Merci de votre réaction. Elle a l' avantage de nous édifier sur votre activisme politique et le mode opératoire dicté par vos maîtres à penser. Vous êtes, à n' en point douter, un des maillons de cette chaîne devant couvrir le terrorisme d' Etat au Congo-Kinshasa. Redevable à la nation congolaise, vous serez un jour rattrapé par la justice soit comme co-auteur intellectuel du terrorisme sévissant au Congo et, qui sait, soit comme auteur matériel de ces odieux crimes commis dans ce pays.
Libre à vous de croire que je suis un activiste politique ayant un penchant pour l' UDPS. C' est connu de tous que, généralement en Afrique et au Congo-Kinshasa, les tenants du pouvoir accusent faussement les défenseurs des droits de l' homme d' être au service de l' opposition. Votre famille politique n' avait-elle pas diabolisé et assassiné Floribert Chebeya à cause de son courage à défendre les valeurs de dignité humaine? Ignorez-vous qu' à longueur des journées, les membres de votre famille politique s' acharnent sur les défenseurs des droits de l' homme au travers des campagnes de dénigrement à leur endroit, des menaces et autres violences physiques et morales. N' aviez-vous pas, en son temps et comme vous le faites aujourd'hui en mon endroit et en celui d' autres défenseurs, taxé feu Chebeya d' appartenir à l' UDPS tout simplement parce que ses dénonciations des crimes commis par les tenants du pouvoir les gênaient?
Cher Monsieur, retenez que les organisations des droits de l' homme dont je suis membre, ont, toujours et à chaque occasion, fait leur travail et condamné tout acte de violence quelqu' en soit l' auteur. Les rapports de ces organisations existent, illustrant des cas avérés pour lesquels la responsabilité des autorités congolaises dans la commission des crimes politiques et économiques est dégagée. Il se trouve malheureusement que la plupart de ces autorités sont de la famille politique que vous essayez maladroitement de défendre.
Retenez aussi que la plupart de ces autorités que vous défendez, lorsqu' elles sont en difficultés, elles ne se gênent pas de recourir à nos organisations pour nous demander de les défendre et, nous avons toujours accédé à leurs demandes. Vous pouvez les interroger à ce sujet.
Le reste du contenu de votre posting et son intitulé re-travaillé est un bla-bla et un style qui cache mal votre aversion en ma personne. Vous avez ainsi fait votre "boulot" pour meritez l' attention des criminels de Kinshasa. J' espère que la " mise" pour la sale besogne vous sera augmentée!
Je termine par un conseil entre compatriotes ( à prendre ou à laisser) : Si vous pouvez vivre à vos dépens et non celui des criminels tapis au pays, arrêtez donc de nous rabâcher de vos postings qui énervent les personnes avisées et choquées par la tragédie qui sévit au Congo-Kinshasa; sinon, en vous moquant ainsi de vos compatriotes, vous serez un jour désillusionné.
Paul Nsapu
From: cloemajochris@yahoo.com
Date: Wed, 7 Sep 2011 20:12:22 -0700
Subject: Re: Re : [KIVU-AVENIR]PAUL NSAPU MUKULU: Lu pour vous: Joseph Kabila a craqué
To: Kivu-avenir <kivu-avenir@yahoogroupes.fr>
Sent: Wednesday, September 7, 2011 6:47 AM
Subject: RE: Re : [KIVU-AVENIR] Lu pour vous: Joseph Kabila a craqué
Juste pour constater que le fanatisme béat et, qui sait! peut-être dicté et intéressé par l' opportunisme politicien et la flagornerie et autres maux , vous fait perdre la tête chaque jour. C' est triste et honteux de vous lire. Vous faites l' écho de Lumanu, les Boshab, Francis Kalombo..... Vos masques tombent chaque jour. Retenez ceci : Verba volant scripta manent. Vos postings sont précieusement conservés qui dégagent votre co-responsabilité dans la commission du terrorisme d' Etat dont se rendent coupables les tenants du pouvoir en place. La descente en enfers du dernier Pharaon d' Égypte ne vous dit rien?
Paul Nsapu.
