Friday, May 29, 2009

La société civile congolaise de Kinshasa fait peau neuve


 


La journaliste Chantal Kanyimbo, présidente du comité préparatoire de ce symposium. Photo d'archives

  La société civile congolaise de Kinshasa fait peau neuve 

 

La Société civile congolaise a clôturé mercredi 27 mai, à Kinshasa, un symposium de trois jours consacré à sa refondation complète et capitale sur une initiative des confessions religieuses, avec l'appui du ministère du Plan, du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), de la Mission de l'ONU au Congo et le financement de quelques pays de l'Union européenne et du Japon. Plus de 165 délégués de provinces ont pris part à ces travaux.

Selon la présidente du comité préparatoire de ce symposium, Chantal Kanyimbo, la société civile jadis divisée, n'a plus intérêt à l'être, si elle veut vraiment contribuer à la réduction de la pauvreté en RDC.

Elle explique que la société civile est composée de toutes les associations et organisations non gouvernementales, engagées " dans une action citoyenne pour défendre les intérêts de la population et aider à améliorer le vécu quotidien des citoyens. "

Pour la présidente de l'UNPC, la division de la société civile, à l'époque, constituait une aberration : " Malheureusement, c'est dans [un certain] contexte politique que nous avons eu à vivre ce genre d'aberration.

«Mais je pense que les organisations de la société civile aujourd'hui sont d'accord de constater qu'elles n'ont pas été efficaces, et qu'elles veulent l'être dans la participation citoyenne de la gestion de la communauté, dans l'intérêt de tout le monde.

C'est pourquoi elles veulent se mettre ensemble et trouver un espace où elles pourront discuter et échanger sur les différentes thématiques dans lesquelles elles interviennent, pour pouvoir participer effectivement et avec efficacité à la définition des politiques nationales sur le développement. "

Les travaux ont été clôturés par le ministre du Plan Olivier Kamitatu. Il a affirmé que ce symposium a relevé l'un des grands défis qu'il s'était lancés, celui de définir la feuille de route des activités de la société civile au niveau local, provincial et national.

«Il reste à présent aux différents comités de suivi mis en place, de veiller à ce que ces acquis soient consolidés, et qu'ils ne restent pas lettre morte, a-t-il insisté.

(D'après APA)
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