes au manque de rigueur dans l'entretien d'un parc aérien généralement trop vieux. Le dernier crash majeur remonte à juillet 2011, quand un Boeing 727 de la compagnie privée Hewa Bora Airways s'était écrasé près de l'aéroport de Kisangani, faisant 83 morts dont 79 passagers. A ce jour, nul ne sait des enquêtes qui auraient pu être menées alors que HBA a reçu l'autorisation de redécoller.
IMPRUDENTE LA THESE DU MINISTRE DES TRANSPORTS.
Ancien patron de la compagnie Hewa Bora Airways et ancien représentant auprès de la Fédération des entreprises du Congo (patronat) du Comité professionnel des transporteurs aériens, Stavros Papaioannou ne partage pas l'avis du ministre des Transports sur le crash du jet.
«Le ministre a déclaré que l'accident est dû à une erreur de pilotage. Moi, je trouve qu'en ce moment, il est vraiment prématuré et déplacé qu'on puisse aboutir à des conclusions d'enquête sans même avoir vu l'avion. Premièrement, suivant l'annexe 13 de l'OACI, c'est un devoir du gouvernement de pouvoir mettre sur pied une commission d'enquête».
«Et cette commission d'enquête a des devoirs. L'un de ces devoirs - étant donné que les corps des deux pilotes sont encore là - il faut les autopsier pour voir s'ils n'ont pas été empoisonnés, s'il n'y a pas eu crise cardiaque, s'ils n'ont pas succombé à un AVC, s'il n'y a pas eu un malaise quelconque qui leur aurait conduit à perdre le contrôle de l'aéronef…»
«On nous dit que l'avion s'est posé au milieu de la piste. Mais le fait de le poser au milieu de la piste ne conduit pas forcément à un accident parce que cet avion a été tellement puissant du point de vue notamment de son système de freinage que même s'il se pose au milieu de la, il aurait pu ne pas terminer sa course dans la brousse. Donc, quelque chose d'autre s'est passé certainement dans cet accident. Il faut investiguer».
«Est-ce qu'il n'y a pas eu des trains d'atterrissage qui ont lâché? Est-ce qu'il n'y a pas eu de problèmes hydrauliques à ce moment-là? Etc. C'est tout ça qu'il faut regarder. Maintenant, on dit que l'avion a atterri au milieu de la piste mais pourquoi a-t-il atterri à cette place? Qui l'a vu? Si quelqu'un l'a vu, c'est la tour de contrôle. Mais si la tour de contrôle l'a vu, pourquoi ne lui a-y-elle pas demandé tout de suite de redécoller ayant touché le sol trop tard. C'est dans l'obligation d'une tour de contrôle. Est-ce que la tour de contrôle a fait son métier? Si elle ne l'a pas fait, pourquoi ne l'a-t-elle pas fait? Quel est l'entraînement d'une tour de contrôle? Est-ce que cette tour existe d'abord? Est-ce que les gens qui y travaillent ont des licences? Est-ce qu'ils ont fait le travail qu'ils devaient faire? Quel est le dernier recyclage que ces gens qui sont là ont suivi? Autant de questions qu'il faut se poser».
«D'autre part, on nous dit aussi que les deux pilotes avaient des nationalités différentes: l'un était un Tchèque, l'autre un Sud-Africain. Est-ce ces gens ont eu, ensemble, un entraînement adéquat pour se mettre d'accord sur les procédures d'atterrissage d'un avion en cas d'urgence? Certainement, ils ont eu une urgence en vol et c'est possible qu'ils n'aient pas su réagir parce qu'ils n'étaient pas entraînés de la même façon, et qu'ils ont pris des mauvaises décisions? Cet avion dispose-t-il du manuel avec les SOP (Standard Operation Procedure), c'est-à-dire les procédures qu'ils doivent utiliser? Il faut sans doute prendre de bonnes décisions et des mesures d'urgence s'imposent car il s'agit de nos vies et de celles de nos enfants et il faut arrêter l'hémorragie. Il faut qu'on puisse enquêter sur ce qui s'est passé...»
«C'est donc prématuré de pouvoir déclarer que c'est uniquement une erreur de pilotage. Sinon, on ne rend service ni à l'aviation ni à qui que ce soit. Quand il y a un drame comme celui de la piste de Kavumu, et qu'il y a des personnes qui ont perdu la vie, c'est déjà un drame».
«Le seul résultat qu'on peut en tirer, c'est d'essayer de savoir au moins pourquoi ces personnes sont mortes afin que cela puisse prévenir un autre accident. Les commissions d'enquête qui sont mises sur pied ici, elles sont dirigées par des incompétents, qui ne savent pas de quoi ils parlent».
« Si un pays n'a pas d'experts pour mener une enquête, il peut demander à un autre pays de le faire. En l'occurrence ici, comme l'immatriculation de l'avion est américaine, le constructeur américain, et le concepteur américain, c'est donc tout à fait dans le devoir de l'autorité congolaise de pouvoir faire appel aux Américains pour enquêter. Au moins, on est sûr que l'enquête va bien se faire et qu'on va aboutir à des conclusions».
En évocation, Le Soft International qui l'a connu, publie une édition spéciale papier témoignage datée du 14 fév. n°1051 intitulée: Ce qu'il fut.
T. MATOTU. | lesoftonline.net 14/02/2012 |