From: mukanyambjm@yahoo.fr
Date: Wed, 7 Sep 2011 08:51:32 +0100
Subject: Re : [KIVU-AVENIR] Lu pour vous: Joseph Kabila a craqué
À : "Kivu-Avenir@yahoogroupes.fr" <Kivu-Avenir@yahoogroupes.fr>; "udps-list@yahoogroups.com" <udps-list@yahoogroups.com>; "lecridesopprimes@yahoogroupes.fr" <lecridesopprimes@yahoogroupes.fr>; "BENA_KASAYI@groupesyahoo.ca" <BENA_KASAYI@groupesyahoo.ca>; "PARLEMENTAIRE_DEBOUT_DE_UDPS@yahoogroupes.fr" <PARLEMENTAIRE_DEBOUT_DE_UDPS@yahoogroupes.fr>
Envoyé le : Mercredi 7 Septembre 2011 5h13
Objet : Re: [KIVU-AVENIR] Lu pour vous: Joseph Kabila a craqué
To: udps-list@yahoogroups.com; lecridesopprimes@yahoogroupes.fr; BENA_KASAYI@groupesyahoo.ca; Kivu-Avenir@yahoogroupes.fr;PARLEMENTAIRE_DEBOUT_DE_UDPS@yahoogroupes.fr
Sent: Tuesday, September 6, 2011 6:24 PM
Subject: [KIVU-AVENIR] Lu pour vous: Joseph Kabila a craqué
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Tshisekedi opposant à l'opposition ne joue-t-il pas le jeu de Joseph Kabila? |
Ambiance tendue à Kinshasa, l'UDPS d'Etienne Tshisekedi et le PPRD de Joseph Kabila ont planté le décor d'un processus électoral pas très apaisé. Le plasticage des sièges de ces deux partis en début de semaine par des "inconnus", aurait mis le feu aux poudres. A peine que le candidat de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social venait de déposer sa candidature au siège de la CENI, un de ses militants tombait sous les balles de la police. Alors qu'elle était supposée encadrer la foule des sympathisants de l'éternel opposant qui le raccompagnait au siège de son parti à Limete 10 ième rue. Cet incident s'est produit, selon différentes sources, dans une ambiance de représailles entre ces deux formations politiques. Elles accuseraient mutuellement leurs militants d'actes de vandalisme contre leurs représentations respectives et une radio télévision proche de l'UDPS. Ce climat de violence, orchestré par ces deux partis, montre à quel point ses animateurs n'ont aucune prise sur leurs militants. De ce fait, la responsabilité incombe aux dirigeants politiques qui n'ont pas encore su expliquer à leurs bases que le parti au pouvoir est composé d'adversaires politiques et non d'ennemis personnels. Et surtout de l'opposition qui ont une certaine expérience de la gestion de ce genre de provocation générée par le pouvoir en place en pareilles circonstances. Le président sortant et ses acolytes n'ont qu'un seul objectif, fragiliser par tous les moyens les forces qui appellent de tous leurs vœux à l'alternance démocratique. La vigilance consisterait à ne pas lui prêter le flanc. De la responsabilité de l'UDPS
Ce qui se passe actuellement à Kinshasa, peut ne pas surprendre certains observateurs qui suivent avec attention l'histoire politique du parti cher à Etienne Tshisekedi. A chaque fois qu'il s'est préparé d'importantes échéances pour le pays, l'UDPS s'est souvent illustrée par des violentes manifestations tendant à impliquer le pouvoir en place. Et malheureusement les victimes sont souvent des pauvres militants qui croient aux miracles que le sphinx de Limete n'a jamais opéré même pour lui-même. Tel un charlatan qui promet des milliards à ses victimes alors qu'il est lui-même misérable. L'homme célèbre de la 12 ième rue, a su quant à lui, monnayer nuitamment sa manipulation de la rue. Car très souvent opposant le jour pour la consommation extérieure et collaborateur du pouvoir la nuit contre espèces sonnantes et trébuchantes, renseignent les anciens hommes de l'ombre de Mobutu. Si l'on peut reconnaître à l'actif de l'UDPS, un certain éveil de la conscience politique du peuple congolais et des kinois en particulier, il n'est pas inutile de souligner sa responsabilité dans la destruction du pays. Les congolais ont encore en mémoire les pillages de 1991 et de 1993 qui, bien que consécutives à la crise politico-économique, étaient aussi encouragés par l'UDPS. D'ailleurs, si les congolais étaient capables de s'approprier leur histoire, ils devraient un jour instruire le procès Tshisekedi pour établir sa responsabilité dans la dégradation économique de la RDCongo. Néanmoins, si on peut souligner un certain courage politique à l'un des rédacteurs du Manifeste de la N'Sele de 1967, ce livre vert du MPR (Mouvement Populaire de la Révolution), parti cher à Mobutu, l'opposition à toute idée qui ne viendrait pas de lui, l'inconstance et un certain égoïsme, constituent ses points faibles. On peut même se demander s'il ne cache pas derrière sa radicalité, une certaine incompétence. Car à chaque fois qu'il a été aux affaires, il a toujours su trouver des raisons qui l'empêchent de travailler. Pour rappel, quand il accède pour la première fois au poste de premier ministre du 29 septembre au 1er novembre 1991, la brièveté de son mandat est dû à son refus de reconnaître en Mobutu la qualité de garant de la nation. Son narcissisme politique ne fait pas de lui, selon une certaine opinion, un leader qui prend vraiment à cœur, les aspirations de la population si ce n'est le pouvoir pour le pouvoir. Car dans ses discours, il apparaît rarement des priorités ou des solutions aux problèmes majeurs de la population congolaise. Aujourd'hui par exemple, dans ses sorties, un politicien sérieux congolais, ne peut pas ne pas parler des violences imposées aux populations du nord-est du pays. Et par conséquent, montrer comment il pourrait travailler pour l'avènement d'une paix durable dans cette partie de la RDCongo. On ne peut pas seulement être opposant ou candidat aux élections présidentielles dans les villes et villages sécurisés. Kinshasa et Lubumbashi ne sont pas la RDCongo. Pourvu d'une forte densité démographique, les Kivu renferment de grandes circonscriptions électorales. Hélas, Tshisekedi semble ne pas s'intéresser aux Kivu pour y exercer son opposition alors qu'il se propose de devenir président de tous les congolais. Eternel opposant contre Mobutu et les Kabila, aujourd'hui il l'est même contre l'opposition A 79 ans, Tshisekedi compte aujourd'hui plus de trente ans d'opposition politique depuis les années 1980. Une lettre ouverte à Mobutu, consignée avec ses amis du groupe des 13 parlementaires, marque le début de sa carrière d'opposant. Dénoncer le dysfonctionnement des institutions contrairement au contenu du manifeste de la N'sele qu'ils avaient élaboré ensemble était le fondement de leur revendication. Contre les Kabila, il dénonçait la dictature et les étrangers venus avec Kabila Laurent. Quoiqu'une fois revenu de Sun City, alors que les rwandais lui avait promis le pouvoir dans les couloirs, il n'a pas hésité un seul instant de les qualifier de "frères". Incorrigible inconstant. Aujourd'hui, il va jusqu'à s'opposer contre l'opposition congolaise. Car à Kolwezi, lors de sa dernière visite au Katanga, il confiait qu'il ne reconnaît qu'une seule opposition politique, celle qui vient vers lui. A une question lui posée à cet effet, il répondait: " il y a opposition et opposition au Congo. C'est aux jeunes de venir vers les vieux". Alors que le rajeunissement de la classe politique est dans l'air du temps. Convaincu de l'authenticité de son opposition, il a même ajouté qu'il y aurait des taupes parmi ceux qui se disent de l'opposition. Ces propos sont révélateurs de l'état d'esprit de l'homme qui veut toujours faire bande à part. Cette attitude regrettable n'est pas sans rappeler l'époque de la Conférence Nationale Souveraine de 1992. Alors que toute l'opposition était réunie au sein de l'union sacrée de l'opposition radicale et alliés (USORAL) et qu'un consensus allait se dégager autour de son nom pour diriger le gouvernement de transition, Tshisekedi savait trouver des moutons noirs parmi certains poids lourds. De peur qu'ils ne lui fassent de l'ombre et qu'ils ne revendiquent pas un peu plus lors du partage du pouvoir, ils étaient exclus de la plateforme. Le scénario paraît être le même aujourd'hui. Ceux qui plaident pour un seul ticket gagnant face à Kabila, après avoir défini un programme de gouvernement à l'instar de l'UNC (Union pour la Nation Congolaise), l'UFC(Union des Forces du changement) et du MLC(Mouvement pour la libération du Congo), du moins ce qu'il en reste et apparentés, ne l'intéressent pas. Dans ces conditions, si Tshisekedi continue de faire bande à part, on est tenté de croire qu'il fait le jeu du pouvoir sortant. Et qu'il aura ainsi considérablement réduit les chances de l'opposition de gagner les présidentielles de Novembre 2011. Sans oublier que le scrutin est à un tour. Par conséquent faute de consensus autour d'une candidature unique de l'opposition, Kabila risque d'être réélu. Mais aussi aidé par la triche. Car, on peut aussi s'interroger sur l'indépendance de la CENI présidée par Daniel Mulunda, conseiller spirituel du président sortant. Mbusa Faustin France ©Beni-Lubero Online |
Qui a dit que le Katanga était le fief acquis de Joseph Kabila ? Pourquoi l'évasion des prisoniers dont Kyungu Mutanga appelé Gédéon ?
Par Freddy Mulongo, jeudi 8 septembre 2011 à 21:16 :: radio :: #1716 :: rss
Kyungu Lutanda appelé commandant Gédéon. Photo Réveil-FM, archives
Nous affirmons sans ambages que l'opération "Vélos, argents contre arme" du Parec, de Daniel Ngoy Mulunda est une fumisterie. L'évasion de Gédéon prouve à dessein que les Maï-Maï n'ont jamais été désarmés, et qu'avec plus de 850 prisonniers dans la nature, rien n'est sûr que Gédéon et ses échappés de Kasapa ne vont pas entrer en résistance contre le gouvernement central, de Joseph Kabila.
Les Fardc n'ont jamais reussi à déloger Kyungu Mutanga alias Gédéon, chef des Maï-Maï, dans son maquis à Mitwaba dans le Nord du Katanga, pourtant traqué depuis novembre 2005 par l'armée congolaise qui avait engagé plus de 3. 000 hommes.
Les combattants Maï-Maï, initialement regroupés au sein de milices locales d'auto-défense, ont été armés et équipés sous M'zée pendant les dernières guerres sur le sol congolais. Ils ont d'abord été sollicités pour l'aider dans sa conquête du pouvoir (1996-97) contre le Maréchal Mobutu Sese Seko, puis pour barrer la route aux troupes rebelles soutenues par le Rwanda (1998-2003).
Après la fin de la dernière guerre en 2003, plusieurs chefs Maï-Maï, dont Gédéon, avaient estimé n'avoir jamais été récompensés correctement de leur engagement patriotique et avaient refusé de rendre les armes. A-t-on oublié, qu'en raison de son soutien armé et financier aux milices Maï-Maï jusqu'en 2003, l'Etat congolais sous Joseph Kabila a été condamné par le tribunal militaire de Kipushi à payer à l'ensemble de 75 familles de victimes 17 millions de dollars ?
L'Etat-major de l'armée congolaise a cependant toujours nié avoir des relations avec des chefs Maï-Maï du Katanga, comme du Kivu.
Exemple frappant, lors de la 2ème audience publique du procès opposant le ministère public à Kyungu Mutanga alias Gédéon, on avait entendu des choses ! Comme lors de la 1ère audience, Kyungu Mutanga s'est présenté torse et pieds nus devant le tribunal militaire de Kipushi, à 30 Kms de Lubumbashi. Il était en tenue traditionnelle, colliers et chapelets autour de son corps, son cou et ses bras. Son épouse était également torse nue. Gédéon s'était couvert d'une cagoule comme lors de la 1ère audience. Le président du tribunal a exigé qu'il l'ôte et lui a été interdit de la porter lors de prochaines audiences. Kyungu Mutanga alias Gédéon s'est adressé au tribunal en ces termes. « Si je suis venu à Lubumbashi, c'est parce qu'il y a des gens qui sont venus me voir à Mitwaba pour me dire que le chef de l'Etat, Joseph Kabila, me cherchait. Ils m'ont dit que je ne ferai que 2 à 3 jours seulement à Lubumbashi ». Gédéon Kyungu Mutanga avait ajouté qu'il était surpris de se retrouver devant le tribunal. Kyungu Mutanga Gédéon avait déclaré que son mouvement avait été créé pour combattre les militaires rwandais et ougandais. Il avait nié avoir tué des civils, ou pillé leurs biens. Gédéon expliquait que s'il avait tué des militaires FARDC, c'est parce qu'ils pillaient, tuaient et violaient des femmes et des filles dans les villages.
Trois témoins impotants avaient comparu, au tribunal militaire de Kipushi, à 30 Kms de Lubumbashi. Parmi eux, le commandant chargé des renseignements à la 6e région militaire et Mr Kasasa Mwende, ancien médiateur entre Gédéon et la Monuc lors de sa reddition en mai 2006.
Le lieutenant-colonel Mujinga Timothée, officier des renseignements à la 6è région militaire, avait déclaré que l'ancien chef de guerre était d'abord considéré comme un allié car il soutenait l'armée régulière dans sa lutte contre l'agression rwandaise et ougandaise. C'est en 2003 que Gédéon s'était détourné de son objectif, en pillant les installations militaires des FARDC, emportant des armes et tuant plusieurs militaires. Gédéon avait réfuté ce témoignage.
Quant à Kasasa Mukalay Sauveur, qui avait facilité, jadis, les négociations entre la Monuc Katanga et Gédéon, il avait affirmé que son objectif était de faire arrêter la guerre dans le secteur de Mituaba. Il avait conclu que le gouvernement lui devait.
Enfin, l'ex-chef milicien Maï-Maï, le "Commandant Gédéon", sévissant au Katanga a été condamné à la peine de mort pour "crimes de guerre, crimes contre l'humanité, mouvement insurrectionnel, terrorisme et homicide commis au ''Triangle de la mort'', zone située entre les territoires de Mitwaba et Pweto, district du Haut-Katanga, à Manono dans le Tanganyika et à Malemba- Nkulu dans le Haut-Lomami" .
Selon l'acte d'accusation, Kyungu Mutanga, alias Gédéon, était poursuivi pour des crimes commis entre 2003 et 2006.
Son épouse, ainsi qu'un de ses six co-accusés, Kasereka, ont été condamnés respectivement à sept et dix ans de prison ferme. Cinq prévenus ont été acquittés faute de preuve par le tribunal présidé par le capitaine Keli Ndenga.
Principal chef d'une milice d'auto-défense Maï-Maï, Gédéon Kyungu Mutanga s'était rendu de son propre gré en mai 2006 à la Mission de l'ONU (Monuc) à Mitwaba, avant d'être transféré à Lubumbashi.
Le premier président de la Cour militaire du Katanga, le colonel Simon Kalongo qui a prononcé ce verdict, a indiqué, dans la lecture de rappel du jugement antérieur des prévenus, que l'arrêt portait sur les 103 victimes de la partie civile contre M. Gédéon Kyungu Mutanga et ses 25 membres. Le recrutement d'enfants mineurs dans son mouvement, les violences sexuelles, travaux forcés et disparition de personnes sont autant d'autres infractions retenues à charge de ce seigneur de guerre. Me Michel Kayembe, avocat de la partie civile, s'était réjoui de cette sentence qui condamnait Gédéon Kyungu à la peine capitale et ses membres à différentes années de servitude pénale selon les grades et fonctions des opérateurs du mouvement.
Pour sa part, Me Arsène Nkulu, avocat de la défense, avait déploré les conditions dans lesquelles le verdict s'était passé, car selon lui, les prévenus n'avaient pas écouté le jugement faute de sonorisation.
A l'époque, le condamné Gédéon Kyungu n'avait fait aucune déclaration à la presse par rapport au jugement porté contre lui.
La Cour était composée de : Premier président, colonel Simon Kalongo : Juge, major Mangesha ; Juge assesseur, colonel Shabani.
Le ministère public avait été représenté par le major Richard Longoango
L'opération, baptisée "Triangle de la mort", de Daniel Ngoy Mulunda devrait permettre de récupérer des armes à Manono, se poursuivre à Mitwaba, Pweto et Moba, des localités situées à entre 400 et 600 km au nord et nord-est de Lubumbashi, dans le katanga. Le pasteur Ngoy Mulunda, président de l'ONG Parec, affirmait oeuvrer "pour la paix, la transformation de conflits et la réconciliation nationale". Parec prévoyait la distribution en un mois d'environ 4.000 vélos, acheminés par avion de Lubumbashi. Cette opération, d'un coût estimé à 70.000 dollars, était "financée à 100% par Joseph Kabila", affirmait le pasteur Daniel Ngoy Mulunda. Fin avril 2005, cinq journalistes congolais, qui accompagnaient le pasteur Mulunda, avaient été pris en otage pendant plusieurs jours dans le Haut Lomami (Nord-Katanga) par des miliciens locaux Maï Maï qui réclamaient plus de vélos contre leurs armes. Alors que nous étions présents à Lubumbashi pour une réunion du Pool sud-Est des radios communautaires, notre déclaration contre cette prise d'otage a été largement diffusée sur RFI.
Quant au pasteur Daniel Mulunda, interrogé après sa libération, sur les risques de cette opération qui court-circuitait le programme national de désarmement, le pasteur avait estimé que la Monuc et la Conader avaient "échoué" et affirmait que sa "seule préoccupation" était de contribuer "à la paix".
"Ce sont les Maï Maï eux-mêmes qui ont fait appel à moi, avait-t-il affirmé. Le problème de la démobilisation n'est pas mon affaire. Ce qui me préoccupe, c'est la récupération des armes distribuées pendant la guerre" de 1996-97, au cours de laquelle des milices locales Maï Maï avaient été armées par le gouvernement.
Qu'est-ce que Daniel Ngoy Mulunda avait promis à Gédéon Kyungu Mutanga ? L'opinion a droit de savoir.
On se souvient encore en mai 2006, Daniel Ngoy Mulunda, accordait 4 jours à la responsable de la Monuc au Katanga, Mme Magda Gonzales, pour quitter la province. Il l'avait fait savoir au cours d'une conférence de presse qu'il avait animée à son domicile de Lubumbashi.
Au cas où l'intéressée ne quittait pas la province, le pasteur aurait pris des dispositions pour se charger d'elle. Parlant du dispositif de sécurité qui avait été renforcé autour de Mme Gonzales, le président de l'Ong Programme oecuménique de paix, Transformation des Conflits et réconciliation (Parec), indiquait que tant qu'elle était au Katanga, elle n'était pas en sécurité. « La véritable sécurité pour elle est de la faire partir du Katanga ». Personne ne s'était offusquée contre les menaces sur Mme Gonzales. C'était la troisième fois que le pasteur Mulunda réclamait le départ de Mme Gonzales du Katanga. La première fois c'était lors d'une conférence de presse le 15 mai 2006 au Park hôtel. La deuxième fois c'était au cours d'un rassemblement populaire, le 20 mai 2006. Le pasteur Mulunda reprochait à Mme Gonzales « des manipulations » et « désinformation ».
Le Parec, « dénonce avec la dernière énergie la politique d'intoxication et de désinformation menée par Mme Magda Gonzales, responsable de la Monuc au Katanga », avait déclaré le 15 mai 2006, le gourou de Joseph Kabila. Il accusait également la représentante de la Monuc d'avoir alimenté des rapports d'Ong accusant Joseph Kabila et le général John Numbi (chef d'état-major des forces aériennes en RDC) d'avoir distribué des armes aux Maï-Maï, dans le cadre des Forces d'Auto-défense Populaire (Fap).
Lorsquele principal chef milicien du Katanga, Kyungu Mutanga dit « Gédéon », s'était rendu à la Monuc. Il aurait refusé de se livrer aux autorités congolaises, craignant d'être exécuté « pour éviter qu'il ne révèle des informations sur des soutiens présumés dont il aurait bénéficié pendant la guerre au sein de l'armée ».
LE MESSAGE DE BOYCOT EST BIEN PASSE, cliquer sur le titre:Stade de France MPIAKA Voilà la Réalité des choses , ca veut dire que le message se transmet petit à petit, le stade c'est vide....et aussi je pense que cette lutte des Congolaises et Congolais aura une suite favorable....., C'est mieux de suivre cet element!!! CLIQUER SUR LE TITRE http://www.youtube.com/watch?v=2jdAspDOr9o&feature=player_embedded#at=1887 Vive les combattants Africains, le message est bien passé.
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